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  • Maroc : La lutte des prisonniers politiques arrive à un stade critique (Tendance Claire)

    Prisonniers politiques détenus à Meknès

     

    La lutte des prisonniers politiques marocains pour des droits aussi élémentaires que le droit au soin, aux visites, à une nourriture de base saine, à l’hygiène, à la poursuite des études se poursuit malgré le black out médiatique.

    Ces prisonniers subissent quotidiennement des humiliations et des mauvais traitements, plusieurs d’entre eux sont détenus sans procès, d’autres ont été condamnés dans des caricatures de procès à des peines extrêmement lourdes (jusqu’à 40 ans de prison !).

    Le nombre de ces prisonniers ne cesse de grandir puisque les arrestations dans les milieux militants se poursuivent et que se multiplient aussi les situations d’enlèvement (comme cela a été le cas par exemple pour Zouhir Alaichi, enlevé le 20 août 2016, en plein jour, dans une rue de la ville de Larache).

    A la mi-août 2016, parmi les initiatives de luttes des prisonniers, ont été recensés les mouvements de grève de la faim suivants, dans l’ensemble du pays : 


    - A la prison de Toulal 2 de Meknès, Rédouan Almali, Hamza Al Hamadi, Yassin Rahal, Ibrahim Kassimi, Ibrahim Attahiri en étaient à leur 80e jours de grève de la faim ; leur état de santé a été reconnu critique, particulièrement celui d’Ibrahim Attahiri. 


    - A la prison de Toulal 3 de Meknès, Ikram Bourhim, Zakia Biya, Fatima Ezzahra Sahik étaient en grève de la faim depuis plus de 24 jours (voir notre article). 
     

    A la prison de Marrakech, les manifestants estudiantins arrêtés le 19 mai (voir notre article) ont mené à leur tour une grève de la faim de 48 heures comme premier avertissement avant d’aller plus loin si leurs revendications n’étaient pas prises en compte. Ce sont Myriam Aamani, Lahcen Elamrani, Nabil Elkafifi, M’Barek Talibi, Mounaatif Chadi, Mohamed Boukhliki, Mohamed Elharaoui, Fouad Atouni, Badr Azahraoui, Abdelmounin Elismaili, Abdelmounin Maji, Hassan Raji et Hamid Hamza.

    A la prison Aïn Kadouss, de Fès, Mounir Al Ghazoui, Zakaria Al Azouzi, Zouhair Saber, Jaber Rouijel, Ahmed Fahmi sont en grève de la faim ouverte depuis le 18 août.

    A la prison de Touchka et d’Errachidia, Hassan Koukou, Mounir Aitkhafou, Soufian Esserhir, Hassan Onmouch – tous condamnés à 5 ans de prison - ont mené une grève de la faim de 48 heures. 
    - A la prison Raas Almaa, de Fès, Bouchta Aljanati, Noaman Munbaddine étaient en grève de la faim depuis le 18 juillet.

    Prisonniers politiques détenus à Meknès

    Maryam Ammani, détenue à Marrakech, est en grève de la faim ouverte depuis 10 jours.

    http://www.secoursrouge.org/Maroc-La-lutte-des-prisonniers-politiques-marocains-a-un-stade-critique

    http://tendanceclaire.org/

  • Ce qu’il faut savoir de l’occupation de la Cisjordanie et de Gaza par Israël (Chronique de Palestine)

    Occupation
    Un jeune palestinien joue de la guitare sur les ruines de sa maison, à Gaza - Photo : Archives
     
     
    Cette semaine a marqué le 49 anniversaire de l’occupation militaire de la Cisjordanie et de la Bande de Gaza par Israël. Voici donc en 49 faits et chiffres le régime militaire qui dure depuis près d’un demi siècle.

    1. La Cisjordanie, Jérusalem-Est comprise et la Bande de Gaza constituent les Territoires palestiniens occupés (TPO), qui sont sous occupation militaire israélienne depuis juin 1967.

    2. Avant l’occupation israélienne, la Cisjordanie était sous contrôle jordanien, et la Bande de Gaza sous celui de l’Egypte.

    3. Avant la création de l’état d’Israël en 1948, la Cisjordanie et la Bande de Gaza faisaient tout simplement partie de la Palestine Mandataire ; leurs ‘frontières’ résultent de l’expansion israélienne et des lignes d’armistice.

    4. 300 000 Palestiniens de Cisjordanie et de Gaza sont devenus des réfugiés lors de la conquête de ces territoires par Israël en juin 1967 ; l’immense majorité n’a pas pu rentrer.

    5. En 1967, les forces israéliennes ont ethniquement nettoyé et détruit un certain nombre de villages palestiniens dans les TPO, dont Imwas, Beit Nuba, ainsi que d’autres.

    6. Par une curieuse coïncidence de l’histoire, l’occupation militaire des TPO commença peu de temps après que le régime militaire auquel étaient soumis les citoyens palestiniens d’Israël eut officiellement pris fin en décembre 1966.

    7. Par conséquent, l’état d’Israël a soumis les Palestiniens, citoyens israéliens ou non à un régime militaire pendant les 68 années, moins six mois, de son existence.

