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Bretagne - Page 8

  • Marianne: bonne route!

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    Marianne, après une halte à Brest reprend sa route vers Gaza.

  • Kurdes (Bretagne et diversité)

    Peuple kurde (Peuple kurde - A cheval sur plusieurs états)

    Les Kurdes sont aujourd'hui 35 millions, liés par une culture commune mais vivant écartelés entre quatre États : Turquie, Irak, Iran et Syrie, ainsi qu'à l'étranger. En effet, près de 2 millions d'entre eux ont dû émigrer, et se considèrent en exil, au sein de la diaspora kurde. L’aspiration à un État propre a toujours été très forte dans l’ensemble du Kurdistan et s'est maintenue en dépit de multiples répressions.

    Tous les Kurdes partagent des dialectes issus du kurde, langue indo-européenne de la branche iranienne, et une culture et une histoire communes.

    Seul le Kurdistan irakien jouit d'un statut autonome, partout ailleurs les revendications kurdes sont ignorées ou bafouées.

    Les Kurdes appartiennent au rameau iranien de la grande famille des peuples indo-européens. L'ère kurde est datée de 612 avant J.C, et ce sont les Mèdes qui fondent un empire, en Assyrie, Iran et Anatolie. Ce règne des Mèdes s'achèvera vers le milieu du VIème siècle av. J.C., mais leur religion et leur civilisation domineront l'Iran jusqu'à l'époque d'Alexandre le Grand. On est un peu dans le flou sur ce passé lointain-

    Après avoir opposé une résistance farouche aux invasions arabo-musulmanes, les Kurdes finirent par se rallier à l'islam, sans pour autant se laisser arabiser. Cette résistance s'étala sur près d'un siècle.

    A la faveur de l'affaiblissement du pouvoir des califes, les Kurdes qui jouaient déjà un rôle de premier plan dans le domaine des arts, de l'histoire et de la philosophie, commencent à affirmer dès le milieu du IXème siècle leur propre puissance politique. Mais le cours de l'histoire est bouleversé par les invasions massives des peuplades déferlant des steppes de l'Asie centrale. Puis ce sont les invasions turco-mongoles du XIIIème siècle.

    Dans la deuxième moitié du XVème siècle le pays kurde va prendre forme comme une entité autonome, unie par sa langue, sa culture et sa civilisation mais politiquement morcelée en une série de principautés. Cependant, la conscience d'appartenir à un même pays est vive, au moins parmi les lettrés.

    Au début du XVIème siècle le pays kurde devient l'enjeu principal des rivalités entre les empires ottoman et perse. Placés devant le choix d'être un jour ou l'autre annexés par la Perse ou d'accepter formellement la suprématie du sultan ottoman en échange d'une très large autonomie, la plupart des dirigeants kurdes optèrent pour cette seconde solution. Ce statut particulier assura au Kurdistan près de trois siècles de paix.

    La société kurde aborda la Première Guerre Mondiale divisée, décapitée, sans projet collectif pour son avenir. En 1915, les accords franco-britanniques dits de Sykes-Picot prévoyaient le démembrement de leur pays.

    Le clivage s'est accentué au lendemain de la défaite ottomane face aux Puissances Alliées, en 1918. Le Traité International de Sèvres  de 1920, qui préconisait la création sur une partie du territoire du Kurdistan d'un Etat kurde, restera cependant lettre morte. Le 24 juillet 1923, un nouveau traité fut signé à Lausanne, qui consacrait l'annexion de la majeure partie du Kurdistan au nouvel Etat turc. Auparavant, la France avait annexé à la Syrie, placée sous son mandat, deux provinces kurdes. Le Kurdistan iranien vivait en état de quasi-dissidence par rapport au pouvoir central persan. Restait encore en suspens le sort de la province kurde de Mossoul, très riche en pétrole.

    Ainsi fin 1925, le pays des Kurdes, connu depuis le XIIème siècle sous le nom de "Kurdistan", se trouvait partagé entre 4 Etats: Turquie, Iran, Irak et Syrie. Et pour la première fois de sa longue histoire, il allait être privé même de son autonomie culturelle.

    Victime de sa géographie, de l'Histoire et aussi sans doute du manque de clairvoyance de ses propres dirigeants, le peuple kurde a été sans doute la population qui a payé le plus lourd tribut, qui a souffert le plus du remodelage de la carte du Proche-Orient.

    Extraits d'une conférence de Kendal Nezan, Président de l'Institut kurde de Paris.

      Peuple kurde - A cheval sur plusieurs états

    Les Kurdes sont aujourd'hui 35 millions, liés par une culture commune mais vivant écartelés entre quatre États : Turquie, Irak, Iran et Syrie, ainsi qu'à l'étranger. En effet, près de 2 millions d'entre eux ont dû émigrer, et se considèrent en exil, au sein de la diaspora kurde. L’aspiration à un État propre a toujours été très forte dans l’ensemble du Kurdistan et s'est maintenue en dépit de multiples répressions.

    Tous les Kurdes partagent des dialectes issus du kurde, langue indo-européenne de la branche iranienne, et une culture et une histoire communes.

    Seul le Kurdistan irakien jouit d'un statut autonome, partout ailleurs les revendications kurdes sont ignorées ou bafouées.

