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Palestine - Page 94

  • Morlaix Palestine (Afps)

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    Soirée de solidarité avec la Palestine

     

    Soirée d’information et de solidarité avec le peuple palestinien

     

     

    18h30 - ren­contre débat avec Marie Jo Parbot autour de ses ouvrages (bandes des­sinée et repor­tages sur la Palestine et Gaza),

     

    apéro-​​dinatoire

     

    20h30 - film docu­men­taire « Depuis que je suis né » de Laura delle Piane

     

    débat avec la par­ti­ci­pation de Marie Jo Parbot et une jeune Pales­ti­nienne ori­gi­naire de Dheisheh en Cis­jor­danie, actuel­lement en stage SVE à la Fédé­ration Régionale des MJC des Cotes d’Armor.

     

    Dans le cadre de la semaine de la soli­darité inter­na­tionale en Pays de Morlaix, orga­nisée par les acteurs locaux de la Soli­darité Inter­na­tionale réunis autour du RESAM au sein du Col­lectif Maison du Monde

    http://www.france-palestine.org/Soiree-de-solidarite-avec-la,25186

  • Des dizaines de réfugiés syriens et palestiniens risquent d'être expulsés d'Égypte d'un moment à l'autre (Amnesty)

    Palestinian-Syrian refugees protest in front of the UNHCR office in Cairo against exclusion as refugees. Sign says 'take me back to Palestine' (Photo by:  Hanine Hassan)

    Les autorités égyptiennes doivent immédiatement relâcher et s'abstenir d'expulser au moins 66 réfugiés originaires de Syrie et de la bande de Gaza - parmi lesquels plusieurs mineurs -, illégalement privés de liberté en Égypte, a déclaré Amnesty International. Ces personnes sont détenues dans de mauvaises conditions ; certaines sont enfermées dans des pièces infestées de cafards, de moustiques et de souris.

    Le Service de la sécurité nationale du ministère de l'Intérieur a pris des arrêtés d'expulsion contre au moins 64 de ces réfugiés - qui sont donc susceptibles d'être expulsés à tout moment - bien que le parquet d'Alexandrie ait ordonné leur libération. Figurent parmi ces personnes 56 Palestiniens menacés d'être renvoyés de force en Syrie.

    « En privant illégalement de liberté des dizaines de réfugiés et en prenant des arrêtés d'expulsion à leur encontre, les autorités égyptiennes ont fait preuve d'une indifférence choquante face à leurs souffrances », a déclaré Hassiba Hadj Sahraoui, directrice adjointe du programme Moyen-Orient et Afrique du Nord d'Amnesty International.

    « Il s'agit là de personnes dont la vie a été bouleversée par le conflit syrien et la catastrophe humanitaire qui l'accompagne. Il est cruel de la part des autorités égyptiennes de négliger l'obligation qui leur est faite, en vertu du droit international et de la Constitution égyptienne, d'offrir protection et asile à ceux qui cherchent à se réfugier sur le territoire égyptien. »

    Au moins 150 réfugiés venus de Syrie ont été expulsés par les autorités égyptiennes vers la Syrie ou d'autres pays tels que le Liban et la Turquie depuis le début de l'année, selon les informations recueillies par Amnesty International.

    L'organisation demande que tous ceux qui sont détenues par les autorités égyptiennes parce qu'ils sont des migrants en situation irrégulière soient immédiatement relâches, ainsi que l'a ordonné le parquet.

    Les personnes susceptibles d'être renvoyées de force en Syrie ou à Gaza risquent tout particulièrement d'être tuées par des bombardements ou d'être arrêtées, torturées ou soumises à d'autres formes de mauvais traitements. Le droit international des réfugiés interdit le renvoi forcé de personnes dans des lieux où leur vie est menacée.

    « Il est consternant que les autorités égyptiennes puissent ne serait-ce qu'envisager de renvoyer des réfugiés vers le conflit explosif et sanglant que connaît la Syrie. Elles mettent négligemment en péril la vie de personnes en quête de sécurité », a déclaré Hassiba Hadj Sahraoui.

