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Culture - Page 4

  • Tamazight, langue de France : le CMA appelle à la mobilisation (Le Matin.dz)

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    En 2001, un collectif de plus de 30 associations culturelles franco-amazighes, a entrepris une démarche en vue de faire cesser les discriminations qui frappent les citoyens de culture amazighe et de donner à Tamazight (la langue amazighe) les moyens publics pour assurer sa promotion.

    Cette démarche portait le titre significatif de « Citoyens à part entière, Tamazight à l’Education Nationale ».


    Au cours de la période 2002-2004, les représentants de ce collectif ont été reçus au Ministère de l’Education nationale et des promesses leur ont été faites concernant la prise en charge par l’Etat français, de l’ensei- gnement du berbère dans les lycées, notamment pour la préparation de l’épreuve de berbère au Bacca-lauréat.
     

    Plus d’une décennie plus tard, sous des gouvernements de gauche comme de droite, rien n’a bougé.

    Les enfants et jeunes Français d’origine amazighe continuent d’être privés de la langue d’origine de leurs parents tandis qu’on leur propose parfois avec insistance, l’apprentissage de la langue arabe, dans le cadre du dispositif ELCO (enseignement des langues et cultures d’origine).

    Aujourd’hui, Najat Vallaud-Belkacem, Ministre de l’Education nationale et Rifaine d’origine, affiche sa ferme volonté d’enseigner l’arabe dès le CP mais ne fait jamais mention de Tamazight qui va demeurer exclue de l’Ecole française. Nos enfants vont ainsi continuer à subir l’arabisation et l’islamisation en France.

    Conscients de cette situation gravement discriminatoire, nous appelons toutes les associations et personnalités amazighes intéressées, à venir échanger sur les initiatives à prendre rapidement dans le but de donner à notre identité linguistique et culturelle sa place légitime dans ce pays.

    La réunion est prévue le :

    Samedi 2 juillet 2016 à 13h30

    Espace Franco-Berbère Azul

    19, Place des Alizés, 94000 Créteil

    Métro : ligne 8, station Pointe du lac

    congres.mondial.amazigh@wanadoo.fr

    Et merci de bien vouloir transmettre cet appel aux personnes et responsables associatifs amazighs (Berbères, Kabyles, Chawis, Mozabites, Rifains, Chleuhs…) de France que vous connaissez.

    http://www.lematindz.net/news/21049-tamazight-langue-de-france-le-cma-appelle-a-la-mobilisaiton.html

     

  • Palestine. Deux films à lʼaffiche (Le Peuple breton)

    palestine

    Deux films tournent actuellement en Bretagne hors des circuits commerciaux : « Cultivons la Paix » et « This is my land ». Leur point commun est le problème palestinien mais leur approche est tout à fait différente.

    Le 1er est passé à Carhaix le 19 mai à lʼinitiative de lʼAFPS (Association France Palestine Solidarité). Il nous raconte le cheminement des olives de leur cueillette à lʼarrivée de lʼhuile sur nos tables, quʼelle soit bio ou pas. Les Palestiniens sʼorganisent de plus en plus entre eux, par exemple par le regroupement de 4 coopératives de production dʼolives utilisant une seule unité de production dʼhuile.

    Quant à la coopération entre les Palestiniens et lʼextérieur, elle est le seul moyen de combattre lʼaction dʼIsraël pour mettre à mal lʼéconomie palestinienne. Tout commence au moment de la cueillette où la présence dʼétrangers est souhaitée car cela fait des témoins au cas où des colons ou lʼarmée empêcherait cette cueillette. À remarquer quʼIsraël agit déjà en amont par la destruction dʼoliviers. Sur 12 à 13 millions dʼoliviers, 1 million ont été détruits en 10 ans ! Sans oublier que les Palestiniens ont besoin dʼeau, quʼelle est déjà rare, et quʼun colon en consomme 30 fois plus quʼun palestinien !

