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Solidarité - Page 7

  • Attaque des États-Unis contre une base aérienne syrienne. Si Trump est inquiet pour la vie des civils, il doit s'engager envers les réfugiés syriens (Amnesty)

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    En réaction aux frappes aériennes lancées par les États-Unis le 6 avril contre une base aérienne de l'armée syrienne à Homs, trois jours après l’attaque à l'arme chimique qui a tué plus de 80 civils dans la province d'Idlib, Margaret Huang, directrice d'Amnesty International États-Unis, a déclaré :

    « Le président Donald Trump a déclaré que cette attaque était motivée par l'inquiétude à l’égard de la vie des civils syriens, alors que son administration fait preuve d'un mépris flagrant envers les Syriens qui tentent de fuir pour échapper à la mort. Il doit immédiatement révoquer le décret interdisant aux citoyens de plusieurs pays musulmans d’entrer sur le territoire américain et mettre fin aux restrictions visant les réfugiés syriens, qui fuient l'horreur dans leur pays.

    Le président Donald Trump a déclaré que cette attaque était motivée par l'inquiétude à l’égard de la vie des civils syriens, alors que son administration fait preuve d'un mépris flagrant envers les Syriens qui tentent de fuir pour échapper à la mort. Il doit immédiatement révoquer le décret interdisant aux citoyens de plusieurs pays musulmans d’entrer sur le territoire américain et mettre fin aux restrictions visant les réfugiés syriens, qui fuient l'horreur dans leur pays.

    Margaret Huang, directrice générale d'Amnesty International États-Unis

    « En outre, les forces américaines doivent respecter strictement les obligations découlant du droit international humanitaire et prendre toutes les précautions possibles pour protéger la population civile lorsqu'elles procèdent à une opération militaire, notamment en s'abstenant d'utiliser des armes interdites au titre du droit international, comme les armes à sous-munitions. Les récentes frappes aériennes de la coalition que dirige les États-Unis en Irak et en Syrie ont tué des centaines de civils, dont beaucoup de femmes et d’enfants pris au piège chez eux.

    « Le Conseil de sécurité de l'ONU n'a pas réussi à protéger les civils en Syrie depuis les six dernières années. Cela a encouragé toutes les parties au conflit en Syrie à commettre des crimes horribles en toute impunité. Il est impératif que les États membres du Conseil adoptent une résolution permettant de garantir la tenue sur le terrain d’une enquête sur l'attaque à l'arme chimique qui s'est déroulée à Khan Sheikhoun et de contribuer à traduire en justice les responsables présumés de ces crimes. »

    7 avril 2017

    https://www.amnesty.org/fr

  • Nouveautés sur Agence Médias Palestine

     
    De nouvelles charges pour Mohammed Al-Qeeq

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    Dix jours avant sa libération, le journaliste emprisonné Al-Qeeq a été frappé de nouvelles charges par une cour militaire Le journaliste palestinien a été brusquement frappé de nouvelles charges par une cour militaire d’occupation israélienne le 4 avril, 10 jours avant sa libération prévue après trois mois d’emprisonnement sous détention administrative sans chef d’accusation ni procès....
     
     
    Comment Israël sabote les enquêtes sur les crimes de guerre à Gaza

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    Charlotte Silver- 5 avril 2017 Le nombre de personnes autorisées par Israël à utiliser le passage d’Erez avec Gaza a représenté, en moyenne mensuelle en 2016, deux pour cent de ce qu’il était en septembre 2000. (Anne Paq / ActiveStills) D’après un nouveau rapport de Human Rights Watch, Israël refuse systématiquement aux défenseurs des droits...
     
     
    Réaliser le rêve de la résistance culturelle - Communiqué du Freedom Theater

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    Le 4 avril, comme tous les ans, le Freedom Theatre (Théâtre de la Liberté) entreprend de célébrer la résistance culturelle, en mémoire de Juliano Mer Khamis. C’est une journée qui a pour nous une forte valeur symbolique car, il y a six ans, Juliano a été assassiné par un inconnu devant le Freedom Theatre. Le 4...
     
