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Au quatrième jour du blocus humain au port d'Oakland, sur la côte ouest des Etats-Unis, en solidarité avec le peuple palestinien, le navire commercial israélien Zim a été forcé de quitter la Baie de San Francisco et d'aller chercher un nouveau port d'asile pour y débarquer sa marchandise ...
Un coup de tonnerre dans le ciel états-unien, une victoire majeure pour la campagne Boycott Israël, mis sous embargo, de manière quasi-invraisemblable, par les medias américains.
Depuis samedi 16 août, la même alerte est tombée a chaque fois vers 4 heures du matin. Par sms, Twitter ou sur la page Facebook "Block the Boat for Gaza": "Le navire Zim est encore au port d'Oakland. Rendez-vous au 1717 Middle Harbor Rd, à 5 heures du matin pour continuer le blocus contre le bateau de l'apartheid."
Et pour le quatrième jour consécutif, des dizaines de manifestants, ulcérés par le massacre des Pales- tiniens a Gaza, ont répondu à l'appel et accouru de toute la région de la Baie de San Francisco pour former un piquet en face du quai ou se trouvait mardi matin encore le navire israélien et empêcher ainsi symboliquement les dockers de débarquer sa cargaison.
"La Palestine vaincra"
De plusieurs milliers au premier jour, samedi dernier, ils n'étaient plus que quelques centaines, parfois même beaucoup moins, mais ils étaient là, à chaque fois, toujours armés de leurs contrebasse, clari- nettes, pancartes et bonne humeur.
La lumière douce et brumeuse de ces aubes portuaires les rendait encore plus beaux et presque irréels, mais leurs voix claires et puissantes rappelaient la sanglante réalité de Gaza et leurs chants leur volonté de "faire honte à Israël, Etat de l'apartheid" et proclamer que "la Palestine vaincra".
A chaque fois, ils ont formé un cercle portant pancartes dénonçant les crimes de l'Etat d'Israël et des Etats-Unis contre les Palestiniens et, à chaque fois, les dockers ont regardé le spectacle de loin et décidé de ne pas briser le piquet et de ne pas débarquer les marchandises du bateau de la compagnie Zim.
Et... au quatrième jour, une seconde alerte est tombée dans la même journée, cette fois-ci un peu après 17 heures: "Le navire Zim a été contraint de quitter le terminal SSA du port d'Oakland". C'est l'annonce de la victoire. Le bateau devenu symbole du pays de l'apartheid a été mis a la porte de la Baie. Il est repassé sous le Golden Gate Bridge une seconde fois dans l'autre sens muni de son indésirable cargaison à la recherche d'un autre port de la côte ouest où l'accueil serait plus clément.
Victoire symbolique
Sur les réseaux sociaux et la page Facebook "Block the Boat for Gaza" ont fusé les interjections de joie. Ce sont les activistes d'une constellation d'organisations allant d'associations politiques arabo-améri-caines, juives antisionistes, africaines-américaines, de partis politiques comme le Green Party, d'orga-nisations libertaires et politiquement radicales comme Code Pink ou Queers undermining Israeli terror qui se sont mobilisés pour ce but.
Le consul israélien à San Francisco Andy David avait laissé entendre mardi dans un entretien au quotidien local The San Francisco Chronicle que le navire serait en fin de compte obligé de quitter le port d'Oakland. C'est ainsi, dans un cynisme difficilement égalable, que le représentant de l'Etat d'Israël a déclaré que les manifestants "ont peut être choisi un symbole et tentent de faire croire que ce qu'ils font nuit au gouvernement israélien mais en vérité tout ce qu'ils font c'est nuire aux gens qui vivent ici et pour moi ceci est l'exacte définition du terrorisme politique : ils essaient d'atteindre un objectif mais ils se soucient peu des innocents à qui cela peut faire du mal".
Cette petite victoire, pacifique et ô combien symbolique - au moment où Israël a repris ses bombardements meurtriers contre Gaza - a été arrachée par des individus dont le courage physique est indéniable lorsque l'on connait la détestable réputation de la police d'Oakland.
