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Révolutions Arabes - Page 110

  • La LADDH exige le respect des lois et des conventions (Algeria Watch)

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    Libertés individuelles et collectives

    Des hommes de loi et des défenseurs des droits de l’homme s’inquiètent du climat politique qui prévaut actuellement en Algérie.

    Une régression criante est constatée sur tous les plans, notamment dans le domaine des libertés d’opinion et d’expression. Hier, la Ligue algérienne des droits de l’homme, présidée par maître Nourredine Benissad, est sortie de sa réserve pour dénoncer les atteintes flagrantes et répétées aux libertés collectives et individuelles.

    Cet avocat a dressé un bilan des plus négatifs de la situation des droits de l’homme dans notre pays, comme il s’est élevé contre les restrictions récurrentes des espaces d’expression pourtant pacifiques (d’opinion, de la presse, de la défense des droits humains et de la liberté de commerce). Pour cette ligue, certains médias sont particulièrement ciblés du fait de leur ligne éditoriale qui dérange. Il cite au passage les quotidiens El Watan, El Khabar et la chaîne KBC dont certains animateurs et producteurs sont en prison. A ce sujet, la LADDH s’inquiète des poursuites judiciaires engagées à l’encontre des responsables de KBC et l’emprisonnement pour certains, notamment Mehdi Benaïssa, le directeur de production de KBC, et Nora Nedjaï, fonctionnaire au ministère de la Culture chargée de délivrer des autorisations de tournage.

    Les griefs retenus contre ces personnes sont les «fausses déclarations» et la «mauvaise utilisation de la fonction», et ce, dans le cadre de l’affaire des autorisations de tournage de deux émissions de la chaîne de télévision. L’acharnement du pouvoir ne se limite pas seulement au monde de la culture et de la presse, mais s’étend à d’autres personnes exerçant diverses fonctions. Me Benissad énumère une longue liste et cite, entre autres, le cas du général Benhadid en détention provisoire depuis plus de dix mois et dont la liberté provisoire lui a été, encore une fois, refusée alors qu’il est âgé et malade. Il donne l’exemple des poursuites judiciaires engagées contre des avocats dans l’exercice de leur mission, comme le défenseur des droits de l’homme et avocat Nordine Ahmine, l’avocat Salah Dabbouz, de Belkacem Khencha du comité de la défense des chômeurs, le défenseur des droits de l’homme Hacène Bouras et le journaliste Talmat. La Ligue des droits de l’homme rappelle que l’exercice de ces libertés fondamentales et la protection des défenseurs des droits de l’homme et de l’avocat sont consacrés par la Constitution adoptée récemment en grande pompe.

    Sans omettre les différentes conventions internationales relatives aux droits de l’homme ratifiées et promulguées dans les Journaux officiels ainsi que les déclarations onusiennes en la matière. Ces textes, explique Me Benissad, garantissent dans leur ensemble les principes de la présomption d’innocence, de la liberté comme règle et de la détention provisoire comme exception en privilégiant les mesures alternatives comme le contrôle judiciaire à la privation de liberté et au droit d’être traduit dans un délai raisonnable devant un tribunal impartial. A cet effet, la LADDH s’en remet au premier magistrat du pays, garant de l’indépendance du pouvoir judiciaire aux termes de la Constitution en l’appelant à user de ses prérogatives pour faire cesser ces poursuites et appliquer les différents textes juridiques.

    La LADDH invite aussi l’ensemble des citoyens épris de liberté et de l’Etat de droit à se mobiliser pour exiger l’exercice libre et pacifique des droits d’expression, d’opinion, de réunion, de manifestation, d’organisation et exiger aussi la libération de tous les détenus d’opinion, d’expression et de défense des droits humains.


    Nabila Amir El Watan, 10 juillet 2016

    http://www.algeria-watch.org/fr/mrv/mrvrap/laddh_libertes.htm

     

  • Nouveautés sur Association France Palestine Solidarité

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  • Yémen : La sale guerre de « notre » amie l’Arabie saoudite (NPA)


    Elle a presque disparu de « nos » médias dominants. Mais elle continue de faire des ravages, un an et quatre mois après son début : la guerre sanglante que mène (en premier lieu) « notre » allié, le régime saoudien, en terre yéménite...