     
    “ Le nettoyage ethnique de qui? ” : L’appropriation israélienne de l’histoire palestinienne

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      Par Dina Matar, le 26 mars 2017 Le Premier Ministre israélien Benjamin Netanyahu a récemment affirmé dans une vidéo postée sur sa page Facebook que la demande palestinienne de démanteler les colonies israéliennes illégales dans les Territoires palestiniens occupés (TPO) constituait un acte de « nettoyage ethnique » contre les colons juifs israéliens (1)....
     
     
    Basel Ghattas : "J’ai été maltraité et privé des procédures légales auxquelles tout citoyen a droit"

    Basel Ghattas : « J’ai été maltraité et privé des procédures légales auxquelles tout citoyen a droit »

      Pour la première fois depuis sa mise en examen, l’ancien membre israélo-palestinien de la Knesset explique l’injustice qui a motivé ses actions Fin décembre, le membre israélo-palestinien de la Knesset Basel Ghattas, représentant la Liste unifiée – la coalition palestinienne au sein de la Knesset israélienne – a été arrêté pour avoir prétendument transmis clandestinement des...
     
     
    Grève illimitée lancée par les prisonniers palestiniens à partir du 17 Avril 2017

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         Journée Internationale de Solidarité avec les Prisonniers Palestiniens   Les prisonniers politiques palestiniens commenceront une grève de la faim illimitée le 17 avril prochain. La dernière grève de la faim illimitée date de 2014. Elle s’inscrit suite à celle de 2012 impliquant 2 000 prisonniers et où un accord a été conclu avec les forces...
     
     
    L’échec de la marque Israël

    L’échec de la marque Israël

      Par Asa Winstanley, le 30 mars 2017 Photo de l’aéroport international Ben Gurion en Israël (Ileewu/Flickr) Il y a plus de dix ans, le gouvernement israélien a lancé une nouvelle stratégie surnommée « Brand Israel » (la Marque Israël). Cela a débuté en 2006 dans un effort pour améliorer l’image négative d’Israël à l’étranger...
     
     
    Rencontre avec Orly Noy, militante politique israélienne le 4 avril à 19H30 à Paris

    Rencontre avec Orly Noy, militante politique israélienne le 4 avril à 19H30 à Paris

    À L’INITIATIVE DE L’UJFP : Rencontre avec Orly Noy, militante politique israélienne, juive orientale cofondatrice de l’Orientale Commune, membre du front national démocratique Tajamo/Balad. « Dans la villa dans la jungle, nous n’avons même pas une étagère » Israël, une villa dans la jungle ? La métaphore d’une arrogance toute coloniale est de l’ex-Premier ministre travailliste Ehud Barak, mais...
     
     
    Israël retarde le traitement du cancer pour les enfants de Gaza

    Israël retarde le traitement du cancer pour les enfants de Gaza

      Par Sarah Algherbawi – The Electronic Intifada – 28 mars 2017 Des munitions au phosphore blanc sont détruites dans le sud de la bande de Gaza, lors d’une démolition sous contrôle, en mars 2010. On craint que de telles armes israéliennes ont contribué à une montée du taux des cancers dans le territoire. (Yousef...

  • Syrie : la tache de Mélenchon (Libération)

    Le candidat de La France insoumise fait fausse route sur la question de la crise syrienne, et son passage au JT de France 2, vendredi, l'a encore prouvé.

    «M. Trump intervient, que croyez-vous qu’il va résulter de cette intervention ? Rien, sinon une escalade de nouveau, alors que là, on croyait qu’on s’acheminait vers…» (Vendredi, sur le plateau du 20 heures de France 2). Vers quoi ? Dommage que Jean-Luc Mélenchon n’ait achevé sa phrase.

    Vers un écrasement des poches de rébellions au nord, dans la province d’Idlib, la reconquête totale du territoire, par ailleurs impossible sans l’appui décisif indispensable de la Russie, de l’Iran et des milices chiites financées et armées par celui-ci ainsi que du Hezbollah, comme le prônait encore Bachar al-Assad dans un entretien accordé à un journal croate, où il déclarait ne pas croire aux négociations ni de Genève ni d’Astana. C’est vers cela, donc, que Jean-Luc Mélenchon souhaitait qu’on s’achemine : des négociations le couteau sous la gorge avec une opposition de l’extérieur divisée et réduite à l’impuissance, des milices armées au nord dans l’attente d’offensives et bombardées, et un front sud redoutant le même sort ?