    8. L’un des premiers actes des autorités israéliennes à Jérusalem-Est fut de démolir le quartier Mughrabi, expulsant 600 résidents et détruisant 135 foyers.

    9. A la place du quartier Mughrabi vieux de 800 ans, Israël a créé le Western Wall Plaza (La place du Mur Occidentale).

    10. La première colonie de Cisjordanie fut établie en septembre 1967, avec le soutien du gouvernement d’alors dirigé par la gauche.

    11. Toutes les colonies israéliennes dans les TPO sont illégales au regard du droit international, ce qui constitue une violation de la Quatrième Convention de Genève.

    12. Dans une note confidentielle de 1967, un conseiller juridique du gouvernement israélien a affirmé que les colonies civiles dans les TPO étaient illégales.

    13. En 1972, il y avait environ 10 000 Israéliens qui vivaient dans les colonies illégales établies dans les TPO.

    14. En 1974/75, Israël établit Ma’ale Adumim, en Cisjordanie à l’est de Jérusalem. C’est maintenant la plus grande colonie israélienne pour ce qui est de la superficie.

    15. Il y a maintenant 125 colonies approuvées par le gouvernement dans les TPO, plus une centaine d’autres ‘avant-postes’ de colons non autorisés.

    16. Il y a environ 400 000 Israéliens qui vivent dans des colonies illégales en Cisjordanie occupée.

    17. Ce chiffre ne comprend pas les résidents des colonies établies à Jérusalem-Est, soit 200 000 supplémentaires.

    18. Les Israéliens ont participé aux 14 scrutins nationaux qui se sont tenus depuis juin 1967. Contrairement aux colons, les Palestiniens des TPO n’ont pas pu voter dans aucune de ces 14 élections.

    19. Selon l’ONU, il y a eu 2598 actes de violence perpétrés par les colons israéliens à l’encontre des Palestiniens au cours des dix dernières années.

    20. L’une des moyens adoptés par les autorités israéliennes au cours des décennies passées pour coloniser la Cisjordanie, c’est la législation foncière de l’époque ottomane datant de 1858.

    21. Au milieu des années 1980, les terres cultivées palestiniennes en Cisjordanie avaient diminué de 40 pour cent.

    22. En 1991, Israël commença à exiger de tout Palestinien des TPO souhaitant se rendre en Israël l’obtention d’un permis d’entrer individuel.

    23. Plus de 500 obstacles physiques, comprenant les check points et des monticules de terre, restreignent la liberté de circulation en Cisjordanie.

    24. En 2003, Israël commença à construire le Mur de Séparation en Cisjordanie et à Jérusalem-Est. 85 pour cent environ de la longueur totale du tracé prévu du mur se trouve à l’intérieur des TPO.

    25. En 2004, la Cour Internationale de Justice à La Haye a émis un avis consultatif selon lequel la construction du Mur dans les TPO est « en contravention du droit international ».

    26. Quelques 82 000 colons vivent à l’extérieur du Mur de Séparation ; ajoutez-y Ariel, une des plus importantes villes de colons située au centre de la partie nord de la Cisjordanie, et le total s’élève à environ 100 000 colons.

    27. La Bande de Gaza abrite environ 1,8 millions de Palestiniens, dont à peu près 70 pour cent sont des réfugiés enregistrés auprès de l’ONU, qui furent expulsés de leur foyer by Israël en 1948.

    28. Pendant des décennies, Israël a maintenu une présence armée permanente à Gaza, a exproprié des terres, bâti des colonies pour une population de colons qui a dépassé les 8000.

    29. En 2005, Israël en a évacué ces colons, et redéployé ses forces armées le long de la clôture sur le périmètre de la Bande de Gaza.

    30. La Bande de Gaza est toujours sous occupation israélienne : avec la Cisjordanie et Jérusalem-Est elle forme une entité territoriale unique (TPO).

    31. Ceci fut confirmé dans la résolution 1860 du Conseil de Sécurité des Nations Unies en 2009, ainsi qu’en novembre 2014 par le Bureau du procureur de la Cour pénale internationale à La Haye.

    32. En 1967, Israël a repoussé les limites municipales de Jérusalem pour y inclure un territoire nouvellement occupé ; cet acte d’annexion n’a jamais été reconnu par la communauté internationale.

    33. Un tiers du territoire annexé a été exproprié ; en 2001, quelques 47 000 unités d’habitation pour colons avaient été construites sur cette terre saisie.

    34. L’immense majorité des Palestiniens de Jérusalem sont des résidents permanents, et non des citoyens. En 2014, le statut de résident de107 Palestiniens a été révoqué.

    35. Les Palestiniens sont victimes d’une politique de distribution de l’eau discriminatoire maintenue par les autorités israéliennes.

    36. Israël applique un double système juridique dans les TPO : des tribunaux civils pour les 600 000 colons, et des tribunaux militaires pour les 4,5 millions de Palestiniens. Ces derniers ont un taux de condamnation de 99,74 pour cent.

    37. L’armée israélienne emprisonne des Palestiniens des TPO sans chef d’accusation pour des périodes de six mois renouvelables. Il y a actuellement 715 prisonniers de ce type, sur un total de 7000 Palestiniens en prison.