    Techniquement, sʼil y a de lʼhuile bio et non bio, la différence se fait non pas au niveau des arbres, qui ne sont pas traités, mais du désherbage autour des arbres. Lʼhuile nʼa la certification bio que si le désherbage se fait sans produit chimique.

    Une partie de lʼhuile est utilisée dans la fabrication de savons, autre source de revenus non négligeable, le secteur des olives faisant vivre 70 à 80000 salariés. Pour information, le temps entre la cueillette et le pressage des olives ne doit pas dépasser 12 heures.

    Le chemin semé dʼembûches nʼest pas fini pour autant avec la mise en bouteilles, car pour être exportée, lʼhuile doit transiter par les ports israéliens, et souvent on va la laisser volontairement 15 jours si ce nʼest plus en plein soleil.

    Cette huile qui nous arrive en Bretagne est issue des 50000 bouteilles importées chaque année en France. Elle est importée et commercialisée par Andines, coopérative sans patrons ayant créé au départ un partenariat avec la Colombie, et qui est à lʼorigine du vocable « commerce équitable » hélas récupéré pas toujours dans lʼesprit de départ par la grande distribution. Lʼaccord avec la Palestine date de 2007/2008. Cʼest Michel Besson, responsable dʼAndines, invité à Carhaix ce jour là pour présenter le film et animer le débat, qui a retracé lʼhistorique dʼAndines et expliqué son fonctionnement.

    Le 2ème film, lui, est passé le 25 mai à Quimper, à lʼinitiative de « Gros Plan » et « Cinéphare ». Rien à voir avec le 1er film sinon le fil conducteur, la Palestine. « This is my land » a été tourné par une jeune réalisatrice franco-israélienne, Tamara Elde, qui était présente à Quimper pour présenter son film. Pendant sa jeunesse en Israël, elle ne sʼétait jamais posée de questions sur ce quʼon lui enseignait. Mais son service militaire pendant la 2ème intifada fut pour elle une révélation quand elle vit comment on traitait les Palestiniens. Elle a donc décidé de sʼimmerger pour les filmer dans les deux systèmes éducatifs, lʼisraélien et le palestinien. Elle en est ressortie avec lʼidée que chacun des systèmes avait sa propre approche de lʼhistoire et quʼaucun des deux systèmes nʼétait hélas porteur de message de paix.

    Elle ajoute cependant quʼil y a des enseignants qui sont engagés dans cette voie et qui amènent les élèves à la réflexion. Mais elle a expliqué quʼelle avait dû fournir une liste des enseignants quʼelle souhaitait filmer avec leurs élèves, et que l’État dʼIsraël avait ensuite fait son choix en éliminant de la liste ceux qui nʼétaient pas assez dans la ligne.

    Il serait pourtant urgent de faire évoluer les enfants sur leur approche des problèmes. Quand on entend un jeune israélien dire dans le film que son pays est en danger parce que les Palestiniens grignotent petit à petit le territoire dʼIsraël, cʼest assez effarant ! Tamara Erdre aurait bien aimé montrer son film aux scolaires. Cʼest difficile en Palestine pour des raisons dʼorganisation et impossible en Israël qui lui en a refusé lʼautorisation.

    Est-ce que le film dérange ? Il dérange en tout cas ceux qui ne lʼont pas vu. Pour preuve, la vitrine brisée, lʼaffiche déchirée et les tags sur le cinéma « Argoat » de Callac (22) qui lʼavait programmé il y a peu. Cela a fait de la publicité au film qui a ainsi attiré là-bas un nombreux public !

  • Rétrospective Michel Khleifi. Des rencontres avec une référence du cinéma palestinien (Révolution Permanente)

    Pour sa seconde édition, le Festival Ciné-Palestine présente une rétrospective de quatre films du grand réalisateur Palestinien Michel Khleifi, en sa présence pour plusieurs échanges avec le public. Une séance du focus « Archives et mémoire » sera l’occasion pour lui, de nous faire part de son travail sur la préservation du patrimoine historique, culturel et cinématographique palestinien.

