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Algérie - Page 15

  • Nouveautés sur Europe Solidaire Sans frontières

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  • PST / 1er Mai

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  • SOUVENIR DAY : 26 janvier 1997, Amel Zenoune assassinée par le GIA pour avoir refusé de porter le voile... (Essf)

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    Amel Zenoune jeune étudiante en droit quitte Alger dans un bus de l’université pour rentrer chez elle à Sidi Moussa, environ une heure avant la rupture du jeune.

    En ce dimanche 26 janvier 1997, 17e jour du ramadan. Sur le chemin le bus est arrêté par ce que les algériens appelleront « un faux barrage » pour le distinguer des barrages de contrôle assuré par les militaires.

    L’embuscade est mise en place par des terroristes du Groupe Islamiste armé GIA au lieu dit Benedja commune de Bentalha de triste mémoire pour avoir subit un des massacres les plus terrifiants des années 90.

    Les passagers du bus tremblent de peur et voient leur dernière heure arrivée. Mais les terroristes ne semblent pas se soucier d’eux. Une seule personne les intéresse : Amel Zenoune. On lui intime l’ordre de descendre du bus et la jeune fille s’exécute avec courage.

    L’un des hommes armés aiguise son couteau sur une pierre et, sans le moindre état d’âme, égorge la jeune fille sous le regard des autres passagers terrifiés. Il leur dira en substance qu’elle servira d’exemple à toutes celles qui fréquentent les universités et qui vont au travail sans être voilées. Un message terrifiant pour celles qui refusent d’abdiquer à leur ordre moral inique.

    Elle avait tout juste 22 ans.

    Elle devait servir de modèle pour terrifier toutes les femmes et jeunes filles qui en Algerie, résistaient au diktat du FIS, Front Islamique du Salut et ses différents bras armés.

    Dans d’autres contrées du Monde, en terre d islam, des millions de femmes à l’image d’amal Zanoune continuent de résister, par tous les moyens, à l intégrisme islamiste et son ambition démesurée de soumettre les femmes et les sociétés à leur projet théocratique moyenâgeux.

    C’est à Paris, capitale de la France laïque, héritière des siècles des Lumières et de la République, promoteur des droits de l’Homme et de l’égalité des droits entre les femmes et les hommes qu’une initiative dite ’Hidjab day’ est lancée. Initiative mondiale lancée en 2013 par un réseau qui réussit parfaitement son marketing politique en Europe. La preuve est là sous nos yeux : c’est précisément à Sciences Po Paris , prestigieuse école où la raison est enseignée pour éclairer l’esprit que l’action démarre !

    Quelque soit les motivations des jeunes étudiantes « solidaires » qui se sont mobilisées pour « soutenir leurs copines voilées », qu’elles n’oublient pas que des centaines de milliers – non des millions – de femmes musulmanes occupent l’espace public tête nue dans leurs pays au péril de leur vie. Résister par tous les moyens pour dire leur aspiration à être libres et insoumises à l’ordre moral qui veut les cacher parce qu’objet sexuel ! Combien d’entre elles ont payé par le viol et la mort le tribut de « butin de guerre » ?

    Que ces jeunes étudiantes, sûrement laïques et émancipées, n’oublient pas que ce combat autour du « voile » cache avant tout l’ambition de forces politico religieuses violentes, déterminées à conquérir le monde pour transformer « le citoyen » en communauté de simples croyants soumis à un ordre totalitaire où les femmes sont appelées à se cacher, s’effacer, obéir, disparaître ...

    Que toutes les jeunes filles voilées à qui les prêcheurs et « dealers de paradis » courtisent par un faux discours de tolérance et de bienveillance fassent l’effort d’interroger cette pratique imposée hors contexte et qui est à des années lumières de l’islam le plus lumineux qu’elles pensent représenter ! Lisez IBN SINA , IBN ROCHD , Mohamed ARKOUN , Fatima MERNISSI pour porter un autre esprit de l’islam que celui qui s affiche en uniforme.

    Par cette expression qui ne fera surement pas l’unanimité, je crie ma rage de militante féministe algérienne ayant vécu comme des centaines de milliers de mes concitoyennes l’ordre intégriste en marche. Sans la résistance des femmes et tous les citoyens acquis à l’idée de la démocratie dans son sens plein d’humanité le visage de l’Algérie aurait été radicalement transformé.

