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  • Des agents de la société Transcom Tunis en grève de la faim (AeL)

    Des agents d’un call center en grève de la faim en Tunisie, voilà qui n’est pas commun et plutôt radical comme moyen de contestation.

    Entretien avec M. Mustapha Nehdi, secrétaire général de la CGTT à Transcom Tunis, pour comprendre pour quelles raisons une telle mesure a été décidée.

    Combien d’agents sont impliqués dans la grève de la faim ?

    Deux agents et syndicalistes de la CGTT ont entamé une grève de la faim avec le soutien de sept membres du bureau syndical de la société, les deux grévistes sont MM. Kamel Dali et Anis Hasnaoui.

    Pourquoi avoir choisi un mode de contestation aussi radical ?

    Cette mesure a été prise en réaction à la décision de la direction de suspendre les deux agents et membres du syndicat du travail, pour des raisons qui selon notre syndicat ne sont pas admissibles. De plus, la décision de la suspension s’est faite sans préavis et sans l’aval de l’inspection du travail. Devant une telle mesure, nos collègues n’ont trouvé aucun autre moyen que de déclencher une grève de la faim. En outre, cette décision est le résultat d’une multitude d’obstacles que nous rencontrons dans notre travail au sein du syndicat et de mesures abusives et anti-syndicalistes venant de la direction, auxquels s’ajoute la surexploitation de nos agents, d’où la décision de recourir à un tel moyen de contestation.

    Depuis combien de temps sont-ils en grève de la faim et quel est leur état de santé ?

    Depuis le 18 août, les deux syndicalistes sont en grève de la faim. Un médecin les a examinés le 19 août au matin et a jugé leur état stable.

    Y a-t-il un suivi médical pour les personnes en grève ?

    Il n’y a pas de suivi médical quotidien. Par contre, la grève de la faim a été constatée par un huissier de justice.

    Quelles sont les doléances des deux agents en grève et du syndicat ?

    Les deux agents en grève ont été suspendus de leur travail sans aucun motif valable et abusivement. Nous exigeons donc la réintégration et la reprise du travail de nos collègues, sachant que ces personnes sont des pères de famille et ont des enfants à charge.

    Des négociations sont-elles en cours et quels sont les résultats ?

    Aucune mesure de la part de la direction n’a été prise, nous ne sommes jusqu’à présent toujours pas en cours de négociation avec celle-ci.

    Source : L’Economiste Maghrébin 22 août 2014 par Mustapha Nehdi

    http://www.afriquesenlutte.org/afrique-du-nord/tunisie/article/des-agents-de-la-societe-transcom

  • Khalida Jarrar refuse de se conformer à sa décision d'expulsion de Ramallah vers Jéricho (Al Huffington)


    Un tribunal israélien l'avait ordonné:

    Publication: 21/08/2014 14h03 CEST Mis à jour: 21/08/2014 14h12 CEST

    Khalida Jarrar, une députée du Front Populaire pour la Libération de la Palestine (FPLP) vivant à Ramallah, résiste à la décision d'expulsion vers Jéricho. Une décision qui lui a été communiquée par des troupes militaires israéliennes, selon l'agence d'information palestinienne WAFA.

    Un sit-in de solidarité avec elle avait été organisé, hier devant son domicile. Des militants palestiniens et des organisations sont venus témoigner leur solidarité avec la députée qui a décidé de "ne pas reconnaître cette décision" et a "refusé de signer cette ordonnance d'expulsion".

    Khalida Jarrar, résidant à Al-Bireh à Ramallah, est membre du Conseil législatif palestinien (CLP). Elle fait partie des palestiniens qui s'opposent à toute négociation avec Israël.

    Un tribunal militaire israélien avait ordonné mercredi l'expulsion de Khalida Jarrar dans les 24 heures sous prétexte qu'elle constitue une menace pour la sécurité publique, selon les mêmes sources.

    Jarrar a refusé de signer le document et de se conformer à l'ordonnance, qui, a-t-elle déclaré, inclut son assignation à résidence à Jericho.

    La députée palestinienne estime que cette ordonnance du tribunal israélien est "une violation des " lois internationales."

    La députée, interdite de voyages depuis de longues années, avait pris fait et cause pour la résistance palestinienne tout le long de l'agression israélienne sur Gaza et a appelé les dirigeants palestiniens à rompre toute négociation avec l'occupant.

    "La direction semble aujourd'hui croire à une réalité différente de celle que vit le peuple palestinien dans la rue", a déclaré Jarrar lors d'une interview accordée à Palestine Today, le 20 Juillet dernier.