Mais aussi lorsque l'on sait que le port d'Oakland a été le théâtre d'une répression sanglante en 2003 contre des manifestants contre la guerre en Irak qui tentaient de bloquer un navire américain trans- portant des armements et équipements de combats militaires. Reste à savoir maintenant comment se déroulera l'événement "Block the Boat for Gaza" dans les ports où il a été annoncé: Seattle, Long Beach et Vancouver.
LIRE AUSSI: Solidarité avec Gaza: Blocus contre Israël sur la côte ouest des Etats-Unis
Tôt ce matin les forces d'occupation israéliennes ont envahi à El Bireh - Ramallah le domicile de notre camarade Khalida Jarrar, dirigeante du Front Populaire de libération de la Palestine (FPLP) lui intimant l'ordre de s'exiler dans la ville de Jericho avec interdiction d'en sortir.
Cette pratique d'expulsion de dirigeants à l'intérieur de la Cisjordanie n'avait plus court depuis 1980 !
En s'attaquant à Khalida, députée palestinienne, militante active de la résistance du peuple palestinien, l'Etat d'Israël tente de briser toutes les voix qui s'opposent à l'occupation de la Palestine, qui dénoncent les crimes horribles commis à Gaza.
Il poursuit sa politique visant à empêcher toute avancée dans un processus de négociation aboutissant à la reconnaissance d’un Etat palestinien.
Le NPA exprime son entière solidarité avec Khalida Jarrar.
Il renforcera ses actions, dans l'unité la plus large, pour faire reculer cet Etat colonialiste et assassin. Il appelle à participer massivement aux manifestations organisées partout dans le pays en soutien à la résistance du peuple palestinien. Montreuil, le mercredi 20 août 2014
http://npa2009.org/communique/assez-de-repression-du-peuple-palestinien
L’Irak est de nouveau à feu et à sang.
Pendant que l’État Islamique en Irak et au Levant (EIIL) élargit et consolide son emprise sur les régions du nord et de l’ouest du pays, les Etats-Unis se préparent à intervenir militairement pour soutenir le gouvernement irakien en envoyant plusieurs centaines de soldats, appuyés par des navires de guerre et des frappes aériennes. L’Irak se trouve ainsi en proie à la reprise d’une guerre civile qui prend un caractère « communautaire » opposant le régime de Bagdad, dominé par les Chiites et soutenu par les puissances impérialistes, et une organisation armée djihadiste et réactionnaire, à majorité sunnite, luttant pour l’instauration d’un califat en Irak et en Syrie.
L’occupation états-unienne de l’Irak au début des années 2000 avait ravivé les tensions internes entre les principaux peuples du pays, aboutissant progressivement au cours de la dernière décennie à la division de facto du pays en trois régions ethniques distinctes- Chiite arabe, Sunnite arabe, Kurde. Cette année, ce ravivement de tensions a débouché sur la réouverture d’une guerre civile le long de ces lignes ethniques. Depuis le mois de juin, l’EIIL contrôle la grande partie de la région arabe sunnite dans l’ouest du pays avec un certain soutien des chefs tribaux sunnites. L’armée irakienne et les milices arabes chiites contrôlent Bagdad et le sud-est du pays. Quant aux Kurdes, une nationalité opprimée, ils ont profité de la situation pour consolider l’autonomie de leur région dans le nord-est.
Des millions d’Irakiens et d’Irakiennes ont ainsi été chassés de leurs maisons, victimes d’atrocités commises par chacun des belligérants de cette guerre sanglante. Dans l’ouest, des centaines de milliers de Sunnites ont été obligés de fuir le pilonnage et les bombardements de quartiers résidentiels par le régime de Bagdad. A Bagdad même, les milices arabes chiites s’en prennent violemment aux quartiers arabes sunnites. Dans le nord du pays, les forces armées de l’EIIL envahissent les villages chiites et massacrent la population, y compris les femmes et les enfants. Les minorités religieuses (Yazidis, Shabaks, Chrétiens) refusant de se convertir et de prêter allégeance sont tuées sans pitié. Cette nouvelle vague de tueries, sans doute alimentée par la guerre civile en Syrie où l’EIIL réactionnaire a joué et joue encore un rôle important dans la lutte contre le régime de Bachar al-Assad, est d’abord le fruit d’une histoire complexe construite et entretenue par l’intervention impérialiste en Irak, à la mesure des enjeux géopolitico-stratégiques et économiques et de la désintégration de l’ordre impérialiste dans la région.