    Certes la France n’est ni l’Algérie, ni la Tunisie, ni l’Irak, ni l’Égypte. Seulement n’oublions pas le credo unique des mouvements conquérants, intégristes d’extrême droite. Quelque soit l’habit sous lequel ils se présentent les premières victimes sont d’abord les femmes. C’est la leçon de notre histoire quotidienne.

    Porter le voile est-ce une question de Liberté garantie par l’exercice de la démocratie ? Je ne le pense pas. La bataille « du voile » est l’ expression la plus visible de la volonté des intégristes de soumettre les femmes. L’ évocation des principes de démocratie et de liberté sont seulement le moyen d’y arriver...

    N’oublions pas le sacrifice d’Amel l’étudiante, de Rachida l’agronome, de Khadidja la vétérinaire, de Lila l’enseignante, de Rabéa mère au foyer et de cette très longue liste de résistantes ...

    Zazi Sadou, RAFD Siawi , par SADOU Zazi

    http://www.siawi.org/article11394.html

    * Zazi Sadou a été la porte parole du RAFD (Rassemblement Al gérien des femmes Démocrates) pendant de nombreuses années.

    http://www.europe-solidaire.org/spip.php?article37774

    Et aussi:

    http://www.europe-solidaire.org/spip.php?article37762

  • Trois p’tits tours et puis s’en Valls ! (Npa)

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    «Entre l’Algérie et la France, c’est toujours un grand ciel bleu », a déclaré le Premier ministre algérien Abdelmalek Sellal, non sans ironie.

    Mais il fallait aller chercher cette déclaration dans la presse algérienne, la visite de Valls le week-end dernier en Algérie ayant été boycottée par les médias français, tous solidaires des journalistes du Monde et de Canal+  auxquels le gouvernement algérien avait refusé un visa... pour cause de manque de respect au président Bouteflika dans la couverture des « Panama Papers ».

    A cette occasion, les médias français ont redécouvert ce qu’est un refus de visa, une situation que vivent régulièrement des milliers d’AlgérienEs voulant venir en France.

    Pour dénoncer l’entrave à la liberté d’expression, ils ont choisi le boycott, ce qu’ils ne font pas par exemple avec le roi du Maroc. Ils auraient aussi pu relayer le combat des enseignantEs algériens en marche sur Alger depuis le 27 mars, bloqués depuis le 4 avril près de Boumerdès dans le nord du pays, où ils ont entamé une grève de la faim pour exiger la titularisation des 25 000 contractuelEs et vacataires de l’enseignement secondaire.

    Dans le « grand ciel bleu » des relations franco-algériennes, il y a des petits nuages...

    Valls et sa dizaine de ministres venaient en effet pour signer des partenariats institutionnels (santé, éduca- tion, et bien entendu sécurité) mais aussi des contrats. Car pour le gouvernement français, l’amitié avec l’Algérie s’exprime avant tout en millions. Mais, problème pour l’économie algérienne, les entreprises françai- ses veulent bien commercialiser, c’est-à-dire vendre leurs produits (6 000 entreprises françaises le font), mais seule 500 entreprises y investissent, trouvant que c’est risqué ou que les conditions ne sont pas assez fructueuses. Pour l’Algérie, l’enjeu est aussi de préparer l’après-pétrole.

    Valls est reparti en se félicitant de la signature de trois juteux contrats pour Alstom, Lesieur et Roullier, mais pour Air Liquide, Total ou PSA, il faudra attendre ! Le gouvernement algérien, lui, met la pression pour faire passer sa catastrophique politique d’arrêt de toutes les subventions aux produits de première nécessité (40 % de hausse des prix de l’essence depuis janvier). Mais cela, ni Valls ni les médias français n’ont eu l’occasion de le dénoncer. Cathy Billard

  • Humour: zombies!

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    Pas un pour racheter l'autre!