    Les Kurdes appartiennent au rameau iranien de la grande famille des peuples indo-européens. L'ère kurde est datée de 612 avant J.C, et ce sont les Mèdes qui fondent un empire, en Assyrie, Iran et Anatolie. Ce règne des Mèdes s'achèvera vers le milieu du VIème siècle av. J.C., mais leur religion et leur civilisation domineront l'Iran jusqu'à l'époque d'Alexandre le Grand. On est un peu dans le flou sur ce passé lointain-

    Après avoir opposé une résistance farouche aux invasions arabo-musulmanes, les Kurdes finirent par se rallier à l'islam, sans pour autant se laisser arabiser. Cette résistance s'étala sur près d'un siècle.

    A la faveur de l'affaiblissement du pouvoir des califes, les Kurdes qui jouaient déjà un rôle de premier plan dans le domaine des arts, de l'histoire et de la philosophie, commencent à affirmer dès le milieu du IXème siècle leur propre puissance politique. Mais le cours de l'histoire est bouleversé par les invasions massives des peuplades déferlant des steppes de l'Asie centrale. Puis ce sont les invasions turco-mongoles du XIIIème siècle.

    Dans la deuxième moitié du XVème siècle le pays kurde va prendre forme comme une entité autonome, unie par sa langue, sa culture et sa civilisation mais politiquement morcelée en une série de principautés. Cependant, la conscience d'appartenir à un même pays est vive, au moins parmi les lettrés.

    Au début du XVIème siècle le pays kurde devient l'enjeu principal des rivalités entre les empires ottoman et perse. Placés devant le choix d'être un jour ou l'autre annexés par la Perse ou d'accepter formellement la suprématie du sultan ottoman en échange d'une très large autonomie, la plupart des dirigeants kurdes optèrent pour cette seconde solution. Ce statut particulier assura au Kurdistan près de trois siècles de paix.

    La société kurde aborda la Première Guerre Mondiale divisée, décapitée, sans projet collectif pour son avenir. En 1915, les accords franco-britanniques dits de Sykes-Picot prévoyaient le démembrement de leur pays.

    Le clivage s'est accentué au lendemain de la défaite ottomane face aux Puissances Alliées, en 1918. Le Traité International de Sèvres  de 1920, qui préconisait la création sur une partie du territoire du Kurdistan d'un Etat kurde, restera cependant lettre morte. Le 24 juillet 1923, un nouveau traité fut signé à Lausanne, qui consacrait l'annexion de la majeure partie du Kurdistan au nouvel Etat turc. Auparavant, la France avait annexé à la Syrie, placée sous son mandat, deux provinces kurdes. Le Kurdistan iranien vivait en état de quasi-dissidence par rapport au pouvoir central persan. Restait encore en suspens le sort de la province kurde de Mossoul, très riche en pétrole.

    Ainsi fin 1925, le pays des Kurdes, connu depuis le XIIème siècle sous le nom de "Kurdistan", se trouvait partagé entre 4 Etats: Turquie, Iran, Irak et Syrie. Et pour la première fois de sa longue histoire, il allait être privé même de son autonomie culturelle.

    Victime de sa géographie, de l'Histoire et aussi sans doute du manque de clairvoyance de ses propres dirigeants, le peuple kurde a été sans doute la population qui a payé le plus lourd tribut, qui a souffert le plus du remodelage de la carte du Proche-Orient.

    Extraits d'une conférence de Kendal Nezan, Président de l'Institut kurde de Paris.

    Et aujourd'hui ?

    De nombreux épisodes guerriers se sont succédé au cours du siècle dernier : révoltes dans les années 30, république du Kurdistan éphémère en 1946, instabilité irakienne dans les années 60, coups d'état, années 80 marquées par la guerre irako-iranienne. L'état irakien de Sadam Hussein va violemment vouloir éradiquer la question kurde : destruction de 90% des villages, internement d'1,5 million de civils kurdes, usage d'armes chimiques à Halabja, ville martyre du Kurdistan. Deux millions de Kurdes vont se réfugier dans le Kurdistan irakien autonome, sous l'égide des Nations Unies.

    Autre trajectoire pour les Kurdes de Turquie. La résistance nationale kurde fut très discrète jusqu'à l'émergence du PKK, Parti des Travailleurs de Abdullah Öcalan, en 1978. La lutte armée va reprendre dès 1984, s'est poursuivie dans les années 1990, puis contre les peshmergas irakiens en 1992-1993. Après l'arrestation d' Öcalan, en 1999, le parti décida de chercher une solution politique dans le cadre d'une Turquie démocratique. Ce n'est toujours pas choses faite, et les emprisonnements arbitraires, y compris d'élus kurdes légitimes sont monnaie courante. Partis dissous, représailles, arrestations et déportations y compris sur le territoire européen, assassinats comme en janvier 2013, autant d'épisodes sombres qui laissent à penser que la question kurde est loin d'être résolue.

    En Iran, les Kurdes se sont vus déclarer la guerre par l'Ayatollah Khomeiny en 1979. Les leaders kurdes du PDK-Iran vont être assassinés. Un dialogue dit constructif a repris par la suite, mais c’est pourtant en Iran que la situation des Kurdes reste la plus dramatique.

    Avec ses deux à trois millions de Kurdes (peut-être plus, peut-être moins), le Kurdistan syrien, appelé Kurdistan occidental (en kurde : Kurdistana Rojava), deviendra-t-il une réalité géographique, politique et économique ? A l’image du Kurdistan oriental, devenu province fédérale du Kurdistan irakien - économiquement et politiquement stable. Mais le conflit en cours en Syrie a bien d’autres enjeux. Jusque lors, une partie des kurdes syriens n’ont pas la nationalité syrienne et sont donc des « sans-papiers ».

