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Révolutions Arabes - Page 9

  • Tunisie : totale solidarité avec les populations en lutte de Tataouine ! (NPA LO Nawaat)

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    Depuis le début de l'année, les habitants des régions ouest et sud de la Tunisie se soulèvent pour « l'emploi, la liberté et la dignité », car six ans après le départ de Ben Ali, rien n'a changé.

    Dans le gouvernorat de Tataouine, qui produit la presque totalité du pétrole et du gaz et qui est le plus dépourvu en infrastructures et équipements, le mouvement dure depuis presque deux mois. Hommes et femmes réclament que 20 % des revenus pétroliers soient reversés pour l'emploi et le développement de la région et qu'un membre de chaque famille soit embauché dans les sociétés pétrolières, dans une région où le chômage touche 40 % de la jeunesse.

    La population de Tataouine a reçu le soutien de l'Union Régionale du travail de l'UGTT. Le chef du gouverne- ment a reçu un accueil glacial lors de son déplacement à Tataouine et les propositions gouvernementales ont été rejetées. Mouvement de grèves générales, blocages des routes expliqués à la population, sit-in quotidien, le mouvement ne fait que s'amplifier.

    Le NPA apporte tout son soutien aux revendications des sit-inneurs, dénonce la criminalisation du mouvement et la répression annoncée par les autorités.

    Montreuil, le 15 mai 2017

    https://npa2009.org/

    Lire aussi:

    Tunisie : l’armée contre les chômeurs (Lutte Ouvrière)

    Reportage à El Kamour : la résistance du Sud se radicalise malgré les intimidations (Nawaat)

  • Nouveautés sur Agence Médias Palestine

     
    Déclaration de syndicats européens en soutien aux grévistes de la faim palestiniens

    Déclaration de syndicats européens en soutien aux grévistes de la faim palestiniens

      Le 17 avril 2017 environ 1500 prisonniers politiques palestiniens ont entamé une grève de la faim illimitée. Les prisonniers en grève appellent à mettre fin aux pratiques israéliennes: violence, détention à l’isolement, torture, négligence médicale et déni des droits garantis par le droit international -y compris le droit d’avoir un procès équitable et des...
     
     
    Agenda : Ne manquez pas le Festival Ciné-Palestine du 2 au 11 juin !

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    Du 2 au 11 Juin, le Festival Ciné-Palestine lance sa 3 ème édition. A Paris, Saint-Denis et Aubervilliers, une nouvelle fois, le Festival se donne pour ambition d’être à la hauteur du dynamisme et de la qualité du cinéma palestinien ! Lire la présentation de ce festival dans cet article publié le 18 avril dernier...
     
     
    Des heures d’affronts pour quelques minutes avec mon frère : mon voyage mensuel dans une prison israélienne

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      Dr Inas Abad – 12 mai 2017 – Middle East Eye Le frère d’Inas Abbad est en grève de la faim dans la prison de Gilboa. Ici, elle raconte son calvaire pour arracher une visite de 45 minutes. Le frère d’Inas Abbad, Mohammed Abbad, est en prison depuis 16 ans et il est l’un...
     
     
    69 ans de la Nakba, et résistances

    69 ans de la Nakba, et résistances

      Par Ziad Medoukh, directeur du département de français à l’Université Al Aqsa de Gaza, le 15 mai 2017 « 69 ans de la Nakba, la lutte continue »   C’est dans une conjoncture très particulière, mais avec beaucoup d’espérance et de détermination  que le soixante-neuvième anniversaire de la Nakba-la catastrophe- est commémoré par tous les Palestiniens,...
     
     
    Sortie en salles du film "Le chanteur de Gaza"

    Sortie en salles du film « Le chanteur de Gaza »

    « Le Chanteur de Gaza», film réalisé par le réalisateur palestinien Hany Abu Assad , vient de sortir en salles en France le 10 mai dernier. Présentation: Passionné par la musique depuis son enfance où il chantait dans les mariages et les réceptions privées, Mohammed Assaf veut réussir son rêve : devenir un grand chanteur. Il décide de participer...
     
     
    La politique israélienne d’exécution des Palestiniens

    La politique israélienne d’exécution des Palestiniens

      Par Maureen Clare Murphy, 10 Mai 2017 Une capture d’écran d’une vidéo d’une démonstration policière montrant des agents tirant sur un faux agresseur étendu sur le sol, pendant qu’une foule d’enfants regarde. Aujourd’hui, personne ne peut nier que les exécutions extrajudiciaires de Palestiniens qui ne posent pas de menace létale immédiate sont une politique...
     
