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Palestine - Page 75

  • Palestine, Syrie, un combat commun ? (Npa)

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    Julien Salingue, auteur de nombreux ouvrages sur la Palestine

    Lana Sadeq, un point de vue de militante palestinienne

    Ziad Majed, politologue, professeur des études du Moyen-Orient à l'Université américaine de Paris

    deux témoignages de militants du camp de Yarmouk : Mohamad Shaban et Thaer al-Sahli

    et un court-métrage : "le siège"

    Une réunion publique pour tenter de répondre à quelques questions :

    Yarmouk, un des 13 camps de Palestiniens en Syrie : Quels objectifs stratégiques de Assad dans l'encerclement et la répression de Yarmouk ? Quelles formes de résistances depuis 2011 ?

    Palestiniens dans la révolution syrienne : Quelles implications des Palestiniens dans la révolution syrienne ? Quel rôle de la jeunesse et quels liens avec l'ensemble de la population syrienne ?

    Palestiniens réfugiés en Syrie, avant 2011 : Quel statut des Palestiniens en Syrie ? Quels liens avec la Palestine ?

    Résistances palestinienne et syrienne : mêmes obstacles politiques ? 

    Quelles actuelles forces politiques de résistances syrienne et palestinienne,

    quelles faiblesses internes ? Quels rôles des puissances étrangères ?

    Lieu :

    salle des Alternatifs, 40 rue de Malte 75011 Paris M° République

    Réunion organisée par 

    le Collectif Avec la Révolution Syrienne (Alternative Libertaire, Cedetim, Collectif Urgence Solidarité Syrie,  Émancipation, Ensemble, NPA, PDPS, UJFP, Union syndicale Solidaires) 

    et le Forum Palestine Citoyenneté

     

    https://www.facebook.com/aveclarevolutionsyrienne

    http://npa2009.org/evenement/paris-palestine-syrie-un-combat-commun

  • Salon International de l’Aéronautique du Bourget 2015: Elbit criminel, Thales complice (Ujfp)

    BDS en action - Samedi 20 juin 2015

    Une trentaine de militant-e- s de la campagne BDS France (Boycott/Désinvestissement/Sanctions), lors d’une action non-violente, ont investi le stand de l’entreprise israélienne Elbit, principal fournisseur de drones tueurs à l’armée israélienne (Notamment lors du dernier massacre dans la bande de Gaza en 2014) Un autre groupe, au même moment, est intervenu sur le stand de Thales pour dénoncer le partenariat avec Elbit pour la fabrication du drône Watchkeeper, qui pourrait équiper l’armée française.

    La campagne BDS appelle à un embargo militaire immédiat et des sanctions contre l’Etat d’Israël jusqu’à ce qu’il applique le droit international.

    Pour la campagne BDS France, les sociétés israéliennes présentes sont complices de crimes de guerre, et doivent être jugés et condamnés par un tribunal international. Au lieu de cela, la France ouvre grand les bras, et leur permet de faire leur business en toute impunité. dimanche 21 juin 2015

    EMBARGO MILITAIRE CONTRE ISRAEL
    GAZA GAZA, ON OUBLIE PAS !
    BOYCOTT ISRAEL APARTHEID
    STOP ARMING ISRAEL

    Campagne BDS France
    www.bdsfrance.org

    http://www.ujfp.org/spip.php?article4257

  • Procès d'antisémitisme par la Ldh contre deux porte-paroles du comité Bds 34 (Ujfp)

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    NOUS SOMMES INNOCENTS DES ACCUSATIONS PORTÉES CONTRE NOUS !

    Une affaire grotesque et préjudiciable

    Le mardi 9 juin 2015, une délégation de cinq membres de BDSF34 dont nous, Saadia et Husein, avons rencontré la délégation de la LDH (Ligue des Droits de l’homme), dont son président d’honneur Michel Tubiana et la présidente de la LDH34 Sophie Mazas.

    Lors de cette rencontre, Sophie Mazas, à l’origine de la plainte contre nous, a bien reconnu qu’elle savait pertinemment que nous n’étions ni antisémites ni négationnistes. M Tubiana l’a également déclaré. Mais ils s’acharnent néanmoins à proclamer que nous devons « assumer nos responsabilités politiques » et reconnaître publiquement « notre erreur ». Si nous le faisons, « on en reste là ! » disent-ils.

