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Palestine - Page 96

  • À Rennes, rassemblement pour la libération de Georges Ibrahim Abdallah (Ufjp)

     

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    Le 24 octobre 2014, cela fera exactement 30 ans que Georges Ibrahim Abdallah est emprisonné en France...

    En 1982, l’armée israélienne envahit le Liban... Après une longue série d’assassinats commis partout dans le monde et notamment en France par les services secrets israéliens à l’encontre de dirigeants palestiniens, c’est l’heure du massacre de la résistance palestinienne et de la gauche libanaise... Le siège de Beyrouth, Sabra et Chatila, les camps d’Ansar et de Khiam, terribles centres de torture et de détention...

    Georges Ibrahim Abdallah, militant communiste, proche du FPLP participe à la fondation des Fractions armées révolutionnaires libanaises (FARL), qui décident de mener la lutte contre l’agresseur et ses soutiens "partout où ils se trouvent" l’attaché militaire à l’ambassade des Etats-Unis d’Amérique à Paris et le responsable du Mossad en France sont exécutés.

    Georges Ibrahim Abdallah est arrêté et accusé pour ces faits. Le gouvernement de l’époque (Chirac- Pasqua-Pandraud) tente également de lui coller sur le dos tout une série d’attentats aveugles commis à la même époque à Paris, accusations finalement démenties par l’enquête. Il est pourtant condamné à la réclusion à perpétuité en 1987. Israël et les USA, qui ont multiplié les pressions, sont satisfaits...

    Georges Ibrahim Abdallah est désormais l’un des plus anciens prisonniers politiques au monde !

    DES MESURES D’EXCEPTION INTOLÉRABLES...

    Georges Ibrahim Abdallah est libérable depuis 2003. Une première décision de justice est prise en ce sens, cette année-là. Perben, ministre de la justice de Chirac, fait casser cette décision. Le 20 décembre 2007, une nouvelle demande de libération conditionnelle est examinée en appel. L’audience est fixée le 31 janvier 2008, puis reportée au 17 avril, puis au 4 septembre, puis au 8 janvier 2009, et pour finir, au 26 mars 2009 !

    La cour va se baser sur un avis de la commission pluridisciplinaire des mesures de sûreté de Paris rendu le 22 janvier 2009 concernant Georges Ibrahim Abdallah : "Il revendique ses actes et les justifie par son engagement politique ; il se présente comme un « résistant » qui, à l’époque, luttait par la violence contre l’occupation du Liban par Israël, avec la complicité des États-Unis. (...) La commission constate que Georges Ibrahim ABDALLAH n’a aucunement renoncé à la lutte armée et à l’action terroriste, y compris en France. Sa dangerosité est démontré par son indifférence pour le sort des victimes et la force intacte de ses convictions qui peuvent à nouveau, si le contexte politique s’y prêtait, le pousser à se comporter en activiste résolu et implacable. La commission émet un avis défavorable à la demande de libération conditionnelle de Georges Ibrahim Abdallah.

    En février 2012, l’État Libanais, demande officiellement la libération de celui qu’il considère à juste titre comme un prisonnier politique : sans succès...

    Puis en 2013, après une nouvelle décision de justice, Manuel Valls, ministre de l’intérieur, obéissant aux injonctions israéliennes et états-uniennes, refuse à nouveau de signer son ordre d’expulsion au seul motif de sa “non-repentance”, notion totalement étrangère au droit français... Au total, ce ne sont pas moins de huit demandes de libération qui sont ainsi repoussées !

    L’AVEU DES GRANDS VALETS

    "Nous n’avons aucune preuve contre Georges Ibrahim Abdallah. La seule chose dont nous pouvons l’accuser, c’est d’être en possession d’un faux- passeport." (J.Attali)
    Ce qui s’est passé était "une conspiration illégale du Renseignement’ .../... "Nous nous sommes vraiment comportés comme des criminels dans cette affaire..." (Y. Bonnet)

    L’ACHARNEMENT DE L’ÉTAT...

