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Solidarité - Page 70

  • Tarbes Palestine

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  • Afps

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    Le journal Le Monde publie, dans son édition datée du mardi 17/11, un article intitulé "Le Bataclan, ciblé de longue date par les islamistes".

    Nous leur avons envoyé dès lundi matin, alors que l'article figurait déjà sur le site internet du journal Le Monde, la mise au point suivante, restée à cette heure sans effet.

    Amitiés
    Le Bureau National

    "Sous le titre « Le Bataclan, un haut lieu de la culture ciblé de longue date par les islamistes », l’article met gravement en cause notre association et le mouvement de solidarité avec la Palestine par ses approximations et amalgames.

    Il se  réfère à un communiqué publié en  janvier 2009 au lendemain de l’opération « Plomb durci » contre Gaza.  L’AFPS, avec trois autres organisations, y dénonçait un gala au profit des œuvres sociales du Magav, corps israélien des gardes-frontières. Dénonciation politique d’un soutien à l’armée israélienne qui nous apparaissait effectivement scandaleux.

    En quoi cette critique politique a-t-elle quelque chose à voir avec le fait que le Bataclan ait pu être « de longue date ciblé par les islamistes » ? En rien évidemment, sauf que l'article enchaîne bien légèrement sur le fait que ces protestations s’accompagnent alors de menaces anonymes de représailles (au Bataclan ou au Théâtre du Gymnase). Et qu'il fait état ensuite d’une information non vérifiée sur un projet d’attentat avorté en cette même année 2009.

    Nous ne pouvons lire cet article que comme un tour de passe-passe profondément choquant établissant une filiation entre le mouvement de solidarité avec la Palestine et les tueurs de Daech. Rapprochement d’autant plus choquant que la revendication de Daech ne se réfère en aucune façon  à la Palestine, mais, selon l'article lui-même, aux « idolâtres rassemblés dans une fête de perversité ».

    A l’heure où sommes sous le choc de ces actes de barbarie, nous estimons être en droit d’attendre du Monde qu’il ne se laisse pas aller à de tels amalgames et  vous remercions de bien vouloir faire paraître cette mise au point."

  • Étiqueter les produits des colonies ne fait que renforcer l’occupation (AGP)

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    Quand le gouvernement israélien fait tout ce qu’il peut pour effacer la Ligne verte et soumettre l’économie palestinienne, le boycott des produits des colonies ne contribue guère à remettre en cause le régime.

    Pour comprendre la décision de jeudi du Parlement européen de soutenir, à une majorité écrasante, une motion défendant l’étiquetage des produits fabriqués dans les colonies de Cisjordanie, il nous faut revenir à un autre évènement qui s’est produit en Europe, quelques semaines en arrière.

    Il y a deux semaines, une chaîne de supermarchés du Luxembourg, « Cactus », a décidé de boycotter les fruits et légumes cultivés en Israël. La raison : les producteurs de légumes israéliens n’indiquent pas que leurs produits viennent des colonies. Résultat : après une pression des consommateurs contre la vente des produits des colonies, Cactus a décidé de ne plus vendre de produits israéliens du tout.

    Retour au Parlement : le sens de la décision d’étiqueter les produits, qui est appelée à devenir la politique effective de la Commission européenne, est double. D’un côté, nous voyons une nouvelle manœuvre diplomatique de la part de l’UE comme le résultat de son mécontentement devant une occupation qui dure, et d’un autre, un gouvernement israélien (et une direction de l’opposition) qui semble ne jamais se soucier d’y mettre fin.

    Vous croiriez entendre une personne semi-critique, au Luxembourg ou à Berlin, disant : « Je n’achète pas de produits des colonies ». Lui ou elle pourrait même ajouter : « Mais je ne suis pas anti-Israël. Au contraire. J’achète les produits israéliens qui ne sont pas entachés par le régime militaire ».

    Ceci en dépit du fait que la séparation entre les deux est totalement artificielle. Après tout, comment considérer un produit fabriqué à l’intérieur d’Israël, mais qui utilise des matières premières venant de Cisjordanie et envoie ses déchets dans une zone industrielle qui exploite les Palestiniens ? Comment est-on supposé considérer une banque dont le siège se trouve boulevard Rothschild à Tel Aviv mais qui accorde des prêts-logement pour des maisons dans des colonies en Cisjordanie ? Ou qu’en est-il d’un produit fabriqué entièrement en Israël, mais pour lequel la société paie des impôts qui finissent par se retrouver dans le budget de la Défense, dans la prochaine guerre contre Gaza, ou les démolitions de maisons dans la vallée du Jourdain ?
    Un optimisme à long terme ?