    Ce conflit militaire dans le plus pauvre des pays arabes a coûté la vie, jusqu’ici, d’environ 6 400 personnes. On décompte aussi quelques 40 000 blesséEs, et 2,5 millions de Yéménites ont été contraintEs de quitter leurs foyers. La majorité d’entre eux et elles vivent comme « déplacés internes » dans d’autres parties du pays. Depuis le 11 avril 2016, une négociation de paix a été ouverte au Koweït, sous les auspices des Nations unies, sans grand résultat...

    Du point de vue du régime wahhabite saoudien, ce conflit se présente avant tout comme une guerre « de procuration » contre son rival stratégique sur la scène régionale : le régime iranien. Les belligérants yéménites sont considérés, « vu depuis Riyadh » (la capitale saoudienne), comme des pions dans ce jeu géopolitique et teinté de confessionnalisme. Cela concerne avant tout les « Houthistes », une force rebelle d’obédience chiite que le régime saoudien considère comme une marionnette de l’Iran. La réalité est plus nuancée : si les slogans de cette milice chiite (« Mort à l’Amérique, malédiction aux juifs », un soutien à l’ « Axe de résistance » formé notamment par les régimes iranien et syrien, etc.) sont bien en phase avec ceux du pouvoir de Téhéran, elle puise néanmoins sa force dans des conflits internes à la société yéménite. Dans un pays au jeu politique largement confessionnalisé et tribalisé, elle traduit les aspirations et exaspérations de la minorité chiite (zaïdite).

    Bombardements aveugles

    Les « Houthistes », qui étaient entrés dans la capitale Sanaa à partir de septembre 2014, s’étaient alliés avec l’ancien président du pays Ali Abdallah Saleh et ses partisans, contre son successeur (depuis 2012), Abd Rabbo Mansour Hadi. Saleh avait présidé le pays de manière autocratique depuis 1978, mais avait renoncé au pouvoir sous la pression d’un mouvement de masse né en 2011. Porté par des civils, ce mouvement s’inscrivait dans la foulée des révoltes des « printemps arabes ». Après plusieurs mois de révolte démocratique, son ancien vice-président, Mansour Hadi, fut élu président lors d’un vote où il était le candidat unique. Saleh, blessé lors de combats, s’était d’abord enfui en Arabie saoudite, puis s’était exilé aux USA pour y recevoir de soins médicaux. Mais animé par le désir de revenir sur la scène politique yéménite, il y a nourri un conflit qui a malheureusement conduit à une reconfessionnalisation extrême des clivages politiques.

    Face à l’avancée de la milice rebelle chiite, le régime saoudien est intervenu ouvertement depuis la fin mars 2015 avec l’opération militaire baptisée « Tempête décisive ». Il est soutenu par une alliance politico-militaire qui comprend plusieurs monarchies du Golfe, d’autres monarchies arabes – Jordanie et Maroc – ainsi que les régimes égyptien et soudanais. Mais c’est surtout le régime saoudien qui mène cette guerre avec une violence extrême.

    Le 15 mars dernier, l’un des bombardements aveugles du régime saoudien a tué au moins 119 personnes (dont 22 enfants) sur un marché dans la province de Hajja. Peu de temps après, le Haut commissaire aux droits de l’homme des Nations unies a publié un communiqué, expliquant à propos des bombardements de la coalition saoudienne qu’« ils ont frappé des marchés, des hôpitaux, des cliniques, des écoles, des usines, des réceptions de mariage, et des centaines de résidences privées dans des villages, des villes, y compris dans la capitale Sanaa. »
    Mais l’Arabie saoudite reste un grand partenaire des principales puissances européennes, ainsi que, malgré quelques tensions, des USA.

    Bertold du Ryon

  • L’Internationale socialiste adopte une déclaration sur le Sahara occidental (Algeria Watch)

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    Son conseil s’est réuni vendredi et samedi derniers à Genève (Suisse)

    L’Internationale socialiste (IS) a adopté une résolution sur le Sahara occidental acceptée par les délégations du Front Polisario et l’USFP (Maroc).

    Réuni les 1er et 2 juillet à Genève en présence de représentants du FFS, le conseil de l’Internationale socialiste a également adopté une autre déclaration sur la Libye, qui affirme que seule une solution politique consensuelle et inclusive des forces en présence est susceptible d’assurer une stabilité durable et de jeter les fondements d’une vraie réconciliation nationale. Selon un communiqué du FFS, l’IS réaffirme son soutien au processus démocratique en Tunisie.

