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  • Nouveautés sur Association France Palestine Solidarité

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  • Dossier: Violences à Gaza et impasse palestinienne (Orient 21)

     

    Il y a tout juste un an, le 8 juillet 2014, débutait l’offensive israélienne sur Gaza par une phase de bombardements qui faisait plus de 200 morts. Le 26 août, l’Égypte, la Palestine et Israël annonçaient un accord de cessez-le-feu permanent. Le 23 septembre, après une première séance de négociations entre Israéliens et Palestiniens organisée sous l’égide de l’Égypte, on annonçait la reprise de pourparlers fin octobre ; à cette date, un nouveau report sine die à l’initiative de l’Égypte... Orient XXI proposait alors cette série d’articles qui permettaient de faire un point sur l’avant « guerre de Gaza ».

    Selon un porte-parole du Djihad islamique, un cessez-le-feu à Gaza aurait été négocié par l’Égypte mais Israël dément. À supposer qu’il soit établi et respecté, il faut savoir qu’il ne sera que provisoire. Tant que les territoires palestiniens resteront occupés, tant qu’il n’y aura pas d’État palestinien, il ne peut y avoir de paix stable. Or, les négociations israélo-palestiniennes sont dans l’impasse.

    Il faut aussi noter que, malgré le retrait des troupes israéliennes de Gaza en 2005, ce territoire reste occupé, comme le reconnaît l’ONU. Non seulement pour des raisons légales, mais parce que la vie des Palestiniens de Gaza est décidée par ses geôliers, même si ceux-ci campent à l’extérieur. Deux exemples parmi tant d’autres : 35 % des terres cultivables et 85 % des eaux pour la pêche sont partiellement ou totalement inaccessibles aux Gazaouis à la suite des restrictions imposées par Israël. D’autre part, le territoire reste soumis à un blocus qui aggrave la situation et qui amène les Nations unies et la communauté internationale à accepter et à gérer l’inacceptable.

     

    Et, à chaque étape, le gouvernement israélien invente une nouvelle condition pour un accord, la dernière étant que l’Autorité reconnaisse Israël comme «  État du peuple juif  ».

     

     

     

    Comme à chaque escalade, que ce soit en 2008, lors de l’invasion israélienne de Gaza, en novembre 2012 ou aujourd’hui, ce sont des raids israéliens visant des militants qui ont entrainé une riposte d’organisations palestiniennes.

     

    Pourtant, à chaque fois, l’Union européenne et la France reprennent le récit israélien sur la responsabilité, [confirmant une nouvelle fois leur alignement sur Tel-Aviv.

     

    Il suffit de jeter un œil sur les cartes ci-dessous pour mesurer combien, au cours des décennies, le territoire palestinien a été conquis, rongé, colonisé. C’est la négation de la promesse, toujours reportée, de la création d’un État palestinien, de la reconnaissance du droit des Palestiniens à l’autodétermination qui reste la cause de l’instabilité.

     

     

  • L’état d’urgence décrété en Tunisie (CCR)

    Les maigres acquis démocratiques du printemps tunisien remis en question

    Suite à l’attentat au musée du Bardo du 18 mars (22 morts) puis contre la station balnéaire d’El-Kantaoui près de Sousse du 26 juin (38 morts), le président tunisien Beji Caid Essebci vient de décréter l’état d’urgence dans tout le pays. Dans un contexte de montée du mécontentement social, de la réouverture d’un cycle de grève et d’occupations durant ces derniers mois, d’une impopularité croissante de la part du gouvernement de coalition composé des islamo-conservateurs d’Ennhada et de l’alliance des partis républicains laïcs hérités d’une recomposition des forces bénalistes, le pouvoir en place utilise le traumatisme que suscite ces attaques terroristes au sein de la population pour faire passer un renforcement autoritaire du régime : restrictions des libertés démocratiques fondamentales – de réunion, de presse, d’expression, interdiction des grèves – tout comme des garanties juridiques à la défense des suspects, l’état d’urgence vient renforcer la toute puissance de l’appareil d’Etat et renoue avec des traditions héritées de l’ancienne dictature.