    L’Union européenne s’emploie à mettre en évidence la Ligne verte dans une réalité où Israël continue de l’effacer à chaque fois que ça l’arrange. L’UE veut faire comme s’il y avait deux régimes différents séparés – un, démocratique, légitime, en Israël, et un régime militaire sur une terre lointaine –, dans une réalité où il n’existe aucune distinction entre les deux régimes dirigés par le même gouvernement à Jérusalem.

    Comme Noam Sheizaf l’a écrit récemment, l’UE continue d’aider Israël à maintenir l’occupation tout en s’abstenant de mesures réelles pour en limiter les activités. Dans le même temps, elle dépense de l’argent pour des infrastructures destinées aux Palestiniens – ce qui devrait être une obligation d’Israël étant le seul dirigeant souverain des territoires occupés.

    Cependant, on peut se faire plus optimiste, et dire qu’il y a quelque chose d’encourageant avec ces tentatives de l’UE d’appuyer ses déclarations et d’essayer activement de nuire à l’économie des colonies. Il y a quelque chose de positif s’agissant de l’opinion israélienne contrainte de prendre en compte le fait que, même selon la loi israélienne, les colonies sont situées de l’autre côté des frontières du pays, et qu’elles sont une partie inséparable d’un régime unique qui maintient deux systèmes juridiques différents.

    On peut également dire que la mesure actuelle est seulement la première de beaucoup d’autres, et qu’alors que monte la pression par l’UE pour séparer les colonies du reste du pays, le maintien de l’occupation va devenir beaucoup plus difficile.

    Tout cela semble très loin de là où nous nous en sommes aujourd’hui, et ne fait certainement pas rapprocher les Palestiniens de la liberté, de l’indépendance et de l’égalité. La solution dont ils ont besoin se trouve quelque part entre deux États souverains, démocratiques, interconnectés, et un État pour les deux nations. Mais pour en arriver là, nous devons d’abord reconnaître le fait qu’il n’existe aujourd’hui qu’un seul État, qui comprend des îlots de prisons pseudo-autonomes pour les Palestiniens. C’est le même État des deux côtés de la Ligne verte.

    Jusqu’à ce que nous ayons intériorisé cette réalité, les Cactus du Luxembourg pourraient bien recommencer à vendre des produits israéliens.

    Haggai Matar est un journaliste israélien et militant politique. Après avoir écrit pour Ha’aretz et Ma’ariv (où il est devenu président de la section syndicale des journalistes), il est maintenant le coéditeur de Local Call,  le site + 972 en hébreu. Il a reçu le Prix Anna Lindh du Journalisme Méditerranéen 2012 pour ses articles sur +972 sur le mur de séparation.

    Traduction : JPP pour l’Agence Média Palestine

    Haggai Matar

    Source: +972

    http://www.agencemediapalestine.fr/blog/2015/11/16/etiqueter-les-produits-des-colonies-ne-fait-que-renforcer-loccupation/

  • Quand déjà réfugiés privés de terre, les Sahraouis perdent aussi leurs maisons (Afriques en lutte)

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    La Police marocaine en action

    Du 16 au 27 octobre, il a plu au Sahara Occidental territoire libéré et dans les campements de réfugiés sahraouis (sud ouest algérien, à proximité de Tindouf).

    Une alternance de jours et nuits de pluies torrentielles et d’accalmie, sur une très vaste étendue couvrant une partie du Sahara Occidental libéré et les campements de réfugiés.

    Les dégâts dans les campements de réfugiés sont importants, notamment dans la willaya de Dakhla. La grosse quantité d’eau tombée en peu de temps a glissé sur les salines, et constitué des lacs et rivières. Les maisons des réfugiés, les bâtiments de institutions, construites majoritairement en sable et situées à proximité ou dans les écoulements de l’eau sont tombées. Dans les prochaines semaines d’autres bâtis vont s’écrouler parce que l’eau a dissout les sédiments et qu’en séchant les murs vont redevenir sable fin.

    La gestion de l’urgence s’est mise en place, de l’aide humanitaire est arrivée de différents pays, les ONG sur place ont exprimé leurs besoins supplémentaires auprès de leurs bailleurs habituels. Les équipes de traitement de l’eau ont tenu compte de la situation et la chloration a été augmentée. Il n’y a rien à faire d’autre que constater la prolifération excessive des mouches et moustiques.

    En territoire libéré, toutes les constructions individuelles sont en sable donc fragiles, et sont tombées. La route menant des campements vers le territoire libéré a été coupée pendant une semaine, les problèmes de logistique ont augmenté la précarité des familles.