    38. Depuis 1967, les autorités israéliennes ont démoli des centaines d’habitations palestiniennes comme acte de punition collective.

    39. De nombreuses constructions palestiniennes sont démolies par les forces israéliennes, faute d’avoir le bon permis ; pourtant plus de 95 pour cent des demandes de permis palestiniennes sont rejetées.

    40. En 2016 à cette date (6 juin), les autorités israéliennes ont démoli 625 constructions palestiniennes.

    41. Pendant la Première Intifada (1987-93), les forces israéliennes ont tué plus de 1000 Palestiniens, dont un cinquième était des enfants.

    42. Au cours des quelques premiers jours de la Seconde Intifada, l’armée israélienne a tiré 1,3 millions de balles.

    43. En six offensives militaires de 2006 à 2014, Israël a tué 1097 enfants palestiniens dans la Bande de Gaza.

    44. Les forces d’occupation israéliennes ont tué 137 Palestiniens en Cisjordanie en 2015, 56 en 2014. Au cours de la même période de deux ans, les forces israéliennes ont également blessé 19 950 Palestiniens en Cisjordanie.

    45. Les Accords d’Oslo, signés au milieu des années 1990, ont vu la mise en place de l’Autorité Palestinienne (AP), qui gouverne certains aspects de la vie des Palestiniens, dans certaines parties des TPO.

    46. Ces Accords ont divisé les TPO en trois zones : A, B et C. Les territoires des zones A et B ne sont pas contigus, et sont constitués de 227 secteurs sous contrôle, à des degrés divers, de l’AP.

    47. A peu près 60 pour cent de la Cisjordanie demeurent sous contrôle militaire et administratif israélien total. Toutefois, même dans le reste de la Cisjordanie, l’armée israélienne effectue des raids à son gré.

    48. Selon Human Rights Watch : « Les Palestiniens sont confrontés à de la discrimination systématique simplement à cause de leur race, ethnicité, et origine nationale. » Amnesty International partage ce constat.

    49. En 2012, le Comité pour l’Elimination de la Discrimination Raciale de l’ONU a déclaré que les politiques israéliennes appliquées dans les TPO violent l’interdiction de la « ségrégation raciale et de l’apartheid. »

    A1 

    Ben White est journaliste indépendant, écrivain et militant, spécialiste Palestine/Israël. Il est diplômé de l’université de Cambridge. Il a notamment écrit Être palestinien en Israël – Ségrégation, discrimination et démocratie

    10 juin 2016 – Middle East Monitor

    mercredi 31 août 2016

    http://chroniquepalestine.com/quil-faut-savoir-de-loccupation-de-cisjordanie-de-gaza-israel/

  • Nouveautés sur AURDIP

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    Association des Universitaires pour le Respect du Droit International en Palestine

     

  • Empêchement d’un rassemblement des familles de disparus à Alger (Algeria Watch)

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    La Laddh et le FFS dénoncent

    À l’appel de SOS disparus et du collectif des familles de disparus en Algérie, des familles de disparus ont tenté de se rassembler devant le siège de la CNCPPDH à Alger, hier, à l’occasion de la Journée internationale des disparitions forcées.

    La police est intervenue pour empêcher le rassemblement. Des arrestations ont été opérées parmi les manifestants. Un empêchement que la Laddh et le FFS ont dénoncé dans des communiqués publics. Dénonçant “avec force l’empêchement et la répression du rassemblement pacifique des familles de disparus et des militants des droits de l’Homme à Alger le 30 août 2016”, la Laddh qui a souligné que “les mères, femmes et filles de disparus ont été malmenées et plusieurs personnes ont été arrêtées et conduites aux commissariats de Rouiba et de Heuraoua, à une trentaine de kilomètres du lieu du rassemblement”, a exigé leur libération.

    Une exigence exprimée également par le FFS qui a dénoncé “une répression systématique de tout mouvement protestataire pacifique et alerte l’opinion publique sur ces dérives répétées”.

    R. N. Liberté, 31 août 2016

    http://www.algeria-watch.org/fr/rassemblement_familles_empeche

    http://www.huffpostmaghreb.com/manifestations-des-familles-des-disparus-la-laddh-et-le-ffs-denoncent

  • Nouveautés sur Europe Solidaire Sans frontières

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    • Syria
      Syria: Daraya has fallen to the regime – Those who leave it, leave as heroes

      , by AL SHAMI Leila

      ‘Daraya: the spirit of the Syrian revolution, and the heartbeat of every rebel’
      Four years following its liberation, the predominantly agricultural town of Daraya, strategically located near the capital, has fallen to the regime. A deal was reached to evacuate the 4,000-8,000 civilians remaining (...)

    • Tunisie
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    • Kurdistan in Turkey
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      , by HEARSE Phil, PARKER Sarah

      In the wake of the failed military coup in Turkey, and the massive wave of state repression that has followed, building solidarity with the progressive resistance in Turkey and Kurdistan is even more vital. The attention of socialists and democrats worldwide will be turned towards the (...)

     

  • Nouveautés sur "Lutte Ouvrière"

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