    Dans cette même interview, la députée a dénoncé aussi l'attitude passive du Président de l'Autorité Palestinienne Mahmoud Abbas. Elle lui demandera à mettre fin à toute "coordination sécuritaire avec Israël", qui, affirme-t-elle, maintient "le peuple palestinien à la merci de l'occupation."

    Le FPLP, dont elle est la députée depuis janvier 2006, est une organisation révolutionnaire de gauche fondée en 1967. Elle est aussi la deuxième plus grande formation politique constituant l'Organisation de libération de la Palestine (OLP), après le Fatah.

    http://www.huffpostmaghreb.com/2014/08/21/tribunal-jarrar-decision-_n_5697355.html

     

    Israël interdit de séjour à Ramallah une députée palestinienne (Afps)

    Khalida Jarrar, cadre du Front popu­laire de libé­ration de la Palestine (FPLP), a expliqué que des soldats israé­liens étaient entrés par la force chez elle à l’aube pour lui signifier qu’elle était interdite de séjour à Ramallah pendant six mois.

    Israël a ordonné l’expulsion d’une députée de la gauche pales­ti­nienne de Ramallah vers Jéricho, deux villes de la Cis­jor­danie occupée, a indiqué jeudi la par­le­men­taire. Khalida Jarrar, cadre du Front popu­laire de libé­ration de la Palestine (FPLP), a expliqué que des soldats israé­liens étaient entrés par la force chez elle à l’aube mer­credi pour lui signifier qu’elle était interdite de séjour à Ramallah pendant six mois. Une telle mesure est rare et il s’agirait de la pre­mière depuis le début des années 1990, dit Raji Sourani, directeur du Centre pales­tinien des droits de l’homme (PCHR). Il a parlé d’une "pra­tique d’un autre âge et contraire au droit international".

    Selon Khalida Jarrar, le tri­bunal mili­taire israélien l’accuse de "mettre en danger la sécurité de la région". Khalida Jarrar a dit ignorer com­plè­tement ce qu’on lui reproche exac­tement. Les soldats, accom­pagnés de poli­ciers, lui ont remis une carte lui spé­ci­fiant les zones de Jéricho dans les­quelles elle était auto­risée à se déplacer, a-​​t-​​elle ajouté. Khalida Jarrar a été la pre­mière députée du FPLP élue au Par­lement pales­tinien. Elle a été en charge du dossier des détenus pales­ti­niens dans les prisons israé­liennes au sein du Conseil légis­latif pales­tinien (CLP, le Parlement).

    Selon le Club des pri­son­niers pales­ti­niens, basé à Ramallah, une tren­taine de membres du Par­lement, y compris son pré­sident, Aziz Dweik, un diri­geant du Hamas, sont actuel­lement détenus par Israël.

    AFP | LePoint​.fr, vendredi 22 août 2014

    http://www.france-palestine.org/Israel-interdit-de-sejour-a

  • Samedi 30 août 18:00 1675 44 rue Legraverend Rennes

    Photo de couverture
     
    Palestine : Quel avenir ? Quelle solidarité ? Avec Amir Hassan
    Depuis plus d'un mois, nous sommes témoins d’un nouveau massacre en Palestine occupée. Après avoir raflé et emprisonné 1 600 personne en Cisjordanie occupée et réprimé violemment celles et ceux qui manifestaient pour défendre leur doit à l'autodétermination, l'armée sioniste bombarde maintenant nuit et jour toutes les localités de la bande de Gaza. A ce jour, plus de 2 000 Palestiniens y ont été tués, plus de 10 000 blessés et 365 000 ont dû fuir leurs maisons.

    Les demandes de toutes les factions de la résistance palestinienne (Hamas, Djihad Islamique, Fatah, Front Populaire de Libération de la Palestine, etc) sont pourtant claires et simples : la fin des attaques sous toutes leurs formes, la levée du siège et la création d'un port à Gaza, ainsi que la libération des prisonniers palestiniens.

    Pour l'heure, malgré les tentatives de négociations, la situation reste inchangée et les gazaouïs étouffent toujours sous le blocus. La discussion qui aura lieu le samedi 30 août avec Amir Hassan, auteur gazaoui résidant à Paris depuis un an, sera l'occasion de répondre à la propagande sioniste, et d'avoir une idée des conditions de vie à Gaza pendant les massacres. Mais il s'agira aussi de comprendre les mécaniques d'étouffement du peuple palestinien mise en place par l'occupant sioniste (occupation, siège, pénuries ...) dont le massacre en cours est le prolongement directe.