    L’état d’urgence : un instrument ordinaire en Tunisie

    Selon le décret de 1978, l’état d’urgence en Tunisie « peut être déclaré sur tout ou partie du territoire de la République, soit en cas de péril imminent résultant d’atteintes graves à l’ordre public, soit en cas d’événements présentant par leur gravité le caractère de calamité publique ». Il donne au ministre de l’Intérieur et aux gouverneurs des régions qui sont les représentants de l’Etat sur le territoire une totale marge de manœuvre en matière de restrictions de libertés, que ce soit la liberté de circulation et d’attroupements, le droit de grève, la liberté de la presse et d’expression. En matière de répression, c’est la possibilité d’incarcérer tout suspect pendant des délais excédants toute limitation juridique.

    Seulement quelques heures après les attentats de Sousse, la ministre du tourisme, Selma Elloumi Rekkik déclarait en ces termes : « des mesures dures vont être prises. Tout va changer maintenant. Il faut prendre très au sérieux les attaques contre l’Etat, les abus de langage, les excès ».

    Loin d’être une exception liée au contexte de la menace terroriste, la pratique de l’état d’urgence a une histoire très récente en Tunisie. Après la chute du régime de Ben Ali, l’état d’urgence a été décrété sur tout le pays de 2011 à 2014. Exercé certes avec « un certain relâchement » obligé par la pression populaire du mouvement révolutionnaire en cours, il n’a pas moins été décrété dans l’optique d’éviter la contagion et le maintien de la dynamique de contestation et de parvenir à un retour à l’ordre plus rapide. En effet, les vagues d’arrestations et de répression qui ont suivi l’élection du premier gouvernement post-Ben Ali, notamment au sein de la jeunesse qui avait joué un rôle dans l’impulsion des mouvements du printemps tunisien, a sévi lors d’une période de relative accalmie et de contention et de détournement temporaire de la révolte sociale par le processus électoral.

    L’instrument de la menace terroriste pour réprimer la contestation sociale

    A quatre ans de la chute de Ben Ali, tandis que se sont succédés au pouvoir à la fois le parti islamiste d’Ennahdha puis la coalition associant ces derniers aux partis laïcs de l’opposition, les revendications sociales pour le « pain et la dignité », symptomatiques de celles de 2011, refont surface.

    Les derniers mois montrent une véritable remontée des luttes : grève des juges et des professeurs de l’enseignement primaire, grève sauvage des cheminots de la ville industrielle de Sfax contre l’avis de la centrale syndicale la plus importante du pays que constitue l’UGTT, blocage de la production de phosphate par les mineurs, ce sont également près de 450 actions de protestation qui ont été recensées au cours du mois de mai, avec notamment le mouvement des diplômés-chômeurs. La grogne sociale accumulée par les déceptions de l’ère démocratique ouverte après Ben Ali amène à la recomposition d’un mouvement de contestation potentiellement révolutionnaire, similaire à celui de 2011 du point de vue de sa radicalité et de son ampleur.

    Avec cette toile de fond, les attentats terroristes sont autant une barbarie qu’une opportunité politique que saisit le gouvernement tunisien pour légitimer l’usage d’une répression sévère, y compris à l’égard des droits démocratiques dont il se réclame l’héritier et le défenseur et mater la contestation sociale.

    Dérive autoritaire et retour sur les quelques concessions héritées du printemps tunisien

    Parmi les pays qui ont connus les processus des révolutions arabes, l’Egypte et la Tunisie ont été les plus avancés. Le processus égyptien a connu une défaite dans la première phase qui l’a conduit jusqu’aujourd’hui, et cela par l’instauration d’un coup d’Etat contre-révolutionnaire, après une interlude de réaction démocratique menée par les Frères Musulmans.

    En Tunisie, les islamistes d’Ennahdha n’ont pas choisi la même voie : leur démission du gouvernement en février 2013, mais surtout le rôle clef qu’a pu joué la direction de l’UGTT pour mener la concertation nationale entre les différentes franges du pouvoir et contenir le mouvement de masse, a permis d’éviter une issue contre-révolutionnaire plus drastique – comme ce fût le cas en Egypte. Cependant, les contradictions économiques et sociales en Tunisie, dont le resurgissement de la classe ouvrière et de la contestation sociale sont l’expression ont créé une crise de l’autorité de l’Etat. La menace terroriste constitue la meilleure excuse de l’actuel gouvernement pour se renforcer de manière autoritaire et mettre en danger les maigres concessions obtenues et qui se maintiennent comme sous-produits de la déviation contre-révolutionnaire du processus révolutionnaire tunisien.