    Les Kurdes parlent des dialectes proches les uns des autres, tous issus du kurdelangue indo-européenne de la branche iranienne: le sorani au Kurdistan du Sud et de l'est, le kurmandji  dans les quatre parties, le zazaki au Kurdistan du Nord, et d'autres dialectes sont parlés au Kurdistan tels que le lori, le laki, le gorani, etc. Comme une conséquence de la division du Kurdistan entre plusieurs Etats, la langue kurde est écrite en trois alphabets distinct: latin, cyrillique, arabe. La majorité des Kurdes est sunnite (80 %), mais il existe d'autres croyances tels que l'alévisme, le yézidisme, le zoroastrisme, le christianisme, le judaïsme (actuellement en Israël) et dans une plus faible proportion le chiisme.

    Et côté cinéma ?

    Le plus connu des cinéastes kurdes, Yilmaz Güney, qui filme la Turquie des années 60 et 70, dépeint les Kurdes sans jamais les nommer, censure oblige, dans un cinéma de la marginalité qui met aussi en scène les femmes et les couches sociales déclassées.
    Yol, Le troupeau, Elégie, Espoirrestent des chefs-d'œuvre.

    La double évoultion, régionalisation de la question kurde et constitution d'une diaspora kurde semblent être à la base d'une nouvelle représentation artistique des Kurdes.
    Cinq grands films illustrent cette quête : Beko de Nizamettin Ariç, Kurde de Turquie, Un temps pour l'ivresse des chevaux du Kurde iranien Bahman Ghobbadi, Tableau noir de l'iranienne Samira Makhmalbaf, Vive la mariée... et Passeurs de rêves de Hiner Saleem.
    Il faut citer aussi le Kurde syrien Mano Khalil, et parmi les talents confirmés aujourd'hui, le Kurde de Turquie Kazim Öz.
    La diaspora kurde a établi un important festival de films kurdes à Londres.

    Notes cinéphiles d'après Hamit Bozarslan - 2003

    Quelques pistes bibliographiques kurdes...

    http://www.bretagne-et-diversite.net/fr/peuples/kurdes/

     

  • Berbères (Bretagne et diversité)

    Peuples berbères

    (Peuples berbères - Principales zones berbérophones)

    Les Berbères, ou Imazighen, sont présents à l'heure actuelle dans une dizaine de pays de l'ensemble Maghreb-Sahara-Sahel :

    Maroc, Algérie, Tunisie, Libye, Égypte, ainsi que, pour les Touaregs, Niger, Mali, Burkina-Faso et Mauritanie. Mais l'Algérie et le Maroc sont, de loin, les deux pays qui comptent les populations berbérophones les plus importantes, près de 20 millions. Signe fort de l'identité berbère, la langue berbère est riche d'une tradition orale qui a su intégrer les médias modernes. De plus, la renaissance volontariste de l'alphabet traditionnel, le tifinagh, a permis de suppléer à la mémoire collective... Confrontés à l'arabisation de leurs territoires, les Berbères résistent de mille façons, et peuvent encore modeler le visage du Maghreb de demain.

    Les berbérophones

    L'évaluation du nombre de berbérophones est une question difficile et controversée car il n'existe pas dans les pays concernés de recensements linguistiques systématiques et fiables [...] Pourtant, si l'on soumet à la critique l'ensemble des chiffres avancés par les diverses sources, depuis les débuts de la présence coloniale française jusqu'à nos jours, on peut raisonnablement estimer les berbérophones à :


    – environ 25 % de la population en Algérie, soit entre 7 et 8 millions
    – environ 40 % de la population au Maroc, soit 12 à 13 millions

    Au Maroc, la berbérophonie est répartie en trois grandes zones dialectales qui couvrent l'ensemble des régions montagneuses : au nord, le Rif avec le dialecte tarifit ; au centre, le Moyen-Atlas et une partie du Haut-Atlas avec le dialecte tamazight ; au sud/sud-ouest – Haut-Atlas, Anti-Atlas et Sous –, le domaine chleuh avec le dialecte tašelhit.

    En Algérie, les principales régions berbérophones sont la Kabylie et les Chaouias de l'Aurès, et de petits îlots résiduels, de faible importance, excepté le Mzab.

    Le troisième et dernier grand ensemble berbérophone est constitué par les populations touarègues, à cheval sur plusieurs pays à travers la zone saharo-sahélienne : principalement le Niger et le Mali. Les autres pays : Algérie, Libye, Burkina-Faso comptent des effectifs touaregs plus modestes. L'ensemble des populations touarègues avoisine cependant le million d'individus.

    Le reste de la berbérophonie est constitué par des isolats, disséminés entre Tunisie, Sud de la Mauritanie (Zenaga), Égypte dans l'oasis de Siwa et Lybie. Du fait de l'exode rural, il existe de très consistantes communautés berbérophones dans les principales villes du Maghreb. Mais le processus a touché aussi l'Europe, notamment la France, où l'immigration berbère est très ancienne et numériquement considérable : les Kabyles à eux seuls y représentent sans doute un bon million de personnes.

    Unité et diversité de langue berbère

    La langue berbère se présente donc actuellement sous la forme d'un nombre élevé de « dialectes », c'est-à-dire de variétés régionales, répartis sur une aire géographique immense et souvent très éloignés les uns des autres. Les échanges linguistiques entre les différents groupes berbérophones sont faibles en raison même de ces distances ; ce ne sont que les mouvements de populations récents et les médias modernes, avec la radio, les disques, les cassettes, qui ont rétabli le contact. [...]