    « Au lieu de les enfermer comme des délinquants et de prendre des arrêtés d'expulsion afin de se décharger du problème, les autorités égyptiennes doivent offrir soutien et protection aux réfugiés. »

    La nouvelle de ces expulsions coïncide avec la décision du Liban et de la Jordanie de durcir leurs positions quant aux réfugiés syriens. Ces derniers mois, ces deux pays ont renforcé les restrictions aux frontières pour les Syriens fuyant le conflit.

    Les 66 réfugiés risquant d'être expulsés sont détenus dans trois lieux : le poste de police de Karmouz à Alexandrie, le centre de détention d'al Anfoushy dans le quartier d'al Gomrok, à Alexandrie, et l'aéroport international du Caire.

    Poste de police de Karmouz, Alexandrie

    Les personnes arrêtées comprennent un groupe de 56 réfugiés palestiniens venus de Syrie. La majorité de ces détenus sont des hommes, mais Amnesty International croit savoir qu'il y a également au moins 15 femmes et 10 mineurs, âgés de huit mois à 16 ans, parmi eux. Ils faisaient partie d'un groupe de 104 réfugiés venus de Syrie qui vivaient en Turquie. En octobre, ils ont payé des passeurs afin que ceux-ci les aident à traverser la Méditerranée et gagner l'Italie. Les passeurs ont semble-t-il eu un différend au sujet du paiement, et les réfugiés ont été abandonnés sur l'île Nelson, à 4 km au nord d'Abu Qir, à Alexandrie. Ils ont été secourus et arrêtés par la marine égyptienne après avoir appelé à l'aide. Le parquet a ordonné leur libération le 5 novembre, mais le Service de la sécurité nationale a quand même pris des arrêtés d'expulsion à leur encontre. Ils risquent d'être renvoyées de force en Syrie d'un moment à l'autre.

    Les personnes incarcérées au poste de police de Karmouz incluent par ailleurs cinq Palestiniens (quatre hommes et une femme) qui ont fui la bande de Gaza en raison de la difficile situation sur le plan humanitaire et de la sécurité sur place depuis l'opération militaire israélienne de juillet et août 2014. Trois d'entre eux ont été arrêtés par les autorités égyptiennes tandis qu'ils se dirigeaient vers Alexandrie une fois franchi le poste-frontière de Rafah, après avoir quitté Gaza. Les deux autres, un jeune couple qui s'était marié en secret contre le souhait des parents de la jeune femme, ont été appréhendés alors qu'ils essayaient d'embarquer à bord d'un bateau à destination de l'Europe. Le parquet a ordonné leur libération le 31 octobre, cependant le Service de la sécurité nationale a pris des arrêtés d'expulsion vers Gaza à l'encontre de ces cinq personnes. Le couple craint fortement d'être tué par les parents de la mariée s'ils sont renvoyés de force à Gaza.

    Centre de détention d'al Anfoushy dans le quartier d'al Gomrok, Alexandrie

    Au moins trois Palestiniens de Syrie, dont un garçon de 14 ans, sont illégalement retenus au centre de détention d'al Anfoushy dans de mauvaises conditions. Ils ont été arrêtés en septembre après avoir essayé de quitter l'Égypte de manière clandestine. Le parquet a ordonné leur libération le mois dernier, mais le Service de la sécurité nationale a exigé leur expulsion.

    « Nous n'avons personne pour nous aider ici, ni le gouvernement, ni la famille, ni des amis [...] nous sommes détenus dans des conditions abjectes, au milieu des insectes et des souris. Quel crime avons-nous commis ? De quoi peut être coupable un enfant de 14 ans pour être détenu dans des conditions aussi ignobles ? », a déclaré une de ces personnes à Amnesty International.

    Ces trois détenus commencent à souffrir des effets de l'insalubrité, puisqu'ils souffrent d'éruptions cutanées liées au manque d'hygiène sur place.

    L'aéroport international du Caire

    Deux hommes ayant fui la Syrie sont détenus dans le hall des arrivées à l'aéroport international du Caire où, selon des informations reçues par Amnesty International, on les menace régulièrement de les expulser à tout moment vers la Syrie ou Gaza. Ils avaient fui la Syrie en raison du conflit armé qui est en train d'engloutir le pays.

    http://www.amnesty.org/fr/for-media/press-releases/scores-syrian-and-palestinian-refugees-imminent-risk-deportation-egypt-2014

     

  • Trois expositions sur la Palestine en Novembre à Paris (Agence Médias Palestine)

    Exposition “Les Absents” du 7 novembre au 6 décembre 2014.

