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Palestine - Page 87

  • Nouveautés sur Afps Rennes

     

  • Rassemblement de solidarité à Alain Pojolat (UJFP)

    Vendredi 20 février de 13h30 à 15h30 sur la place de la fontaine Saint-Michel (Paris 6e),

    Cet été, en solidarité avec le Peuple de Gaza, de nombreuses manifestations ont été organisées dans le monde entier. A Paris, les manifestations des 19 et 26 juillet ont été interdites par le Gouvernement.

    Elles se sont quand même déroulées malgré ces interdictions. Certain-es organisateurs et participants ont été arrêtés et inculpés. Les décisions judiciaires ont été parfois lourdes de conséquences.

    Alain Pojolat avait déposé à la Préfecture une déclaration de ces manifestations (avant leur interdiction) au nom de l’ensemble des organisateurs. Il a été inculpé et jugé en première instance le 22 octobre dernier par le TGI de Paris qui l’a relaxé. Dès le lendemain, le Parquet faisait appel.

    Rendez-vous

    Rassemblement de solidarité à Alain Pojolat 
    Le vendredi 20 février 2015 de 13h30 à 15h30
    sur la place de la fontaine Saint-Michel

    Paris 6e

  • Israël assoiffe les Palestiniens (UJFP)

    Dans le nord de la Vallée du Jourdain, la semaine dernière, les forces israéliennes ont détruit une conduite d’un kilomètre de long installée qui fournissait de l’eau aux communautés palestiniennes.

    A l’Est de Jérusalem, des dizaines de milliers de Palestiniens ont été privés d’un approvisionnement régulier en eau courante pendant près d’un an. A Gaza, l’infrastructure de l’eau a été détruite et dans les foyers qui reçoivent encore de l’eau, elle n’est pas potable. L’eau et qui la contrôle sont devenus un élément clé de l’occupation d’Israël dans les territoires palestiniens, l’Est de Jérusalem et Gaza, dans une lutte constante pour la ressource vitale.

    Avant la naissance d’Israël, Chaim Weizmann, qui allait devenir le premier président du pays, a dit en 1919 : "[Il est] d’une importance vitale non seulement de prendre toutes les ressources en eau alimentant déjà le pays, mais aussi de contrôler leur source." Rafael Eitan, chef de cabinet et ministre de l’Agriculture et de l’Environnement, a déclaré quelques années plus tard : "Israël doit s’approprier la Cisjordanie pour veiller à ce que les robinets de Tel Aviv ne soient jamais à sec."

    L’actuel Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a déclaré en 1998 : "Et quand je parle de l’importance de la sécurité d’Israël (...), cela veut dire qu’une ménagère à Tel Aviv peut ouvrir le robinet et elle a l’eau courante, et qu’elle n’est pas tarie à cause d’une décision inconsidérée qui aurait cédé le contrôle de nos aquifères aux mauvaises mains."

    En 1967, l’année du début de l’occupation [de la Cisjordanie , ndt], Israël a mis en action le plan dont Weizmann avait parlé dès 1919.

    Toutes les ressources palestiniennes en eau ont été déclarées "Propriété de l’Etat israélien" et les Palestiniens ont dû demander des autorisations pour développer cette ressource. Une trentaine d’années après, les Accords d’Oslo ont été signés, censés mettre un terme à la situation. 20 ans plus tard, il est clair qu’ils ont au contraire officialisé et légitimé un régime discriminatoire existant - un régime toujours en place aujourd’hui.

    En Cisjordanie , le Jourdain, l’une des principales sources d’eau, a été détourné en amont dans le lac de Tibériade (ou lac de Kinneret ou Mer de Galilée) à l’intérieur d’Israël, tandis que l’accès à ses berges est interdit aux Palestiniens. Les Palestiniens ont accès à un cinquième de l’aquifère de montagne, l’autre source principale, alors qu’Israël se taille la part du lion.

    Le mur de séparation, les barrages routiers, les checkpoints et autres "mesures de sécurité" israéliennes restreignent encore davantage l’accès des communautés palestiniennes aux ressources en eau et aux points d’approvisionnement. Pendant ce temps, les colons israéliens vivant sur le même territoire ont de l’eau en abondance ; la consommation des plus de 500.000 colons israéliens en Cisjordanie est environ six fois plus élevée que celle des 2,6 millions de Palestiniens.

    Pour augmenter des stocks insuffisant, les Palestiniens doivent acheter l’eau à la compagnie nationale israélienne de l’eau Mekorot - cette même eau qu’Israël extrait de l’aquifère de montagne et que les Palestiniens devraient être en mesure d’extraire pour eux-mêmes.