    On a parlé de berbérophones et de berbérophonie car, à l'heure actuelle, le critère le plus évident, le plus indiscutable d'identification des populations berbères est la langue. Non qu'il n'y ait d'autres traits socio-culturels distinctifs – une tradition orale spécifique, un patrimoine culturel, des particularités d'organisation sociale… – mais tous ces autres paramètres ont un pouvoir discriminant moins net.

    Ces berbérophones, identifiés par une pratique linguistique spécifique, sont de nos jours démographiquement minoritaires parce que le Maghreb a connu depuis le Moyen Âge un lent processus d'arabisation linguistique. Le fond du peuplement maghrébin est donc d'origine berbère : l'immense majorité des arabophones actuels ne sont que des Berbères arabisés depuis des dates plus ou moins reculées. Mais au niveau des réalités socio-culturelles présentes, il est évident que la berbérité, la conscience d'être Berbère est liée à la berbérophonie et ne concerne plus qu'une minorité, importante, de la population de ces pays [...]

    L'écriture berbère : tifinagh et libyque

    Les Berbères possèdent une écriture alphabétique consonantique qui leur est propre depuis l'Antiquité. Son utilisation a perduré chez les Touaregs qui la dénomment tifinagh. Chez eux, cette écriture a des fonctions essentiellement ludiques et symboliques ; elle n'a pas servi à fixer la mémoire historique ou la littérature de ce groupe [...]

    Une tradition orale riche et diverse

    Les Berbères ont et ont toujours eu une tradition littéraire très vigoureuse et diversifiée : poésie, contes, légendes, devinettes et énigmes… En fait, dans les sociétés berbères traditionnelles, tous les moments de la vie, quotidiens ou exceptionnels, sont ponctués par la littérature, poésie, chants, contes… [...]

    La quête identitaire berbère

    Mais la clef de voûte, l'inspiration permanente est indiscutablement la quête identitaire. Recherche du moi individuel et du nous collectif face à l'arabité et à l'arabisme négateur, face à l'Occident aussi, elle prend des formes diverses : quête mythologique, plutôt désespérée ou parcours de combat [...]

    D'après Salem Chaker, professeur à l'INALCO, Directeur du centre de recherche berbère.

    Et côté cinéma ?

    La figure du Berbère a d'abord irrigué le cinéma colonial abondant, plus de 250 films tournés, qui prévaut jusqu'aux indépendances. Fictions, imaginaire et mythes comme pour L'Atlantide de Jacques Feyder (1921), Touaregs au coeur de La croix du sud d'André Hugon (1931) ou Chleuhs de l'Atlas dans Itto de Jean Benoît Lévy et Marie Epstein (1934).

    Ensuite, on trouvera des films à caractère ethnologique ( Le rite du ligoté de Paul Pascon, Airs en terre berbère de Izza Genini ) ou des films historiques. Mais l'inspiration viendra aussi de l'adaptation d'auteurs comme Mouloud Mammeri, dans L'opium et le bâton de Ahmed Rachedi, La colline oubliée de Abderrahmane Bouguermouh. La montagne de Baya de Azzedine Meddour remet en scène des traditions ancestrales, Machaho de Belkacem Hadjaj revient au monde rural kabyle, La maison jaune de Amor Hakkar nous ramène dans les Aurès...

    En 1994, le Festival de Douarnenez dédie son éditions aux Berbères

    Aujourd'hui, à Agadir au Maroc, se tient ISSNI N' OURGH, le  festival international du film amazigh (8 éditions) : http://www.festivalissninourgh.com/

    Enfin de nombreux portraits de musiciens, leaders, ou artistes berbères émergent ces dernières années. A signaler aussi de nombreux festivals de cinéma amazigh, qui ne sont pas encore très confirmés et des expériences de formations plus riches de promesses, comme à Béjaïa en Kabylie.

    Quelques repères bibliographiques :

    http://www.bretagne-et-diversite.net/fr/peuples/berberes/

     

  • Bretagne et diversité: Près de 400 films emblématiques de la diversité culturelle dans le monde (BED)

    Peuple palestinien

    Peuple palestinien - Territoires palestiniens et camps de réfugiés

    L’histoire de la Palestine pourrait débuter avec Canaan ou la Bible, la conquête romaine ou les Evangiles, les Byzantins ou la conquête arabe, les Croisades ou Saladin, ou encore l’Empire ottoman. On peut aussi avancer qu’elle ne peut être saisie qu’à travers les trois religions monothéistes (judaïsme, christianisme, islam). On peut encore l’aborder à partir du conflit permanent entre la vallée du Nil et celle de l’Euphrate, entre deux grandes civilisations, l’Egypte pharaonique d’un côté, Sumer et Babylone de l’autre. Toutes ces entrées sont possibles pour raconter la Palestine. Mais toutes disent que les « commencements » au sens de l’instant zéro, n’existent pas en réalité. Elias SANBAR

    Les siècles passés 

    Commençons donc par la Haute Antiquité, où la terre de Palestine était déjà une région d’échanges et de convoitises. Les Philistins, d’où vient le nom « palestinien », se sont fixés au 12ème siècle avant J-C, sur la bande côtière du sud-ouest de la terre de Canaan, c'est-à-dire dans une région longeant la Méditerranée depuis l'actuelle bande de Gaza jusqu'à Tel-Aviv et Jaffa.


    Au 1er siècle avant J-C, au moment de la formation du christianisme, les Romains conquirent la Palestine, dont la religion officielle était le judaïsme.
    Pendant la période byzantine, du 4ème au 7ème siècle après J-C, la Palestine apparut comme « la terre des Chrétiens ».