    Dans le cadre du Festival Circulation(s), dédié à la jeune photographie européenne, Bruno Fert dont le travail a reçu reçu le prix Roger Pic 2013, expose une série photographique intitulée “Les Absents“.

    Après l’exode forcé de plus de 700 000 Palestiniens après la Naqba, des villages entiers ont été laissés à l’abandon, effacés de la carte ou rasés. Cette exposition photo remonte le temps et revient sur ces lieux.

    Vernissage le 15 novembre à la Chambre Claire à partir de 18h.

    Adresse:

    14 rue Saint Sulpice 75006 Paris
    Métro Odéon
    du mardi au samedi de 11h à 19h

     

    Exposition “Disarming design from Palestine

    Exposition OFFPRINT à laquelle participera l’agence indépendante de design palestinien “Disarming Design from Palestine”. Elle aura lieu le 15 novembre 2014 à l’École nationale supérieure des beaux-arts de Paris 14 Rue Bonaparte, 75006 Paris

    L’expo “Disarming Design from Palestine” est le résultat d’un échange de longue durée entre des designers européens et palestiniens, en collaboration avec des artisans et des petites entreprises de Cisjordanie. Le moteur de ce label de design est la Néerlandaise Annelys Devet dont le “Devet” opère à partir de Bruxelles. Le résultat est une collection croissante d’objets qui racontent autre chose de la réalité palestinienne. Artistes, désigners et artisans travaillent ensemble à une collection radicalement contemporaine avec des techniques artisanales et locales qui donne forme au potentiel créatif et intellectuel présent en Palestine. Les produits exposés peuvent être achetés soit sur place, soit sur la boutique en ligne www.disarmingdesign.ps

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    Exposition: “Mirage d’un Etat et mondialisation sous occupation

    Exposition / Photographie méditerranéenne du 05 novembre 2014 au 29 novembre 2014 à la Maison Européenne de la Photographie – 5/7 rue de Fourcy – 75004 Paris

    “En quelques décennies, la représentation des Palestiniens s’est construite autour du conflit, dans le décor des intifada, des camps de réfugiés, et des bombardements israéliens à Gaza : bien que ces récits soient nés de faits réels, ils ont largement contribué à figer l’imaginaire de représentation du peuple palestinien.

    Les photographies de la série Palestinian Dream évoquent une toute autre vision, celle d’une réalité naissante dans le contexte de la transformation de la société palestinienne. On y retrouve tous les signes d’une société occidentalisée et mondialisée : sa classe moyenne enthousiaste, sa business culture, ses fast-food et ses gym center, sans oublier son identité propre et séduisante. Une vitrine entretenue par les élites palestiniennes, qui ne saurait faire oublier le quotidien d’un pays vivant sous occupation : dans ce décor aux couleurs vives et naïves, les chimères d’un bonheur calibré laissent bientôt poindre un malaise, un doute dérangeant, comme un sourire forcé.”(…)

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    http://www.mep-fr.org/evenement/andrea-magda/

    http://www.agencemediapalestine.fr/blog/2014/11/13/trois-expositions-sur-la-palestine-prevues-en-novembre-a-paris/

  • Nanterre Palestine

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  • Evry Palestine

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  • Du 28 au 30 novembre, rencontres cinématographiques sur la Palestine. Genève

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    Faire connaître et discuter dans la cité et dans la société civile, la réalité quotidienne du peuple palestinien, les enjeux sociaux, économiques et politiques de la résistance à l’occupation et à la colonisation, au travers du regard des cinéastes palestiniens, où qu’ils vivent, c’est le but des rencontres cinématographiques du 28 au 30 novembre prochain à Genève.