  • RASSEMBLEMENT pour Ali Mécili (Algeria Watch)

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    À l’initiative de sa famille et de ses amis

    Samedi 9 avril 2016 à 14h30
    Cimetière du Père Lachaise – Entrée principale

     

    Le rassemblement que nous organisons cette année à la mémoire d'Ali Mécili revêt un caractère particulier.

    La disparition de Hocine Aït Ahmed au mois de décembre dernier est une tragédie pour nous, et pour tout le peuple algérien. Oui, une tragédie, à la mesure de l'homme et du combattant qu'il fut.

    Hocine a toujours été à nos côtés dans notre lutte pour obtenir la vérité et la justice dans l'assassinat d'Ali par les services secrets algériens, le 7 avril 1987. Par sa présence fidèle et attentive, il nous a aidés à supporter son absence et aujourd'hui, nous sommes à nouveau orphelins. Leur amitié était profonde. Ils partageaient les mêmes valeurs et le même combat. Ils représentaient ce qu'il y a de plus noble dans la politique et un véritable espoir pour l'Algérie.

    Leurs voix se sont tues, mais leur idéal d'une Algérie démocratique et plurielle est bien vivant. Il appartient aux Algériens de poursuivre le combat qui a uni ces deux hommes d'exception.
    Nous nous retrouverons ce 9 avril pour nous recueillir et leur rendre hommage.

    Paris le 1er avril 2016

    Annie Mécili

    http://www.algeria-watch.org/fr/mecili/rassemblement

    Pour en savoir plus:

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Ali-André-Mecili

  • "Un maillot pour l'Algérie": l'aventure de la première équipe de foot algérienne en BD (France 24)

    Une bande dessinée revient sur l'incroyable épopée de la première équipe de football algérienne, celle du FLN. En avril 1958, une dizaine de joueurs évoluant en France quittent le pays clandestinement pour créer leur sélection.

    Lundi 14 avril 1958. Quatre hommes roulent vers la Suisse depuis la France. Au poste frontière, les douaniers n’en croient pas leurs yeux. À l’intérieur de la voiture, ils découvrent quatre stars du championnat français de football, les Algériens Abdelhamid Bouchouk du Toulouse FC, Abdelhamid Kermali de l’Olympique Lyonnais, Rachid Mekhloufi de Saint-Étienne et Mokhtar Arribi du RC Lens. Après leur avoir fait signer quelques autographes, les hommes au képi les laissent tranquillement passer.

    Ils ne découvriront que quelques minutes plus tard qu’ils viennent de commettre une sacrée bévue. Ces quatre joueurs ont en effet quitté clandestinement la France pour fonder la toute première équipe de football d’Algérie. L'histoire, qui a tout d’un bon scénario, a inspiré les auteurs de bande dessinée Galic et Kris et le dessinateur Rey. Soixante ans après les faits, ils la sortent de l'oubli en publiant "Un maillot pour l'Algérie". "En Algérie, cette histoire est devenue légendaire, mais en France, elle n’est pas connue. C’est anormal. Moi-même, je n’en avais jamais entendu parler il y a encore quelques années", explique Christophe Goret, dit Kris.

    "Ils ont pris des risques fous"

    Tout débute à l’automne 1957 , lorsque des membres du Front de libération nationale (FLN) ont l’idée de promouvoir l’indépendance de l’Algérie en bâtissant une équipe de foot. Ils prennent alors contact avec plusieurs joueurs algériens professionnels en France. Certains d’entre eux, comme Mustapha Zitouni et Rachid Mekhloufi sont déjà de grands noms. À l’époque, ils sont même présélectionnés pour jouer avec les Bleus au Mondial 1958 organisé en Suède. Ils décident pourtant de tout plaquer du jour au lendemain pour porter le maillot vert. "Ils ont pris des risques fous, car certains d’entre eux étaient en période de service militaire. Ils étaient considérés comme des déserteurs, des traîtres. Ils ont aussi été hyper courageux, car ils ont tout abandonné : un certain confort, une carrière. Ils se sont séparés de leurs proches, parfois même de leur famille au nom d’un idéal et pour des valeurs, le droit à la liberté", raconte avec beaucoup d’admiration Bertrand Galic, le second scénariste.