    Il faut rappeler que le candidat de la France insoumise n’était pas à son coup d’essai, lui qui déclarait en  février 2016 qu’il était favorable à l’intervention russe en Syrie, car, selon lui, Vladimir Poutine allait «régler le problème» en élimant Daech. Au passage, il remettait en cause le fait que les frappes russes se concentrent davantage sur les rebelles que sur l’Etat islamique. La preuve de son erreur : Alep est tombé, mais Raqqa  non. L’unilatéralité des Etats-Unis qu’il condamne ne le gêne pas quand il s’agit de celle des Russes.

    Obstruction

    De même, le droit international qu’il brandit comme un étendard («que les Nations unies s’en mêlent, c’est la seule autorité légitime mondiale») alors qu’il ne l’a pas défendu lorsque le secrétaire général de l’ONU de l’époque, Ban Ki-moon, dénonçait en septembre 2016 les crimes de guerre commis à Alep par le régime syrien bombardant délibérément des hôpitaux avec l’appui de son parrain russe.

    De même que l’obstruction systématique menée par la Russie au Conseil de sécurité de l’ONU, les deux derniers blocages de résolutions datant du 8 octobre 2016 et du 28 février 2017, ne semble pas perturber celui qui se drape dans la légitimité internationale. Il préfère se complaire dans des «pudeurs de gazelle» quand il déclare, donnant du grain à moudre aux conspirationnistes de tous bords, que le responsable de l’attaque chimique doit être condamné qu’il s’agisse «du gouvernement de Bachar al-Assad, des Russes, des Américains, d’Al-Nosra, d’Al-Qaeda», alors que selon la représentante de la commission d’enquête de l’ONU sur la Syrie, Carla Del Ponte, la responsabilité du régime est certaine. En outre, l’indéfectible soutien iranien du régime ne l’a pas exonéré de toute responsabilité, en ne niant pas l’implication des forces armées de Bachar al-Assad.

    Révolution

    Mais le plus grave, c’est que Jean-Luc Mélenchon n’ait jamais eu un mot pour les Syriens, et ce depuis des années. Certes, pour justifier les bombardements sur Alep au prétexte qu’Al-Nosra était affilié à Al-Qaeda qui avait revendiqué les attentats de Charlie Hebdo. 

    Mélenchon nous avait habitués à plus de subtilité qu’un pauvre syllogisme qui ne résume pas la complexité et la plasticité des alliances entre milices armées pour se maintenir sur le terrain. Il fait l’impasse sur les civils qui composent avec ces groupes armés. Le candidat devrait lire les travaux de Gilles Dorronsoro et son équipe (Syrie, anatomie d’une guerre civile) ou de Thomas Pierret, et voir le documentaire 300 Miles du jeune réalisateur syrien Oroa al-Moqdad, tourné à Alep entre 2013 et 2015, pour comprendre cette complexité.

    Il n’a pas eu non plus un seul mot pour la répression terrible qui s’est abattue d’emblée sur un soulèvement populaire, pas plus d’ailleurs pour les conseils locaux menant des expériences de démocratie réduites à néant par la répression, se contentant de dire que «des crimes, là-bas [en Syrie, ndlr], beaucoup de gens en commettent», sans revenir sur la responsabilité du régime dans la militarisation et de la confessionnalisation de la crise. Que des Syriens parlent encore aujourd’hui de révolution, le candidat de La France insoumise s’en moque et ne la conçoit pas pour eux. Inquiétant.