    Blog Festival Ciné-Palestine

    La rétrospective dédiée à Michel Khleifi, s’ouvre le samedi 28 mai avec la projection du film La mémoire fertile au cinéma le Luminor, à Paris. Elle se poursuit jusqu’au dimanche 5 juin avecCantique des pierres(1990), dimanche 29 mai au cinéma le Luminor (Paris),Maaloul fête sa destruction(1985), mardi 31 mai à l’université Paris 8 (Saint-Denis), etNoce en Galilée(1987), dimanche 5 Juin au cinéma Le Studio (Aubervilliers).

    Né en 1950 à Nazareth, Michel Khleifi se rend à Bruxelles à partir des années 70, où il a suivi des cours de théâtre et de cinéma. Il est aujourd’hui l’un des réalisateurs de références du cinéma palestinien. Son cinéma est à la fois poétique et politique, mêlant le réel à la mémoire.Par ailleurs, il a co-réalisé avec Eyal SivanRoute 181 : fragments d’un voyage en Palestine-Israël,documentaire incontournable pour comprendre la réalité israélo-palestinienne, galardoné au Festival International de Cinéma Indépendant de Buenos Aires et au Festival International du Film Documentaire de Yamagata. Son filmCantique des pierresa obtenu en 1991 le même prix à Yamagata.

    Michel Khleifi a remporté plusieurs prix dans de festivals internationaux prestigieux pour sonchef d’oeuvreNoce en Galilée(1987) : la Coquille d’or au Festival International du film de Saint-Sébastien et le prix FIPRESCI du Festival de Cannes.

    Le Festival Ciné-Palestine est particulièrement fier de le compter comme l’un de ses parrains pour l’édition 2016.

    Toute la programmation est disponible sur le site du Festival

    http://www.revolutionpermanente.fr/Retrospective-Michel-Khleifi-Des-rencontres-avec-une-reference-du-cinema-palestinien

  • Festival Auvergne Rhône Alpes / Palestine

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    http://www.france-palestine.org/Festival-Palestine-en-vue

     

  • Déclaration de solidarité féministe de l’Institut Simone de Beauvoir avec le mouvement BDS (Essf)

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    Le 17 février 2016, des représentant-e-s des enseignants, du personnel, des titulaires de bourses de recherche et des chercheurs associés de l’Institut Simone de Beauvoir (SdBI) ont voté à l’unanimité leur soutien à la résolution ci-dessous concernant l’appel palestinien pour un mouvement de boycott, de désinvestissement et de sanctions.

    En tant qu’universitaires, militant-e-s, enseignant-e-s féministes et intellectuel-le-s publics, nous reconnaissons l’interconnexion des formes systémiques d’oppression. Dans cet esprit, nous ne pouvons ignorer l’injustice et la violence, dont la violence sexuelle et la violence basée sur le genre perpétrée contre les Palestiniens et les autres Arabes de Cisjordanie, de la bande de Gaza, au sein d’Israël et dans les monts du Golan, tout autant que le déplacement colonial de centaines de milliers de Palestiniens au cours de la Nakba en 1948. Le traitement discriminatoire, l’exclusion, le siège militaire et l’apartheid imposés par Israël sur ses propres citoyens palestiniens comme sur ceux résidant dans les territoires occupés constituent une violation flagrante du droit international, des résolutions de l’ONU, et des droits humains fondamentaux.

    En ce moment même, nos collègues en Palestine font face à des violations quotidiennes de leurs droits humains, dont leurs droits académiques à la liberté de parole, à se réunir, à s’associer et à se déplacer. En même temps, les institutions israéliennes d’enseignement supérieur n’ont pas contesté mais ont au contraire légitimé la politique d’oppression d’Israël et ses violations. Ces violations, qui ont un impact sérieux sur la vie quotidienne et sur les conditions de travail des universitaires, des étudiants et de la société palestinienne dans son ensemble, sont aussi permis par les impôts et le soutien tacite des puissances occidentales, faisant ainsi de chaque contribuable au Canada et en occident un complice de la perpétuation de ces injustices.

