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  • Maroc, acquittement pour les deux inculpé.e du procès microcrédit à Ouarzazate (CADTM)

    Photos Souad Guennoun

    Depuis 2011, les femmes de la région de Ouarzazate mènent une longue lutte contre les organismes de microcrédit. Lutte inégale contre des organismes de microcrédit au-dessus des lois, défendus, soutenus par la Finance et la « société civile ». Par leur résistance, les femmes ont démontré que le système du microcrédit, censé lutter contre la pauvreté, enfonce encore plus les familles et surtout les femmes dans la spirale infernale de l’endettement, la misère, la criminalisation…

    Dans cette région du sud du Maroc, où les hommes émigrent pour travailler et subvenir aux besoins de leur famille, pendant que les femmes travaillent la terre, cultivent, font les tapis…
    La région de Ouarzazate a vécu autour du tourisme et du studio de cinéma, or avec la crise économique, les hôtels ferment, licenciements et chômage accompagnent les plans d’ajustement structurel et la destruction des secteurs sociaux de base. Ouarzazate est pleine de pauvres et de femmes… et les organismes de microcrédit se sont précipités pour endetter la population. La majorité des victimes sont des femmes. Elles ont commencé à se rassembler, parler et ont pris conscience que ces organismes de microcrédit les ont entraînées dans la spirale de la dépendance par l’endettement.

    Les femmes ont mené une longue lutte contre les rebondissements et retombées des nombreux procès judiciaires menés contre l’association de défense des victimes du microcrédit.

    Attac CADTM Maroc a soutenu ce mouvement et organisé plusieurs caravanes de solidarité nationales et appelé à une large solidarité, nationale et internationale contre la criminalisation de la lutte des victimes des microcrédits.

    En avril 2014 , la Caravane internationale de solidarité a parcouru la région de Ouarzazate en soutien au mouvement des femmes et à l’association.

    Après de nombreux procès, les deux représentants de leur mouvement, Amina Morad et Nasser Ismaïni, ont été acquittés en novembre 2016.

    Par leur lutte, les femmes de la région de Ouarzazate ont démontré comment, avec les organismes de microcrédit, la finance dépossède les pauvres pour s’enrichir de leur pauvreté.

    Et la lutte continue…

    4 décembre par Souad Guennoun

    Auteur.e

    Souad Guennoun

    Architecte et photographe renommée, vit à Casablanca. Elle témoigne depuis plusieurs années des crises sociales du Maroc d’aujourd’hui : émigration clandestine, enfants des rues, situation des femmes, luttes ouvrières, etc. Elle filme les luttes menées contre la concentration des richesses, les restructurations d’entreprises provoquées par le néo libéralisme, les choix du régime monarchique visant à soumettre la population aux exigences de la mondialisation financière. Elle est membre d’ATTAC-CADTM Maroc.

    http://www.cadtm.org/Acquittement-pour-les-deux-inculpe

  • Nouveautés sur Association France Palestine Solidarité

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    Al Fateh 1970

     

  • Le Clown d'Alep

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    HALTE AU FEU.....
    Hier à ALEP sous les bombes un clown et mort. Il ne fera plus rire les enfants.
    Cette information symbolise la vie de la population en ce moment à ALEP, ils ont tué un clown !.

    Le clown d'Alep n'est plus. Il a été tué par un missile, lors d'un bombardement dans les quartiers Est d'Alep, mardi 29 novembre. Le lendemain de son décès, annoncé par l'agence de presse américaine AP, l'association "Children of Syria" (Enfants de Syrie) a publié sur sa page Facebook un communiqué laconique et émouvant, en hommage à ce personnage devenu une soupape essentielle dans un quotidien infernal.

    "Anas al-Basha, 24 ans, était un travailleur social d'Alep. Il dirigeait le centre "Space for hope" (Un espace pour l'espoir), qui figurait parmi les initiatives locales d'envergure pour les enfants et proposait de nombreux services à la société civile dans les régions de Syrie frappées de plein fouet par la guerre. C'était un clown... avec lui, les enfants souriaient et blaguaient. Anas a été tué mardi 29 novembre, lors d'une attaque aérienne russe sur le quartier de Mashhad, dans la partie assiégée d'Alep-Est."

    Lire aussi:

    Le clown d'Alep qui réconfortait les enfants traumatisés est mort (Huffington Post)

  • Alep: stop au carnage! (Ensemble, Eelv, Npa)

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    Rien n’est ignoré de ce qui est en cours à Alep.

    Après des mois de siège et de bombardements – visant prioritairement hôpitaux, écoles, boulangeries, points d’eau, les troupes du régime, renforcées par des milices iraniennes, irakiennes, afghanes, et soutenues massivement par l’aviation russe, ont engagé l’offensive finale contre Alep-Est.