    Au 7ème siècle, après la victoire des armées arabes, ses habitants se convertirent peu à peu à l’islam. La soif de pouvoir de l’Eglise de Rome favorisa le développement des Croisades, dont l’un des buts était la reconquête du tombeau du Christ. C’est parce que cette région de la Méditerranée a toujours été une zone de passages et d’échanges économiques, au croisement de l’Orient et de l’Occident, que toutes les religions s’y sont rencontrées et ont pu s’y développer.


    A partir du 16ème siècle, la Palestine fut dans l’empire Ottoman, basé en Turquie.


    Vers 1900, elle comptait près de 600 000 habitants, surtout musulmans, avec 10% de Chrétiens et 3% de Juifs. C’était un pays essentiellement rural cultivant aussi bien des produits destinés à la consommation domestique, que d’autres, emblématiques, exportés dans tout le Moyen-Orient : huile d’olive, savon de Naplouse, oranges de Jaffa, agrumes… Des villes comme Jaffa, Haïfa et surtout Jérusalem connurent un important développement.


    C’est la preuve que le slogan « une terre sans peuple pour un peuple sans terre », avancé par les pionniers du sionisme au moment de leur installation, qui laissait entendre que la Palestine était inhabitée et qui niait ainsi l'existence d'une culture palestinienne distincte, n’est pas fondé.

    L’histoire contemporaine de la Palestine 

    Elle se confond malheureusement avec celle du « conflit » qui débute à la fin du XIXème siècle quand Théodore Herzl fonde le mouvement sioniste en Europe. Dans les premières années du XXème siècle, au moment de la montée des nationalismes et de l’apparition des premiers pogroms en Russie, on assiste à la naissance d’un sentiment antisémite qui entraîne la création, par des intellectuels, d’une «identité juive ». En même temps, au Moyen-Orient, se développe un mouvement nationaliste arabe (y compris un sentiment national palestinien) qui souhaite se séparer des Turcs.


    Après la 1ère guerre mondiale, tout le Moyen-Orient est placé sous la tutelle de la Grande-Bretagne et de la France. En 1916, M.Sykes et F.Georges-Picot se partagent le « butin ». Pour la France : le Liban et la Syrie, pour les Britanniques : l’Irak, la Palestine et l’actuelle Jordanie. En 1917, la déclaration Balfour prévoit que « le gouvernement de Sa Majesté envisage favorablement l’établissement en Palestine d’un foyer national pour le peuple juif». Avec l’arrivée au pouvoir de Hitler, l’antisémitisme se renforce et à la fin de la seconde guerre mondiale, les Juifs sont poussés en masse vers la Palestine. Ses habitants ont à faire face à la fois à la colonisation britannique et à la colonisation sioniste qui, dès le début, vise, leur départ, en organisant une politique délibérée et massive de rachat des terres. Les Palestiniens, chassés de chez eux se révoltent. Les organisations sionistes établissent des colonies qu’ils cultivent de manière collective dans les kibboutz.

    La création d’Israël

    Aucun compromis n’est trouvé quand éclate la 2nde guerre mondiale. La Grande Bretagne décide de porter l’affaire devant l’ONU qui propose, en 1947, un plan de partage des territoires. Alors que les Juifs représentent moins de 30% de la population et ne possèdent que 6,5% des terres, l’état juif se voit attribuer 56,5% du territoire. Le mouvement sioniste engage une politique de terreur qui débouche sur la création de l’état d’Israël en 1948. De nombreux massacres sont perpétrés.

    Les survivants, terrorisés, s’enfuient, emportant avec eux la clé de leur maison, car ils espèrent revenir bientôt. C’est la Nakba (la catastrophe).

    800 000 Palestiniens, sur une population de 1,4 million à la veille de 1948, sont expulsés. 151 000 demeurent en Israël, et les 450 000 habitants de Gaza et de la Cisjordanie « ne sont pas déplacés mais détachés de leur patrie ». Les autres s’installent dans les autres pays arabes : Liban, Syrie, Jordanie, où ils ont un statut de réfugiés, soumis à des régimes plus ou moins coercitifs. Ils sont des « porteurs de pays » et reconstituent dans les camps leurs territoires perdus, perpétuant leurs us et coutumes, véritable paradoxe d’un mouvement national traditionnel dans ses mœurs et révolutionnaire dans son idéologie politique.


    En 1950, est créée l’UNRAW, une agence de l’ONU chargée de venir en aide aux populations palestiniennes déplacées. Sa mission est provisoire puisqu’adossée à la fameuse résolution 194, votée à l’ONU, qui prévoit le « droit au retour ».


    Au lendemain de la proclamation de l’Etat d’Israël, les Palestiniens, ne pouvant accepter les propositions de partage qui leur sont faites, s’organisent pour reprendre leur destin en mains. C’est la première guerre israélo-arabe. Lors de l’armistice, en 1949, Israël est en possession de 78% du territoire et les expulsions de Palestiniens se poursuivent. Dès lors de petits groupes de résistants commencent à lancer des attaques contre l’Etat d’Israël. En 1957, un groupe de combattants, parmi lesquels Yasser Arafat, décide de réunir tous ces résistants, et fonde le Fatah, d’abord clandestin.


    En 1967, Israël lance une nouvelle guerre, connue sous le nom de « guerre des six jours ». Plus de 300 000 Palestiniens sont encore exilés et le conflit prend une dimension internationale. L’ONU adopte une nouvelle résolution qui confirme les frontières de 48 et reconnaît aux Palestiniens le droit au retour dans leurs villes et villages, mais sans en préciser la date. Les colons juifs refusent de quitter leurs maisons.


