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Mauritanie - Page 3

  • Mauritanie : L’UFP condamne des rafles au faciès et des violences contre les noirs (Afriques en lutte)

    L’Union des Forces de Progrès (UFP)-opposition, dénonce des rafles au faciès et des violences aveugles, touchant des individus originaires d’Afrique de l’Ouest et même des nationaux de couleur noire, dans une déclaration rendue publique vendredi soir.

    Le parti de l’opposition « dénonce avec force l’exercice de la violence aveugle de la part de certains membres des forces de l’ordre encouragés par leur impunité et exige que justice soit faite en faveur des victimes ». L’UFP évoque une situation « d’une extrême gravité et les risques qu’elle fait peser sur l’unité nationale, de plus en plus fragilisée par les pratiques inacceptables et discriminatoires d’un régime et ses manœuvres visant à diviser les mauritaniens ».

    Décrivant les rafles de Nouakchott, la déclaration fait état « de patrouille lancées aux trousses « de suspects dont le seul tort apparent est la couleur noire de leur peau ».

    Depuis plusieurs mois, signale-t-on, des rafles touchent de nombreux ressortissants d’Afrique de l’Ouest vivant en Mauritanie, notamment des sénégalais pour « défaut de cartes de séjour ». 4 septembre 2015

    http://www.afriquesenlutte.org/afrique-du-nord/mauritanie-55/article/mauritanie-l-ufp-condamne-des

  • Nouveautés sur "Amnesty"

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  • Inquiétudes en matière de sécurité alimentaire en Mauritanie (Afriques en lutte)

    NOUAKCHOTT - La Mauritanie, un pays affecté par la faim chronique, pourrait voir sa disponibilité alimentaire chuter à son niveau le plus bas depuis de nombreuses années si la sécheresse continue de ravager les cultures, les troupeaux et les moyens de subsistance.

    On estime à 1,3 million le nombre de personnes qui seront touchées par l’insécurité alimentaire cette année, selon la plus récente évaluation du Cadre intégré de classification de la sécurité alimentaire (IPC, selon le sigle anglais), qui bénéficie du soutien des Nations Unies. On s’attend à ce que près d’un demi-million d’entre elles souffrent d’insécurité alimentaire grave d’ici juin et « soient incapables de satisfaire leurs besoins alimentaires sans une aide extérieure ». Environ 21 000 personnes souffriront d’insécurité alimentaire extrême ou d’une perte quasi totale de leurs moyens de subsistance.

    « La Mauritanie est un pays qui est perturbé par les changements climatiques et par les chocs récurrents liés au climat, comme la sécheresse », a dit Janne Suvanto, directrice pays du Programme alimentaire mondial (PAM) en Mauritanie. « Au cours des dernières années, il y a eu des chocs successifs qui ont sérieusement affecté la sécurité alimentaire et nutritionnelle du pays. Cela a particulièrement compromis la capacité de résilience des populations les plus vulnérables. »

    De nombreuses familles ne se sont toujours pas remises de la sécheresse de 2012. Plus de 800 000 personnes ont alors eu besoin d’une aide humanitaire.

    Mme Suvanto a dit à IRIN que des évaluations récentes avaient montré que la situation en matière de sécurité alimentaire s’était progressivement détériorée en Mauritanie depuis la mi-2013 et qu’elle était actuellement semblable à ce qu’elle était pendant la sécheresse de 2012.

    Pas suffisamment d’eau

    Environ 75 pour cent du territoire mauritanien se trouve dans le désert saharien et 25 pour cent dans le Sahel. Selon la FAO, les précipitations annuelles moyennes s’élèvent à moins de 100 millimètres par année. Les habitants locaux disent qu’elles sont devenues encore moins fréquentes et plus irrégulières au cours des dernières années.

    Vu la pauvreté du sol et les mauvaises conditions agricoles, de nombreuses personnes sont contraintes de pratiquer le pastoralisme et l’élevage.

    « Ces dernières années ont été de plus en plus difficiles », a dit Hussein Ould Imijen, qui a déjà perdu 10 bêtes cette année à cause de la faim et de la soif. C’est une perte dévastatrice, car, comme la plupart des membres de la communauté, la capacité de M. Imijen à nourrir sa famille dépend de la vente de son bétail.