    Face à ces attaques, des secteurs de la gauche et du mouvement démocratiques en Tunisie critiquent le tournant bonapartiste du gouvernement. Déjà, la réintégration d’Ennahdha en son sein en février 2015 en faisant un gouvernement d’union nationale. Le caractère centrale du maintien de ce régime réactionnaire pour les intérêts de l’impérialisme français au Maghreb exige l’amplification de cette dénonciation et la lutte contre cet état de fait, en organisant notamment des rassemblements devant l’ambassade de la Tunisie à Paris pour réclamer son arrêt. Nina Kirmizi

    http://www.revolutionpermanente.fr/L-etat-d-urgence-decrete-en-Tunisie-les-maigres-acquis-democratiques-du-printemps-tunisien-remis-en

    Commentaire: CCR est un courant interne du NPA

  • Rassemblement :Gaza, un an après, où est la justice ? (Afps)

     

    GAZA, UN AN APRES, OU EST LA JUSTICE ?

    Que fait la communauté internationale ?

    Il y a tout juste un an, une attaque israélienne de grande ampleur frappait la bande de Gaza assiégée. La troisième en 7 ans.

    2 200 morts, 11 000 blessés, des centaines de milliers d’orphelins, de handicapés, de familles sans abris. Un territoire –tout petit, 360 km² pour 1 800 000 habitants- en ruines, les infrastructures indispensables détruites. Une situation sanitaire et humanitaire insoutenable.

    51 jours de guerre israélienne intense contre la population de Gaza et la résistance qui ne cède pas. Le 21 août, le cessez-le-feu laisse espérer un léger allègement du blocus qui étrangle Gaza depuis 8 longues années. Et en octobre, la conférence des donateurs, au Caire, voit fleurir les promesses d’aide à la reconstruction.

    Alors, Gaza reconstruite, les plaies pansées ? NON !

    Les donateurs n’ont pratiquement rien donné, le blocus est hermétique, y compris au sud, où l’Egypte du général Sissi a fermé Rafah. La reconstruction n’est qu’un vague espoir tandis que les pêcheurs sont régulièrement visés par les tirs de la marine israélienne, comme les paysans le sont par les chars israéliens qui patrouillent à l’est. Alors que l’eau potable et les médicaments manquent, les Palestiniens de Gaza restent enfermés et leur économie est ruinée par le blocus et les destructions.

    Aucun préalable à la levée du blocus de Gaza n’est acceptable. Exigeons la levée du blocus de Gaza, le rétablissement de la continuité territoriale palestinienne, et le retrait du Hamas de la liste des organisations terroristes.

    Les déclarations du gouvernement israélien, sous fond de bombardements qui n’ont jamais cessé, laissent craindre une nouvelle offensive militaire. Il est urgent que les cris d’alarme des représentants des Nations unies à Gaza trouvent un écho auprès de nos gouvernements. Si une autre attaque criminelle venait à frapper Gaza, la responsabilité serait aussi celle de la « communauté internationale ».

    Alors nous disons, ça suffit. Fin de l’impunité octroyée à Israël.

    Levée immédiate du blocus illégal et inhumain de Gaza, sans condition, et liberté de circulation avec le reste de la Palestine.

    Sanctions contre Israël jusqu’au respect du droit international !

    Mercredi 8 juillet à 18h

    Place de la République

    Signataires membre de Collectif pour une Paix Juste et Durable entre Palestiniens et Israéliens