Les médias bourgeois montrent du doigt les très anciennes divisions sectaires en islam pour expliquer l’effusion de sang actuellement en cours. En réalité, ce carnage puise ses origines d’abord dans la division et la domination impérialistes de l’Irak par les puissances européennes, puis dans les interventions et l’occupation militaires états-uniennes. Au milieu du XIXe siècle, les puissances européennes ont commencé à intervenir directement dans la région du Levant. Pour mieux asseoir leur contrôle, ils privilégiaient la tactique consistant à monter les différentes nationalités, groupes ethniques et sectes les uns contre les autres. Plus tard, en 1916, la France et le Royaume-Uni se sont conjurés, avec l’aval de la Russie et de l’Italie, pour découper le Levant avec les accords Sykes-Picot. La France a pris la Syrie et le Liban actuel, alors que le Royaume-Uni a acquis la Jordanie et la Palestine.
Les puissances impérialistes avaient promis un État aux Kurdes lors de la signature du traité de Sèvres au lendemain de la Première Guerre mondiale en 1920, mais au cours de cette année-là, elles ont découvert que la région de Mossoul en particulier et l’Irak en général étaient beaucoup plus riche en pétrole qu’elles ne l’avaient pensé. Le Royaume-Uni décida alors de garder le Kurdistan du sud en l’intégrant dans le nouveau Royaume d’Irak, lequel correspondait aux concessions de la Compagnie pétrolière turque sous contrôle britannique. Ainsi l’Etat kurde n’a-t-il jamais vu le jour. Les fonctionnaires et les officiers militaires de ce nouveau pays, à majorité chiite et créé par les Britanniques, étaient exclusivement sunnites. Comme ailleurs, les impérialistes se sont appuyés sur une minorité qui se voyait remerciée avec un certain nombre de privilèges pour être leurs relais locaux, créant ou exacerbant les tensions religieuses ou ethniques.
Après avoir envahi l’Irak en 2003, les Etats-Unis n’ont pas hésité un seul instant à adopter la même tactique de division pour assurer leur domination. Cependant, cette tactique n’a pas abouti au résultat souhaité. La purge des officiers du Parti Ba’ath du gouvernement et de l’administration s’est accompagnée d’un transfert du pouvoir des mains des Sunnites à celles des Chiites, déclenchant des rébellions sunnites contre lesquelles l’impérialisme états-unien a été obligé de mobiliser des milices chiites et des Peshmerga kurdes. Pour éviter une accélération des pressions de la part des Chiites, en 2005, le pouvoir a été organisé sur la base d’un partage communautaire : le Premier ministre serait chiite, le Président qui exerce des fonctions plutôt cérémonielles serait kurde et le Président du Parlement serait sunnite. Cette configuration a permis le maintien des gouvernements fantoches dominés par les partis chiites (et dans une moindre mesure kurdes) au détriment des partis sunnites.
En 2006 et encore en 2010, les Etats-Unis ont imposé Maliki comme Premier ministre sous lequel la terreur anti-sunnite n’a cessé de croître avec l’aide de l’armée et des milices chiites. Après le retrait des troupes états-uniennes et des manœuvres de la part du Premier ministre contre des figures politiques sunnites, d’importantes manifestations ont eu lieu dans le pays. Au printemps 2013, les troupes du gouvernement ont attaqué des manifestants à Hawija, dans le nord,faisant au moins 44 morts. Des massacres s’en sont suivi au cours desquels des milliers d’Irakien-ne-s ont trouvé la mort, culminant dans un assaut militaire contre Falloujah et Ramadi. Alors que les chefs tribaux faisaient appel aux forces réactionnaires pour lutter contre le gouvernement de Maliki, l’EIIL a profité de ce contexte de guerre civile et de carnage pour s’implanter dans le pays et prendre progressivement le contrôle des ressources pétrolières. Aujourd’hui, pour restaurer l’ordre, les Etats-Unis préparent le terrain pour une intervention militaire du côté du gouvernement irakien sous la bannière de l’ingérence humanitaire et cherchent à s’appuyer sur des alliances contradictoires avec des puissances régionales rivales comme l’Arabie saoudite ou l’Iran, alors que la France annonce la livraison d’armes aux combattants kurdes.