    Aller au site officiel

    http://www.gauche-anticapitaliste.ch/?p=880#!prettyPhoto

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  • Grève générale des Palestiniens de 48H en Israël (Agence Médias Plestine)

    Grève générale des Palestiniens de 48 en Israël, suite à l’assassinat par la police israélienne de Kheir Hamdan  palestinien citoyen d’Israël , tué alors qu’il s’enfuyait. Voir la VIDEO.

    Toutes les universités d’Israël interdisent les manifestations. Le meurtre est intervenu 2 jours après les nouvelles recommandations du ministre israélien de la sécurité publique transmises par les médias, demandant aux policiers de “tirer à vue et immédiatement sur tout arabe attaquant les forces de police”. Ce qui va à l’encontre des consignes claires et précises concernant les tirs de policiers. Notamment celles décidées par la commission “OR” après octobre 2000.

    Depuis octobre 2000, 48 jeunes citoyens palestiniens d’Israël ont été tués par la police israélienne dans des circonstances très similaires. Une police israélienne qui n’hésite plus ces derniers mois à tuer des hommes au sol ne jugeant plus utile de les arrêter et de les juger, comme à Jérusalem avec l’homme qui a fait dérailler le tramway.

    Lire également à ce sujet cet article du Monde:

    http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2014/11/09/israel-la-police-en-alerte-apres-la-mort-d-un-jeune-arabe-israelien_4520805_3218.html

  • Palestine Malakoff

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  • FPLP : Il est temps d’agir pour affronter les crimes de l’occupation à Jérusalem (Ujfp)

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

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    Le Front Populaire pour la Libération de la Palestine exhorte tous les amis de la Palestine et toutes les forces révolutionnaires amies du progrès et de la justice à travers le monde à se mobiliser dans des actions de solidarité les plus vastes possible avec les Palestiniens de Jérusalem qui subissent une agression et un siège et qui affrontent quotidiennement un génocide culturel, un nettoyage ethnique et les crimes de guerre israéliens. Le Front exhorte aussi les communautés palestiniennes et arabes à travers le monde à se mobiliser pour défendre leurs sœurs et frères de Jérusalem et du peuple palestinien tout entier.


    La direction du Front a exhorté tout particulièrement ses soutiens, amis et alliés à condamner les actions d’occupation contre la population palestinienne de Jérusalem, et à organiser des manifestations, rassemblements et actions politiques et directes à tous les niveaux pour faire face à la politique raciste d’Israël et aux tentatives d’isolement de la population palestinienne de Jérusalem du reste de la Palestine.

    Le camarade Abu Ahmad Fuad, Secrétaire Général adjoint du FPLP, a dit : « On ne fera pas disparaître notre peuple, ni à Gaza, ni en Cisjordanie, ni dans la Palestine de 48 occupée, ni dans la diaspora, ni à Jérusalem où un grand soulèvement populaire s’est allumé. »

    Dans une déclaration, le Front a salué la résistance à Jérusalem, et le martyr Ibrahim al-Akkari, et a lancé un appel pour « soutenir l’intifada populaire de Jérusalem en renforçant et en élargissant le soulèvement dans les villes et dans les rues de Jérusalem », soulignant l’importance de la participation de tous les Palestiniens, Arabes et mouvements populaires à toutes ces actions.

    Commentant l’escalade à Jérusalem, le camarade Khaled Barakat, écrivain palestinien, a dit que « Israël commet des crimes de guerre et s’essaie à un génocide social et culturel contre notre peuple à Jérusalem. Les dernières montées en puissance contre notre population palestinienne de Jérusalem comprennent des arrestations massives, la démolition de maisons, la confiscation de terres, la construction de colonies, l’annonce de nouvelles colonies, la fermeture de la mosquée Al-Aqsa, des attaques contre les lieux saints, des essais de partition de Haram al-Sharif, l’intensification des agressions contre les jeunes et les étudiants, le doublement et le quadruplement de la présence de la police et des soldats d’occupation dans cette zone, l’installation de centaines de caméras dans les rues de Jérusalem pour surveiller les Palestiniens, particulièrement dans les quartiers arabes, la confiscation croissante de cartes d’habitation à Jérusalem s’ajoutant à la confiscation de milliers d’autres dans les années passées, et la création de nouvelles durées de peines de prison pour ’jet de pierres’ ».