    Agir Contre le Colonialisme Aujourd’hui (ACCA) – AFD International - Alternative Libertaire (AL) - Américains contre la guerre (AAW) - Association des Travailleurs Maghrébins de France (ATMF) - Association des Tunisiens en France (ATF) - Association France Palestine Solidarité (AFPS) - Association Nationale des Elus Communistes et Républicains (ANECR) - Association pour la Taxation des Transactions financières et pour l’Action Citoyenne (ATTAC) - Association pour les Jumelages entre les camps de réfugiés Palestiniens et les villes Françaises (AJPF) - Association Républicaine des Anciens Combattants (ARAC) - Association Universitaire pour le Respect du Droit International en Palestine (AURDIP) - Campagne Civile Internationale pour la Protection du Peuple Palestinien (CCIPPP) - Cedetim / IPAM - Collectif des Musulmans de France (CMF) - Collectif Faty Koumba : Association des Libertés, Droits de l’Homme et non-violence - Collectif interuniversitaire pour la coopération avec les Universités Palestiniennes (CICUP) - Collectif Judéo-Arabe et Citoyen pour la Palestine (CJACP) - Collectif Paix Palestine Israël (CPPI Saint-Denis) - Comité de Vigilance pour une Paix Réelle au Proche-Orient (CVPR PO) - Comité Justice et Paix en Palestine et au Proche-Orient du 5e arrt (CJPP5) - Droit-Solidarité – Ensemble - Europe Ecologie les Verts (EELV) – Fédération des Tunisiens pour une Citoyenneté des deux Rives (FTCR) - Fédération Syndicale Unitaire (FSU) – Forum Palestine Citoyenneté - Gauche Unitaire (GU) - Génération Palestine - La Courneuve-Palestine - le Mouvement de la Paix - les Femmes en noir - Ligue des Droits de l’Homme (LDH) - Ligue Internationale des Femmes pour la Paix et la Liberté, section française de la Women’s International League for Peace and Freedom (WILPF) (LIFPL) - Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples (MRAP) - Mouvement Jeunes Communistes de France (MJCF) - Mouvement Politique d’Emancipation populaire (M’PEP) - Nouveau Parti Anticapitaliste (NPA) - Organisation de Femmes Egalité - Parti Communiste des Ouvriers de France (PCOF) - Parti Communiste Français (PCF) - Parti de Gauche (PG) - Participation et Spiritualité Musulmanes (PSM) – Socialistes pour la Paix – Sortir du colonialisme - Une Autre Voix Juive (UAVJ) - Union des Travailleurs Immigrés Tunisiens (UTIT) - Union Générale des Etudiants de Palestine (GUPS-France) - Union Juive Française pour la Paix (UJFP) - Union Nationale des Étudiants de France (UNEF) - Union syndicale Solidaires.

    Collectif National pour une Paix Juste et Durable entre Israéliens et Palestiniens

    http://www.france-palestine.org/Gaza-un-an-apres-ou-est-la-justice-Que-fait-la-communaute-internationale

  • 3 questions à Georges Gumpel (Ujfp)

    Israël : Campagne Boycott-Désinvestissement-Sanction

    1 - Une campagne est en cours pour demander le retrait d’Israël des compétitions de football. Cette campagne rappelle le précédent de l’Afrique du Sud en 1976. Qu’est-ce qui pourrait assurer le succès d’une telle campagne ?

    Comme toutes les actions initiées par la campagne BDS France, en coordination avec la campagne BDS palestinienne, celle-ci a pour objectif de toucher et mobiliser les plus larges pans de la société civile à qui s’adressent les Palestiniens. Le football – par sa force symbolique – et c’est ce que comprend parfaitement Israël - parce qu’il concerne un public de tout âge, beaucoup de jeunes, est un enjeu majeur, comme il l’a été hier dans la campagne contre l’apartheid Sud -Africain.


    Interpeller la FIFA, qui soutient Israël et boycotte les équipes de football palestiniennes, exiger que les équipes israéliennes, représentant un Etat qui opprime et emprisonne tout un peuple, soient exclues des compétitions internationales, possède un impact pédagogique compréhensible dans le mouvement sportif en général, dans la société civile au sens le plus large du mot.
    Dans le cas des équipes de sport israéliennes comme pour toutes les autres cibles de la campagne BDS, ce sont les actions populaires les plus larges qui permettent ou permettront d’éveiller les consciences du plus grand nombre sur la nature exacte du régime israélien imposé au peuple palestinien tout entier.

    2 - Vous avez lancé une campagne contre Teva, une marque israélienne de médicaments génériques. Comment se passe cette campagne et que doit-on faire pour y participer ?