    Jamal Juma, coordinateur de la Campagne Stop The Wall, un organisme qui fait partie d’un réseau de groupes qui contestent Mekorot, a déclaré : "Le vrai problème de l’eau en Palestine n’est pas sa rareté. Il y a plus de précipitations annuelles à Ramallah qu’à Londres et la consommation d’eau par habitant en Israël est plus élevée que la consommation moyenne en Europe. Le problème de l’eau en Palestine est créé par Israël, par le vol systématique de l’eau et le déni d’accès à l’eau. Mekorot est l’acteur central qui met en œuvre ce que nous appelons l’apartheid de l’eau d’Israël."

    Pour les résidents de Jérusalem Est, la situation est légèrement différente. Jérusalem-Est est tombée sous juridiction israélienne après qu’Israël a annexé l’ensemble de la ville. Les Palestiniens jérusalémites paient des impôts à Israël et ont donc techniquement droit aux services de santé israéliens, aux prestations sociales et aux services municipaux - dont l’eau courante. Toutefois, les quartiers de Ras Shehada, Ras Khamis, Dahyat A’salam et le camp de réfugiés de Shuafat souffrent d’une sévère crise de l’eau depuis mars 2014, lorsque les habitants ont passé trois semaines sans eau. Ils sont obligés d’acheter de l’eau en bouteille à un coût élevé et doivent restreindre leur consommation en utilisant des pompes électriques et des conteneurs industriels.

    A Gaza, l’infrastructure de l’eau est en ruine à la suite des guerres à répétition et du blocus qui empêche les réparations et l’entretien.

    A la fin des derniers bombardements de cet été, au moins 26 puits ont été complètement ou partiellement détruits, tandis que 46km de réseaux d’approvisionnement en eau étaient endommagés, selon un rapport de l’Autorité palestinienne de l’eau. Le réseau de distribution d’eau a subi des dommages estimés à 34,4 millions de dollars.

    Le traitement des eaux usées est un autre problème de longue date dans la Bande de Gaza. Nombre de résidents ne sont pas reliés à un système d’égout et les eaux usées domestiques coulent dans des fosses d’aisance qui contaminent les eaux souterraines. Les pénuries d’électricité et les dommages aux structures de traitement de l’eau au cours de l’Opération Plomb Durci, l’offensive militaire israélienne de fin 2008-début 2009, ont aggravé la situation - quelques 90 millions de litres d’eaux usées non traitées se jettent dans la Méditerranée chaque jour.

    Avant la dernière attaque, 97 pour cent des résidents de Gaza étaient reliés à un réseau d’eau public.

    Cependant, 90 pour cent de celle-ci était impropre à la consommation et les résidents étaient donc obligés d’acheter de l’eau traitée dans les usines gouvernementales ou privées, ou des usines gérées par des organismes de bienfaisance. Le système public de l’eau permet que les ménages aient l’eau courante ; cependant, les coupures d’électricité et de carburant empêchent le pompage de l’eau pour l’injecter dans le réseau.

    L’accès à l’eau est une ressource hautement politisée et manipulée en Palestine.

    Parce que les communautés palestiniennes souffrent - que ce soit à cause de la destruction de leurs puits, parce que l’eau n’arrive pas aux robinets ou que les eaux usées se jettent dans les rues - il est évident qu’en Palestine, l’eau n’est pas un droit.

     

    Cisjordanie occupée - 13 février 2015  Par Jessica Purkiss

    Source : Middle East Monitor

    Traduction : MR pour ISM

    http://www.ujfp.org/spip.php?article3892

  • Nouveautés AFPS

    ipsc_201207_haneen_zoabi_cork_web.jpg

    Regards israéliens sur la société palestinienne : Thomas Vescovi, chercheur en histoire contemporaine

    Est Républicain, vendredi 13 février 2015
  • Lannion, Conférence-débat avec Michel Warschawsky (Afps)

     

    Conférence-débat avec Michel Warschawsky

    Mardi 24 février à 20h30 Mezzanine des Ursulines à LANNION

    L’Association France-Palestine Trégor aura l’honneur d’accueillir

    Michel WARSCHAWSKY grand militant israélien pour la Paix

    pour une conférence sur:

    "Le conflit israélo-palestinien et la stratégie du choc des civilisations"

    Né en 1949 à Strasbourg, Michel Warschawski est un journaliste et militant pacifiste israélien, cofondateur et président du Centre d’information alternative de Jérusalem. Anti-sioniste, il souhaite le remplacement d’Israël comme État juif par un État binational.

    Le Centre d’information alternative (AIC) qu’il a créé en 1984, rassemble plusieurs mouvements pacifistes israéliens et organisations palestiniennes. Le but de ce centre est de fournir aux organisations internationales et aux missions diplomatiques une analyse détaillée de la situation et de ses impacts sur le plan économique et social, ainsi qu’en informant la population. Le Centre d’information alternative a été récompensé en décembre 2012 par le prix des droits de l’homme de la République française.