    Cette défaite renforce l’Organisation de Libération de la Palestine (OLP) créée quelques années auparavant par le Président égyptien Nasser, et Yasser Arafat est élu Président de l’OLP. Après des années noires, la Résistance palestinienne est dans l’impasse et pour prouver qu’elle n’a pas disparu, elle mène des actions spectaculaires : prise d’otages, détournements d’avions, etc… Elias Sanbar écrit : « L’image positive du Palestinien se dévoie : le fedayin masqué, qui gardait l’aura du résistant, devient le terroriste cagoulé, preneur d’otages à Munich. La cause palestinienne en sera marquée.  Des années durant, les Palestiniens essaieront, par leur retour à un combat légitime, par leur adhésion plus tard à une paix négociée, de se défaire de cette accusation d’être « un peuple terroriste.»

    Yasser Arafat et l’Autorité palestinienne

    Malgré tout, le nouveau leader palestinien obtient d’importants succès diplomatiques reconnaissant les droits légitimes de son peuple et la représentativité de l’OLP, auprès de Ligue arabe, puis de l’ONU et de l’Europe. « Tout s’est construit surtout à l’extérieur de la Palestine et c’est encore à l’extérieur que la résistance palestinienne livre ses combats contre l’armée israélienne qui envahit le Liban en 1982 pour en chasser l’OLP qui s’installe alors à Tunis ». En 1988, les Palestiniens de Cisjordanie et de Gaza organisent une révolte généralisée contre l’occupant : c’est l’Intifada. Ce cri d’un peuple revendiquant son indépendance est repris par le Conseil national palestinien à Alger quelques mois plus tard qui proclame la création d’un Etat palestinien. La Conférence de Madrid en 1991, les accords d’Oslo en 1993, la déclaration européenne de 1999 et la résolution 1397 du Conseil de sécurité consacrent cette reconnaissance de l’identité palestinienne. La reconnaissance du pays a été confirmée par l’admission de la Palestine à l’UNESCO en 2011 et à l’Assemblée générale de l’ONU en 2012.
    Même si aucune des résolutions de l’ONU concernant Israël n’a été appliquée depuis... personne ne peut plus nier l’existence de la Palestine et des Palestiniens.

    La naissance du Hamas

    Issu du mouvement des Frères musulmans, le Hamas a essaimé dans tout le monde arabe. En Palestine, il a été fondé en 1987, après l’Intifada. Ne reconnaissant pas l’Etat d’Israël, il est opposé aux accords d’Oslo et prône la lutte armée, argument utilisé par Israël pour rompre le dialogue avec l’Autorité palestinienne. En 2006, il remporte les élections législatives et entre au gouvernement de l’Autorité palestinienne, puis prend le contrôle de Gaza. La 2ème Intifada éclate en 2000 et cette fois, elle est armée. Si la 1ère Intifada avait débouché sur un espoir, la seconde le referme. Elle a eu pour conséquences l’accélération de la colonisation et la construction du Mur dit de « séparation », devenu la matérialisation d’un projet d’annexion, par une société israélienne elle-même dans l’impasse.

    Les rêves de paix d’Alain Gresh

    (Directeur adjoint du Monde diplomatique)
    exprimés dans son ouvrage : « De quoi la Palestine est-elle le nom ? »


    « Il est facile de résumer l’état du conflit en Palestine : une impasse meurtrière alimentée par les haines et les peurs, une injustice insupportable cachée sous « l’indifférence de ceux qui ne sont pas concernés ». La seule solution qui apparaissait jusque-là réaliste, deux états vivant côte à côte, s’éloigne à la vitesse à laquelle s’étend la colonisation en Cisjordanie et à Jérusalem.
    Si l’on accepte cette réalité – la présence sur la terre de Palestine de deux peuples -, il faut en tirer les conséquences : la solution ne peut être imposée par l’une des deux parties ; elle nécessite un combat commun pour un projet commun. Projet chimérique ? Pas plus que le pari de l’ANC sud-africain...Il ne s’agit pas ici de fixer des contours précis d’un dénouement idéal, qui ne peut être dessiné que par les protagonistes, mais plutôt de réfléchir sur la voie à emprunter. »

     

    Et côté cinéma ?

    Un excellent festival, Israéliens, Palestiniens, que peut le cinéma ? né sous l’impulsion de Janine Euvrard se tient à Paris chaque année depuis 2003, et a donné naissance à un livre éponyme. Depuis leur aîné Michel Khleifi, les Palestiniens ont pris leur image en charge et leurs réalisateurs sont prolifiques : Rashid Masharawi, Azza el Haszan, Elia Suleiman... travaillant aux côtés de leurs confrères israëliens : Elia Suleiman, Assi Dayan, Amos Gitaï ou Avi Mograbi ... ou de la cinéaste juive Simone Bitton.

    Contribution de Monique Prévost, avec Isabelle Tuil-Tordjman.