    Téva est une des plus importantes entreprises israéliennes, elle finance directement les opérations militaires contre Gaza.
    Pour mémoire :
    Au cours de la dernière attaque militaire israélienne sur Gaza de l’été 2014, parmi les 2220 palestiniens tués, 1492 étaient des civils dont 547 enfants. 3374 autres enfants ont été blessés, plus de 1000 seront handicapés à vie.
    Toutes les infrastructures médicales et hospitalières ont été touchées, partiellement ou totalement détruites.
    Celles en mesure de recevoir et de soigner des patients ne sont alimentées en électricité que quelques heures par jour, la seule centrale électrique qui était encore en fonction ayant été détruite. Toutes ces structures médicales manquent de matériel et de médicaments - génériques ou non - interdits d’entrer à Gaza du fait du blocus.
    Les malades qui souhaiteraient se faire soigner ailleurs ne peuvent pas sortir de Gaza toujours en raison du blocus.

    Alors, Téva, première entreprise israélienne de médicaments génériques pour soigner l’humanité ? Sauf s’ils sont Palestiniens naturellement.
    Tel est le sens de l’autocollant sur lequel est inscrit TEVA non merci ! diffusé par la campagne BDS, déjà collé sur leurs cartes Vitale par plus de 30 000 personnes. Un geste de solidarité, de morale très exactement, à la portée de tout le monde. Un refus d’être complice des atteintes faites aux Droits de l’Homme, aux Droits des Enfants, tels qu’ils sont spécifiés dans le Droit International.

    3 - Des magasins Lidl ont retiré discrètement des produits alimentaires de marque Mehadrin en provenance d’Israël dans des villes où la campagne BDS est très active (Montpellier, Nîmes). Que conseillez-vous de faire aux groupes qui veulent agir en direction de la grande distribution ?

    La grande distribution – toutes marques confondues – cible la clientèle populaire la plus large, souvent la plus démunie, très souvent – également – la plus sensible à la question du sort fait aux Palestiniens.
    Nombreuses sont les personnes rencontrées qui, bien qu’ignorant l’existence de la campagne BDS, pratiquent depuis longtemps un boycott solidaire des produits emblématiques israéliens vendus dans la grande distribution.

    A cet égard, la campagne BDS, par les informations qu’elle apporte, ne fait que conforter dans cette large partie de notre société civile, les sentiments de solidarité qui étaient déjà les siens.
    Aujourd’hui Méhadrin, entreprise israélienne coloniale de production et d’exportation de fruits, légumes et fleurs, cultivés sur des terres palestiniennes confisquées, sinon volées – en Israël et dans les Territoires Occupés — arrosés à partir du détournement des ressources aquifères palestiniennes, représente — par son rôle central dans la dépossession et les humiliations subies par les Palestiniens — le symbole par excellence que nos concitoyens abhorrent.

    De nombreuses marques de la grande distribution se sont engagées dans des politiques de ventes respectant des normes éthiques, nous leurs demandons que celles-ci soient également appliquées pour tous les produits importés en France en provenance d’Israël et des Territoires Palestiniens Occupés, dans le respect des normes du droit international.  La campagne BDS est une campagne citoyenne, pédagogique, non violente, aux mains de toutes et tous.

    Par sa nature, elle touche toutes les couches de notre société, dans des grandes villes mais aussi dans de nombreuses petites villes de France. Partout, nous demandons aux personnes qui s’en réclament d’observer les caractères pédagogiques et non violents décrits dans le matériel national que nous leurs procurons.

    dimanche 5 juillet 2015 par Georges Gumpel
    Article publié dans la revue "Silence"

    Georges GUMPEL est
    - membre de l’Union Juive Française pour la Paix
    - fils de déporté
    - partie civile au procès Barbie

    http://www.ujfp.org/spip.php?article4283

  • Nouveautés sur "Lutte Ouvrière"

    https://encrypted-tbn0.gstatic.com/images?q=tbn:ANd9GcRbV6RjTv1Ch70UpP2J-9hv95raGfuXM9DAW--_PnTySp7qyzkF

     

  • Nouveautés sur Agence Médias Palestine

     

     

    Quand Papa reviendra-t-il?

    Quand Papa reviendra-t-il?

    Maison détruite à Khan Younis, Sud de la bande de Gaza, le 2 juillet 2015 – Ashraf Amra APA images La dernière fois que ma petite nièce Ranim a vu son père, c’était quand des bombes israéliennes tombaient sur les têtes et sur les maisons de plus de 10 000 Palestiniens à Shoujaiya, à l’Est...
     