    Mais où en reste-t-on ?

    Nous sommes convoqués le 25 juin au tribunal. Les membres présents de la LDH, avocats pour certains, nous précisent que quoi que nous fassions, nous serons poursuivis et que des organisations comme la LICRA ou le CRIF pourront également se porter partie civile.

    Alors pourquoi cette rencontre aujourd’hui ?

    La seule proposition de la LDH est que nous refassions un communiqué confirmant nos propos déjà écrits dans notre communiqué du 19/03. Nous répondons ici favorablement à cette demande en renouvelant nos déclarations déjà publiées, à savoir :

    - Nous n’avions pas vu le texte caché derrière une image que nous avons partagée sur Facebook.
    - Nous sommes totalement en désaccord avec les propos ignobles tenus dans ce texte.
    - Dès que nous avons été informés de notre méprise, nous avons immédiatement supprimé le texte, la photo et l’expéditeur du post en question.
    - Nous combattons avec toute notre énergie l’antisémitisme mais aussi l’amalgame qui assimile antisionisme et antisémitisme.

    Mais alors pourquoi cette plainte ?

    Pourquoi avoir porté publiquement ces accusations extrêmes alors même que les dirigeants de la LDH nous connaissent et reconnaissent que nous ne sommes pas ceux qu’ils prétendent ?

    Pourquoi porter plainte contre un groupe actif qui ne ménage pas son énergie pour défendre les droits Humains notamment des palestiniens ?

    Le fait d’avoir omis de publier un démenti écrit au moment des faits justifie-t-il une telle plainte ?

    Car c’est uniquement sur cette omission en temps et en heure, que les dirigeants de la LDH justifient leurs accusations. Nos explications sur le contexte de l’été 2014, où nous étions tous mobilisés pour dénoncer les crimes de l’Etat israélien, où plusieurs d’entre nous tremblaient pour leur famille à Gaza qu’ils tentaient de joindre difficilement, révoltés par les vidéos circulant sur le net, montrant des militaires israéliens ouvrant le feu sur des enfants sur la plage de Gaza… pourraient être prises en compte pour comprendre cette « omission »…

    Non, rien n’y fait, vous avez commis une erreur clament les dirigeants de la Ldh, vous devez assumer !

    Nous sommes poursuivis et allons passer en procès pour :

    « Contestation de crimes contre l’humanité, provocation publique à la commission de crimes ou délits, à la discrimination ou à la haine raciale – apologie du crime sur Facebook ».

    Ces accusations vont laisser une trace indélébile dans nos mémoires et nous poursuivre toute notre vie avec les conséquences que l’on peut imaginer.

    Mais au-delà de nous, c’est aussi à la cause palestinienne que nous pensons. Cette affaire va surtout renforcer la criminalisation des militants de BDS, cette campagne non violente initiée par le peuple palestinien pour dénoncer les crimes de l’Etat d’Israël et réclamer Liberté, Justice et Egalité.

    Avec cette plainte, la LDH a ouvert la porte aux attaques des officines sionistes (LICRA et Cie.) et renforce le climat actuel qui profite aux amalgames, aux raccourcis de pensée ne permettant pas un combat clair anticolonial contre tous les racismes : antisémitisme, islamophobie, anti-rom ….

    NOUS SOMMES INNOCENTS DES ACCUSATIONS PORTÉES CONTRE NOUS !

    NOUS EN APPELLONS À VOTRE SOLIDARITÉ

    Rendez-vous jeudi 25 juin à 13h30

    Devant le tribunal correctionnel de Montpellier

    Place Pierre Flotte (Près jardin du Peyrou)

    Saadia et Husein,

    Avec le Comité BDS France 34

    Montpellier le 15 juin 2015

     

     
    dimanche 21 juin 2015
     
  • Gaza: rien n'a changé

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    Photo: The Guardian

  • Nouveautés sur Agence Médias Palestine

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  • Dans les colonies agricoles israéliennes, l’exploitation des enfants palestiniens (Reporterre)

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    Mohammed a 14 ans. Originaire de la Vallée du Jourdain, il travaille dans une colonie agricole israélienne. Salaire de misère, travail exténuant, exposition aux pesticides. Selon Human Rights Watch, il est l’un des 500 à 1 000 enfants palestiniens exploités dans les colonies israéliennes.