    Bibliographie succinte

    • Israéliens, Palestiniens, que peut le cinéma ? de Janine Halbreich-Euvrard , Ed. Michalon
    • De quoi la Palestine est-elle le nom ? d’Alain Gresh, Ed. Actes Sud
    • Dictionnaire amoureux de la Palestine de Elias Sanbar, ed.Plon
    • La Palestine expliquée à tout le monde de Elias Sanbar, ed.Seuil
    • Atlas des Palestiniens, ed. Autrement
    • Salaam Palestine de Bruno Pilorget, Marc Abel et Véronique Massenot, un carnet de voyages illustré
    • Le site de France-Palestine http://www.france-palestine.org/

    http://www.bretagne-et-diversite.net/fr/peuples/palestiniens/

  • La Marianne à Brest le 26 mai (Ujfp)

    pal

    Un bateau pour Gaza

    MARDI 26 mai à 18h, quai la Pérouse au Port du Château à Brest, venez accueillir cet équipage valeureux qui va essayer de briser le blocus de Gaza.

    La MARIANNE, bateau affrété par les campagnes norvégienne et suédoise, approche des côtes de Bretagne! Parti de Suède, après un tour en mer baltique et des ennuis techniques qui l’ont retardé de plusieurs jours, il va faire escale ici où nous lui préparons un accueil solidaire.

    MOBILISATION, TOUS SUR LE PONT !

    La Marianne rejoindra d’autres bateaux en Méditerranée et tentera, comme nous l’avons fait en 2011 de rejoindre la Palestine par la mer. Le blocus est illégal, il doit être levé immédiatement et sans conditions ! La liberté de mouvement, refusée aux Palestiniens de Gaza, est un droit pour tous. La Flottille porte ces exigences. Soutenons la, comme le font la Plateforme des ONG françaises pour la Palestine et le Collectif national.

    lundi 25 mai 2015 Par l’AFPS 29N-Brest

    Pour information sur Gaza et la Flottille : http://www.plateforme-palestine.org/Un-bateau-pour-Gaza-Flottille-de,4264

    NDLR : L’UJFP-Bretagne participera à cet accueil comme elle a participé à l’accueil de l’Estelle à Douarnenez

     
  • Nouveautés sur Association France Palestine Solidarité Rennes

     

    • Nakba : la résistance

    •  

      Au lendemain de la répression israélienne des manifestations de commémoration de la Nakab, en hommage aux victimes des tirs, nous avons choisi de publier ce texte du poète Samih al Qassim, décédé l’été dernier. Discours au marché du chômage Je perdrai peut-être – si tu le désires – ma subsistance Je vendrai peut-être mes habits et mon matelas Je travaillerai peut-être à la carrière comme porte faix, balayeur des rues Je chercherai peut-être dans le crottin des grains Je resterai peut-être nu et affamé (...)

       


    • Cisjordanie : au moins 21 Palestiniens blessés lors de heurts avec l’armée israélienne

      16 mai

      Des affrontements ont éclaté vendredi entre manifestants palestiniens et soldats israéliens en Cisjordanie occupée et dans la bande de Gaza, faisant 21 blessés, selon des sources palestiniennes. Les heurts les plus violents se sont déroulés à Ramallah et à Naplouse, dans le nord du territoire palestinien, au lendemain de l’investiture du nouveau gouvernement israélien et alors que les Palestiniens marquent le 67e anniversaire de la "Nakba", "catastrophe" en arabe, que représente, selon eux, la (...)


    • La Nakba n’est-elle qu’une histoire palestinienne ?

      16 mai

      Eléonore Merza Bronstein, anthropologue du politique, et Eitan Bronstein Aparicio, fondateurs de De-Colonizer, centre alternatif de recherche sur Palestine/Israël, analysent la fabrication de l’histoire de la fondation d’Israël et invitent à « restituer à la Nakba sa définition réelle », ce moment où 750 000 Palestiniens furent expulsés de leurs terres pour ne jamais y revenir, et non pas « la façon dont les Arabes définissent » la création de l’État juif. Les troupes du Palmach supervisent le (...)


     

    • Une histoire populaire de la Résistance palestinienne par Mazin QUMSIYEH

      16 mai

      20 ans après la signature des Accords d’Oslo, découvrez l’Histoire de la Résistance palestinienne depuis le commencement, avec la lutte contre la domination ottomane, jusqu’à nos jours avec la campagne BDS (Boycotts, Désinvestissements et Sanctions)... L’auteur : Mazin QUMSIYEH Chercheur en génétique et professeur aux Universités de Bethléem et de Birzeit, après avoir enseigné aux États-Unis, le docteur Mazin QUMSIYEH est président du Centre palestinien pour le rapprochement entre les peuples. Figure (...)


     

    • Il faut sauver Umm al-Hiran

      16 mai

      Après 13 années de controverses, la Cour suprême d’Israël vient de rendre sa décision sur les procédures concernant le village bédouin d’Umm al-Hiran établi au nord du désert du Néguev. Cette décision autorise Israël de poursuivre un plan qu’on ne peut que qualifier de raciste : démolir Umm al-Hiran et en chasser ses habitants pour établir sur ses ruines « Hiran », une ville réservée aux seuls Juifs. La Cour a reconnu que ses résidents ne sont pas des intrus arrivés illégalement –comme le soutenait l’Etat– (...)


     

    • Israël : un politicien de droite tente de fermer le théâtre palestinien de Haifa

      16 mai

      La seule compagnie théâtrale palestinienne totalement professionnelle dans l’actuel Israël est menacée de fermeture par la campagne d’un homme politique de droite. Le théâtre al-Midan de Haïfa a obtenu un court sursis après le gel de ses subventions principales par la municipalité. Une première mesure prise par la commune pour bloquer son compte bancaire, qui avait empêché de payer le personnel, a été apparemment annulée, selon un porte-parole du théâtre. Cependant, le gel d’autres subventions par la (...)