    Zeinabou Mint Mamadou Ould Neji, une résidente du village de Taboit, a dit à IRIN : « Les faibles précipitations des dernières années n’ont pas permis de recharger la nappe phréatique. »

    Elle a ajouté que les niveaux d’eau dans les puits étaient à peine suffisants pour boire et pour cuisiner, et encore moins pour arroser les cultures et les potagers.

    L’eau est rare, même dans des communes comme Azgueiloum, au Gorgol, une région située dans le sud de la Mauritanie et le long du fleuve Sénégal.

    « Nous avons récolté quelques haricots et du maïs cette année, mais la sécheresse précoce nous a coûté très cher », a dit Aminetou Mint Abeid, qui fait partie d’une association de femmes maraîchères à Nabaam. « L’aide fournie par les ONG internationales nous a permis d’être un peu plus indépendants et de satisfaire nos besoins, mais ce n’est pas suffisant quand les temps sont durs. »

    Souleymane Sarr, en employé d’Oxfam, est du même avis. L’organisation tente d’améliorer l’accès à l’eau au Gorgol.

    « L’eau est primordiale dans toutes ces régions », a-t-il dit à IRIN. « On ne peut pas les aider à accomplir quoi que ce soit sans garantir un accès durable à l’eau. »

    Pas suffisamment de nourriture

    L’an dernier, en raison des faibles précipitations, les récoltes de céréales sèches, comme le millet, le sorgho et le riz, ont été 38 pour cent moins abondantes que la moyenne des cinq dernières années. Selon Mme Suvanto, du PAM, l’écart, relativement important, signifie que la saison de soudure de cette année sera encore plus difficile qu’à l’habitude.

    De nombreuses familles ont commencé à diminuer le nombre de repas qu’elles prennent chaque jour ainsi que la qualité de la nourriture. Plusieurs personnes ont également commencé à vendre des biens pour se procurer des aliments de base.

    Près de 140 000 enfants de moins de cinq ans, femmes enceintes et mères allaitantes souffrent maintenant de malnutrition aigüe.

    Le programme d’alimentation scolaire du PAM, qui a jusqu’à présent permis de nourrir quelque 86 000 élèves du primaire issus des familles les plus vulnérables du pays, a été suspendu en mars en raison d’un manque de fonds. Cette suspension pourrait affecter gravement la santé des enfants d’âge scolaire. Certaines personnes accusent le gouvernement de ne pas en faire plus.

    « Aucune des familles que vous voyez dans ce village n’a reçu un seul des sacs de denrées qu’elles étaient censées recevoir du gouvernement », a dit Isselmou Ould Mohamed. « Sans Oxfam, ACF ou les ONG locales, il y aurait encore plus d’animaux morts. »

    « Ce sont des actes criminels », a dit un résident de la commune de Monguel qui a souhaité garder l’anonymat. « Ici, nos enfants ont faim et notre bétail meurt. Et [le gouvernement] ne propose toujours pas de solution », a ajouté l’homme en colère.

    Le ministère du Développement rural, qui est responsable des programmes d’agriculture et d’élevage, a refusé de commenter. La majeure partie des personnes qui souffrent d’insécurité alimentaire vivent dans les régions rurales, mais les travailleurs humanitaires disent qu’une attention particulière doit désormais être accordée aux zones urbaines, où la faim se répand.

    Selon des évaluations récentes du PAM, la situation en matière de sécurité alimentaire en périphérie de la capitale, Nouakchott, se détériore depuis 2011. Cela est dû en grande partie à l’exode de la population rurale vers les villes en quête de nourriture ou d’emplois.

    Mme Suvanto, du PAM, a dit que son organisation travaillait actuellement en collaboration avec le gouvernement et d’autres partenaires sur le terrain pour développer les filets de sécurité des familles les plus vulnérables du pays en distribuant des vivres et de l’argent.

    Les pénuries de fonds continuent toutefois de limiter les opérations.

    Le projet actuel du PAM est financé à hauteur de 32 pour cent seulement. Au moins 28,1 millions de dollars seront nécessaires pour poursuivre les opérations jusqu’à la fin décembre. Le budget actuel permet au PAM de couvrir 45 pour cent seulement des besoins dans les régions où l’organisation concentre ses efforts.