    La discussion pourra aussi permettre de revenir sur les différentes mobilisations qui ont eu lieu durant tout l'été en soutien au peuple palestinien, et d'envisager les suites possibles à donner à ces élans de solidarité.
     
     
    samedi 30 août
     18:00
     
     
     
    1675
    44 rue Legraverend, 35000 Rennes

  • L'humour de Dilem (Liberté Algérie)

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  • Israël. Face à la reprise des hostilités, il est impératif de laisser les groupes de défense des droits humains se rendre à Gaza (Amnesty)

    Après une frappe aérienne de l'armée israélienne sur la ville de Gaza, le 19 août 2014.
    "Les autorités israéliennes semblent s'être adonnées à un petit jeu administratif avec nous concernant l'accès à Gaza".
    Anne FitzGerald, directrice de l’unité Recherche et réaction aux crises d'Amnesty International.

    La reprise des frappes aériennes israéliennes et des tirs de roquettes en provenance de Gaza souligne à quel point il est important de permettre aux groupes de défense des droits humains de se rendre sur place immédiatement afin d'observer la situation, a déclaré Amnesty International mardi 19 août.

    Depuis le début de l'opération militaire israélienne à Gaza le 8 juillet 2014, les autorités israéliennes ont rejeté plusieurs requêtes présentées par Amnesty International afin de pouvoir se rendre à Gaza par le poste-frontière d'Erez, contrôlé par Israël. L'organisation a également demandé aux autorités égyptiennes de la laisser accéder à Gaza, sans succès pour l'instant.

    « L'apparente reprise des frappes aériennes israéliennes et des tirs de roquettes mardi 19 août rappelle une nouvelle fois que nous devons être autorisés à nous rendre dans la bande de Gaza sans plus de délai. Nous avons déjà perdu un temps précieux et il est essentiel que les organisations de défense des droits humains puissent désormais effectuer la tâche cruciale consistant à examiner les allégations de crimes de guerre », a déclaré Anne FitzGerald, directrice de l’unité Recherche et réaction aux crises d'Amnesty International.

    « Les autorités israéliennes semblent s'être adonnées à un petit jeu administratif avec nous concernant l'accès à Gaza, l'assortissant de conditions déraisonnables alors même que le nombre de morts dans la région augmentait. »

    Amnesty International et Human Rights Watch ont prévu de diffuser un communiqué conjoint exhortant les autorités israéliennes à permettre immédiatement aux groupes de défense des droits humains de se rendre à Gaza. 19 août 2014

    http://www.amnesty.org/fr/news/israel-human-rights-access-gaza-imperative-amid-renewed-exchange-fire-2014-08-19

  • Algérie : Nouvelle grève à l’usine Tosyali de Bethioua (Ael)

    Le feuilleton concernant l’usine de sidérurgie algéro-turque Tosyali, située dans la zone industrielle de Bethioua, ne semble pas près de prendre fin. Depuis dimanche, les 600 travailleurs de cette usine sont revenus à la charge en reprenant le chemin de la grève qu’ils affirment pour cette fois illimitée. Ce débrayage est le quatrième depuis le début de l’année 2013. Ainsi, les travailleurs de cette entreprise avaient débrayé au mois d’octobre de l’année dernière. Après des négociations, le travail avait repris.

    Mais ce ne fut qu’un sursis puisque la grève a repris en mai et juin 2014. Ainsi, au mois de mai, les ouvriers avaient organisé un vaste mouvement de protestation pour dénoncer leurs mauvaises conditions de travail et surtout revendiquer la réintégration de 60 de leurs collègues, considérés comme victimes de licenciements arbitraires.

    La pression exercée par ce mouvement sur la direction et le mouvement de solidarité exprimé par des syndicalistes de la zone industrielle d’Arzew, avait débouché, au mois de juin, sur la satisfaction de certains points de la plateforme de revendications, à l’instar de la dissolution de la section syndicale de l’entreprise, considérée par les ouvriers comme illégitime et l’ouverture de négociations pour la satisfaction des autres points.

    Les pourparlers avec les représentants des travailleurs n’ont pas abouti à l’amélioration des conditions de travail, au versement de primes, de risque, nuisance et rendement ainsi qu’à la gratification concernant la femme au foyer. Se disant floués par leur employeur qui n’a pas tenu ses promesses depuis le premier mouvement de protestation, les travailleurs ont repris la grève tout en exigeant pour cette fois la satisfaction de l’ensemble des revendications comme préalable à la reprise du travail.

    Source : Le Temps d’Algérie 21 août 2014 

    http://www.afriquesenlutte.org/afrique-du-nord/algerie/article/algerie-nouvelle-greve-a-l-usine

  • Lannion Rassemblement vendredi 22 août

     

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    Malgré la trêve et le cessez-​​le-​​feu, la paix n’est pas signée et aucun accord satis­faisant pour les Pales­ti­niens n’ a été trouvé.