     
     Nicolas Appelt, doctorant à l'université de Genève
     
    À lire aussi :
     
    La Syrie resurgit dans la campagne
     
     
    http://www.liberation.fr/
  • Nouveautés Palestine

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    « Malgré toutes les attaques, la campagne BDS continue de progresser, en France et dans le monde »

    BDS Maroc célèbre la semaine contre l’apartheid israélien

    Appel à souscription pour le livre DVD "Gens de Gaza"

    Au Luxembourg, le 22 avril, rencontre-débat autour du livre "Chroniques de Gaza, mai/juin 2016"

    À Saint-Etienne, le 14 avril, conférence-débat "contre l’apartheid israélien pour la défense de la population de Gaza en cage"

    À Bruxelles, le 25 avril 2017, conférence : "le sionisme en questions"

    À Strasbourg, le 21 avril, conférence-débat "Palestine, Gaza..." avec Pierre Stambul et Sarah Katz

    Israël refuse l’accès de Gaza aux défenseurs des droits de l’homme

    Le parlement israélien adopte une loi pour accélérer les démolitions : 50.000 maisons palestiniennes potentiellement menacées

  • FCP 2017

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    L'équipe est fière de vous présenter l'affiche de la 3ème édition!
    Conçue par l'artiste Walid Bouchouchi, elle s’inspire des identités graphiques empruntées dans les années 70 et 80 par les mouvements artistiques liés à la résistance palestinienne.
     
    Le #FCP2017 vous plonge au cœur de cette époque en vous proposant une programmation autour du Focus "Regards croisés sur 1967".
     
    Au centre du visuel, une femme vêtue d'un habit traditionnel palestinien pointe sa caméra.
     
    Nous voulions souligner l'importance du rôle des femmes à cette époque ; un rôle qu'elles continuent de tenir à travers les mouvements politiques et artistiques d'aujourd'hui.
     
    Le cinéma palestinien en est la parfaite illustration, avec une majorité de femmes qui réalisent chaque année de nombreux films!
     
  • En emprisonnant Omar Barghouti, Israël expose sa crainte de la campagne BDS (Anti-k)

     

    Dr Daud AbdullahIl y a maintenant une semaine que les autorités israéliennes ont arrêté Omar Barghouti, co-fondateur du mouvement de Boycott, Sanctions et Désinvestissement (BDS) en Palestine.Son arrestation fait suite à des années d’intimidation et de menaces de la part de divers organismes publics. Si le but est d’isoler et de faire taire Barghouti, son arrestation est, au mieux, myope et contre-productive. BDS, en attendant, est déjà un mouvement global palestinien qui a le vent en poupe et qu’il sera impossible d’arrêter.Alors que le président israélien Reuven Rivlin a en mai 2015 qualifié le mouvement BDS de « menace stratégique« , lorsque celui-ci a été lancé en juillet 2005, les officiels israéliens ont rejeté l’avait balayé d’un revers de la main, estimant qu’il s’agissait d’une pauvre tentative d’imiter le boycott international qui a joué un rôle crucial dans le démantèlement du régime criminel d’apartheid en Afrique du Sud. Cette attitude méprisante appartient maintenant au passé. Le seul fait que le pays dépense des millions de dollars chaque mois pour collecter des données et contrer BDS sur place et à l’étranger, est en lui-même la preuve du sérieux avec lequel les Israéliens traitent maintenant cette campagne.

    En recourant à la répression et à l’intimidation, Israël se tire une balle dans le pied

    Sans le vouloir, il a créé avec ce genre de mesures les conditions idéales pour que la campagne BDS s’amplifie et attirent des sympathisants du monde entier, car il ne faut pas grand-chose pour convaincre les gens ouverts d’esprit sur la nécessité du BDS.

    Les politiques qui nient les libertés fondamentales et les droits de l’homme sont intrinsèquement réfractaires au sens de la justice portés par les êtres humains raisonnables.

    Aujourd’hui, ceux qui soutiennent BDS sont motivés par des valeurs d’égalité et d’équité, ainsi que par la reconnaissance d’une humanité partagée. C’est pourquoi ils trouvent le déni de la pleine égalité pour les citoyens palestiniens d’Israël si répugnant; c’est pourquoi ils demandent la fin de l’occupation militaire des territoires palestiniens occupés en 1967; et c’est pourquoi ils veulent savoir quelle est la raison qui fait que les Palestiniens qui ont été expulsés par les milices juives en 1948 ne sont pas autorisés à exercer leur droit légal de retourner chez eux. Il n’est pas question de conspiration ou de fanatisme à ce sujet. Ce droit au retour est, après tout, est un droit internationalement reconnu.