Cependant, loin d’être une démonstration de force, cette nouvelle intervention de l’impérialisme étasunien ne fait que révéler son incapacité à instaurer une stabilité qui lui soit favorable dans la région. La presse impérialiste commence d’ailleurs à évoquer la possibilité que cette intervention soit longue, avec tous les dangers que cela comporte, notamment si l’on prend en compte des conflits géopolitiques encore ouverts : Syrie, Ukraine…
Cette nouvelle intervention militaire n’apportera rien de bon pour les masses de la région. Cette dernière décennie d’occupation militaire par l’armée impérialiste nord-américaine le montre clairement. Il n’y a aucun doute que l’impérialisme essayera de profiter de la lutte contre l’EIIL pour se re-légitimer au Moyen-Orient. Profitant du recul actuel des processus révolutionnaires arabes, une stabilisation en faveur des agents pro-impérialistes pourrait l’aider à ouvrir une situation réactionnaire qui lui soit favorable. Cependant, dans le cadre de la résistance du peuple palestinien en cours et de l’énorme rejet au niveau international de l’attaque criminel de l’Etat d’Israël contre Gaza, une nouvelle intervention impérialiste pourrait devenir se retourner contre lui, attisant la contestation au niveau régional et international.
La responsabilité de la situation politique catastrophique en Irak incombe largement à l’impérialisme. La nouvelle intervention militaire des impérialistes et de leurs partenaires réactionnaires locaux n’augure que des souffrances supplémentaires, à des niveaux extrêmes. Pour nous, seule la classe ouvrière, en pleine indépendance politique aussi bien de l’impérialisme que des différentes forces religieuses ou capitalistes, peut unifier les masses du pays et offrir une issue progressiste face à la menace de nouvelles sous-divisions territoriales réactionnaires. Ivan Matewan et Philippe Alcoy 17/8/2014
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Sur le site de l’United Nations Office for the Coordination of Humanitarian Affairs appelé l’OCHA* on peut avoir apparaitre cette page : http://www.ochaopt.org/content.aspx... qui montrent les dommages physiques liés aux bombardements massifs dans la bande de Gaza perpétrés par l’armée israélienne (sous les yeux souvent enchantés des colons habitant aux alentours). Les images satellites affichées permettent de constater l’avant et l’après... Certaines zones et habitations ont été littéralement RASÉES (...)
Act to end complicity with Israel’s massacre of Gaza. Wear black to show your sympathy and support for the people of Gaza. Wear black to show your opposition to those who aid Israel’s accumulative genocide against the Palestinian people. To turn a blind eye to Israel’s massacres in Gaza today is to be complicit in Israel’s genocidal attacks against the Palestinian people. As of 2 PM on August 9th, an estimated 1,922 Palestinians have been killed — of whom 448 are children and 235 women — and (...)
Près de 2 000 morts, plus de 10 000 blessés, plus de 400 000 déplacés, des dizaines de milliers de bâtiments détruits ou endommagés… Le bilan de l’agression israélienne contre Gaza s’alourdit, malgré les « trêves » et autres « cessez-le-feu », de jour en jour. Il s’agit tout simplement, en termes de bilans humain et matériel, de la plus violente offensive israélienne dans les territoires palestiniens depuis la guerre de juin 1967. À l’heure actuelle, l’attention se polarise sur les « négociations » en cours (...)
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L'histoire de Monia et Sonia pourrait se retrouver dans un des poèmes de la jeune slameuse Sham's qui lit ses textes engagés dans les rues de Tunis. Elle y parle notamment des femmes, de la classe ouvrière et de la Révolution.