     
    En France, Macron suspend un candidat à la députation à la suite de pressions du lobby israélien

    En France, Macron suspend un candidat à la députation à la suite de pressions du lobby israélien

    Par Ali Abunimah pour The Electronic Intifada, le 13 mai 2017   Le lobby israélien de France semble détenir un veto sur qui peut se présenter à la députation sous l’étiquette du parti du nouveau président Emmanuel Macron. Les médias français ont rapporté vendredi que le mouvement En Marche ! de Macron avait suspendu un de...
     
    Lonely Planet efface l’occupation israélienne du Golan syrien

    Lonely Planet efface l’occupation israélienne du Golan syrien

      Par Al-Marsad, The Electronic  Intifada, 26 avril 2017 Le site internet de Lonely Planet met en valeur des sites en Cisjordanie et dans les Plateaux du Golan occupés comme “Les meilleurs expériences en Israël.” Pourquoi Lonely Planet – éditeur du célèbre guide de voyage – a effacé l’occupation israélienne des Plateaux du Golan syrien...
     
     
    Soutien aux prisonniers: Action BDS-HP-FNAC Clermont en soutien aux prisonniers palestiniens grévistes de la faim (10 mai 2017)

    Soutien aux prisonniers: Action BDS-HP-FNAC Clermont en soutien aux prisonniers palestiniens grévistes de la faim (10 mai 2017)

    Action BDS-HP-FNAC Clermont en soutien aux prisonniers palestiniens grévistes de la faim (10 mai 2017)   Depuis le 17 avril, près de 1500 prisonniers politiques palestiniens ont entamé une grève de la faim. Cette grande action collective a été lancée par Marwan Barghouti, symbole de la résistance populaire contre l’occupation. L’emprisonnement massif est un mode...
     
     
    Israël recourt à une « guerre psychologique » pour tenter de briser la grève

    Israël recourt à une « guerre psychologique » pour tenter de briser la grève

      Par Charlotte Silver, le 9 mai 2017 Des mères palestiniennes prennent part à un rassemblement de soutien aux prisonniers en grève de la faim le 3 mai à Ramallah, Cisjordanie. (Ahmad Al-Bazz / ActiveStills) Plus de 1.500 Palestiniens ont entamé lundi leur quatrième semaine sans nourriture tandis qu’Israël intensifie ses efforts pour briser la grève...

  • Lorient Palestine (AFPS + OF)

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    Rassemblement pour les prisonniers palestiniens jeudi à Lorient

    Afin de soutenir 1 500 prisonniers palestiniens qui observent actuellement une grève de la faim en Israël, un collectif d’associations et de syndicats morbihannais appellent à un rassemblement jeudi à 18 h à Lorient.

    6 500 prisonniers palestiniens sont détenus en Israël. Depuis trois semaines, plus de 1 500 d’entre eux se sont lancés dans une grève de la faim pour protester contre leurs conditions de détention.

    Associations et syndicats

    Pour les soutenir, un collectif d’associations et syndicats morbihannais (CGT, FSU, Solidaires, Association culturelle islamique de Lorient, Ensemble, Union juive française pour la paix, Action des chrétiens contre la torture, Ligue des droits de l’homme, France Insoumise, le Droit au logement, le PCF…) organise un rassemblement.

    Il aura lieu jeudi à 18 h place Aristide Briand (près de la Fnac) à Lorient.

    "Tout mettre en œuvre"

    Les militants réclament « l’intervention ferme des États signataires de la convention de Genève - dont la France - et de l’Union européenne ».  Selon eux, « il est temps de tout mettre en œuvre et de faire pression sur le gouvernement israélien pour qu’il respecte le droit international ».

    http://www.ouest-france.fr/

    http://www.france-palestine.org

  • Gourin Palestine (AFPS)

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    Printemps de la Palestine - projection

    AFPS Centre Bretagne, jeudi 18 mai 2017

    Ciné Jeanne d’Arc - Gourin

    Jeudi 18 mai - 20 h 00

    Je danserai si je veux

    Un film de Maysaloun Hamoud

    suivi d’un débat

    Layla, Salma et Nour, 3 jeunes femmes palestiniennes, partagent un appartement à Tel Aviv, loin du carcan de leurs villes d’origine et à l’abri des regards réprobateurs. Mais le chemin vers la liberté est jalonné d’épreuves…

    http://www.france-palestine.org/

  • Nouveautés sur Association France Palestine Solidarité

     

    Rassemblement à Paris : Soutien aux grévistes de la faim !