    ... Qui ne doivent rien au hasard : elles sont à l’image de la politique de la France, systématiquement complice de l’État colonial israélien, en raison d’intérêts géopolitiques, économiques et militaires communs.

    La France est ainsi le seul pays au monde où l’ordre a été donné aux procureurs de poursuivre les militants qui appellent au boycott de l’État sioniste (circulaire Alliot- Marie). Messieurs Hollande et Valls, en maintenant cette circulaire, ont affirmé la continuité de leur politique avec celle de leurs prédécesseurs.

    La France a été le seul pays à interdire des manifestations de solidarité avec les victimes de l’agression de Gaza en juillet et août 2014. Plusieurs personnes interpellées à Paris dans ces manifestations sont encore emprisonnées, et des organisateurs sont poursuivis.

    Mais la France laisse les mains libres aux colons et aux volontaires de nationalité française qui s’engagent dans les rangs de l’armée israélienne ! Elle encourage la coopération d’entreprises et d’universités françaises avec Israël, elle contribue même financièrement à travers les investissements de la Caisse des Dépôts et Consignations à développer la colonisation !

    LIBERTÉ POUR GEORGES IBRAHIM ABDALLAH ET POUR TOUS LES PRISONNIERS POLITIQUES PALESTINIENS !

    Avec Georges Ibrahim Abadallah, nous sommes solidaires du peuple palestinien et des quelques 7000 prisonniers politiques détenus dans les geôles sionistes. Parmi eux plus de 200 enfants !
    Notre rassemblement s’inscrit dans le cadre plus global de la solidarité avec le peuple palestinien et sa résistance. Une solidarité que nous continuerons à développer à Rennes, dans la dynamique des manifestations de cet été, quand Gaza était détruite par les bombes, que plus de 2100 personnes étaient massacrées, et que messieurs Hollande et Valls assuraient l’État d’Israël de leur amitié indéfectible...

    Tract d’appel au rassemblement du 24 octobre

     

    MANIFESTATION le 24 octobre à 18H place du Parlement à Rennes

    Appel au rassemblement : Association France Palestine Solidarité, Breizhistance, Collectif BDS-Rennes, NPA, PCF-Rennes Métropole, SLB, Union Juive Française pour la Paix

    PALESTINE VIVRA !! PALESTINE VAINCRA !

    http://www.ujfp.org/spip.php?article3583

     

     

     

  • Des palestiniens essayent de reconstruire une radio féminine progressiste (AMP)

    Quand j’ai rencontré Islam Barbar dans un restaurant de Gaza en 2012 durant une mission sur les droits de l’homme, j’ai été impressionné par son attitude joviale mais décontenancé par le désespoir qu’elle ressentait.

    Bien que Barbar publiaient des rapports médiatiques, gérait son propre centre de formation aux médias et était active dans le domaine des droits des femmes, le seul endroit où elle rêvait d’aller était la Cisjordanie occupée. Non seulement elle n’avait jamais visité d’autres endroits en Palestine, mais à 26 ans elle n’avait jamais quitté la bande de Gaza assiégée. Le rapport qu’a publié l’Institut International de Presse après notre visite mettait en évidence le besoin de liberté de mouvement entre Gaza et à la fois la Cisjordanie et Israël.

    Pour ma part, j’ai réussi à faire venir Islam au Caire en 2013 pour participer à une conférence sur la radio communautaire Aswatona dans laquelle j’étais impliqué. Les praticiens de la radio participant ont échangé des idées sur la façon d’établir, de gérer et de financer une station communautaire. Une idée souvent discutée était de commencer par une radio en ligne et ensuite d’évoluer vers la sphère FM. Energisée par la possibilité de radiodiffuser, Islam est rentrée à Gaza et s’est fixée pour objectif de créer une station de radio spécialisée sur les problèmes des femmes.