     
     
    Israël en tête de liste des tueurs à l’explosif

    Israël en tête de liste des tueurs à l’explosif

    Rania Khalek – The Electronic Intifada – 30 juin 2015 Les dégâts causés par les explosifs israéliens sont toujours visibles dans cette mosquée et dans beaucoup d’autres immeubles de Gaza. Mohammed Asad/APA Images Israël a tué et blessé plus de civils avec des armes explosives que n’importe quel autre État dans le monde en 2014,...
     
     
     
    Communiqué de presse : des navigateurs de « Marianne » toujours prisonniers en Israël

    Communiqué de presse : des navigateurs de « Marianne » toujours prisonniers en Israël

    Il y a plus de 50 heures maintenant que la marine israélienne a assailli le « Marianne » dans les eaux internationales, à cent milles de Gaza, lors d’un de ses actes habituels de piraterie d’état, se comportant toujours comme l’état tyran de la Méditerranée orientale. 18 passagers ont été kidnappés et emmenés de force...
  • Le drapeau algérien (Babzman)

    drapeau

     

    Le 16 Mai 1926 naissance de l’Etoile Nord Africaine au sis 49, rue de Bretagne  Paris.

    L’ENA est une association fondée en France par un noyau de travailleurs émigrés majoritairement issus d’Algérie, devenue par la suite un parti politique. Voici quelques éléments d’informations au sujet de l’ENA, qui fut à l’initiative de la nomination d’un groupe de travail, ayant pour mission la réalisation du drapeau algérien.

    Les principaux membres de l’ENA :

    Messali Hadj (qui intègre le corps en 1927) ,  Abdelkader Hadj-Ali, Si Djillali Mohamed Said, Djillali Chabila, Akli Bennoune, Mohamed Marouf, Kaddour Far, Sadoun, Abdelkader Sebti, Ait-Outouder, Mohamed Ifour, Salah Ghandi, Rezki, Boutouil.

    Le 28 Mai 1933, s’est tenue l’Assemblée Générale de l’Etoile Nord Africaine au cours de laquelle ont été prises les mesures visant à l’adoption de :  

     

     1.  l’indépendance totale de l’Algérie

     

    2.  retrait total des troupes coloniales

     

    3.  constitution d’une armée nationale.

     Composition du Gouvernement National Provisoire :

     1.  assemblée constituante élue au suffrage universel

     

    2.  suffrage universel, à tous les degrés, et de toute assemblée locale

     

    3.  langue officielle : l’arabe

     

    4.  remise en toute propriété à l’Etat Algérien des mines, du chemin de fer, les ports et les services publics accaparés par les conquérants.

    Vert, blanc, rouge!

     C’est en vertu de ce programme politique que la direction de l’Etoile Nord Africaine avait confié la tâche à un groupe de travail, la mission de réfléchir et de choisir en conséquences, le symbole du pays.

    La réunion de travail s’est tenue en 1934 chez un militant du nom de BENACHNOU Hocine, et habitant le 20ème arrondissement;  pour choisir un symbole devant concrétiser l’aspiration de l’indépendance. A cet effet,  l’Etoile Nord Africaine se devait d’adopter un emblème et non pas un drapeau du parti; le symbole qui devait représenter l’Algérie indépendante.

    La même année, a vu la conception d’un emblème national de l’Etat confédéral de l’Afrique du Nord, à même de resserrer les liens entre les trois peuples.

     Au terme des travaux, le groupe de travail, a arrêté trois couleurs : vert, blanc et rouge, symbolisant le Maghreb :

     -      Vert     :       Tunis El-Khadraâ

     

    -      Blanc  :       El-Djazaïr El-Beïda

     

    -      Rouge :       Marrakech El-Hamra

    En leur beau milieu, un croissant et une étoile pouvant rappeler un fond religieux (l’Islam) dans sa tolérance la plus complète, le vert symbolisant la jeunesse et la vigueur le blanc, la liberté, la paix et la pureté et le rouge le prix à payer, en don de sang, si nécessité oblige.

    Le drapeau a fait sa première apparition, agencé de la manière suivante :

    une bande horizontale de couleur verte, au dessus une autre bande horizontale de couleur blanche avec au milieu un croissant et une étoile de couleur rouge, orienté vers le haut. Il s’en est suivi d’autres formes, et une floraison de modèles.