    21 juin 2015 par IRIN

    http://www.afriquesenlutte.org/afrique-du-nord/mauritanie-55/article/inquietudes-en-matiere-de-securite

  • Mauritanie Magta-Lahjar : la police « kidnappe » un membre du parti l’UFP (Afriques en lutte)

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    La police de Magta-Lahjar « a kidnappé vendredi » le membre du Conseil national du parti d’opposition UFP et premier vice-président de la commune de Sangrava, Ahmed Salem Ould Abeïd, selon un communiqué de l’UFP reçu à Alakhbar.

    Selon la parti, Ould Abeïd a été « humilié et torturé par la police » alors qu’il tentait de remettre un lettre à président mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz au nom des populations d’Adwabat Gawaat.

    L’UFP a dénoncé par cette occasion « les méthodes barbares utilisées contre des citoyens qui militent pour les causes des populations d’Adwabat Gawaat » lesquels vivent « un isolement total, car privées d’eau, de routes, d’écoles, de centres de santé et même du réseau téléphonique ». 2 juin 2015 

    Source : http://fr.alakhbar.info

    http://www.afriquesenlutte.org/afrique-du-nord/mauritanie-55/article/mauritanie-magta-lahjar-la-police

     

  • Nouveautés sur Association France Palestine Solidarité

    In this 1971 photo from the UNRWA archive, Palestinian refugees pose for a picture in the New Amman refugee camp in Eastern Jordan. (photo credit: AP/G.Nehmeh/UNRWA Photo Archives)

     Jordanie 1971

     

    Avi Mograbi, la violence d’Israël dans l’objectif

     

    Regards, mercredi 13 mai 2015
  • Mauritanie: la préoccupante situation de l'accaparement des terres (Afriques en lutte)

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    Dans un pays où la souveraineté, voire la sécurité alimentaire, reste encore une chimère, on peut parler d’un gâchis par rapport à la situation des terres agricoles.

    Sur un potentiel estimé à 450 000 hectares, près de 200 000 hectare ne sont pas mises en valeur. En dépit de la règlementation des attributions foncières que gère l’Etat, elles ne font l’objet, en général, que de spéculations.

    Dans les faits, le foncier, en Mauritanie, demeure au centre d’enjeux multiples depuis les années 1980. « Y convergent tous les impératifs nationaux de respect et de consécration des droits humains, de consolidation de l’unité nationale, de renforcement de la cohésion sociale, de promotion de la femme, de gouvernance et de libération des énergies, dans un secteur agricole qui fait vivre plus des deux tiers de la population », constate Sarr Mamadou Moctar, secrétaire exécutif du Forum des Organisations des droits humains (Fonadh), principal initiateur des concertations entre le monde rural et les autorités.

    Cette situation se traduit par un désarroi pour « des centaines de milliers d’hommes, de femmes et de jeunes, issus de groupes agro-pastoraux, (qui) voient leur subsistance de plus en plus menacée », se désole M. Sarr, selon qui « la gouvernance foncière n’est pas plus soucieuse de sécuriser les terres indispensables aux petits cultivateurs que les espaces pastoraux pour leurs homologues pastoraux ». Secrétaire général de l’Ong Kawtaal n’gam Yellitaaré, en pointe dans le combat contre la spoliation des terres, Ba Amadou Alpha, y voit même une flagrante injustice sociale qui risque de mener à une situation explosive. Pour lui, la gestion foncière actuelle « ne respecte ni les lois existantes ni l’intérêt national, encore moins l’expérience des tenures traditionnelles, voire surtout, les intérêts des paysans, principaux acteurs économiques en ce domaine. Notre potentiel agricole ne profite qu’à l’agro-business étranger, via de faux acteurs économiques qui ne travaillent pas la terre, juste objet de spéculations financières pour eux. La facilitation récente de la régularisation des titres fonciers n’est qu’un leurre. Elle ne vise qu’à accentuer la légitimation des propriétés usurpées aux profits de délinquants en col blanc », déplore M. Ba.

    La problématique de l’accaparement n’est pas uniquement économique. Elle est sociétale. Les expropriations foncières ne visent que les terres contrôlées, depuis des siècles voire des millénaires, par les Noirs du pays, négro-africains et haratines, toujours au profit de la couche arabe beydane (maures blancs) du pays. « Une question fondamentale qui risque devenir le principal motif de remise en cause de la construction, toujours en difficulté de gestation, d’un Etat unitaire », prévient M. Ba.