    En un an elle a réussit à obtenir une petite subvention des programmes britanniques de soutien aux médias communautaires au travers de l’Institut Média Oarva, une ONG palestinienne qui lui a aussi apporté un support technique. Nissagaza.com fut lancée le 30 avril 2014 depuis son centre médiatique de la ville de Gaza avec la participation d’associations locales de femmes, de femmes activistes et de dirigeants locaux de tous horizons. Le jour du lancement, Islam était particulièrement excitée par le jingle musical créé pour la nouvelle station pour les femmes par un supporter masculin. Elle utilise cette histoire ainsi que la présence d’hommes et de femmes à sa station pour ramener à la maison l’idée que les questions de genre ne sont pas l’apanage des femmes.

    Barbar, qui vient d’une famille progressive de la région de Jabalya au nord de Gaza a commencé à passer de longues heures dans le studio/bureau. Les volontaires devaient être formés, les programmes radios supervisés, et des financements modestes devaient être trouvés. Elle senti qu’elle devait former les femmes à la technique et au journalisme ainsi que les sensibiliser aux enjeux sociaux élémentaires. Après plusieurs mois d’émission sur les ondes, la station bourdonnait de gens et d’idées. En un temps record elle et la station furent connues, des plaques et certificats d’appréciation ornèrent son bureau et sa radio. Les idées de programme et les appels pour des coopérations et partenariats commencèrent à pleuvoir.

    Quatorze programmes radios indépendants principalement produits et présentés par des volontaires furent émis durant cette saison estivale de Ramadan. Alors que la diffusion se faisait toujours en ligne, elle fut agréablement surprise de voir le nombre d’auditeurs actifs augmenter. « Au départ, quand un programme atteignait les 500 auditeurs, je célébrais. Depuis, nos deux programmes principaux haki sabaia (discussion de filles) et dunia nisaa (le monde des femmes) ont atteint les 2000 auditeurs »  expliqua-t-elle. Les réactions sur l’usage des médias sociaux furent aussi excitantes et réconfortantes. Des journaux arabes de premier plan décrivirent la radio comme le succès des femmes de Gaza.

    La principale plainte qu’elle recevait venait d’auditeurs qui voulaient que la radio émette sur les ondes FM pour que d’autres puissent profiter de la programmation et de la musique qu’elle supervisait personnellement. Haki sabai, qu’Islam animait, présentait quatre jeunes femmes qui échangeaient des problèmes quotidiens intéressants les jeunes palestiniens.

    Dunai Nisaa s’adressait à une génération légèrement plus âgée et traitait de problèmes tels que les crimes d’honneur, les violences domestiques et le divorce. Durant Ramadan un des épisodes populaires traita de la nervosité des hommes palestiniens due aux longues heures de jeûne. Des recherches sur le divorce avaient démontré un fait important. Khula’, le droit pour les femmes de divorcer de leur maris, était apparemment applicable à Gaza bien que peu de femmes le sache et qu’encore moins en aient concrètement fait usage.

    NisaaGaza n’a jamais eu la chance d’informer ses auditeurs de cette importante découverte.

    Le lundi 25 aout, Islam a travaillé jusqu’à 19h00. Avant de partir elle a supervisé un programme médical présenté par un nutritionniste, le Dr Mahammad Hamodeh, qui avec l’aide de deux animatrices, Hiba Zagout et Isra Baba, essayait de prodiguer des conseils santé à leur audience radio. Elle fit aussi le suivi, avec l’une de ses collègues, du rapport qui devait être présenté dans Dunia Nisaa le jour suivant pour informer les femmes de Gaza qu’elles avaient le droit de Kula (divorcer) si elle souhaitaient l’utiliser.

    De retour à la maison, Islam a apprit pas les informations que les Palestiniens dans les tours hautes comme celle dans laquelle elle travaille avaient été évacués suite à des appels des israéliens informant que leurs immeubles allaient être ciblés. Tout le monde savait que la guerre à Gaza allait se terminer et il était clair que les israéliens voulaient améliorer leur position de négociation. Islam était inquiète concernant l’évacuation de son immeuble mais considéra qu’il s’agissait de mesures de précaution et que si quelque chose devait être touché il s’agirait d’un bureau spécifique.