    Pour écraser la rébellion et obliger la population à fuir et à capituler, tous les moyens sont utilisés : bombes au chlore, missiles, privation de tous moyens de survie… Des centaines de victimes, dont enfants, blessés, meurent chaque jour.

    Ce sont là crimes de guerre, violation du droit international, une effrayante barbarie sans frein. De cela les ravages de long terme sont incommensurables.

    Aucun gouvernement, aucun parti politique, aucun membre de la communauté humaine ne saurait s’exempter de sa part de responsabilité dans cette tragédie.

    Il faut arrêter la main des bourreaux par une protestation générale de l’opinion publique. Il faut exiger l’arrêt immédiat des bombardements et des combats, pour permettre une aide humanitaire massive sous l’autorité de l’ONU et porter secours à la population d’Alep.

    EELV Ensemble ! NPA

  • Alep : halte au massacre, halte à la barbarie ! (A&R)

     
     
    Devant le monde entier, sans que cela suscite de réactions de dénonciation à la hauteur de ce qui se joue là-bas, Bachar El Assad et son allié Poutine ont décidé d’en finir avec les quartiers rebelles d’Alep. Bombardements meurtriers, destruction des écoles et des hôpitaux: tout est programmé pour l’anéantissement d’Alep Est. 
     
    En donnant depuis trois mois la priorité à la guerre pour reprendre Mossoul à Daesh, la coalition internationale dirigée par les USA a laissé le champ libre à l’offensive russo-syrienne sur Alep. Résultat : la barbarie du régime syrien se déchaîne et rend la population syrienne otage, soit de Daesh, soit de groupes armés qui veulent avant tout liquider définitivement ce qui reste de la révolution syrienne. 
     
    Il n’y a rien à attendre d’États qui, des USA à la Russie, la Turquie, la France ou les monarchies du Golfe, pensent surtout en fonction d’intérêts stratégiques. Rien à attendre de gesticulations devant un Conseil de sécurité de l’ONU paralysé à l’avance par le veto de Poutine. Ni Bachar, ni Daesh ! Seul un sursaut mondial de la solidarité internationale peut encore arrêter le bras des assassins.
     

  • Ne laissons pas la violence à l’encontre des syndicalistes autonomes algériens se banaliser (Solidaires)

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    A Bouira, à une centaine de kilomètres au sud d’Alger, une manifestation organisée par les syndicats autonomes a été violemment empêchée et réprimée le 30 novembre.

    A l’appel du Snapap (Syndicat national autonome des travailleurs de l’administration publique), les manifestant-es entendaient notamment protester contre des réformes désastreuses pour les travailleurs et travailleuses : réforme du code du travail, du régime général des retraites... La marche prévue a été neutralisée avant même de commencer : la police avait installée des barrages à l’entrée de la ville et contrôlait le trafic des transports publics. Elle a procédé à des arrestations en faisant usage de la violence.
    Nous tenons particulièrement à dénoncer celles subies par notre camarade Yamina Maghraoui, représentante du Snapap et coordinatrice de son Comité des femmes. Violemment bousculée, elle a été interpellée avec d’autres manifestant-es et mise en garde à vue au poste de police. Des poursuites ont été notifiées par la police à plusieurs manifestant-e-s.

    Une fois de plus, c’est la liberté d’expression sous plusieurs de ses formes que bafoue le pouvoir algérien. Un pays qui ne tolère aucune contestation exprimée pacifiquement et conformément au droit international (et national !) ne mérite pas le nom de démocratie.

    Nous exigeons l’arrêt de toutes les poursuites intentées contre nos camarades.

    Nous exigeons plus généralement la réintégration immédiate dans leur emplois de tous les syndicalistes autonomes suspendus en raison de leurs activités syndicales.

    Pour la démocratie et la justice en Algérie, toutes et tous Solidaires avec les syndicalistes autonomes algériens !

    Union syndicale Solidaires 2 décembre 2016

    http://www.algeria-watch.org/

  • Nouveautés sur Europe Solidaire Sans frontières

     

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    1er mai au Liban

    • Syrie
      Le président du conseil local de la partie orientale d’Alep : « On ne demande rien d’impossible, seulement d’arrêter le massacre »

      , par HASSAN Brita Hagi, SALLON Hélène

      Brita Hagi Hassan, président du conseil local de la partie orientale d’Alep, appelle à la mise en place de couloirs humanitaires sécurisés pour permettre à la population de fuir et éviter « un génocide ».
      L’étau se resserre sur les quartiers est d’Alep. Dans la deuxième ville syrienne, 250 000 habitants (...)