    EXTENSION DU MONOPOLE

    Les terres constituent donc un enjeu majeur. Sarr Mamadou ne pense pas qu’à court terme cette situation de monopole puisse connaître une rupture. Selon lui, elle devrait, au contraire, s’amplifier, compte tenu du contexte actuel. « Depuis 2010, l’attribution des terres agricoles (terres de cultures sous pluie et de décrue) s’est accélérée. Cette année-là, le gouvernement mauritanien avait envisagé d’attribuer 50 500 hectares à une société saoudienne, Tabouk Eziraiya Errajihii, couvrant diverses parties des communes de Boghé, Dar el Avia, Ould Birome et Dar el Barka. Cette décision fut suspendue, grâce à la mobilisation des populations des communes concernées, soutenues par des organisations de la société civile mauritanienne. Mais, en 2013, 50 000 hectares, au Trarza, et 31 000, au Brakna, dans les communes de Dar el Avia, Ould Birome et Dar el Barka, furent alloués au profit d’une autre société saoudienne, Al-Rajihi, sous forme de bail emphytéotique. Des études topographiques réalisées par les autorités laissent entrevoir de possibles attributions de terres dans d’autres départements ».

    M. Ba juge que « la logique domaniale actuelle et le monopole étatique sont le fait exclusivement d’un pouvoir despotique. Il faut que les Mauritaniens, dans toute leur diversité ethnique et sociale, comprennent que seule la lutte en commun contre les discriminations, pour la transparence, la justice et la démocratie peuvent sauver ce pays du chaos vers lequel il se dirige inéluctablement, si rien de contraire ne s’y oppose ». Il pense que les mentalités évoluent, lentement mais sûrement, vers la nécessité du renversement de l’ordre établi.

    Il reste à évaluer les conséquences désastreuses de l’accaparement des terres.

    Tant sur les relations entre l’Etat et les populations rurales que sur l’environnement. En Mauritanie, signale Ba, « les terres cultivables ne couvrent pas 0,5% du territoire ». L’essentiel des activités agricoles se situe dans la Vallée du fleuve Sénégal où sont concentrées les populations noires. Des communautés villageoises étouffent dans leur espace, au point de ne plus trouver où enterrer leurs morts. D’autres sont privées, par des exploitations de type latifundiaire, des couloirs de transhumance et des pâturages sur les terres qu’elles réservaient à cette fin, selon une répartition experte et fonctionnelle des zones rurales.

    D’après Ba, l’Etat n’a même pas la bonne âme de respecter un espace vital, si petit soit-il. Dans plusieurs localités, il exproprie jusqu’aux pâturages des animaux, au mépris du droit le plus élémentaire. C’est par exemple le cas dans les environs de Dar El Barka où le bétail, privé de pâture, pénètrera, forcément, dans les zones protégées. Encore faudrait-il que ces dernières existent encore. Tout comme les cimetières, elles sont le plus souvent également attribuées aux spéculateurs. Une mise sous coupe réglée qui empêche tout développement de l’agriculture et l’élevage vivriers, sources exclusives de revenus dans ces zones.

    A Diatar, les populations ne disposent plus, autour de leur village, que d’une bande de quarante mètres d’espace vital.

    A Donnaye, on part enterrer les morts au Sénégal. Dans la plaine de Boghé, on a bloqué, à dessein, l’irrigation naturelle des terres cultivables qu’on a vendu à des Marocains. En réalité, on se moque de la nature et même de la nature humaine. « C’est une politique, non seulement, de spoliation inacceptable, mais aussi sauvage de gestion insensée de l’espace qui ne tient aucun compte des besoins élémentaires de la nature et de l’homme », fulmine encore M. Ba.

    Pour avoir dénoncé cette situation, en novembre 2014, lors d’une caravane menée dans le sud mauritanien, destinée à sensibiliser les populations sur les questions foncières et la législation rurale en rapport avec l’esclavage, Biram Dah Abeïd, président d’Ira-Mauritanie, son vice-président Brahim Bilal Ramdhane et Djiby Sow, président de Kawtal N’gam Yellitaaré, ont été condamnés, le 15 janvier, à deux ans de prison ferme, au seul motif de « désobéissance à l’autorité ». Celle-ci ne pouvait pas mieux avouer son implication dans l’exploitation éhontée du terroir et des populations en Mauritanie...