    Islam n’était pas inquiète ; sa station de radio n’était pas politique et il y avait peu de chance qu’elle soit ciblée.

    Ce ne fut pas le cas.

    L’immeuble Basha de 13 étages entier était la cible. A 4h du matin les combattants israéliens ont largué des explosifs faisant s’effondrer la structure de la tour et la réduisant en gravats.

    Islam était dévastée.

    Islam visita les décombres et essaya en vain de trouver quelques restes de son rêve. Pas un microphone, pas un papier et aucune des récompenses et plaques qui avaient été donné à la jeune station. Islam participa à quelques manifestations mais fut en dépression pendant des semaines.

    Mais les espoirs d’Islam se sont réanimés quand des amis et collègues se sont réunis et ont commencé un effort de financement participatif en utilisant l’application indiegogo avec l’espoir de réunir assez de fonds pour retourner sur les ondes. Cette fois-ci, Islam dit que son rêve est d’émettre directement sur les ondes FM. En attendant, l’autre rêve d’Islam de visiter la Cisjordanie, même pour quelques jours, ne s’est toujours pas réalisé.

    Par Daoud Kuttab, journaliste palestinien

    Traduction: Julie V. pour l’Agence Média Palestine

    Source: Huffington Post

    http://www.agencemediapalestine.fr/blog/2014/10/20/des-palestiniens-essayent-de-reconstruire-une-radio-feminine-progressiste/

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      Vous trouverez ci dessous le lien vers un compte-rendu de la conférence de Julien Salingue, rédigé par un adhérent de notre comité rennais de l’AFPS. Et aussi, si vous êtes intéressés par une approche critique des médias, une bibliographie proposée par Acrimed... Compte-rendu de la conférence Bibliographie Acrimed


  • Omar Barghouti: La reconnaissance d’un Etat Palestinien sans l’inté de ses droits n’a pas de sens (Agence Médias Palestine)

    Omar Barghouti est un militant palestinien et l’un des fondateurs du mouvement Boycott, Désinvestissement et Sanctions. Il est l’auteur de « Boycott, Désinvestissement, Sanctions : Le Combat Mondial pour les Droits des Palestiniens. »

    Le vote écrasant du Parlement britannique pour la reconnaissance d’un « Etat de Palestine » peut vraiment être un signe de « où souffle le vent », comme l’a commenté l’ambassadeur britannique à Tel-Aviv – un reflet de l’érosion significative du soutien public au régime israélien d’occupation et de déni des droits des Palestiniens. Mais il ne faudrait pas le voir en noir et blanc.

    Si c’est le premier pas vers la reconnaissance du droit irréfutable du peuple palestinien à l’auto-détermination, ce serait alors une contribution positive à l’établissement d’une paix juste et durable en conformité avec la législation internationale.

    Si l’intention est simplement de ressusciter la solution comateuse de la solution à deux Etats dictée par Israël, cela ne ferait que perpétuer un régime injuste.

    Mais si, comme sous-entendu, cela consiste à seulement ressusciter la version comateuse de la « solution à deux Etats » qui, dictée par Israël, oublie les droits fondamentaux des Palestiniens, ce serait une preuve de la complicité britannique pour accorder une légitimité au régime injuste d’Israël.

    Comme l’a prédit le Secrétaire d’État John Kerry, après tout, le déni des droits des Palestiniens par Israël et la colonisation continue des territoires palestiniens occupés, y compris à Jérusalem Est, transformera la solution putative à deux Etats en Bantoustans palestiniens dans un « Etat d’apartheid » d’Israël.

    Selon les Nations Unies, le droit des Palestiniens à l’auto-détermination comprend, en plus de la souveraineté nationale, « le droit inaliénable des Palestiniens à retrouver leurs maisons et leurs biens d’où ils ont été déracinés et évincés ».