    C’est le refus constant d’Israël de tous les droits palestiniens qui a alimenté le mouvement BDS. Sur chaque continent, les communautés minoritaires et défavorisées, les églises, les syndicats et les organisations de défense des droits de l’homme soutiennent cette campagne non violente parce qu’ils sont convaincus qu’elle fait partie de leur propre salut.

    Le temps est révolu où les célébrités, les acteurs connus et les personnalités sportives accordaient leur soutien sans réserve à Israël. Aujourd’hui, ce soutien est conditionnel, et il ne sera donné que lorsque Israël respectera la dignité du peuple palestinien. En aucun cas, les célébrités d’aujourd’hui ne peuvent être considérées comme endossant ou légitimant ouvertement la discrimination, quel qu’en soit l’auteur. Il n’y a simplement aucune justification morale ou juridique pour une discrimination d’aucune sorte, et moins encore sa manifestation institutionnelle que nous voyons en Israël.

    Aussi cruel que cela puisse paraître, l’arrestation d’Omar Barghouti était inévitable. Non pas en raison d’une activité criminelle de sa part, mais en raison des menaces de longue date qui lui sont adressées. L’année dernière, Amnesty International a exprimé son inquiétude quant à sa sécurité et à sa liberté après que plusieurs ministres israéliens aient lancés des menaces voilées contre Barghouti lors d’une conférence anti-BDS à Jérusalem le 28 mars.

    Une menace particulièrement grotesque a été faite par le ministre des Transports, du Renseignement et de l’Énergie Atomique, Yisrael Katz, qui a appelé Israël à « éliminer civilement » les dirigeants de la campagne BDS avec l’aide de ses meurtrières agences de renseignement. Amnesty a fait savoir que la formule faisait allusion aux « assassinats ciblés« , qui est utilisé pour décrire la politique israélienne d’assassinat des membres des groupes armés palestiniens.

    Le Comité national des BDS palestiniens (BNC) ne doute pas du motif de l’arrestation de son co-fondateur: il s’agit de répression. Le BNC a souligné que l’enquête actuelle, qui inclut une interdiction de voyager, n’était pas une coïncidence, quelques semaines seulement avant que Barghouti ne se rende aux États-Unis pour recevoir le Gandhi Peace Award conjointement avec Ralph Nader lors d’une cérémonie à l’Université de Yale.

    Le mouvement BDS s’effondrerait-il si Omar Barghouti restait emprisonné ou était assassiné ? Bien sûr que non. Les similitudes juridiques, politiques et sur les droits de l’homme entre la réalité palestinienne et celle qui existait dans l’Afrique du Sud de l’apartheid sont si flagrantes qu’elles ne passeraient ni inaperçues ni incontestées dans le monde civilisé.

    À ce jour, aucune des mesures adoptées par Israël pour lutter contre le BDS n’a réussi. Qu’il s’agisse de l’interdiction des militants d’entrer en Palestine, de coups tordus pour déshonorer les militants ou les emprisonner, ce sont des méthodes qui ont été jugées en Afrique du Sud où elles se sont révélées totalement inadéquates et ineffectives. Au contraire, elles n’ont réussi qu’à attirer de plus en plus l’attention sur la nature injuste et criminelle du système d’apartheid.

    Soyez assurés que les résultats seront les mêmes en Palestine, avec ou sans la présence physique et les grands efforts d’Omar Barghouti. En faisant d’Omar une cause universelle, Israël a confirmé que la campagne de Boycott, de Désinvestissement et de Sanctions est en effet une menace stratégique.

    Comitebdsfrance34@gmail.com

    Dr Daud Abdullah est le directeur du média Midddle East Monitor. Il est également chercheur principal au Centre palestinien pour le droit au retour. 27 mars 2017 – Middle East Monitor – Traduction : Chronique de Palestine – Lotfallah

    BDS France 34 – 29/03/2017

    http://www.anti-k.org/

  • Rennes. Des étudiants manifestent contre l’ambassadrice d’Israël (Ouest France)

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    Des étudiants de Sciences Po Rennes ont protesté, ce jeudi , contre la venue de l’ambassadrice d’Israël dans le cadre d’une rencontre avec les élèves de l’établissement.

