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Luttes ouvrières - Page 7

  • Qatar: près de 60% de la population vit dans des camps de travail (Anti-k)

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    Plus de 58 % de la population du Qatar vit dans ce que le gouvernement appelle des « camps de travail », selon le ministère de la Planification du développement et des statistiques.

    Sur les 2.4 millions d’habitants du Qatar (chiffre 2015), 1,4 million d’entre eux vivent dans un camp de travail selon un recensement du gouvernement qatarien. Le pourcentage met en évidence la grande part de migrants parmi la main d’oeuvre de l’émirat.

    Au moment de l’étude, en avril 2015, la population était de 2.4 millions. Le chiffre a augmenté pour atteindre aujourd’hui 2.5 millions d’habitants, une hausse qui s’explique en partie par l’arrivée de migrants, venus en grande majorité d’Asie du sud. La plupart d’entre eux vient à la demande du gouvernement du Qatar afin d’effectuer des travaux d’infrastructure.

    Des conditions d’accueil déplorables

    Les logements fournis aux migrants qui travaillent comme ouvriers sur les nombreux projets d’infrastructures du pays sont largement critiqués. Le Qatar, qui accueillera la Coupe du monde de football en 2022 a été condamné par Amnesty International pour fournir des « logements insalubres et étroits » à sa main d’oeuvre importante de migrants.

    La semaine dernière, 11 personnes ont été tués et 12 blessés quand un incendie a ravagé un camp d’ouvriers travaillant sur un projet touristique dans le sud-ouest du pays.

    Fin mars, Amnesty International a publié un rapport basé sur des entretiens avec 132 migrants qui travaillaient sur des infrastructures pour la Coupe du monde. Le bilan est inquiétant, l’ONG a constaté des conditions de vie médiocres, la présence de travail forcé et de violences en dépit des promesses des organisateurs et du Qatar d’améliorer les conditions de travail.

    11 Juin 2016 Afp

    http://www.anti-k.org/qatar-pres-de-60-de-la-population-vit-dans-des-camps-de-travail

  • Les travailleurs de la SNVI en colère (Algeria Watch)

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    Annulation de la retraite anticipée

    Des centaines de travailleurs de la SNVI de Rouiba ont observé hier un arrêt de travail de plus de deux heures pour dénoncer la décision du gouvernement de fixer l’âge du départ à la retraite à 60 ans. «Nous assurons des tâches très pénibles. Nous sommes sous-payés et la plupart d’entre nous ont développé des maladies. Le travail jusqu’à l’âge de 60 ans et au-delà des 32 ans d’exercice doit rester un choix», lance un employé de l’entreprise.

    Les travailleurs de la Société nationale du véhicule industrielle (SNVI) de Rouiba renouent avec la protestation. Après les multiples grèves observées en décembre dernier à cause du blocage de la production, cette fois c’est la suppression du droit de départ à la retraite anticipée qui attise la colère du personnel de cette importante entreprise publique.

    Hier, ils étaient plusieurs centaines à avoir observé un arrêt de travail durant plus de deux heures pour dénoncer la fixation de l’âge de départ à la retraite à 60 ans. Les protestataires n’excluent pas la possibilité de revenir à la charge dans les prochains jours si la décision venait à être confirmée officiellement.

    «C’est une mesure grave qui remet en cause les acquis arrachés de haute lutte par nos aïeux. La retraite anticipée est un droit. Et ce n’est pas à nous de payer les conséquences des politiques infructueuses du gouvernement pour renflouer la CNR», s’écrie Djilali, un employé qui cumule 27 ans d’expérience au sein du groupe. «Cela fait 27 ans que nous cotisons pour avoir un jour le droit de prendre la retraite avant 60 ans. Aujourd’hui on nous apprend que ce ne sera plus possible dès le mois d’août prochain.

    C’est impensable !» regrette-t-il. Selon lui, il est inconcevable de mettre tous les travailleurs algériens sur le même pied d’égalité. «Nous assurons des tâches très pénibles. Nous sommes sous-payés et la plupart d’entre nous ont développé des maladies. Le travail jusqu’à l’âge de 60 ans et au-delà des 32 ans d’exercice doit rester un choix. Au lieu d’annuler la retraite anticipée, on aurait pu la limiter à une certaine catégorie de travailleurs ou la justifier par l’incapacité du concerné à continuer à exercer son activité», préconise-t-il.

    Un autre travailleur s’élève contre le fait que tout a été décidé à notre insu. Les syndicalistes, eux, affirment n’avoir reçu aucun document officiel quant aux modalités et à la date d’application de la loi en question. «A présent, le droit de départ à la retraite est accordé à tous ceux qui cumulent plus de 20 ans d’activité même s’ils ont 50 ans», explique un syndicaliste exerçant à la division véhicules industriels (VIR), une filiale qui emploie 2300 travailleurs.