    Nous, membres du SdBI engagés pour la justice, la dignité, l’égalité et la paix, affirmons notre opposition aux injustices qui se produisent depuis longtemps sans discontinuer en Palestine et que nous voyons comme partie intégrante des multiples formes d’oppression que nous étudions et enseignons. Nous affirmons aussi l’engagement de SdBI aux principes des droits humains, de la justice et de la liberté pour tous, dont la liberté académique.

    L’Institut Simone de Beauvoir a eu une longue tradition d’accueil de féministes engagées pour la paix. Au cours des années, le SdBI a organisé ou sponsorisé de nombreuses activités BDS ou des activités de la semaine de l’Apartheid israélien. Aussi, par fidélité aux principes ci-dessus et dans le droit fil de l’histoire du SdBI comme de ses engagements actuels, décidons, au nom du SdBI, d’endosser l’appel de la société civile palestinienne pour le Boycott, le Désinvestissement et les Sanctions (BDS) contre les entités économiques, militaires, académiques et culturelles et contre les projets sponsorisés par l’État d’Israël. Ce faisant nous rejoignons le consensus international en plein développement et ajoutons nos voix à un grand nombre d’associations universitaires et d’entités qui ont adopté de semblables résolutions ces dernières années.

    Nous ajoutons nos voix à celles qui ont déclaré leur soutien à BDS parce que nous croyons que le boycott, le désinvestissement et les sanctions sont les moyens non violents les plus efficaces pour réaliser la paix et la justice dans la région. L’Institut Simone de Beauvoir reconnaît que BDS soulève beaucoup de questions et suscite des débats enflammés. En tant qu’éducateur-trice-s et étudiant-e-s féministes, nous promouvons le dialogue ouvert et une approche éducative pour comprendre les problèmes. Dans les pages suivantes, nous soulignons quelques uns des principes-clef de la résolution et ce qu’elle implique. Nous fournissons aussi une liste de ressources pour de plus amples lectures sur le sujet (voir page 12).

    Institut Simone de Beauvoir, Université Concordia, Montréal, 13 avril 2016

    * http://www.bdsfrance.org/declaration-de-solidarite-feministe-de-linstitut-simone-de-beauvoir-avec-le-mouvement-palestinien-de-boycott-desinvestissement-sanctions-bds/

    * Traduction SF pour BDS France et pour l’AURDIP.

    http://www.europe-solidaire.org/spip.php?article37954

  • Printemps de la Palestine en Centre Bretagne (Afps)

    carhaix-

    France-Palestine : un mois de mai bien rempli

    La section centre-bretonne de France-Palestine solidarité propose pour la 2e fois un cycle d’animations.

    Entre films, débats, concerts et expositions, il s’étendra du 1er au 29 mai.L’an dernier, il s’agis- sait d’une semaine. Cette année, on prend le modèle au-dessus : ce sera un mois. Pour la deuxième fois, l’Association France-Palestine solidarité (AFPS) en Centre-Bretagne organise son printemps de la Palestine, qui s’étendra donc cette année du 1er au 29 mai.

    Le fil conducteur de cette deuxième édition sera l’agriculture en Palestine. « Le fait que les Palestiniens soient surtout des cultivateurs est un aspect méconnu, souligne Nazim Khalfa, président d’honneur de l’AFPS Centre-Bretagne. Les exploitations sont souvent de toutes petites parcelles, qui sont laissées en friche et confisquées par les colons, en vertu d’une loi qui date de l’Empire ottoman. »

    Autre problème, qui touche l’agriculture palestinienne, selon lui : le mur de protection érigé en Cisjordanie. « Ce mur a été réalisé en englobant dans les territoires contrôlés par Israël, des oliveraies qui appartiennent aux Palestiniens. Du coup, le passage des agriculteurs dépend de l’humeur des soldats. » L’agriculture sera notamment évoquée dans l’exposition Palestine, l’eau confisquée, qui sera inaugurée le 2 mai à 18 h à Ti ar Vro et qui restera en place durant tout le mois.