    Mohammed* 14 ans, est originaire de la Vallée du Jourdain. Depuis six mois, il travaille dans une colonie agricole israélienne pour soutenir sa famille. Travail exténuant pour un salaire minime, il est l’un des mille enfants et adolescents employés par les colons israéliens.

    "Il est constamment fatigué et il a mal au dos. Il dort comme une souche. Quand il ne travaille pas, il joue avec ses amis comme un enfant normal", décrit Umm Ahmad*, la mère de Mohammed. Dans le village de Zbeidat, dans la Vallée du Jourdain, assise avec son fils sur des matelas fins posés à même le sol, dans un salon réservé aux invités sans vitres aux fenêtres, elle explique que ses trois fils – Mohammed et ses deux frères de 19 et 21 ans – ont tous quitté l’école pour aider leur famille. Ils travaillent à présent dans la colonie agricole la plus proche pour 16,4 euros par jour, comme leurs parents avant eux.

    Mohammed plante, récolte et emballe des dattes et des piments. Bien que de petite constitution, il doit porter des caisses de 20 à 25 kilos chacune. Son superviseur l’empêche de les trainer. Quelques semaines avant de le rencontrer, le dos bloqué, Mohammed avait dû rester couché pendant trois jours sans salaire : "Je ne pouvais même pas soulever une bouteille d’eau", raconte-t-il.

    Ses frères ont eux aussi eu leur lot de blessures. L’un d’entre eux a dû être opéré après qu’une épine de palmier dattier l’ait blessé au genou : 118 euros l’opération, à la charge de la famille. L’aîné devra également en subir une prochainement, 424 euros également payés par la famille seule. Blessé au nez par une caisse, il souffre aussi de troubles respiratoires depuis ses 17 ans en raison de la poussière.

    La famille d’Umm Ahmad n’est pas un cas isolé dans la Vallée du Jourdain. Le 14 avril dernier, un rapport de Human Rights Watch (HRW) dénonçait l’emploi de 500 à 1 000 enfants palestiniens dans les colonies agricoles israéliennes. Les équipes de l’ONG internationale ont interrogé 38 enfants, certains ayant commencé à travailler à l’âge de 11 ans.

    Chaleur, machines lourdes et pesticides

    Les conditions de travail dans les colonies décrites par les enfants interviewés par HRW sont, d’une manière générale, terribles. Les températures pouvant en effet monter jusqu’à 45 degrés en été dans la Vallée, beaucoup d’enfants – en particulier ceux travaillant sous serre – souffrent d’insolation et de déshydratation sévère. Les blessures dues aux serpents et scorpions, et aux machines lourdes destinées à l’emballage des produits sont courantes.

    Les enfants sont également fortement exposés aux insecticides, herbicides, fongicides, et autres produits chimiques qu’ils dispersent eux-mêmes, ou lorsqu’ils travaillent aux champs après ou pendant que ceux-ci sont dispersés. Selon HRW, certains des produits identifiés seraient des neurotoxines, entrant principalement dans le corps via la peau.

    Selon l’Organisation internationale du travail (OIT), citée par HRW, l’exposition aux pesticides des enfants de moins de quinze ans augmenterait le risque de tumeurs malignes (sarcomes des tissus mous) par cinq et le risque de leucémie par trois. D’autres études, toujours selon l’OIT, montrent « que le développement neurologique des jeunes est affecté par l’exposition aux pesticides », causant potentiellement « une intelligence diminuée et des anormalités comportementales plus tard dans la vie. »

    Si l’organisation manque d’étude médicale précise sur le sujet, HRW relaie toutefois des témoignages d’enfants indiquant qu’ils ne connaissent souvent pas le nom des produits employés mais souffrent pour certains de pelades, de troubles sexuels dus à un bas taux de testostérone, de troubles respiratoires et de pertes de conscience.

    Impasse

    La Vallée du Jourdain est la zone la plus touchée par ce phénomène. Située à l’est de la Cisjordanie, à la frontière avec la Jordanie, elle est pour Israël une zone militaire stratégique bien que les deux pays aient signé un traité de paix en 1994.