    Selon lui, pas moins de 450 employés du groupe ont pris leur retraite anticipée depuis janvier dernier. Cette «hémorragie» est due au ralentissement de la production et des plans d’investissement prévus pour moderniser le groupe. Nos interlocuteurs affirment que les plans de sauvetage décidés par le gouvernement peinent à être traduits dans les faits. «L’argent (92 milliards de dinars, ndlr) promis par les banques n’est pas encore débloqué.

    De janvier à ce jour, nous n’avons fabriqué que 420 véhicules entre bus et camions, soit 20% de l’objectif tracé pour l’année en cours», déplore un syndicaliste, qui dénonce des lenteurs bureaucratiques au niveau des banques et des Douanes. Lors de la tripartite tenue le 5 juin, Abdelmalek Sellal a annoncé que l’âge légal de départ à la retraite est toujours fixé à 60 ans, mais une modification sera apportée à la loi sur les retraites pour supprimer la retraite anticipée.

    La décision vise surtout à sauvegarder l’équilibre financier de la CNR en difficulté depuis quelques années. La décision est accueillie avec beaucoup de réserve par les syndicats autonomes. Certains trouvent «inconcevable» de remettre en cause des acquis sociaux, tandis que d’autres comprennent le souci des autorités de préserver le système national des retraites. 
    Kebbabi Ramdane El Watan, 9 juin 2016

    http://www.algeria-watch.org/fr/article/pol/syndicat/travailleurs_snvi_colere

    http://www.liberte-algerie.com/actualite/les-travailleurs-de-la-snvi-protestent

  • Nouveautés sur "Lutte Ouvrière" et "CCR"

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    LO:

    Maroc : cinq mois de grève à Maghreb Steel

    Avril-mai 1956 : la révolte des rappelés

    CCR:

    Maroc. Grèves et mobilisation contre la réforme des retraites du gouvernement

  • Nuit d’émeutes à Zighoud Youcef-Constantine (Algeria Watch)

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    Le domicile du chef de daïra incendié

    Le conflit entre la population de la commune de Zighoud Youcef (35 km au nord de Constantine) et les autorités locales a franchi, jeudi soir, un seuil dangereux dans la violence.

    Des groupes d’émeutiers se sont attaqué, à la faveur de la nuit, au domicile du chef de daïra, avant d’y mettre le feu. La maison située au quartier Ouled Fatma a été ravagée par l’incendie, mais, heureusement, le bilan ne fait pas état de perte humaine ni de blessure. Selon une source locale, en contact avec El Watan, les assaillants ont tenté d’abord d’incendier le nouveau tribunal situé dans le même quartier, mais empêchés par les forces du maintien de l’ordre, ils se sont tournés vers cette maison, symbole pour eux de l’autorité avec laquelle ils sont en conflit.

    Mardi dernier, le chef de daïra avait provoqué la population, venue manifester devant son bureau, en faisant un geste vulgaire à l’intention de la foule avant que la police ne charge violemment les manifestants. Les affrontements se sont soldés par des dizaines de blessés et aussi des dizaines d’arrestations. La police a eu recours aux gaz lacrymogènes pour repousser les manifestants, mais ces événements se sont prolongés jusqu’à une heure tardive. Après un mercredi relativement calme, les affrontements ont repris jeudi, alors qu’hier, des milliers de personnes ont répondu à un appel au rassemblement après la prière du vendredi, lequel rassemblement s’est déroulé dans le calme jusqu’à rédaction de ces lignes.

    Comme rapporté dans notre édition de jeudi, le motif de ces événements est lié à l’opposition de la population de Zighoud Youcef au projet d’implantation d’un centre d’enfouissement technique (CET) sur le territoire de cette commune à vocation agricole.

    Une position exprimée pacifiquement à de nombreuses reprises, mais le wali n’en a pas tenu compte.
    Ce dernier, en visite en novembre 2015 sur place, a répondu sèchement qu’il ira au bout de son projet. Pourtant, l’expérience du CET de Bougharb, dans la commune de Benbadis (30 km au sud du chef-lieu de wilaya), aurait dû lui donner à réfléchir. En août 2014, la population de Benbadis avait mis le feu au CET après avoir dénoncé à maintes reprises les dégâts écologiques induits par le non-respect des normes de traitement des déchets.

    Nouri Nesrouche El Watan, 21 mai 2016

    http://www.algeria-watch.org/fr/article/pol/revolte/zighoud-youcef-emeutes

    Lire aussi:

    http://www.algeria-watch.org/fr/article/pol/revolte/rejet_cet.htm

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Youcef_Zighoud

  • Parti Socialiste Des Travailleurs

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    Connu pour ses positions envers les luttes ouvrières, le Parti socialiste des travailleurs (PST) a salué hier, dans un communiqué, ce qu’il appelle « la lutte des travailleurs de la SNTF » et exprime sa solidarité et son soutien à la grève des conducteurs et du personnel roulant des trains.