    Une écrasante majorité de la société civile palestinienne a déclaré, dans l’appel historique de 2005 au Boycott, Désinvestissement et Sanctions (BDS) contre Israël, que pour mettre en œuvre l’auto-détermination palestinienne, il fallait mettre fin à l’occupation et la colonisation par Israël depuis 1967, « reconnaître les droits fondamentaux des citoyens arabes-palestiniens d’Israël à une totale égalité », et le droit pour les réfugiés palestiniens de retrouver leurs maisons et leurs terres d’où ils ont été chassés par la force en 1948.

    Israël a violemment refusé la pleine égalité, dans ses principes et dans ses lois, pour ses citoyens palestiniens parce que cela saperait, de facto et de jure, sa volonté d’être un Etat exclusivement juif. Cependant, même le Département d’État américain a critiqué Israël parce qu’il maintenait un système de « discrimination institutionnelle, juridique et sociétale » contre ses citoyens palestiniens.

    Les Palestiniens attendent des gouvernements mondiaux, et spécialement du gouvernement britannique directement responsable de la création de la question palestinienne, de reconnaître, avant toute autre chose, notre droit à l’égalité des droits avec toutes les autres nations et tous les autres êtres humains.

    Nous voulons ce que l’Archevêque Desmond Tutu appelle « le menu complet des droits ».

    Traduction : J.Ch. pour l’Agence Média Palestine 

    Source:

    http://www.nytimes.com/roomfordebate/

    http://www.agencemediapalestine.fr/blog/2014/10/17/omar-barghouti-la-reconnaissance-d-un-etat-palestinien-sans-lintegralite-de-ses-droits-na-pas-de-sens/

  • Gaza, France : les 18 et 22 octobre, pour le peuple palestinien, contre la criminalisation de la solidarité (Npa)

     

    Malgré le cessez-le feu, la situation du peuple palestinien est loin d’être réglé  : le blocus contre Gaza est toujours maintenu tout comme la colonisation en Cisjordanie. En France, le gouvernement maintient lui aussi le cap, ne surtout pas s’opposer à la politique de l’État d’Israël et criminaliser le mouvement de solidarité. Les raisons de se mobiliser ces prochains jours sont donc plus que jamais d’actualité.

    L’offensive terrestre contre Gaza s’est arrêtée le 26 août dernier mais cela ne veut pas dire que le conflit soit terminé. Défaits politiquement, et n’ayant pu venir à bout de la résistance, l’armée et le gouvernement israéliens entendent faire payer leur échec à tout un peuple. Les négociations engagées à l’issue du cessez-le-feu sont dans l’impasse, et rien ne laisse présager une quelconque «  ouverture  » de la part du gouvernement d’extrême droite.

    Avec ou sans opération militaire, Israël reste un État criminel. Qu’il y ait offensive militaire ou pas, Israël prive en permanence les habitantEs de Gaza et de Cisjordanie de leurs droits les plus élémentaires. Pour les uns, c’est un blocus complet de leur territoire, offensives militaires régulières, privation de certaines ressources, tandis que pour les autres, c’est une occupation grandissante, le contrôle des ressources en eau, la construction d’un mur d’apartheid et de colonisation et des arrestations arbitraires.

    La fin du blocus contre les gazaouis, l’amélioration de la vie des Palestiniens et la reconnaissance de leurs droits ne sont pas à l’ordre du jour de l’État d’Israël qui continue sa politique coloniale et d’apartheid, avec l’aval des grandes puissances occidentales dont la France.

    Relancer la mobilisation

    La mobilisation pour le peuple palestinien doit donc reprendre des couleurs dans les semaines qui viennent. C’est dans cette perspective que plusieurs organisations et associations dont l’Association France Palestine solidarité (AFPS) ont repris l’idée de BDS Perpignan de remobiliser le mouvement de solidarité pour exiger la levée du blocus de Gaza, la mise en place d’un embargo sur les livraisons d’armes, la suspension de l’accord d’association avec Israël, et la reconnaissance de l’État palestinien.