    • Syria
      The “Guardian” view on Aleppo: the west’s grim failure

      , by The Guardian

      As Assad’s forces, backed by the Russians, make their final move on Syria’s second city, the world can only count the cost of a humanitarian and military disaster it failed to stop.
      Exhausted parents clutching terrified children in their arms, young people pushing the old in makeshift carts or (...)

    • Syria
      Aleppo family says goodbye on Twitter

      , by MACKINTOSH Eliza

      “When we die, keep talking for 200,000 still inside,” Aleppo mother tweets.
      London (CNN) A seven-year-old Syrian girl, who has captured international attention tweeting about daily life in rebel-held eastern Aleppo, shared a message late Sunday night that her house had been bombed.
      “Tonight we (...)

     

  • O Limoeiro

    "O Limoeiro"

    Salma, uma viúva Palestina, vê a sua plantação de limoeiros [herdada do seu falecido pai] ser ameaçada quando o novo vizinho, o Ministro da Defesa de Israel, se muda para a casa ao lado.

    A Força de Segurança Israelita logo declara que os limoeiros de Salma colocam em risco a segurança do Ministro e, por isso, precisam ser derrubados. Salma, após muitas recusas, leva o caso ao Supremo Tribunal de Israel para tentar salvar a plantação, e com isso assegurar e manter em paz a sua vida, a sua história, o seu passado e futuro.

     

  • Lyon Femmes en Révolutions

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    Samedi 3 décembre 2016
    Temps fort sur les luttes des femmes

    Cinq ans après, des femmes du Maghreb et du Proche-Orient prennent la parole

    Journée organisée par le collectif "Femmes en Révolutions"
    à la Maison des Associations, Lyon 3ème

    Rendez-vous

    • À Lyon, "Femmes en révolutions au Maghreb comme au Proche-Orient" 
      Le samedi 3 décembre 2016 à 09h30
      Maison des Associations

      36 avenue Lacassagne
      69003 LYON

    http://www.ujfp.org/

  • Tunisie, la jeunesse conteste l’austérité et la corruption (Nawaat)


    Rassemblement des jeunes de l’UDC et de l’UGET devant le théâtre municipale. Mardi 29 novembre 2016

    Sur les marches du théâtre municipal, Salem Ayari, secrétaire général de l’Union des diplômés chômeurs, s’adressent aux manifestants encerclés par les agents de police « Nous continuerons à investir les rues et à contester jusqu’à ce que ce gouvernement de honte trouvera une autre réponse à nos demandes que celle de la répression ». Mounir Fallah, un des manifestants arrêtés, revient après sa libération pour soutenir ses camarades. « La police nous a dit qu’il est interdit de manifester ces deux jours pour ne pas perturber la conférence sur l’investissement » ironise-t-il avant de rappeler que manifester est un droit constitutionnel qu’aucune condition politique ni économique ne pouvait l’entraver. Mounir Fallah a été arrêté avec les trois discriminés politiques Zied Khaloufi, Abdelhak Kileni et Wafa Kherayfiya.

    L’accord du 18 janvier 2016 entre les discriminés politiques et le gouvernement engage ce dernier à recevoir les dossiers des victimes, enquêter sur le harcèlement policier et administratif dont ils ont été la cible, et l’insertion professionnelle comme dédommagement des années de répression. Après des mois d’attente et de promesses non-tenues, de rassemblements et de grèves de la faim, Mehdi Ben Gharbia, ministre chargé des Relations avec la société civile, avance la date du 15 novembre pour donner les résultats de l’enquête du ministère de l’Intérieur.

    Wael Nouar, président de l’Union générale des étudiants tunisiens et négociateur, précise que « les noms reconnus comme des discriminés ne dépassent pas les 195 alors que nous avons des preuves que la liste est encore longue. Le déni du ministère de l’Intérieur et la complicité du gouvernement ne mènera à rien. Si les négociations sont bloquées, la rue sera notre champ de bataille » promet Wael Nouar. Parmi les oubliés du ministère de l’Intérieur, d’anciens étudiants de l’UGET et des militants politiques reconnus par l’Instance vérité et dignité comme victimes de la répression tels que Abdelkarim Silliti et Lotfi Hammami, ex-prisonniers politiques ou Safa Mansouri, torturée sous la dictature dans les locaux du ministère de l’Intérieur.

    Le 22 novembre, les discriminés politiques, en colère, décident un sit-in au siège du ministère chargé des relations avec la société civile aux auberges du lac. Deux jours après, Mahdi Ben Gharbia refuse de les recevoir et les forces de l’ordre mettent fin au sit-in en utilisant la force. Le 24 novembre, ils manifestent à l’avenue Habib Bourguiba où ils ont étaient harcelés et agressés par la police.