    La bande dessinée revient sur la rocambolesque épopée de ces "fellaghas au ballon rond" de 1958 à la fin de la guerre. Après leur fuite, ils trouvent refuge en Tunisie, où le président Habib Bourguiba soutient la lutte algérienne. Tunis devient alors le camp de base de ces "ambassadeurs en crampons" de l'Algérie indépendante. Malgré la pression de la Fifa, qui ne veut pas reconnaitre leur équipe, ils réussissent à jouer contre de nombreux clubs européens et asiatiques. Au total, avec très peu de moyens, ils partent en tournée sur plusieurs continents et disputent 83 rencontres, totalisant 57 victoires et 14 nuls.

    En France, après un vif engouement médiatique lors de leur spectaculaire échappée, l’intérêt finit par retomber. "La Coupe du monde 1958 en Suède a un peu occulté les événements algériens. Le parcours incroyable des Bleus de Fontaine et Kopa, qui ont été jusqu’en demi-finale où ils ont été battus par le Brésil de Pelé 5 buts à 2 faisait les gros titres", estime Galic.

    Pour Kris, le traumatisme laissé par la guerre d’Algérie explique également l’effacement du "onze de l’indépendance" de notre mémoire : "Ce n’est pas une histoire qui est très glorieuse pour la France. Ce sont quand même 12 footballeurs qui vont rejoindre des ‘terroristes’. Après le scandale du départ, on a décidé de mettre notre mouchoir dessus et de l’oublier alors que cette histoire est constitutive de l’identité algérienne, mais aussi de celles des Algériens en France. On ne peut pas comprendre Zidane, mais aussi ‘la France Black Blanc Beur’, si on n’a pas ce recul historique sur ces événements".

    "Une histoire de réconciliation"

    Le sport, et le football tout particulièrement, est une clé importante si l’on veut étudier les relations franco-algériennes depuis 60 ans, estime Kris. En 1998, la victoire de la France en Coupe du Monde grâce aux deux buts de Zinedine Zidane, fils d’immigrés algériens, est fêtée des deux côtés de la Méditerranée. Trois ans plus tard, au stade de France, la rencontre France-Algérie, marquée par les sifflets contre la Marseillaise et interrompue après l'envahissement du terrain, cristallise encore une fois toutes les passions. Dans cet amour-haine entre les deux pays, le ballon rond n’est jamais bien loin.

    "Mais dans un ‘Maillot pour l’Algérie', c’est avant tout une histoire de réconciliation. Il faut savoir que les joueurs de l’équipe de France n’en ont jamais voulu à leurs coéquipiers algériens d’être partis. Après la guerre, Rachid Mekhloufi est rapidement revenu jouer dans le championnat français et il est redevenu l’idole de Saint-Étienne", insiste Kris. Avec leur BD, les deux auteurs espèrent toucher le plus grand nombre et surtout faire découvrir aux plus jeunes ce pan méconnu de notre passé commun : "C’est un livre qui apaise les relations franco-algériennes. J’aimerais que les lecteurs le prennent comme tel, car c’est aussi leur histoire, une histoire française".  Stéphanie TROUILLARD 02/04/2016

    http://www.france24.com/fr/maillot-algerie-bande-dessinee-football

  • Les enseignants contractuels arrivent aux portes d’Alger (Liberté.dz)

     
    Les enseignants contractuels restent déterminés et poursuivent leur marche sur Alger. ©Ramdane B./Liberté
     

    Sellal aurait instruit BenghAbrit de trouver une solution

    Les enseignants contractuels sont arrivés, hier, à Boumerdès, précisément à Beni Amrane où ils ont été accueillis par les membres des syndicats enseignants de la wilaya et de nombreux citoyens de la localité.

    Alors que le Premier ministre aurait instruit, selon une source du Cnapest, la ministre de l’Éducation et la direction de la fonction publique pour trouver une solution aux problèmes des enseignants contractuels, la grande marche entamée par ces derniers vers la capitale depuis la ville de Béjaïa, dimanche dernier, se poursuit.