    Les chiffres qui circulent entre les ONG et le croissant rouge sahraoui font état d’au moins 7000 familles ayant perdu leur maison, ce qui fait plus de 40 000 personnes…

    La particularité des pluies de cette année, comparée aux épisodes de 1969, 1987, 1994 ou 2006, c’est que toutes les willayas ont été touchées. Il n’y a pas eu de possibilité d’entraide inter willaya puisque tout le monde avait à faire chez soi. Il est probable que les dernières pluies de cette ampleur et durée remontent à 50 ou 60 ans dans la région.

    Mais finalement le problème est-il la pluie ou la gestion d’un épisode extrême et long ? Les infrastructures construites dans les campements de réfugiés ne sont pas destinées à résister à la pluie, au vent, à la canicule ou au gel… à des phénomènes climatiques majeurs durant plus de 2 jours.

    Avec l’extension du temps du refuge, 40 ans cette année, tout a été développé sans planification ni cohésion, créant aujourd’hui une catastrophe dans la catastrophe. Dans les campements de réfugiés il n’y a pas de rues, pas de système d’égout, pas d’aménagement du territoire. Puisque la situation est celle d’un refuge, temporaire, cela n’a pas été jugé utile.

    Quand arrive la catastrophe climatique comme actuellement, il reste le constat impuissant de l’absence de plan de gestion de l’urgence, pour la protection civile, l’organisation de la distribution alimentaire ou sanitaire, la communication… Les récentes constructions de route ont permis qu’aucune des willayas ne soit isolée. Mais ce réseau routier ne constituait pas une stratégie sinon une opportunité.

    L’après catastrophe confronte, elle, à une problématique globale. Que va-t-il falloir ajouter aux infrastructures pour résister à des situations similaires ? Des constructions en dur, des lieux de mise en sécurité individuels et collectifs ? De telles constructions dans un plan d’aménagement du territoire, la formation de la population à la protection civile, à la communication d’urgence en situation déjà précaire, additionnées au coût de l’exil depuis 40 ans, cela finit par être incroyablement plus élevé que le coût de la solution de l’indépendance du peuple.

    La question en suspens et qui est nouvelle aussi, c’est celle de la responsabilité dans la catastrophe actuelle et de qui va payer pour la mise en sécurité du peuple. Le Polisario ne peut pas, l’ONU ne veut pas. Les ONGs et la société civile mondiale n’interviendront pas dans les jours qui viennent, d’abord à la recherche de fonds, ou ne pourront ou voudront pas.

    Il faudrait de toute façon penser le modèle qui va être reconstruit après la pluie. Le plus pertinent serait de construire des infrastructures durables et permanentes, considérant que le peuple sahraoui n’y est que de passage, et qu’il laissera la place à d’autres. Le propriétaire de la terre peut faire ce choix.

    Et pourtant, ce qui va surement se passer c’est quelque chose à cout zéro, rien ne se fera, hors le palliatif consommable immédiat. Cela produit une situation de plus en plus fragilisée, qui coute chaque fois potentiellement plus cher.

    Le premier responsable spontanément désigné par le peuple est le gouvernement sahraoui, le front de libération, qui n’a que les moyens de la main d’œuvre et démontre ainsi ses limites et incapacité à réagir dans une telle situation. Il en sort affaibli, de même que le choix maintenu de la recherche pacifique au problème de la décolonisation du Sahara Occidental.

    La catastrophe climatique a des conséquences politiques.

    Quand le peu restant est perdu, que reste-t-il aux réfugiés, à un peuple plongé dans la boue, que l’urgence d’une solution qui est la récupération de leur terre légitime, le Sahara Occidental ? Vaut-il mieux être noyé ici ou là-bas ? Être blessé par la chute d’un mur ou par une balle ennemie ?

    Mourir dans la boue ou mourir debout ?

    9 novembre 2015 par AMIS DU PEUPLE DU SAHARA OCCIDENTAL (APSO)

    http://www.afriquesenlutte.org/afrique-du-nord/republique-sahraouie/article/quand-refugies-prives-de-terre-les

  • Brest Palestine

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    Attention, changement de Salle!

    Maison des syndicats, horaire inchangé, 20 h

  • Montpellier BDS

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    La CGT-INRA est solidaire de l’appel de l’Union des Comités du Travail Agricole (UAWC) et de celui du syndicat des travailleurs arabes(Arab Workers Union in Israel) pour la réintégration des travailleurs licenciés et pour faire cesser la terreur du gouvernement israélien contre le peuple palestinien. La CGT-INRA s’associe à l’appel BDS de 2005 de la société civile palestinienne...
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