    L’ AFPS Trégor n’entend donc pas relâcher la pression sur le gou­ver­nement. Celui-​​ci doit jouer de tout son poids, avec l’aide de l’Europe, pour un règlement juste et défi­nitif du conflit qui n’a que trop duré. L’AFPS Trégor réclame donc plus que jamais :


    - le respect du droit inter­na­tional
    - la levée du blocus de Gaza
    - l’arrêt de toute coopé­ration mili­taire avec Israël, et notamment un embargo total sur les armes
    - l’annulation de tout accord d’association éco­no­mique entre Israël et l’Union Euro­péenne.

    Dans cette optique, et aussi pour rendre hommage aux vic­times de Gaza, l’AFPS Trégor invite toutes les per­sonnes qui sou­haitent témoigner leur soutien au peuple pales­tinien à un ras­sem­blement devant la

    Mairie de Lannion le ven­dredi 22 août à 18h00.

    La mani­fes­tation se rendra ensuite jusqu’au Pont des Viarmes et y accro­chera des photos d’enfants tués ces deux der­niers mois à Gaza.

    AFPS Trégor - Lannion, vendredi 22 août 2014

    http://www.france-palestine.org/Rassemblement,24535

  • Inter­vention lors du ras­sem­blement devant le ministère des affaires étrangères (Afps)

     

    http://revolutionsarabes.hautetfort.com/media/00/00/3845574971.jpeg

    Nous sommes ras­semblés alors que les bom­bar­de­ments ont repris sur Gaza et qu’on entend déjà cer­tains en faire porter la res­pon­sa­bilité sur les Pales­ti­niens.

    Hier mardi plus de 70 raids ont été effectués par l’aviation israé­lienne au pré­texte de l’envoi de 3 roquettes sur une zone déser­tique du sud d’Israël. Aujourd’hui la liste des vic­times et des des­truc­tions s’allonge, le chiffre de 2000 morts est dépassé.

    Une fois de plus Israël s’arroge le droit d’agir à sa guise en dehors de toutes les règles du droit inter­na­tional et du droit huma­ni­taire.

    Hier, alors qu’à Gaza les bom­bar­de­ments repre­naient, la femme et le fils de Mohamed Deif, res­pon­sable de la résis­tance armée du Hamas étaient tués dans l’attaque de leur maison, à Ramallah, et ce matin c’est le domicile de Khalida Jarrar, diri­geante du Front popu­laire, qui a été investi et elle s’est vue signifier un « ordre » de dépor­tation à Jéricho !

    Alors il est par­fai­tement hors de propos de faire porter la res­pon­sa­bilité de la fin de la trêve sur le Hamas.

    Hors de propos car aucun Pales­tinien, aucune orga­ni­sation pales­ti­nienne membre ou non de l’OLP, ne peut accepter que se pro­longe le statu quo cri­minel en place depuis plus de 7 ans et sur lequel s’arc-boutent les négo­cia­teurs israé­liens. La levée du blocus et du siège de Gaza, c’est l’exigence unanime de la société pales­ti­nienne. Le tribut payé a été trop lourd. Faut-​​il rap­peler que les bom­bar­de­ments ont fait plus de 2000 morts pales­ti­niens, très majo­ri­tai­rement des civils, dont plus de 430 enfants ou ado­les­cents et des mil­liers de blessés dont un très grand nombre res­teront han­di­capés à vie. Qui pourra jamais chiffrer ce coût humain ? 500 000 per­sonnes ont dû quitter leurs maisons que beaucoup ne retrou­veront pas. Les des­truc­tions ont été d’une ampleur jusque là inconnue et les bom­bar­de­ments d’écoles et d’hôpitaux ont constitué autant de crimes de guerre dont les res­pon­sables devront répondre. Ainsi que l’a clai­rement dit le secré­taire général de l’ONU et comme un certain François Hol­lande l’a concédé du bout des lèvres. Qui pourra vraiment chiffrer les des­truc­tions et dégâts de tous ordres ?

    Gaza ne peut accepter d’attendre, assiégé, la pro­chaine attaque, survolé par des drones espions qui à tout moment peuvent porter la mort. Il faut se repré­senter ce qu’est aujourd’hui la vie de la popu­lation à Gaza où après la des­truction de la cen­trale élec­trique où désormais l’eau et l’électricité sont quasi inac­ces­sibles pour une grande partie de la population.

    Non Gaza ne peut plus vivre sous blocus. Ni les Pales­ti­niens, ni aucune per­sonne de bonne foi ne peuvent l’accepter.