    En tout état de cause, ce drapeau a fait son apparition publique lors de la manifestation le 16 Avril 1934 à Alger et particulièrement à la haute Casbah. Suite à cette manifestation, un bouclage hermétique de la Médina suivis d’une répression féroce en découla pour rechercher ce drapeau.

    Par la suite, on verra ce drapeau au camp de la forêt de Lala Seti à Tlemcen qui s’est tenu du 22 au 26 Juillet 1944, et ou fût entonné pour la première fois par les cadres scouts (450), le chant patriotique  " Min Djibalina " (du haut de nos montagnes),  écrit par le morchid du groupe SMA d’El-Eulma en l’occurrence Abdelhafid Belkired.

    Au mois d’Avril 1945, le PPA (Parti Populaire Algérien, créé par Messali El Hadj, suite à la dissolution de l’ENA en 1937) décide de mettre un terme à cette anarchie de formes de drapeau.  Pour ce faire, La tâche  fut confiée à un nouveau groupe de travail, composé  de :    Chawki Mostefaï,  Hocine Asselah et Chadli El-Mekki

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    Ces derniers optèrent définitivement pour le drapeau actuel, lequel a fait sa première apparition  "officielle "  le 8 Mai 1945 à Sétif.  Le scout Saal Bouzid en fut le porte drapeau et le premier martyr de cet étendard.

    Le drapeau fera son apparition en plusieurs autres occasions :

    -      Au Janboree de moisson en France le mois d’Août 1947

     

    -      Congrès de la FMJD à Prague en Juillet 1947

     

    -      A servi en public de couverture du cercueil de Hocine Asselah en Janvier 1948

     

    -      Jamboree mondial en 1952 au Canada

     

    -      Jamboree Syrie 1er jeux arabe etc… et enfin dans toues les batailles de la révolution 54-62.

    Le drapeau fut chanté et glorifié même au sacrifice suprême, et pour illustré le sacre de ce drapeau, un chant parmi d’autre à citer :

     

    على قدم حيوا العالم رمز البلاد، رمز البلاد ربي حميه في سلمه و في الجهاد و في الجهاد

     

    Ceci est une version de l’histoire, documentée et appuyée par des recherches, mais ne peut en aucun cas s’avérer exhaustive.. Le débat reste ouvert!

    B. Babaci

    écrivain chercheur en histoire

    http://www.babzman.com/2014/le-drapeau-algerien/

    Commentaire: Pour les liens avec le PC (SFIC) avant qu'il ne devienne PC"F"

    https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89toile_nord-africaine

     

  • Le Parti communiste libanais condamne les crimes terroristes (Essf)

    *

    A Kobané (Aïn Al-Arab), Koweït, Tunisie et en France

    Le Parti Communiste libanais (PCL) condamne les crimes terroristes barbares contre des centaines de personnes civiles au Koweït, en Tunisie et en France.

    Il a aussi condamné le massacre perpétré à Aïn Al-Arab, sous le couvert du gouvernement turc, appelant les peuples de la région, en particulier les forces de gauches, ainsi que les progressistes et les démocrates, à unifier leurs luttes afin de faire face au projet terroriste-fasciste qui tente de légaliser les massacres et le chaos et de mieux servir les objectifs du soi-disant projet impérialiste appelé « Le Moyen-Orient nouveau ».

    Le PCL a envoyé des missives dans ce sens au « Courant progressiste Koweitien » ainsi qu’au « Front populaire » tunisien et autres partis de la gauche en Tunisie ; il a affirmé sa solidarité avec les peuples de Tunisie, du Koweït et de France, ainsi que les forces populaires kurdes dans la lutte qu’ils mènent contre le terrorisme qui a l’aval de l’impérialisme étasunien, des forces sionistes et de la réaction arabe.

    PCL, Beyrouth, le 27 juin 2015

    http://assawra.blogspot.fr/2015/06/le-parti-communiste-libanais-condamne.html

    http://www.europe-solidaire.org/spip.php?article35325

  • Nouveautés sur Orient 21

    http://orientxxi.info/magazine/l-egypte-deux-ans-de-pouvoir-du-marechal-sissi,0957

     

    http://orientxxi.info/magazine/terrorisme-l-impossible-eradication-de-l-ennemi,0953

     

     

    http://orientxxi.info/magazine/qui-manipule-l-organisation-de-l,0801