    • Un village bédouin rasé 83 fois doit payer 500 000 dollars pour les démolitions selon Israël

      14 mai

      Le village non-reconnu d’al-Araquib est passé au tribunal mercredi, où l’état d’Israël a affirmé que le village du sud du désert doit payer 500 000 dollars [2 millions de shekels israéliens] pour couvrir les frais des démolitions et du millier de policiers déployés pour la destruction. Depuis 2010, al-Araquib a été entièrement rasé 83 fois, plus que n’importe quelle autre localité d’Israël. En Israël, près de la moitié de la population bédouine, 90000 éleveurs arabes palestiniens, vivent dans des localités (...)

  • Bientôt à Brest!

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    Comme vous le savez sans doute une nouvelle flottille est en préparation, dans le prolongement de la Flottille de la Liberté 2011 puis de l'Arche de Gaza,  pour dénoncer et tenter de briser le blocus illégal de Gaza.

    Gaza qui est dans une situation particulièrement critique entre blocus israéien et blocus égyptien, toujours en ruines dans le silence général.

    Nous sommes restés en contact régulier avec eux. C'est comme ça que nous avons aussi soutenu le passage de l'Estelle en France en 2012 (escales en Bretagne, à Dournenez, et en Corse) et que nous avons soutenu l'Arche, détruite par un missile l'été dernier.

    Nous nous sommes aussi engagés à faire connaître leur campagne politiquement et médiatiquement. Le moment est venu:

    L'un des 3 bateaux, le navire suédois-norvégien, le Marianne, vient de quitter Gothenberg, direction par étapes  le Danemark puis le sud, mer du Nord, Manche puis Atlantique avant de passer Gibraltar vers la Méditerranée. C'est un ancien batau de pêche transformé pour la campagne, avec 5 membres d'équipage et environ 8 passagers.
    Elle transporte du matériel médical et des panneaux solaires pour Gaza. Jusqu'à l'approche de Gaza ce sont des militants qui font le voyage. Ensuite des personnalités. 

    Le Marianne va faire escale à Brest d'ici une dizaine de jours. Il faut faire connaître leur démarche de solidarité et accompagner leur escale. 

     
    Nous espérons que vous participerez à cette action avec nous. Dès à présent réservez vous pour les 21 et 22 mai!
  • Rennes: Soirée projection documentaire (Afps)

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    Suivie d’une conférence

    Nous sommes heureux de vous informer de la projection d’un film documentaire suivi d’une conférence/débat sur le thème de LA SITUATION DES PRISONNIERS POLITIQUE PALESTINIENS, qui aura lieu jeudi 28 mai à 20h à la Maison des Associations
    (Cours des alliés - Rennes)

    Cette soirée est co-organisée par le Comité Rennais AFPS, Amnesty International, la Ligue des Droits de l’homme (LDH) et l’Union Juive Française pour la Paix (UJFP), avec le soutien de l’Association des Chrétiens pour l’Abolition de la Torture (ACAT) et de la CIMADE.

    La conférence/débat sera précédée de la projection du documentaire ‘PALESTINE, LA CASE PRISON’, réalisé par la Plateforme des ONG pour la Palestine.

    Pour nous aider à décrypter les questions que cette situation soulève face au Droit International et face au Droit Humanitaire, nous pourrons compter sur la présence de trois invités :

    Hafed BURNAT, avocat palestinien, ancien prisonnier et membre du comité de résistance de Bil’in,
    Martine BRIZEMUR, Coordonnatrice Israël, Territoires occupés, Autorité Palestinienne - Amnesty International France,
    Mireille FANON - MENDÈS FRANCE, membre de l’UJFP, Experte au Conseil des Droits de l’Homme de l’ONU et présidente de la Fondation Frantz Fanon

    http://www.rennespalestine.fr/?+SOIREE-projection-documentaire+

  • Rennes, le 8 mai, c’est aussi… (fr3)

     8 mai

    ...la commémoration du massacre de Sétif!

    Une répression sanglante a suivi des manifestations nationalistes en Algérie, le jour de la signature de l’Armistice, le 8 mai 45. A Rennes, ville jumelée à Sétif, cette commémoration prend une importance particulière.

    Après les manifestations liées aux commémorations de la capitulation Allemande, la ville de rennes n’oublie jamais celle du massacre de Sétif, qui a eu lieu le même jour. Après la signature, une manifestation autorisée a réunit 10 000 personnes. Mais après qu’un jeune ait été abattu par la police pour avoir brandi un drapeau algérien, cette manifestation nationaliste dégénère.
    Le mouvement s’est étendu ensuite à Guelma et Kherrata, ainsi que dans la petite Kabylie, et la répression qui s’ensuit fait entre 5000 et 10 000 victimes entre le 8 et le 22 mai.Selon l’historien Charles-Robert Ageron, cet événement « a servi de référence et de répétition générale à l’insurrection victorieuse de 1954″. La France a tardi- vement reconnu sa responsabilité « officielle ». C’était en 2005 lors d’un discours de l’ambassadeur, qui a qualifié la répression de l’époque de « tragédie inexcusable ».

    Par Stéphane Grammont Publié le 08/05/16:38, mis à jour le 08/05/ 16:48

    http://france3-regions.francetvinfo.fr/bretagne/2015/05/08/le-8-mai-c-est-aussi-la-commemoration-du-massacre-de-setif-721021.html

    Lire aussi:

    http://rebellyon.info/?8-Mai-1945-Massacre-de-Setif

    http://www.algeria-watch.org/fr/article/hist/8mai45/mettre_fin_deni.htm