    « Tous ces actes d’occupation traduisent son échec à écraser le mouvement populaire qui a surgi à Jérusalem après l’assassinat de Mohammed Abu Khdeir. Israël a lancé une guerre massive contre notre peuple à Gaza, en partie pour essayer de diluer et d’arrêter un soulèvement palestinien qui enflait quotidiennement à Jérusalem, dans la Palestine occupée de 48 et en Cisjordanie. Même ses crimes massifs à Gaza ne purent arrêter le soulèvement de la population.

    L’occupant peut retarder, mais il ne peut pas échapper à une intifada imminente », a dit Barakat.

    « Nous avons besoin d’actions internationales pour soutenir le soulèvement de Jérusalem, dont des manifestations massives dans les villes du monde contre la politique et les agressions racistes à Jérusalem, et d’actions pour faire fortement pression sur les Nations Unies, les institutions internationales et les gouvernements complices des pouvoirs impérialistes et leurs outils. Il faut absolument contrôler et faire connaître les crimes israéliens, et soutenir les institutions populaires du peuple palestinien et des mouvements de Palestine et en particulier à Jérusalem en organisant des délégations, en construisant de la solidarité et en intensifiant les campagnes de boycott et l’isolement de l’État occupant, en s’appuyant sur les énormes mobilisations qui ont eu lieu pour soutenir Gaza et en exigeant le boycott et l’isolement de l’occupant colonial raciste », a dit Barakat.

    « Nous devons être prêts et nous devons nous organiser pour faire du 29 novembre, Jour International de Solidarité avec le Peuple Palestinien, un jour et une semaine d’action internationale en solidarité avec le combat pour le retour et la libération du peuple palestinien, et pour défendre Jérusalem et la Palestine. Et les semaines qui conduisent au 29 novembre doivent aussi être des semaines de mobilisation et de soutien pour notre population en première ligne à Jérusalem. »


    « Ces vingt dernières années, Israël s’est engagé dans un processus systématique pour isoler Jérusalem de la Cisjordanie et du reste de la Palestine », a dit Barakat. « Les Palestiniens de Cisjordanie et de Gaza ne peuvent accéder à leur capitale. L’isolement de Jérusalem du reste de la population palestinienne et de la terre palestinienne par Israël fait complètement partie d’une politique systématique raciste et sioniste qui fonctionne à l’encontre de toute norme des droits de l’Homme. Cette politique essaie de briser la constance des Jérusalémites palestiniens et de refaçonner la ville en y installant des colons et colonisateurs, tout en essayant d’enlever à la cité son caractère palestinien et arabe.Les Palestiniens de Jérusalem sont soumis à un siège, confrontés de tous côtés au vol continu et systématique de leur droit de vivre dans leur ville et de leurs cartes d’identité de Jérusalem ; la fermeture et la partition de leurs lieux saints sacrés ; le flux massif de colonisateurs de l’occupation, officiellement sanctionné ; la fermeture de leurs quartiers et les constantes attaques, raids et arrestations militaires. »

    « La résistance va continuer par tous les moyens à Jérusalem jusqu’à sa libération. Ceux qui se battent aujourd’hui et qui affrontent les occupants israéliens sont la nouvelle génération née après la grande trahison des Accords d’Oslo. Cette génération n’a pas été trompée et fourvoyée par la rhétorique de l’époque d’Oslo. Il faut noter que l’absence de l’Autorité Palestinienne dans la zone de Jérusalem est un fait encourageant pour la croissance, la poursuite et la force de la résistance », a dit Barakat.

    Et il a ajouté : « Il est important de dévoiler le discours sioniste qui essaie de faire passer le conflit en Palestine et à Jérusalem pour un conflit religieux. Ce n’est pas et ce n’a jamais été un conflit religieux. Ils essaient de le présenter comme un conflit entre ’Musulmans et Juifs ». C’est en vérité le mouvement d’un peuple sous occupation pour sa liberté et sa libération, qui affronte un occupant colonial raciste en train d’essayer de saper et de détruire par tous les moyens le caractère indigène palestinien et arabe de la ville. »