    Thiam Mamadou 10 mai 2015

    Source : http://flammedafrique.org

    http://www.afriquesenlutte.org/afrique-du-nord/mauritanie-55/article/mauritanie-la-preoccupante

  • Mauritanie, la grève de la SNIM dans tous les esprits (Afriques en lutte)

    Mauritanie, la grève de la SNIM dans tous les esprits En Mauritanie, ce 1er-Mai avait un goût particulier, surtout à Zouérate et à Nouadhibou au nord du pays, là où les travailleurs de la société nationale industrielle et minière (SNIM) ont fait grève pendant 63 jours. Cette grève s’est terminée il y a à peine un mois. Des négociations ont débuté mardi avec la direction de la SNIM mais les travailleurs n’ont toujours pas eu gain de cause. Naturellement, les revendications et ce mouvement sans précédent étai

    En Mauritanie, ce 1er-Mai avait un goût particulier, surtout à Zouérate et à Nouadhibou au nord du pays, là où les travailleurs de la société nationale industrielle et minière (SNIM) ont fait grève pendant 63 jours.

    Cette grève s’est terminée il y a à peine un mois. Des négociations ont débuté mardi avec la direction de la SNIM mais les travailleurs n’ont toujours pas eu gain de cause. Naturellement, les revendications et ce mouvement sans précédent étaient vendredi au cœur du défilé à Zouérate.

    Trois centrales syndicales (la CLTMN, la CGTM et la CMTM) représentant la grande majorité des travailleurs de la SNIM ont défilé ensemble vendredi à Zouérate. Une marche sans incident, au cours de laquelle, les syndicalistes ont vanté plus que jamais les bienfaits de l’unité qui a conduit à la grève historique menée par les travailleurs de la SNIM en début d’année.

    Parmi les personnes qui ont pris la parole figure Ahmed Vall ould Cheibany. Il est le seul employé que la SNIM ne souhaitait pas réintégrer depuis la fin de la grève il y a un moins, mais qui finalement vient d’obtenir le droit de reprendre le travail ce lundi. L’annonce de sa réintégration cette semaine a d’ailleurs ouvert la voie à la réouverture des négociations sur les doléances des travailleurs, négociations qui étaient bloquées depuis plusieurs jours.

    Les discussions ont repris mardi et mercredi dernier et doivent se poursuivre cette semaine. Pour l’heure, aucune avancée sur les augmentations de salaire, la couverture sanitaire ou encore l’attribution de logements de fonction n’a été obtenue assure un délégué des travailleurs.

    S’ils ont reçu l’équivalent de deux mois de salaire, sous forme d’avance sur prime et de prêt, pour compenser les deux mois de grève, les salariés attendent disent aussi encore attendre le versement d’un troisième mois de salaire promis par le chef de l’Etat.

    Source RFI 4 mai 2015

    http://www.afriquesenlutte.org/afrique-du-nord/mauritanie-55/article/mauritanie-la-greve-de-la-snim

  • Mauritanie : Grève à la SNIM : le Ministre des Mines et de l’Energie "a versé de l’huile sur le feu" (Afriques en lutte)

    En Mauritanie, le parti d’opposition mauritanien UFP a accusé le Ministre des Mines et de l’Energie d’avoir « versé de l’huile sur le feu » dans la crise que traverse la SNIM. 

    Une crise née de la grève des travailleurs de cette Société Nationale Industrielle et Minière.

    « Plutôt que d’apporter une amorce de solution, [la visite du ministre à Zoueirat] a été un coup de massue qui a anéanti tous les espoirs que d’aucun y attachait », selon un communiqué de presse du parti.

    D’après le communiqué, « le Ministre n’a pas proposé de solution mais plutôt appelé les travailleurs à cesser leur grève sans aucune condition et à reprendre le travail sans qu’aucune de leurs revendications n’ait été satisfaite et même sans leur donner l’occasion d’en discuter avec lui. »

    Le RFD a par ailleurs dénoncé « avec la plus grande fermeté la manière irresponsable dont les autorités traitent cette crise en multipliant les provocations et en s’évertuant, curieusement à faire monter la tension ce qui n’augure pas forcement d’intentions salutaires à la veille du dialogue politique annoncé. »

    Et le parti a fait porter au Gouvernement « l’entière responsabilité de toutes conséquences ou dérapages que pourrait induire son attitude négative sur la situation économique et sociale déjà détériorée. »

    Pour rappel, la SNIM est confrontée depuis début janvier dernier à une grève des travailleurs de la société qui réclament l’application de l’accord signé en mai 2014 et qui prévoit une "hausse considérable" des salaires.