Générique de fin : Osfour par Watcha Clan / Album Radio Babel
Une émission réalisée en partenariat avec le Fond pour les femmes en méditerranée et avec l'aide de la Scam.
La dernière agression a eu lieu ce mercredi 6 août alors qu’elle descendait de l’avion pour aller rendre visite à des amis sahraouis. Elle a été séquestrée toute la nuit avant d’être libérée au petit matin (voir le récit de son enlèvement ici). Militante infatigable des droits humains, elle est persona non grata au Maroc.
A l’heure ou le combat anticolonial du peuple Palestinien est au cœur de notre engagement, « Notre Ami Le Roi » continue, au mépris des décisions internationales, de bafouer les droits du peuple sahraoui, refusant encore et encore la tenue du référendum d’autodétermination réclamé par l’ONU. Comme en Palestine, le peuple sahraoui est séparé (campements de réfugié-e-s et territoires occupés) et empêché de communiquer par un mur fortifié de 2700 kilomètres, Non content de poursuivre sa politique coloniale, le gouvernement marocain criminalise le mouvement social, en même temps qu’il attaque la solidarité internationale, en s’en prenant directement à une militante connue pour son activisme. Il tente par tous les moyens y compris l’intimidation, d’imposer un embargo médiatique sur ce territoire non autonome sur lequel il n’a ni mandat international ni autorité légale.
Sur l’ensemble du pays, l’État marocain verrouille également toute forme de protestation sociale et continue de réprimer les militant-e-s et activistes marocains, comme le montre le cas de Bourker Khamlichi, militant de Voie Démocratique, détenu pour avoir soutenu la prisonnière politique Wafaa Charaf. Ou encore, récemment, la mort du syndicaliste étudiant et prisonnier politique Mustapha Meziani, en grève de la faim depuis 72 jours.
Cette surenchère entamera t-elle la relation privilégiée qu’entretient la France avec le Royaume, pilier de la Françafrique ? Il est malheureusement permis d’en douter.
Alternative Libertaire le 17 août 2014
Liens vidéo à consulter :
http://alternativelibertaire.org/?Maroc-repression-sur-les-militant
Le groupe de travail des Nations unies sur la détention arbitraire au Maroc a constaté, dans son rapport, une pratique «ancrée» de la torture et des «mau- vais» traitements au Maroc au moment de l'arrestation et pendant la détention de la part des policiers, a indiqué l’APS.
«Le groupe de travail a constaté qu’il y a une pratique ancrée de la torture et des mauvais traitements au moment de l’arrestation et pendant la détention de la part de policiers, notamment d’agents de la Direction de la surveillance du territoire (DST)», a relevé le groupe de travail sur la détention arbitraire, qui a effectué une visite au Maroc du 9 au 18 décembre 2013.
S'agissant de la ville d’El Ayoun, au Sahara occidental occupé, le groupe de travail a reçu de nom- breuses plaintes, lors de ses déplacements les 15 et 16 décembre 2013, indiquant que «la torture et les mauvais traitements avaient été utilisés pour obtenir des aveux», ainsi que les plaintes indiquant «l’usage d’un recours excessif à la force dans la répression des manifestations en faveur de l’autodétermination du peuple sahraoui».
Le groupe a regretté, par ailleurs, que ses rencontres avec la société civile à El Ayoun aient été surveillées. La délégation, signale-t-on, était composée notamment du président rapporteur du groupe de travail, Mads Andenas (Norvège), et de son ancien président, El Hadji Malick Sow (Sénégal). Ils étaient accompagnés par des membres du secrétariat du groupe de travail du Haut Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme et des interprètes de l’Office des Nations unies à Genève.
Le document note que de «nombreuses personnes ont été contraintes à faire des aveux et condamnées à des peines d’emprisonnement sur la foi de ces aveux». En dépit des dispositions légales garantissant l’accès à un avocat dans les vingt-quatre heures qui suivent l’arrestation dans les affaires pénales de droit commun, «cette règle ne semble pas être pleinement respectée dans la pratique», car l’autorisation doit être obtenue auprès du procureur général du roi. R. N.
le 19.08.14 | 10h00