    Elle est arrivée, hier, à Boumerdès, précisément à Beni Amrane où plus de 400 marcheurs ont été accueillis par les membres des syndicats enseignants de la wilaya et de nombreux citoyens de la localité. Les marcheurs devraient passer la nuit dans la salle de sport du lycée des frères Kssiouer de Beni Amrane avant de poursuivre ce matin leur procession vers Thenia et la ville de Boudouaou. De nombreux enseignants de Boumerdès se sont joints à l’action de leurs collègues qui ont réussi, jusque-là, à parcourir plus de 200 km toujours déterminés à se faire entendre.

    “Nous refusons la précarité que les autorités veulent imposer non seulement aux enseignants vacataires mais aussi à tout le monde du travail”, affirme un manifestant qui qualifie la situation des contractuels d’alarmante. “Aujourd’hui, ce sont les enseignants, demain ce seront d’autres catégories de travailleurs qui vont souffrir de la précarité de l’emploi”, ajoute un syndicaliste du Cnapest de Boumerdès venu apporter son soutien aux marcheurs. Il s’étonne que la bureaucratie des textes continue à prendre le dessus sur la logique et le bon sens.

    “L’intérêt des parents et de la société est de faire bénéficier les élèves d’un enseignement de qualité que seuls les gens ayant acquis de l’expérience pendant des années sur le terrain peuvent donner”, estime un parent d’élève. Ils sont arrivés à Boumerdès après avoir traversé la wilaya de Bouira où ils ont passé la nuit. “Si le pouvoir use de moyens de répression à notre encontre, ou s'il nous empêche de manifester à Alger, nous allons y répondre par le pacifisme. Nous avons étudié cette éventualité et nous avons décidé d'observer une grève de la faim”, dira le porte-parole des enseignants contractuels qui sont arrivés, hier, dans la wilaya de Boumerdès.

    “Nous n'avons pas peur”
    Il est vrai que depuis hier, dans la matinée, une rumeur circule faisant état de la décision du wali d'Alger d’interdire cette marche en déployant un important dispositif sécuritaire à l'entrée de la capitale. “Nous  n'avons pas peur. Si nous sommes réellement en démocratie, les autorités doivent nous permettre de marcher sur Alger. À Béjaïa et Bouira, nous avons prouvé que notre mouvement est pacifique”, ajoutera notre interlocuteur. En effet, très tôt dans la matinée d'hier, les marcheurs de “la dignité” ont quitté la ville de Kadiria, où ils ont passé la nuit au CEM Messyel-Mohamed, pour continuer leur périple devant les conduire jusqu’à Alger.

    Sous des températures clémentes, car le mercure ne dépassait pas les 18º, ces professeurs en colère, ont traversé les communes de Lakhdaria, ainsi qu'une partie de la commune de Bouderbala, avant de pénétrer dans la frontière de la wilaya de Boumerdès, à la mi-journée. Vers 13h, ils ont observé une halte au niveau des gorges de Lakhdaria, pour se restaurer et surtout soigner leurs blessés.

    “Nous avons passé notre vie à passer des concours !”
    L'ambiance était des plus conviviales, et les marcheurs donnaient l'impression d'avoir organisé un pique- nique géant. Pour Khaled Tazaghart, un député qui les accompagne depuis le début de l'aventure, “les plus hautes instances de l'État doivent s'impliquer davantage dans ce dossier”, a-t-il dit. Mieux encore, et d'après notre interlocuteur, “le jusqu'au-boutisme” de la ministre de l'Éducation est “contre-productif”.
    À titre indicatif, Mme Benghabrit réaffirme que“le concours est obligatoire” même pour cette catégorie d’enseignants, indiquant que “c'est la loi qui le stipule”. Bien évidemment, les enseignants contractuels, qui participent à cette marche, ne l'entendent pas de cette oreille.

    “Des concours ? Nous avons passé notre vie à passer des concours”, dira Mme Ben-Mohamed, l'une des figures de proue de ce mouvement. Saïdi Bachir abondera dans le même sens en ajoutant : “Les concours, nous savons ce que ça vaut. Les interventions et autre favoritisme y sont légion. Non. Nous voulons notre intégration”, a-t-il insisté. M. T./RAMDANE B

    http://www.liberte-algerie.com/actualite/les-enseignants-contractuels-arrivent-aux-portes-dalger

    Note: 20 000 enseignants algériens vivent dans la précarité

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