    « Posées depuis longtemps, les revendications légitimes des travailleurs grévistes n’ont trouvé que des promesses non tenues et des faux-fuyants de la part de la DG de l’entreprise. Outre la revalorisation des indemnités liées au travail de nuit, des jours fériés et des week-ends, les travailleurs réclament la révision du repositionnement dans l’échelle professionnelle », peut-on lire dans le document.

    Ce mouvement de grève, selon le PST, pose encore une fois le problème de la représentativité des structures de la centrale syndicale.

    « Cette nouvelle grève a mis à nu encore une fois la représentativité de la fédération syndicale UGTA (FNC). En effet, cette structure n’a jamais été élue puisque ses membres ont été désignés par les instances centrales de l’UGTA en tant que commission préparatoire du congrès de la Fédération nationale des cheminots, et ce, bien après la fin du mandat de l’équipe précédente », affirme le communiqué.

    Ce dernier estime que les travailleurs de la SNTF n’ont donné aucun mandat à cette équipe désignée et seule la DG de l’entreprise s’entête à la présenter comme « seul représentant légal ». Selon le PST, malgré les intimidations, les poursuites judiciaires et la pression médiatique, les travailleurs sont déterminés à arracher la satisfaction de leurs revendications. Mais la lutte pour élire une fédération syndicale unitaire représentative, démocratique et combative doit continuer.


    http://www.reporters.dz/…/sntf-8e-jour-de-greve-des-chemino…

  • Sidi Saïd les lâche, le PST soutient les cheminots (PST)

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    La fédération UGTA, obéissant aux directives de Sidi Saïd, se range derrière l'employeur pour esquiver les revendications immédiates des conducteurs. La détermination  des grévistes, "malgré les intimidations, les poursuites judiciaires  et la pression médiatique", est saluée par le Parti socialiste des travailleurs

    Communiqué du Secrétariat National du PST

    Solidarité avec la grève des cheminots !

    Le PST salue la lutte des travailleurs de la SNTF et exprime sa solidarité et son soutien à la grève des conducteurs et du personnel roulant des trains. Posées depuis longtemps, les revendications légitimes des travailleurs grévistes n’ont trouvé que des promesses non tenues et des faux-fuyants de la part de la DG de l’entreprise. Outre la revalorisation des indemnités liées au travail de nuit, des jours fériés et des week-ends, les travailleurs réclament aussi la révision du repositionnement dans l’échelle professionnelle.

    Par ailleurs, cette nouvelle grève a mis à nue, encore une fois, la « représentativité » de la fédération syndicale UGTA (FNC). En effet, cette structure n’a jamais été élue puisque ses membres ont été désignés par les instances centrales de l’UGTA, en tant que commission préparatoire du congrès de la fédération nationale des cheminots, et ce bien après la fin du mandat de l’équipe précédente. Les travailleurs de la SNTF n’ont donné aucun mandat à cette équipe désignée et seule la DG de l’entreprise s’entête à la présenter comme « seul représentant légal ».

    Malgré les intimidations, les poursuites judiciaires et la pression médiatique, les travailleurs sont déterminés à arracher la satisfaction de leurs revendications. Mais, la lutte pour élire une fédération syndicale unitaire représentative, démocratique et combative doit continuer.

    Solidarité avec la lutte des Cheminots !
    Vive l’unité des travailleurs !

    Alger, le 14 mai 2016

    http://www.algerieinfos-saoudi.com/sidi-said-les-lache-le-pst-soutient-les-cheminots

    Source: http://www.algerieinfos-saoudi.com/

  • Nouveautés syndicales sur Algéria Watch

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    Voir aussi:

    http://www.al-monitor.com/pulse/politics/algeria-labor-union-experience

     

  • Vive la lutte des ouvriers en Arabie saoudite ! (Lutte Ouvrière)

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    L'économie saoudienne a du plomb dans l'aile.

    Le prix du pétrole a baissé et l'exploitation féroce de centaines de milliers d'ouvriers asiatiques ne suffit plus à maintenir les profits.

    La société du bâtiment Binlader Group en est un exemple significatif. Elle vient de licencier plus de 77 000 ouvriers étrangers sur 200 000, et prévoit le licenciement de 12 000 salariés saoudiens sur 17 000.  Depuis plusieurs mois, les salaires ne sont plus payés et la direction aurait donné à 50 000 employés un visa de sortie définitif du territoire à défaut de leurs six derniers mois de salaire impayés.

    Des manifestations ont eu lieu devant le siège de la compagnie, des bus ont  été incendiés et des ouvriers arrêtés. Les travailleurs se battent pour défendre leurs droits et n’hésitent pas à affronter un régime réactionnaire et dictatorial, soutenu et armé par toutes les grandes puissances occidentales. 03/05/2016

    http://www.lutte-ouvriere.org/breves/vive-la-lutte-des-ouvriers-en-arabie-saoudite-67759.html