    « La politique de l’occupant qui applique des impôts élevés à Jérusalem, poussant les Palestiniens dans la pauvreté ; utilise l’embourgeoisement comme une forme de déplacement ; et force les Palestiniens à vendre leur logement via des subterfuges et manipulations, tout cela fait partie d’un agression organisée contre les Palestiniens de Jérusalem », a dit Barakat. « Jérusalem est une représentation du combat du peuple palestinien depuis plus de 66 ans, depuis 100 ans, pour défendre leurs droits et leur terre. Les villes qui entourent Jérusalem, centres de résistance et de lutte populaire, telles Beit Hanina et Issawiya, sont repoussées dans des zones de concentration alors que leur terre est confisquée sous leurs yeux. Le Camp de Réfugiés de Shuafat, où les réfugiés palestiniens se battent pour leur droit au retour depuis plus de 66 ans, est régulièrement envahi et attaqué, assiégé de tous côtés. A quoi s’attendent les occupants ? Bien sûr, ils vont rencontrer la colère et la résistance de la population ! »

    « C’est ce qui arrive en fait dans chaque ville et village palestiniens, de Haïfa au Naqab à Gaza à la Cisjordanie – l’occupant déplaçant les Palestiniens et confisquant leur terre, pratique constante et nature raciste du Sionisme. L’occupant fait venir des colons de New-York, de Toronto, de Paris et de partout pour prendre la place des Palestiniens qui vivaient dans leurs villes depuis des siècles, qui sont le peuple indigène de cette terre », a dit Barakat.

    « Ceci se passe sous les yeux de la dite ’communauté internationale’, rencontrant le silence de Ban Ki-Moon qui condamne la résistance de notre peuple qui défend sa vie et sa terre. Ceci se passe alors que la Ligue Arabe est occupée à jouer les marionnettes dans les mains des impérialistes et n’engage aucune action pour protéger la ’Jérusalem sacrée’. L’Autorité Palestinienne et les capitalistes palestiniens marchandent la population de Jérusalem. Abu Ala’Qureia, responsable du ’dossier Jérusalem’, est connu comme l’un des orchestrateurs d’Oslo et il avait aussi l’habitude de vendre à son profit du ciment aux Israéliens pour la construction du mur d’apartheid. C’est une complicité dans l’isolement et les crimes contres les Palestiniens de Jérusalem, et dans la diffusion honteuse de l’expression ’Jérusalem Est’ qui divise la ville par la rhétorique ; de l’absence de soutien aux luttes des Jérusalémites ; de l’encouragement de partenariats entre capitalistes palestiniens et israéliens alors que le nettoyage ethnique de Jérusalem augmente ; du non placement de Jérusalem dans l’arène internationale ; et de l’annonce de nouveaux accords avec les Israéliens pour séparer les prisonniers de Jérusalem des autres prisonniers palestiniens », a dit Barakat.

    Barakat a aussi averti que « la campagne pour la défense de Jérusalem et de la Palestine ne doit pas se limiter à ses réclamations et slogans de combat, à la défense de la mosquée Al-Aqsa qui subit agression, fermeture et menaces par les militaires sionistes et les forces politiques et coloniales. Il ne s’agit pas seulement du lieu sacré d’Al-Aqsa, mais de toute la Palestine et de sa capitale. Malheureusement, quelques unes de ces forces, intentionnellement ou non, limitent le cadre de leurs références à la seule Al-Aqsa, ce qui peut alimenter le discours sioniste disant que le combat à Jérusalem est un conflit religieux. »

    « Aujourdhui, Jérusalem est au premier rang de la résistance populaire, tout comme Gaza est au premier rang de la résistance armée. Nous devons considérer Jérusalem comme une partie de toute la Palestine et de la cause palestinienne tout entière. Jérusalem était, est et sera toujours la capitale unifiée et éternelle de la Palestine. Cette ville tient une place très spéciale dans le coeur et l’esprit de tous les Arabes, et de tous les peuples de la région. Elle ne doit pas être maintenue sous l’occupation d’un régime raciste, sioniste et colonial. Et ceci s’applique également à chaque pouce de la terre de Palestine », a dit Barakat.

    Traduction JC pour l’UJFP

    dimanche 9 novembre 2014 par FPLP