    «L’eau est un enjeu important non seulement en Palestine, mais dans toute la région », insiste Jean-Pierre Jeudy, président de l’association dans le Kreiz-Breizh. Sur un registre plus ludique, des séances d’initiation à la cuisine palestinienne se tiendront, toujours à Ti ar Vro, les jeudi 5 et vendredi 20 mai à 17 h. Ce Printemps se conclura le 20 mai à 17 h 30 à la salle polyvalente de Motreff, par le concert du groupe Safara Safar (concert et buffet : 10 €).

    Les films au programme

    Plusieurs films sont au programme, suivis chacun d’un débat après la projection.

    Dimanche 1er mai, à 16 h à la Maison des syndicats de Carhaix :

    L’Eau de chez nous, l’eau de chez eux, de Frédéric Vigné.

    Mercredi 4 mai, au cinéma Arthus d’Huelgoat à 20 h 30 :

    Just Play, de Dimitri Chimenti (prix d’une place de cinéma, débat ensuite à l’Autre rive).

    Vendredi 6 mai, à 20 h 30 au Foyer du chêne de Carhaix,

    La Résistance des agriculteurs, de Dominique Le Duff.

    Mardi 10 mai à 20 h 30 au Grand Bleu de Carhaix :

    Dégradé, des frères Nasser.

    Jeudi 12 mai, à 18 h à la médiathèque de Rostrenen :

    2000 ans d’histoire, diaporama sur la Palestine.

    Lundi 16 mai, à 20 h 30 au Ciné Breizh de Rostrenen :

    Les 18 fugitives, d’Amer Shomali et Paul Cowan (tarif cinéma).

    Mercredi 18 mai, à 20 h à la salle multifonctions du collège de Landeleau :

    Dans les collines au sud d’Hébron, de François-Xavier Gilles.

    Jeudi 19 mai, à la médiathèque de Carhaix à 18 h :

    Cultivons la paix, de Denys Piningre.

    Lundi 23 mai, au cinéma L’Argoat de Callac à 20 h 30 :

    This is my land, de Tamara Erde (tarif cinéma).

    Mercredi 25 mai, à 20 h au FJT de Carhaix :

    Omar, de Hany Abu-Assad.

    Carhaix-Plouguer 22/04/2016  William LECOQ
     
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  • Paris huile d'olive

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    Vendredi 8 avril  Cinéma l’Entrepôt Paris 14ème 20HOO.

    Dossier de Presse

     

  • Les enseignants contractuels arrivent aux portes d’Alger (Liberté.dz)

     
    Les enseignants contractuels restent déterminés et poursuivent leur marche sur Alger. ©Ramdane B./Liberté
     

    Sellal aurait instruit BenghAbrit de trouver une solution

    Les enseignants contractuels sont arrivés, hier, à Boumerdès, précisément à Beni Amrane où ils ont été accueillis par les membres des syndicats enseignants de la wilaya et de nombreux citoyens de la localité.

    Alors que le Premier ministre aurait instruit, selon une source du Cnapest, la ministre de l’Éducation et la direction de la fonction publique pour trouver une solution aux problèmes des enseignants contractuels, la grande marche entamée par ces derniers vers la capitale depuis la ville de Béjaïa, dimanche dernier, se poursuit.

    Elle est arrivée, hier, à Boumerdès, précisément à Beni Amrane où plus de 400 marcheurs ont été accueillis par les membres des syndicats enseignants de la wilaya et de nombreux citoyens de la localité. Les marcheurs devraient passer la nuit dans la salle de sport du lycée des frères Kssiouer de Beni Amrane avant de poursuivre ce matin leur procession vers Thenia et la ville de Boudouaou. De nombreux enseignants de Boumerdès se sont joints à l’action de leurs collègues qui ont réussi, jusque-là, à parcourir plus de 200 km toujours déterminés à se faire entendre.