    L’AFPS et nombreuses organisations du CNPJDPI, mardi 16 mai 2017
     
    À l’appel de l’AFPS et de nombreuses organisations du Collectif national pour une paix juste et durable entre Palestiniens et Israéliens
  • Bahreïn. Première affaire civile déférée à un tribunal militaire (Amnesty)

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    Les autorités bahreïnites ont déféré un civil devant un tribunal militaire pour la première fois depuis 2011, à la suite de la ratification par le roi en avril 2017 d'un amendement à la Constitution ayant de très graves conséquences. Le parquet bahreïnite a déféré le cas de Fadhel Sayed Abbas Hasan Radhi, victime d'une disparition forcée, à une juridiction militaire le 9 mai 2017.

    « Cette manœuvre des autorités vise à effrayer la population. Il s'agit également d'un grave coup porté à la justice à Bahreïn. Les procès militaires à Bahreïn sont d'une flagrante iniquité. Le fait de faire juger des civils par des tribunaux militaires est contraire aux dispositions des normes internationales, a déclaré Samah Hadid, directrice des campagnes au bureau régional d’Amnesty International à Beyrouth.

    « La décision de transférer Fadhel Sayed Abbas Hasan Radhi devant un tribunal militaire doit être immédiatement annulée. Il doit être immédiatement autorisé à avoir accès à une représentation juridique digne de ce nom, informé des accusations retenues contre lui, et jugé devant un tribunal civil, conformément aux normes relatives à l'équité des procès. »

    Fadhel Sayed Abbas Hasan Radhi a subi une disparition forcée pendant sept mois à la suite de son arrestation le 29 septembre 2016 à son domicile familial à Hamad Town – au sud-est de la capitale, Manama – par des membres de la Direction des enquêtes criminelles. Durant cette période, il n'a pas été autorisé à consulter un avocat et a été coupé du monde extérieur, ce qui a fait craindre qu'il n'ait été soumis à la torture ou à d'autres mauvais traitements. L'organisation est également préoccupée par le fait qu'il pourrait avoir été contraint de faire des « aveux » qui seront utilisés en tant que preuve lors de son procès devant un tribunal militaire.

    Ses proches n’ont pas été informés de l’endroit où il a été emmené ni des motifs de son arrestation, et ils sont restés sans nouvelles de lui pendant deux semaines jusqu’à ce qu’il les appelle pour leur dire où il se trouvait. Depuis, ils n'ont eu que des contacts très sporadiques avec lui par téléphone.

    Les proches de Fadhel Radhi et Amnesty International ont adressé de nombreuses requêtes au bureau du procureur et au bureau du médiateur du ministère de l’Intérieur, ce dernier étant chargé d'enquêter sur les allégations de torture et d'autres mauvais traitements, mais ils n'ont reçu une réponse que dans la matinée du 9 mai : le bureau du procureur leur a alors annoncé que le dossier de Fadhel Radhi avait été transmis à ce tribunal. Son avocat n'a pas été informé de cette décision, et il n'a reçu aucune information au sujet de ce dossier et des accusations retenues contre son client.

    Amnesty International craint en outre qu'une autre personne soumise à une disparition forcée depuis plus de six mois, Al Sayed Alawi Hussain al Alawi, ne soit déférée devant un tribunal militaire. Cet homme a lui aussi été coupé du monde extérieur depuis son arrestation en octobre 2016 ; il n'a pas eu accès à son avocat durant toute sa détention et on ignore de quoi il est accusé. Il risque toujours d'être soumis à la torture ou à d'autres mauvais traitements.

     
  • L'AMARC appelle à la libération immédiate de Salam Mlik (Amarc + Amnesty)

    L'AMARC, Association Mondiale des Radiodiffuseurs Communautaires, exprime toute sa solidarité à Salam Mlik, directeur de la radio associative Djerid FM et président de l'UTMA, Union Tunisienne des Médias Associatifs, ainsi qu'aux autres journalistes de la même radio.

    L'AMARC appelle à sa libération immédiate.