    « On manifeste contre la venue de l’ambassadrice d’Israël », explique Kevin, membre de l’association France Palestine solidarité. La venue, ce jeudi matin, de la diplomate israélienne d’Aliza Bin-Noun dans les locaux de l’Institut d’études politiques (IEP) de Rennes a déclenché une vague de protestations aux abords et à l’intérieur des locaux de l’IEP breton.

    Arrivée dans le cours de la matinée à Sciences Po, l’ambassadrice devait rencontrer les étudiants puis se prêter à un exercice de questions-réponses. Toutefois, cette première visite de la diplomate à Sciences Po Rennes a rapidement été perturbée.

    Des manifestants pro-palestiniens présents

    À l’extérieur, une vingtaine de manifestants se sont postés devant l’entrée de l’établissement avec des drapeaux palestiniens et des pancartes dénonçant la politique israélienne dans les territoires occupés. Les protestations ont ensuite continué à l’intérieur de l’amphithéâtre Érasme, où Aliza Bin-Noun devait prendre la parole. Peu de temps après le début du discours de l’ambassadrice, une partie des étudiants se sont fermement opposés à la venue de la diplomate car selon ces étudiants « l’État d’Israël viole depuis des décennies le droit international. »

    Une rencontre écourtée

    Par la suite, plusieurs dizaines d’élèves ont quitté les lieux avant de déclencher l’alarme incendie en signe de protestation. Après avoir laissé passer la bronca, l’ambassadrice d’Israël a remercié les élèves restés l’écouter. « On peut s’exprimer à l’université même si, parfois, c’est difficile. Merci à ceux qui sont toujours présents. » Parmi eux Claire, étudiante en deuxième année. « Le sujet est intéressant, on veut savoir ce que l’ambassadrice a à dire. On souhaite comprendre la position d’Israël même si on peut ne pas être d’accord avec sa politique. » Après une session de questions-réponses, la rencontre s’est terminée « plus tôt que prévu » selon un membre de l’organisation.

  • Ces banques et assurances françaises qui financent l’expansion coloniale israélienne (Bastamag)

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    Une enquête menée par un collectif de syndicats et d’organisations de défense des droits humains françaises et palestiniennes, révèle comment les principales banques françaises soutiennent l’expansion coloniale israélienne aux dépens des territoires palestiniens, et de la construction de la paix.

    Pourtant, la France a officiellement condamné cette colonisation et soutenu les résolutions des Nations Unies en la matière. Les auteurs du rapport espèrent que ces banques hexagonales imiteront les grands fonds d’investissements européens et états-uniens qui excluent tout financement de la colonisation israélienne.

    La colonisation israélienne de la Palestine dure depuis cinquante ans. Le blocus de la bande de Gaza depuis dix ans. « Les colonies israéliennes en territoire palestinien occupé ne font pas partie d’Israël comme défini par les frontières de 1967 et sont illégales au regard du droit international », rappelle la résolution du Conseil de sécurité de l’ONU du 23 décembre 2016. Une position soutenue officiellement par l’Union européenne et le gouvernement français. Pourtant, les gouvernements israéliens poursuivent et intensifient l’occupation et la colonisation, rendant ainsi impossible toute résolution du conflit. Et ce, avec l’appui de plusieurs banques françaises, comme le révèle un rapport intitulé "Les liaisons dangereuses des banques françaises avec la colonisation israélienne", réalisé par huit organisations françaises et palestiniennes, dont le CCFD, la Ligue des droits de l’homme, la CGT, Solidaires ou l’ONG palestinienne Al-Haq [1].

    Rien que pour 2016, la construction de 1823 habita­tions supplémentaires a été programmée par le gouvernement israélien dans les colonies de Jérusalem-Est et de la zone C, une zone qui s’étend sur 60 % de la Cisjordanie placée sous contrôle militaire israélien. 6000 nouveaux logements de colons viennent d’être planifiés en janvier 2017. En parallèle, 986 maisons et autres structures palestiniennes – écoles, citernes, enclos d’éleveurs, installations sanitaires… – ont été détruites. Ces démolitions se sont fortement intensifiées et « ont entraîné le déplacement forcé de nombreux civils palestiniens », précise le rapport.