    Après des mobilisations en régions les 9-10-11 octobre, une nouvelle journée de mobilisation, «  Convergence Palestine  », a lieu ce samedi 18 octobre à Paris. De 14 heures à 18 heures, place de la République, aura lieu un grand rassemblement avec prises de parole, concert et animation. Cela doit être une réussite car, quelles que soient les nuances dans les revendications portées par les différentes composantes du soutien à la Palestine, cette échéance nous paraît importante.

    La solidarité  : un droit, pas un délit

    Après avoir tenté de diaboliser cet été le mouvement de solidarité, le gouvernement a voulu le museler en interdisant certaines manifestations. Cela constitue une atteinte grave aux droits élémentaires et aux libertés fondamentales. Le gouvernement veut criminaliser la légitime expression d’une solidarité avec le sort du peuple palestinien, et ne recule devant rien pour stigmatiser et empêcher cette solidarité. Les militantEs de la campagne BDS sont régulièrement poursuivis, tout comme un certain nombre de militantEs ayant participé aux manifestations interdites, convoqués au tribunal le 29 octobre prochain, ainsi que notre camarade Alain Pojolat convoqué lui le mercredi 22 octobre pour avoir déclaré à la préfecture ces manifestations... interdites par la suite  !

    Face à cette tentative d’intimidation et de criminalisation du mouvement de solidarité, le site Mediapart a publié un appel de 200 personnalités  [1] – syndicalistes, politiques, mouvement social, intellectuels et artistes – qui exigent l’arrêt des poursuites engagées contre ces militants et réaffirment que la solidarité est un droit, pas un délit  ! Cet appel est devenu une pétition à faire signer largement  [2].

    À l’initiative de l’AFPS, du PG, de Solidaires, de l’UD CGT 75 et du NPA, un rassemblement unitaire pour dénoncer cette criminalisation a lieu à Paris devant le Palais de justice, le mercredi 22 octobre à partir de 8 h 30, au moment où Alain Pojolat est convoqué au tribunal. Soyons-y nombreux et nombreuses  !

    Le combat continue.

    Sandra Demarcq  16 octobre 2014

    Notes

    * Paru dans l’Notre presse : Hebdo L’Anticapitaliste - 260 (16/10/2014). http://www.npa2009.org/

  • Qui bénéficie des milliards promis pour la reconstruction de Gaza? (Agence Media Palestine)

    Une conférence de donateurs qui s’est tenue au Caire dimanche dernier pour la recons- truction de Gaza dévastée par la guerre a affiché un engagement total de 5,4 milliards de dollars de la part de différents gouvernements occidentaux et arabes.

    En réalité, Israël est le véritable bénéficiaire de cette aide monétaire. La communauté internationale, ainsi qu’elle se proclame, a une fois de plus payé la facture de la reconstruction de même qu’elle arme Israël et l’assure de l’impunité qui ne fait que récompenser son assaut sur Gaza et garantit essentiellement sa répétition.

    « C’est la troisième fois en moins de six ans, qu’avec les habitants de Gaza, nous avons été contraints de faire face à un effort de reconstruction » a déclaré un John Kerry exaspéré à la conférence. C’est comme si, pour le secrétaire d’État américain, le bain de sang de cet été était tout sauf inévitable, vu tout l’armement prodigué à Israël ajouté à l’aide financière et à la couverture diplomatique déployées depuis les assauts d’envergure de novembre 2012 et de l’hiver 2008-2009.

    Les participants à la conférence des donateurs ne font que l’effort minimum leur permettant de prétendre qu’ils donnent la priorité aux survivants de Gaza, alors que plus d’un sur mille des 1 800 000 Palestiniens de Gaza, dont la plupart sont réfugiés, a été tué.

    L’Autorité palestinienne, basée dans la ville de Ramallah en Cisjordanie occupée, a déjà annoncé que la moitié des engagements financiers de la conférence de dimanche ne parviendra même pas à Gaza.