    L’IS a reconnu également la légitimité du combat du mouvement Boycott, Divestment and Sanctions (BDS) à faire pression sur l’occupation israélienne. «Le FFS félicite les partis frères du Fatah et du PNI pour cette victoire et les assure de son indéfectible solidarité», précise le parti dans un communiqué.

    El Watan, 4 juillet 2016

    http://www.algeria-watch.org/fr/article/pol/sahara_occidental/is_declaration

    Commentaire: C'est le membre français de l'IS, le PS, qui va être content: au Sahara il soutient Mohammed 6 et en Israel, Netanyaou!

  • Nouveautés sur Agence Médias Palestine

     
    Le vol de terres par Israël: 440% d’augmentation en 2016

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    29 juin 2016 La politique de confiscation de terres par Israël a notablement augmenté dans Jérusalem et en Cisjordanie occupée, avec une hausse de 439% depuis le début de l’année 2016 par rapport à l’an dernier, selon ce que montre un rapport palestinien publié mardi dernier. L’Institut de Recherche Appliquée de Jérusalem (ARIJ) a fait...
     
     
    Festival "Palest'In & Out " du 8 au 13 juillet 2016 à Paris

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      Palest’In & Out est le premier festival d’art contemporain qui célèbre à Paris la scène émergente palestinienne. De jeunes artistes de moins de 35 ans sont sélectionnés leurs pairs et par des responsables de structures culturelles et de festivals innovants, sur la base de critères professionnels exigeants. Révéler la création palestinienne dans ce qu’elle a...
     
     
    « Nous ne renoncerons jamais »

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    Comment Israël transforme des militants contre l’occupation en dissidents

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    De Michael Schaeffer Omer-Man | 4 Juillet 2016 Israël voit une résurgence préoccupante de tentatives d’entraver et de supprimer la contestation, en particulier celle des militants contre l’occupation et pour la défense des droits humains. Ce processus ne s’inscrit pas dans le vide.   Le Parlement israélien est sur le point de voter, dans les jours...
     
     
    Israël démolit le village bédouin d’al-Araqib pour la 100ème fois

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    Par Mairav Zonszein, 29 juin 2016 Al-Araqib est l’un des 35 villages « non reconnus » en Israël que les autorités refusent de fournir en eau, en électricité et en infrastructures de base. Pour la centième fois ce matin, les forces israéliennes de sécurité ont démoli le village bédouin d’al-Araqib. Il s’agissait de la deuxième démolition au...
     
     
    Cinq raisons pour lesquelles Gaza est encore sous blocus

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    Par Ben White, 29 juin 2016 Lundi, le premier ministre turc Binali Yildirim a déclaré que le blocus de la Bande de Gaza par Israël avait été « largement levé » comme convenu dans le contrat de réconciliation fraîchement signé entre Israël et la Turquie. La normalisation des relations turco-israéliennes, six ans après que les forces israéliennes...

  • Paris Colloque (Afps)

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    http://www.france-palestine.org/Cent-ans-apres-les-accords-Sykes-Picot-L-Orient-arabe-trahi

  • Plainte pour complicité de crimes de guerre à Gaza contre l’entreprise française Exxelia (Ujfp)

     

    Une famille palestinienne porte plainte en France pour complicité de crime de guerre et homicide involontaire contre l’entreprise française Exxelia Technologies. Les plaignants, représentés par le cabinet Ancile-avocats et assistés par l’ACAT (Action des Chrétiens pour l’Abolition de la Torture), sont des membres de la famille Shuheibar résidant à Gaza City, dont trois enfants ont perdu la vie lors d’une frappe israélienne en 2014.

    Le 17 juillet 2014, au cours de l’offensive israélienne dans la bande de Gaza appelée l’opération « Bordure protectrice », un missile – vraisemblablement tiré par un drone - s’est abattu sur le toit de leur maison où cinq enfants nourrissaient les pigeons. Une fille, Afnan (8 ans) et deux garçons, Wassim (9 ans) et Jihad (10 ans) sont morts. Deux autres garçons, Udai (15 ans) et son cousin Bassil (9 ans), ont été grièvement blessés.