    Ils exigent également le versement de prime de rendement estimée à 30% à chaque mois que la production atteigne un million 200 mille tonnes.

    Les employés demandent encore une prime de motivation qui doit être tirée des bénéfices que la société a réalisés l’an dernier.  15 mars 2015

    Source : http://fr.alakhbar.info

    http://www.afriquesenlutte.org/afrique-du-nord/mauritanie-55/article/mauritanie-greve-a-la-snim-le

  • Mauritanie, grève des employés de la Snim: la contestation s’étend à Nouadhibou (AEL)

    *

    La grève menée depuis plus de trois semaines par les employés de la Snim à Zouérate connait mercredi un tournant avec son extension dans la capitale économique, lieu d’embarquement du fer, où les employés de cette ville ont décidé de grossir les rangs des grévistes.

    Malgré le refus des autorités d’autoriser mardi la marche de la CGTM et les dénégations attribuées au président Aziz quant à l’efficacité de cette grève, la Direction Génrale de la Snim voit aujourd’hui toute l’activité de la société paralysée.

    Après donc un délai d’observation de 25 jours donnés à l’entreprise pour trouver des solutions, les employés de la Snim avaient averti lundi, à la suite d’une réunion avec la direction que les résultats étaient infructueux pour trouver des solutions acceptables pour leurs collègues de Zouérate.

    Pour les employés de la Snim donc , la direction générale ne semble pas prendre au sérieux les doléances des travailleurs de Zouérate ; ils regrettent également que pour toute solution « la Snim a simplement jeté dans la rue plus d’une centaine d’employés au lieu de satisfaire les accords signés avec les employés et portant sur le paiement de salaires et de bonus de production pour 2014.

    Déjà bien affectée par la grève des employés de Zouérate, la Snim doit maintenant faire face à une grève généralisée qui a pour conséquence un arrêt total des activités d’acheminement et d’exportation du minerai de fer.

    Source : Points Chauds 28 février 2015 

    http://www.afriquesenlutte.org/afrique-du-nord/mauritanie-55/article/mauritanie-greve-des-employes-de

     

  • Mauritanie : La grève continue à la SNIM (Afriques en lutte)

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    Déclenché depuis le 28 janvier dernier sur les 3 sites de Zouerate (650 kilomètres au Nord/Est de Nouakchott), la grève générale observée par les travailleurs de la Société Nationale Industrielle et Minière (SNIM-la plus importante entreprise publique de Mauritanie) est au centre des débats.

    Ce mouvement « observé par 91% des travailleurs, en dehors des cadres, entraîne une quasi paralysie totale des sites de production du minerai de fer » selon la Confédération Générale des Travailleurs de Mauritanie (CGTM).

    La centrale syndicale rappelle que cette grève est motivée par « le non respect par l’employeur des clauses d’un accord conclu le 03 mai 2014, en vertu duquel la SNIM s’engage à accorder à partir du 1é octobre 2014, une augmentation générale consistante de salaire, verser trois (3) salaires en guise de bonus et de payer un rappel des primes de production impayées au titre de l’année 2014 ». Des engagements non respectés au motif que la SNIM rencontrerait désormais des difficultés imputables à la baisse des cours mondiaux du minerai de fer.

    La CGTM met en garde contre la tendance « au recours aux retraités, stagiaires et personnel d’encadrement, pour pallier l’absence des employés en grève. Des travailleurs temporaires ayant des difficultés à manipuler un matériel sophistiqué dont dispose la société.

    Source : Financial Afrik

     

    Zouerate : Les femmes dans la lutte des ouvriers de la SNIM

    Dans le but de rendre plus cool et moins stressants les rassemblements journaliers des grévistes et pour donner plus d’éclat, d’ambiance et de diversité, les femmes agents Snim ou épouses de travailleurs, ont décidé de porter désormais des chemisettes, bandeaux de tête et voiles de couleur rouge vif –blanc écarlate, en remplacement des vêtements (ternes) habituels.

    Par cette nouvelle « technique d’expression » qui vise à prouver leur engagement auprès de leurs époux et /ou collègues de travail grévistes, les femmes de Zouerate animent en même temps des « défilés de mode », chantent des slogans revendicatifs, youyoutent des encouragements et plaisantent amicalement.

    Source : Adrar Infos

    24 février 2015

    http://www.afriquesenlutte.org/afrique-du-nord/mauritanie-55/article/mauritanie-la-greve-continue-a-la