    Les engagements pour Gaza détournés à Ramallah

    Au contraire, ces fonds seront détournés vers le budget de l’Autorité palestinienne sur des postes non spécifiés.  Bien que l’AP n’ait pas dit comment elle va utiliser les fonds levés à la conférence pour la reconstruction de Gaza qu’elle s’est réservés, « le secteur de la sécurité s’est développé plus vite que n’importe quel autre domaine de l’Autorité palestinienne », au cours de la dernière décennie, ainsi que l’ont noté Sabrien Amrov et Alaa Tartir dans un document de politique générale publié par le think tank palestinien Al-Shabaka.

    L’année dernière, 26% du budget de l’AP ont été consacrés à la sécurité (en comparaison des 16% pour l’éducation, 9% pour la santé et un minuscule 1% pour l’agriculture qui est historiquement la colonne vertébrale de l’économie palestinienne). 44% des fonctionnaires de l’AP sont employés dans le secteur de la sécurité – plus que dans tout autre, ont souligné Amrov et Tartir.

    L’Autorité palestinienne – qui a déjà bloqué les efforts pour porter les crimes de guerre de Gaza cet été devant la Cour pénale internationale – est dirigée par Mahmoud Abbas, qui a récemment décrit la collaboration avec les forces d’occupation israéliennes en Cisjordanie comme « sacrée ».

    L’AP se saisit de l’opportunité

    Plus de quarante Palestiniens ont été tués par les forces israéliennes en Cisjordanie occupée depuis le début de l’année ; quatorze ont été tués pendant la même période en 2013. « La coordination de la sécurité » est de toute évidence concernée par la préservation des vies palestiniennes.

    Ainsi que l’ont souligné Amrov et Tartir, « la résistance armée naguère considérée comme inséparable de la lutte palestinienne pour l’auto-détermination, est traitée par l’AP comme une forme dissidente qui relève non simplement du contrôle mais de l’éradication et de la criminalisation.

    Le paradigme actuel de la coordination de la sécurité, disent Amrov et Tartir, « est de criminaliser la résistance contre l’occupation et de laisser Israël – et ses laquais – être seuls détenteurs de l’usage des armes contre une population sans défense.

    Étant donné que l’Autorité palestinienne qui fonctionne comme la branche policière de l’occupation israélienne, se positionne elle-même comme l’opérateur de la reconstruction de Gaza, cette position sera certainement utilisée comme une opportunité par ceux qui veulent démanteler la résistance armée (qui a défendu Gaza et a fait preuve d’une plus grande discipline et d’une meilleure capacité tactique que dans toutes les confrontations antérieures avec Israël).

    Bien que l’AP ait joué des coudes pour mettre le leadership du Hamas sur la touche à Gaza, toute tentative de reconstruction est soumise au final au pouvoir d’Israël.

    (il vaut la peine de noter que l’Organisation de Libération de la Palestine a déclaré à l’Agence de presse Ma’an News dimanche qu’aucune date n’a encore été fixée pour démarre des projets de reconstruction à Gaza).

    Rappelant aux observateurs qui est effectivement en position de responsabilité, des ministres de l’AP basés en Cisjordanie, dont le Premier ministre Rami Hamdallah se sont vu refuser par Israël des permis d’aller à Gaza où Israël impose une fermeture et un blocus économique, renforcés par la conférence des donateurs tenue en Égypte.

    « Plus de 50 ans pour reconstruire »

    l’Agence d’aide internationale Oxfam a mis en garde la semaine dernière sur le fait que l’argent promis à la conférence mondiale des donateurs « va croupir sur des comptes bancaires pendant des décennies avant qu’il n’atteigne les gens, sauf à ce que les restrictions sur les importations imposées depuis longtemps par Israël ne soient levées ».

    L’importation de matériaux de base pour la construction à Gaza ayant été interdite à quelques exceptions près depuis 2007 et les tunnels d’approvisionnement sous la frontière avec l’Égypte massivement détruits, les Palestiniens sont dans l’incapacité de reconstruire.