    C’est dire notre indi­gnation devant ce qui se joue en ce moment même à Gaza. En plein cœur de la « trêve estivale », nous avons été là pour la crier. Mais nous sommes là aujourd’hui pour dire que nous ne tenons pas nos gou­ver­nants pour quittes.

    La France, comme ses par­te­naires de l’UE, a une lourde res­pon­sa­bilité dans ce qui s’est passé et se joue aujourd’hui dans l’enclave pales­ti­nienne martyre. En épousant sans le moindre recul les thèses israé­liennes dès le début de l’agression, en inversant l’ordre des res­pon­sa­bi­lités entre occupant et occupé, elle donnait un feu vert scan­daleux au gou­ver­nement le plus extré­miste de l’histoire d’Israël et à ses plans d’épuration eth­nique et d’écrasement des Pales­ti­niens. Il aura fallu attendre le 4 août pour que devant la force des réac­tions et de nos mobi­li­sa­tions, le ministre des AE comme le Pré­sident prennent un autre langage et consentent à parler de carnage, tout en restant en réalité proches d’un renvoi dos à dos des deux parties.

    Si nous sommes là aujourd’hui, c’est pour dire à nos gou­ver­nants : c’en est assez !

    C’est l’impunité dont Israël sait pouvoir béné­ficier quoi qu’il fasse qui l’incite à se com­porter en Etat pré­dateur et agresseur. C’est elle qui constitue un danger majeur pour la paix. Continuer à fermer les yeux, se contenter de condam­na­tions ver­bales qui font sourire les apprentis sor­ciers de Tel Aviv, c’est en réalité leur donner un permis de tuer.

    Pour que cesse la tra­gédie de Gaza, l’heure est donc aux sanc­tions, plus urgemment que jamais. Israël ne lèvera pas le blocus de Gaza, ne cessera pas la colo­ni­sation de la Cis­jor­danie et de Jéru­salem sans y être contraint.

    La France doit immé­dia­tement cesser toute coopé­ration mili­taire et mettre un embargo total sur les armes à des­ti­nation d’Israël.

    Elle doit, au nom de la clause de sau­ve­garde de son article 2 sur le respect des droits de l’homme, sus­pendre pour ce qui la concerne l’accord d’association UE-​​Israël. Elle doit faire savoir qu’elle pour­suivra ceux de ses res­sor­tis­sants qui se sont rendus cou­pables de crimes ou de com­plicité de crimes de guerre. Au lieu de les freiner, elle doit appuyer les démarches pales­ti­niennes pour adhérer au statut de Rome et intégrer la CPI. Elle doit rap­peler qu’il n’y aura pas de solution poli­tique sans la libé­ration préa­lable des plus de 6800 pri­son­niers pales­ti­niens incar­cérés en Israël en vio­lation des Conven­tions inter­na­tio­nales. Elle doit cesser de cri­mi­na­liser la soli­darité, spé­cia­lement les actions de boycott citoyen, et abroger la cir­cu­laire Alliot-​​Marie.

    C’est cette voix que le Pré­sident de la Répu­blique doit faire entendre à Bruxelles au Conseil euro­péens du 30 août en apportant son soutien effectif au gou­ver­nement d’entente nationale dont l’éclatement est bel et bien le but poli­tique pour­suivi par Neta­nyahou depuis le début. Nous vous appelons à signer et faire signer la pétition au Pré­sident de la Répu­blique pour en finir avec l’impunité d’Israël qui vous est pro­posée par nos mili­tants et que vous trou­verez sur le site de l’AFPS.

    Nous le savons, seule notre mobi­li­sation citoyenne pourra amener nos gou­ver­nants à oser choisir clai­rement le chemin du droit et à dire non à l’impunité. C’est dire notre res­pon­sa­bilité : nous ne lâcherons pas !

    Paris, le 20 Août 2014

    http://www.france-palestine.org/Intervention-de-l-AFPS-lors-du

  • Fête de la solidarité, Châteaubriand Palestine

    L’association Echanges et Solidarité 44 organise chaque année à la fin du mois d’août une fête de la solidarité sur le site de l’étang de Gruellau à Treffieux au coeur du Pays de Châteaubriant.

    Ce rendez-vous annuel militant et populaire rassemble une trentaine d’associations de solidarité internationale dans une ambiance festive et conviviale.

    En 2014, l’association Chateaubriant Palestine invite l’UJFP. André Rosevègue y sera donc le samedi 23 et le dimanche 24 août au stand de cette association et participera à un forum sur la Palestine le dimanche.

    http://www.ujfp.org/spip.php?article3473

  • Brest Gaza samedi 23 août

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