    Le système bancaire israélien : « Un outil essentiel de la politique de colonisation »

    Viabiliser les terres accaparées, bâtir des colonies et mettre en place les infrastructures qui les accompagnent nécessitent des financements. Cette colonisation, et la violation des droits fondamentaux des Palestiniens qui en découle, bénéficie du soutien de banques israéliennes. En 2013, une mission d’enquête des Nations unies sur l’impact des colonies israéliennes a montré le rôle capital de plusieurs banques du pays dans la colonisation [2]. « Le système bancaire israélien constitue un outil essentiel de la politique de colonisation », écrivent les auteurs du rapport.

    Les banques israéliennes se sont pas les seules en cause : « Les principales institutions financières françaises contribuent indirectement au maintien et au développement de cette situation illégale au regard du droit international », dénonce le rapport. Elles « gèrent des participations financières ou détiennent des actions auprès de banques et entreprises israéliennes qui contribuent au financement des colonies dans le territoire palestinien occupé et fournissent des services vitaux au maintien et au développement des colonies, comme la construction d’habitations ou d’usines, la connexion aux réseaux téléphoniques et internet ou encore l’aménagement en équipements de surveillance », déplore l’enquête.

    Crédit agricole et BPCE particulièrement impliqués

    Le Crédit agricole et sa filiale LCL détiennent ainsi des participations financières dans neuf banques et entreprises israélienne directement impliquées dans l’expansion coloniale. Le groupe BCE et sa filiale Natixis en détiennent six, la Société générale et AXA quatre (voir le tableau ci-dessous). Autre exemple : un prêt de 288 millions d’euros a été accordé par un consortium de banques – dont BNP Paribas, Société Générale, Crédit Lyonnais et Natixis – à la société Israel Electric Corporation qui pourvoit en électricité les colonies. Et les travaux sont réalisés par… Alstom, dont l’Etat français, qui dénonce par ailleurs la colonisation, est actionnaire à hauteur de 20 %. Pour les auteurs, les groupes français impliqués violent les lois et résolutions françaises et internationales tout comme leurs engagements et directives en matières de droits humains – le pacte mondial des Nations unies, les lignes directrices de l’OCDE et les principes directeurs des Nations unies.

    « Se conformer aux principes internationaux »

    Des entreprises étrangères ont pourtant déjà mis fin à leur collaboration avec des partenaires israéliens. Le premier fonds de pension mondial, le fonds souverain norvégien, ainsi que le fonds de pension néerlandais PGGM ont placé plusieurs de ces entreprises israéliennes sur leur liste d’exclusion. « En 2014, le fonds de pension luxembourgeois FDC s’est désinvesti à son tour de ces cinq banques israéliennes pour les mêmes raisons. La même année, la banque danoise Danske Bank et la banque allemande Deutsche Bank Ethical Fund ont mis Hapoalim Bank sur une liste noire. Plus récemment, en janvier 2016, le fonds de pension de l’Église méthodiste aux États-Unis, estimé à 20 milliards de dollars, s’est désengagé des banques Hapoalim et Leumi et a ajouté les cinq banques sur sa liste d’exclusion en raison de leur contribution directe à la colonisation israélienne ».

    Les huit organisation signataires du rapport demandent en conséquence à l’État français de respecter ses engagements et responsabilités, notamment en faisant pression sur les entreprises ; et aux banques et assurances « de se conformer aux principes internationaux en cessant tout financement de la colonisation israélienne ». Les acteurs cités ont pour la plupart reconnu que ces accusations étaient fondées, indique le rapport, mais n’ont pas donné suite. En 2016, Orange et l’entreprise israélienne ont résilié leur contrat après la publication d’un rapport similaire [3]. Les auteurs de cette nouvelle alerte espèrent le même impact, pour que les États et entreprises ne rendent plus possible la colonisation illégale de la Palestine.

     Warda Mohamed

     

    Lire aussi :


    Ces entreprises françaises qui profitent de la colonisation israélienne


    En Israël, la Cour suprême conforte les partisans de la colonisation

  • Athènes Syrie

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    Manifestación de Atenas en el sexto aniversario de la revolución Siria.

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