    Oxfam a précisé que « dans le cadre des restrictions et du rythme des importations actuels, il pourrait falloir plus de 50 ans pour construire 89 000 nouvelles maisons, 226 nouvelles écoles, de même que des équipements de santé, des usines, de l’assainissement dont les habitants de Gaza ont besoin.

    Quel que soit le montant levé auprès des donateurs internationaux pour la reconstruction, Israël détermine ce qui entre à Gaza et ce qui en sort.

    L’Agence des Nations Unies pour la Coordination des Affaires Humanitaires note dans un récent rapport de suivi que des cargaisons de matériaux de construction apportés à Gaza le mois dernier étaient « destinées à des projets pré-approuvés par les autorités israéliennes et dont la mise en œuvre était confiée à des organisations internationales à Gaza ».

    La main mise d’Israël sur l’économie de Gaza s’applique aussi aux exportations – les premiers camions transportant des biens à l’exportation depuis juin sont les deux seuls qui ont été autorisés le mois dernier à traverser la zone de contrôle commercial exercé par Israël.

    Responsabilité ou complicité

    Le BNC, le Comité Palestinien pour le Boycott, le Désinvestissement et les Sanctions, condamne le manque de pression significative sur Israël pour l’arrêt du blocus qui a mis à genoux l’économie de Gaza avant même les destructions perpétrées à Gaza cet été – au cours desquelles 419 locaux professionnels et magasins ont été endommagés et 128 complètement détruits.

    Le BNC a déclaré dimanche que « les promesses des donateurs financiers n’exonèrent pas Israël de sa responsabilité dans les graves violations du droit international dont il s’est rendu coupable, dont des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité, pas plus qu’elles ne rendent justice aux victimes palestiniennes.

    La déclaration ajoute que « le blocus israélien et les assauts militaires répétés contre la bande de Gaza occupée font partie des efforts systématiques d’Israël pour séparer de façon permanente la petite bande de Gaza de la Cisjordanie et pour « se débarrasser » de sa population palestinienne nombreuse, composée principalement de réfugiés de la Nakba de 1948, dont les droits et les revendications sont restés sans réponse en Israël.

    Le BNC critique les agences internationales y compris celles des Nations Unies et le Comité International de la Croix Rouge pour avoir agi dans le cadre de la politique israélienne de séparation et de punition collective.

    S’ils n’adoptent pas un embargo militaire global et contraignant sur Israël, les États donateurs, les agences internationales et les organisations non gouvernementales se rendent complices d’une politique injuste et illégale de punition collective ; c’est ce que le BNC exprime clairement. Et il n’y a pas de mécanisme de redevabilité envers le public palestinien.

    Abandonner Gaza

    Face à cette réalité, il est tragique mais non surprenant que de jeunes Palestiniens de Gaza, confrontés à un taux de chômage de 60%, aient perdu espoir et mettent leur vie entre les mains de passeurs dans une tentative pour se rendre en Europe et avoir un avenir.

    « Cela ne s’est jamais encore produit… même aux pires moments, les gens n’ont jamais considéré la possibilité d’abandonner la bande de Gaza », a dit Sarah Roy, qui a étudié l’économie de Gaza pendant trente ans, lors d’un interview fait par Bettina Marx pour Deutsche Welle.

    « La classe moyenne a été réduite à néant » a dit Roy.

    Même le naufrage intentionnel d’un bateau transportant environ 500 passagers dont beaucoup de Palestiniens de Gaza qui sont donnés pour noyés pour la plupart, au large des côtes de Malte le mois dernier, n’a pas endigué la migration de masse de la bande de Gaza via les tunnels clandestins.

    En août 2012 les Nations Unies ont publié un rapport sur la question de savoir si Gaza serait un lieu vivable en 2020. Mais dès aujourd’hui, Gaza est invivable.

    Par Maureen Clare Murphy, mardi 14/10/2014

    Traduction SF pour l’Agence Media Palestine

    Source: Electronic Intifada

    http://www.agencemediapalestine.fr/blog/2014/10/15/qui-beneficie-des-milliards-promis-pour-la-reconstruction-de-gaza/

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