    “Nous refusons la précarité que les autorités veulent imposer non seulement aux enseignants vacataires mais aussi à tout le monde du travail”, affirme un manifestant qui qualifie la situation des contractuels d’alarmante. “Aujourd’hui, ce sont les enseignants, demain ce seront d’autres catégories de travailleurs qui vont souffrir de la précarité de l’emploi”, ajoute un syndicaliste du Cnapest de Boumerdès venu apporter son soutien aux marcheurs. Il s’étonne que la bureaucratie des textes continue à prendre le dessus sur la logique et le bon sens.

    “L’intérêt des parents et de la société est de faire bénéficier les élèves d’un enseignement de qualité que seuls les gens ayant acquis de l’expérience pendant des années sur le terrain peuvent donner”, estime un parent d’élève. Ils sont arrivés à Boumerdès après avoir traversé la wilaya de Bouira où ils ont passé la nuit. “Si le pouvoir use de moyens de répression à notre encontre, ou s'il nous empêche de manifester à Alger, nous allons y répondre par le pacifisme. Nous avons étudié cette éventualité et nous avons décidé d'observer une grève de la faim”, dira le porte-parole des enseignants contractuels qui sont arrivés, hier, dans la wilaya de Boumerdès.

    “Nous n'avons pas peur”
    Il est vrai que depuis hier, dans la matinée, une rumeur circule faisant état de la décision du wali d'Alger d’interdire cette marche en déployant un important dispositif sécuritaire à l'entrée de la capitale. “Nous  n'avons pas peur. Si nous sommes réellement en démocratie, les autorités doivent nous permettre de marcher sur Alger. À Béjaïa et Bouira, nous avons prouvé que notre mouvement est pacifique”, ajoutera notre interlocuteur. En effet, très tôt dans la matinée d'hier, les marcheurs de “la dignité” ont quitté la ville de Kadiria, où ils ont passé la nuit au CEM Messyel-Mohamed, pour continuer leur périple devant les conduire jusqu’à Alger.

    Sous des températures clémentes, car le mercure ne dépassait pas les 18º, ces professeurs en colère, ont traversé les communes de Lakhdaria, ainsi qu'une partie de la commune de Bouderbala, avant de pénétrer dans la frontière de la wilaya de Boumerdès, à la mi-journée. Vers 13h, ils ont observé une halte au niveau des gorges de Lakhdaria, pour se restaurer et surtout soigner leurs blessés.

    “Nous avons passé notre vie à passer des concours !”
    L'ambiance était des plus conviviales, et les marcheurs donnaient l'impression d'avoir organisé un pique- nique géant. Pour Khaled Tazaghart, un député qui les accompagne depuis le début de l'aventure, “les plus hautes instances de l'État doivent s'impliquer davantage dans ce dossier”, a-t-il dit. Mieux encore, et d'après notre interlocuteur, “le jusqu'au-boutisme” de la ministre de l'Éducation est “contre-productif”.
    À titre indicatif, Mme Benghabrit réaffirme que“le concours est obligatoire” même pour cette catégorie d’enseignants, indiquant que “c'est la loi qui le stipule”. Bien évidemment, les enseignants contractuels, qui participent à cette marche, ne l'entendent pas de cette oreille.

    “Des concours ? Nous avons passé notre vie à passer des concours”, dira Mme Ben-Mohamed, l'une des figures de proue de ce mouvement. Saïdi Bachir abondera dans le même sens en ajoutant : “Les concours, nous savons ce que ça vaut. Les interventions et autre favoritisme y sont légion. Non. Nous voulons notre intégration”, a-t-il insisté. M. T./RAMDANE B

    http://www.liberte-algerie.com/actualite/les-enseignants-contractuels-arrivent-aux-portes-dalger

    Note: 20 000 enseignants algériens vivent dans la précarité

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