    Un composant de fabrication française a été trouvé parmi les débris du missile tiré sur la maison. L’ACAT et son partenaire palestinien ont documenté l’attaque, recueilli des témoignages et soumis les débris à l’analyse d’experts militaires internationaux.
    Les rapports d’expertise permettent d’établir que le composant français retrouvé sur les lieux de l’attaque est un capteur sensoriel à effet Hall fabriqué par l’entreprise française Eurofarad , aujourd’hui nommé Exxelia Technologies depuis son rachat par Exxelia Group en 2015. Ce composant fait partie d’un missile de petite taille tiré depuis les airs, vraisemblablement par un drone.

    Les survivants et les témoins affirment qu’aucune cible militaire n’était présente dans la maison au moment de l’attaque ni à aucun autre moment. Ce faisant, le domicile est considéré comme un objet civil qui ne peut pas visé par une attaque selon le droit international. L’attaque de la maison avec les morts civils et les dégâts matériels qui en ont résulté était donc illégale et pourrait constituer un crime de guerre. Les plaignants accusent l’entreprise française de s’être rendue coupable de complicité de crime de guerre ou, a minima, d’homicide involontaire, s’il est établi qu’elle a vendu le capteur à une entreprise de défense israélienne. Ils ont porté plainte auprès du parquet du pôle judiciaire spécialisé dans les crimes de guerre.

    « Il est malheureux que l’impunité criante des crimes de guerre commis à Gaza impose aux victimes de devoir saisir la justice française », regrette Joseph Breham, avocat au cabinet Ancile-avocats, Selon son associée, Me Ingrid Metton, « L’industrie de l’armement française ne peut plus échapper à sa responsabilité morale et juridique. Vendre du matériel qui sert à commettre des crimes de guerre doit être sévèrement sanctionné ».

    Au-delà d’Exxelia, nous appelons la France à faire preuve de responsabilité, elle qui a joué un rôle moteur dans l’élaboration et l’adoption du Traité sur le commerce des armes » rappelle Hélène Legeay, responsable des programmes Maghreb/Moyen-Orient à l’ACAT. Ce traité interdit aux États d’exporter des armes mais aussi des composants qui pourraient être utilisés pour commettre des crimes de guerre. « Au lieu de se féliciter de vendre des armes à des pays qui commettent de graves violations des droits de l’homme et du droit humanitaire, la France devrait faire en sorte qu’à l’avenir, on ne puisse plus trouver une seule pièce de fabrication française sur un site de crimes de guerre »

    Deux ans après l’opération “Bordure protectrice”, les autorités israéliennes n’ont toujours pas effectué d’enquête crédibles sur les attaques Illégales menées directement contre des civils. Ce dernier exemple d’impunité est emblématique de l’échec patent d’Israël à se conformer à son obligation internationale d’enquêter sur les sérieuses allégations de violations et de garantir la justice et la réparation des victimes d’attaques militaires illégales. Israël a refusé ou omis de mener des enquêtes crédibles sur des centaines de cas.

    29 juin 2016 - Communiqué de presse de l’ACAT

    Contacts presse :
    • Pierre Motin, ACAT, 01 40 40 40 24 / 06 12 12 63 94 pierre.motin@acatfrance.fr
    • Me Joseph Breham et Me Ingrid Metton, cabinet Ancile-avocats, 01 44 54 46 33


    Notes aux rédactions :
    • Un document de questions/réponses concernant la plainte est disponible en suivant ce lien.
    • Des photographies sont disponibles en suivant ce lien. Pour un achat de ces photographies pour une utilisation média, envoyer un mail à annepaq@gmail.com. Cette photographie est quant à elle libre de droit pour une utilisation à 1/4 de page sauf couverture, avec le crédit : Anne Paq/Activestills.org.


    Un webdocumentaire intitulé « Obliterated Families » réalisé par la photojournaliste Anne Paq et la reporter Ala Qandil avec le soutien de l’ACAT sera rendu public le jeudi 7 juillet, à l’occasion des deux ans de l’opération « Bordure protectrice ». Anne Paq a pris les photos des fragments du missile chez la famille Shuheibar. Il raconte l’histoire de 10 familles ayant subi les attaques israéliennes de l’été 2014, dont la famille Shuheibar.

     
  • Nouveautés sur Orient 21

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    Tableau: musée de Tunis