    Selon HRW, près de 94 % de la Vallée du Jourdain est actuellement hors d’atteinte pour les Palestiniens. Selon l’organisation israélienne B’Tselem, 45 km2 seulement sur les 2 400 que compte la Vallée sont sous contrôle de l’Autorité palestinienne et seuls 50 000 Palestiniens sont autorisés à vivre dans les villages sous contrôle israélien. Les autres doivent, pour y accéder, obtenir un permis des autorités militaires.

    Trente-sept colonies israéliennes, peuplées d’environ 9 500 colons ont mené à la confiscation de 86 % des terres agricoles. Avec le passage de ces terres sous la juridiction des conseils régionaux des colonies, les Palestiniens ont également été coupés de dizaines de puits servant à l’irrigation et à la consommation. Certaines communautés n’auraient ainsi accès qu’à 20 litres d’eau par jour et par personne au lieu de 487 pour les colons israéliens selon les estimations des ONG locales.

    Dans ce contexte, le développement de l’économie palestinienne se trouve dans une impasse. Le taux de pauvreté atteint ainsi 33,5 % dans la Vallée contre « seulement » 28,2 % dans le reste des territoires palestiniens de Cisjordanie.

    En raison de l’étroit contrôle militaire de la Vallée, y compris sur les constructions, l’accès à l’éducation est de surcroît refusé à plusieurs milliers de jeunes Palestiniens. Selon HRW, 39 écoles se sont retrouvées en 2013 sous le coup d’un ordre de démolition ou d’arrêt de construction, empêchant 4 500 élèves de continuer leur scolarité.

    « Il y a plus de 15 communautés sans écoles dans la Vallée du Jourdain. Ils ne sont pas autorisés à en avoir une. Beaucoup de parents ne peuvent pas payer le transport et il n’y a d’ailleurs pas de transport, ils doivent utiliser des taxis privés », déplore Sireen Sawafta, actrice dans une pièce de théâtre sur le travail des enfants palestiniens dans les colonies, actuellement en tournée en Cisjordanie.

    « Je n’aime pas travailler dans les colonies », dit Mohammed, « mais je dois le faire. Je préfère travailler dehors avec les moutons, avec mon père, c’est beaucoup mieux. » Son rêve est de réparer des bicyclettes.

    Produire des alternatives économiques viables

    HRW appelle au boycott des produits israéliens venant des colonies et au soutien à la création d’alternatives économiques pour les Palestiniens de la Vallée du Jourdain.
    Pendant ce temps, les acteurs locaux font également de leur mieux pour résoudre le problème. Yousef Zubeidat, directeur de l’école de Fasayel, un village proche de Zbeidat, a aujourd’hui 157 enfants à sa charge contre 75 à l’ouverture de l’école en 2008.

    « J’ai demandé à toutes les organisations de nous aider, pour changer les mentalités, la culture, laisser les enfants à l’école. Nous conseillons à ces derniers d’apprendre un métier technique au lieu d’aller travailler dans les colonies », explique-t-il. Son engagement commence à porter ses fruits. Seize enfants seulement ont quitté l’école cette année depuis septembre contre une quarantaine il y a environ trois ans. « Nous travaillons, nous changeons les choses, et nous espérons que les chiffres tomberont a zéro », affirme Zubeidat avec motivation.

    Fournir et trouver des alternatives économiques sont pour Umm Ahmad la seule solution directe au problème : « L’Autorité palestinienne ne nous offre pas d’autre travail. Les colonies sont le seul endroit où nous pouvons en trouver. La solution est de construire des entreprises et fermes palestiniennes où nous, Palestiniens, pourrons servir notre société, nos familles et notre économie nationale. »


    * Les noms marqués d’un astérisque ont été modifiés pour cet article en accord avec les recommandations sur les interviews des mineurs et de leurs familles émises par l’UNICEF et Human Rights Watch.

     


    Lire aussi : Étouffée par la politique israélienne, l’apiculture palestinienne meurt à petit feu


     

    -Correspondance, Jérusalem

    15 juin 2015 / Julie Couzinet (Reporterre)

    http://www.reporterre.net/Dans-les-colonies-agricoles-israeliennes-l-exploitation-des-enfants

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