    M. Salam Mlik a été condamné à 6 mois de prison ferme. Sa sœur Salwa Mlik a été condamnée à six mois de prison avec sursis. Le 7 février 2017, la police avait effectué une descente dans la maison de famille de Salam. Ce n'est pas la première fois que la police vient fouiller leur domicile. Le frère de Salam et Salwa est présumé "extrémiste". Pendant la descente du 7 février 2017, le neveu de Salam (moins de 10 ans) a commencé à filmer le raid. Les policiers ont pointé leurs armes sur lui. Salam et Salwa ont protesté ce que a créé des tensions, mais "sans aucune infraction à la loi ou n'importe quel acte de violence de la part de Salam et Salwa Mlik" précise leur avocate.

    "L'emprisonnement d'un journaliste quelques jours après la journée mondiale de la liberté de la presse est un acte grave, a commenté Emmanuel Boutterin, président de l'AMARC. Cela d'autant plus que M. Mlik n'est pas un criminel et a n'a commis aucun acte de violence. Nous espérons que les dérives sécuritaires du gouvernement tunisien ne se traduisent pas par des restrictions contre les journalistes et leur volonté d'informer les citoyens."

    http://www.amarc.org/

    Lire aussi:

    Tunisie. Des journalistes poursuivis pour avoir critiqué la conduite des forces de sécurité (Amnesty)

  • Maroc. L’affaire Ben Barka relancée ? (Anti-k)

     

    Le ministère français de la Défense s’apprête à déclassifier 89 documents liés à la disparition, le 29 octobre 1965 à Paris, de l’opposant marocain.

    La déclassification de 89 documents secrets liés à l’affaire de l’opposant marocain Mehdi Ben Barka, enlevé le 29 octobre 1965, et disparu depuis, par le ministère de la Défense (annoncée dans le Journal officiel du 5 mai), va-t-elle permettre de faire enfin la lumière sur ce que d’aucuns qualifient de crime d’État ? En cinquante ans, malgré les demandes insistantes de la famille Ben Barka – son fils avait même écrit au président Hollande – et les quelques documents déclassifiés en 2000, 2001 et 2005, le dossier Ben Barka avait peu progressé. Selon RFI, les documents déclassifiés « remontent pour la plupart aux années 1965 et 1966, certains sont datés de 1964, soit avant l’enlèvement de Ben Barka en octobre 1965 ». Reste à savoir dans quelle mesure le contenu de ces documents, intervenant quelques jours avant que François Hollande quitte ses fonctions, va permettre de faire avancer la vérité sur une affaire qui dure depuis près de cinquante-deux ans à la fois côté français et, surtout, côté marocain.

    Depuis le procès intenté en 1966-1967  aux protagonistes de cet enlèvement, dont la plupart étaient soit en fuite ou refusant de comparaître à l’instar du ministre de l’Intérieur marocain, le général Oufkir, procès qui n’a pu permettre de lever le voile sur cette affaire, l’enquête judiciaire relancée sous les différents septennats, de Giscard d’Estaing à Hollande, s’est de tout temps heurtée à ce qui semble relever de la raison d’État. Quant aux commissions rogatoires internationales adressées au Maroc, elles sont restées lettre morte. Il en a été de même des mandats d’arrêt internationaux lancés contre des responsables marocains dont le chef de la gendarmerie, le général Hosni Benslimane, et l’ex-chef des services secrets, le général Abdelhak Kadiri.

    Qui plus est, ce qui complique les choses, la plupart des acteurs de cette affaire sont soit morts, soit grabataires.

    Le truand Georges Figon a été tué par balles en 1966. L’étudiant Thami Azemmouri, qui avait accueilli Ben Barka, s’est officiellement « suicidé » en 1971 à Paris. Autre « suicidé », le général Oufkir lors du coup d’État raté contre Hassan II en 1972. Les malfrats français impliqués dans l’enlèvement de Ben Barka, Georges Boucheseiche, Le Ny et Dubail, réfugiés au Maroc, ont été assassinés entre octobre et novembre 1974. Autre témoin disparu de mort naturelle : le journaliste Philippe Bernier. Mort également à la suite d’un accident de voiture suspect en 1983, l’adjoint du général Oufkir, le commandant Dlimi. Les autres agents marocains impliqués dans la disparition de Ben Barka sont soit morts comme Mohamed Achaachi et Boubker Hassouni dit « l’Infirmier », soit décorés de l’équivalent de la Légion d’honneur par Mohammed VI à l’instar de Miloud Tounzi et Abdelkader Saka.

    L’Humanité – Hassane Zerrouky – Vendredi, 12 Mai, 2017

    http://www.anti-k.org/