    En 1989, il est condamné à vingt mois de prison ferme pour « prestations de services à organisations illégales », pour avoir imprimé des tracts relatifs à l’organisation palestinienne Front populaire de libération de la Palestine (FPLP) de Georges Habache.

    Chroniqueur dans le journal satirique Siné Hebdo, il était membre du comité de parrainage du Tribunal Russell sur la Palestine (http://www.russelltribunalonpalestine.com/en/) dont la première session internationale a été organisée en mars 2010 (Barcelone) et la dernière en mars 2013 (Bruxelles).

    Bibliographie sélective :

    Un autre Israël est possible (avec Dominique Vidal), Les Éditions de l’Atelier, 2012, 176 p. Au pied du mur, Éditions Syllepse, 2011 Destins croisés — Israéliens-Palestiniens, l’histoire en partage, Riveneuve, 2009 Israël-Palestine que se passe-t-il ?, La Fabrique, 2008 Programmer le désastre — La politique israélienne à l’œuvre, La Fabrique, 2008 À tombeau ouvert — La crise de la société israélienne, La Fabrique, 2003 À contre chœur - Les voix dissidentes en Israël (avec Michèle Sibony), Textuel, 2003

    http://www.france-palestine.org/Conference-debat-avec-Michel-Warschawsky

  • Saint Denis Salah Amouri

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  • Nouveautés sur AFPS Rennes

    • Comment Israël parvient à intercepter les taxes douanières de la Palestine

      Par Amal Ahmad, le 3 février 2015 Faisant son entrée dans la Nouvelle Année avec une tactique qui lui est familière, Israël a gelé quelque 127 millions de dollars de taxes douanières qui revenaient à l’Autorité Palestinienne (AP). Ces temps-ci, Israël use de représailles contre la demande formelle de la Palestine de rejoindre la Cour Criminelle Internationale. Précédemment, il a usé de représailles contre les tentatives de la Palestine de mener des actions contre les colonies, de former un gouvernement (...)


     

     

    • Malak, 14 ans, icône des prisonniers palestiniens

      5 février

      Khaoula al-Khatib tient entre les mains le portrait d’une adolescente au visage pâle et joufflu. A 14 ans, sa fille Malak, accusée d’avoir voulu attaquer des soldats israéliens, est désormais la plus jeune prisonnière palestinienne. Ali al-Khatib et sa femme Khaoula montrent le 27 janvier 2015 près du village de Biline, en Cisjordanie, une affiche réclamant la libération de leur fille Malak, de 14 ans, la plus jeune prisonnière palestinienne détenue en Israël (Abbas Momani) __7__ "Mon cœur s’est (...)


    • Nations-Unies : En 2014, Israël a démoli les maisons de 1177 Palestinien en Cisjordanie

      4 février

      En 2014, Israël a détruit 590 bâtiments palestiniens en Cisjordanie, y compris Jérusalem-Est, déplaçant 1177 personnes, selon une nouvelle étude de l’Office des Nations-Unies pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA). C’est le plus grand nombre de personnes déplacées en Cisjordanie depuis que les Nations-Unies ont commencé à surveiller cette question, en 2008. Un membre de la famille Adgluni regarde sa maison en train d’être démolie sur ordre des autorités israéliennes, à Beit Hanina, (...)


    • Reconstruction de Gaza : l’argent promis n’est pas arrivé

      4 février

      René Backmann, Médiapart, mercredi 4 février 2015 Cinq mois après la fin des combats de l’opération « Bordure protectrice » lancée par Israël contre la bande de Gaza, la quasi-totalité des fonds promis par les donateurs de la communauté internationale pour reconstruire les habitations détruites n’a toujours pas été versée. Directeur de l’Agence des Nations Unies pour l’aide aux réfugiés palestiniens (UNRWA), Robert Turner a indiqué mardi qu’il avait été contraint de suspendre le versement à des dizaines de (...)

  • Nouveautés AFPS

    http://revolutionsarabes.hautetfort.com/media/01/01/3013169890.jpeg

     

    Refuser l’impunité d’Israël, lui opposer le droit

    Communiqué de l’AFPS, mercredi 4 février 2015
    Le gouvernement israélien refuse toute enquête internationale sur les crimes commis cet été à Gaza. Comme en 2009 lors de l’élaboration du rapport Goldstone...


      http://www.france-palestine.org/

     

     
  • Nancy Palestine

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  • Nouveautés AFPS

     

    63 députés européens demandent la suspension du traité entre l’Union Européenne et Israël

    Communiqué de la CECP, mercredi 28 janvier 2015
    Coordination Européenne des Comités et Associations pour la Palestine - Un groupe de 63 députés influents ont appelé la chef de la politique étrangère de l’UE, Mme Federica Mogherini, à suspendre l’accord d’association UE-Israël, le principal traité entre l’UE et Israël. Par cette importante initiative inter-partis, c’est la première fois, depuis (...)