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Luttes ouvrières - Page 10

  • Algérie Chantier du téléphérique de Tizi Ouzou : Les travailleurs en grève illimitée (Afriques en Lutte)

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    Des dizaines de travailleurs du chantier du téléphérique de Tizi Ouzou, affiliés à la section syndicale UGTA, ont observé, hier matin, un rassemblement devant la gare G3, sise à proximité du stade du 1er Novembre. Ils comptent entamer une grève illimitée à partir d’aujourd’hui pour réclamer le versement de leurs salaires non perçus depuis trois mois et la réintégration de leurs trois collègues arbitrairement licenciés.

    Devant une telle situation, les protestataires appellent le premier magistrat de la wilaya, Brahim Merad, à intervenir. Ainsi, las d’attendre le versement de leurs salaires, les travailleurs de l’entreprise réalisatrice, la « SNC Bapiva », ont décidé de sortir dans la rue pour se faire entendre. « Nous sommes méprisés par notre employeur qui a bloqué nos salaires. Aujourd’hui, nous ne pouvons plus subvenir aux besoins élémentaires de nos familles. Raison pour laquelle nous avons décidé de hausser le ton », a regretté un représentant de la section syndicale des travailleurs qui a préféré garder l’anonymat. Selon ce dernier, les représentants de la section syndicale ont déposé leur plate-forme de revendications au niveau de l’inspection locale du travail et de leur employeur au mois de novembre dernier.

    A ce jour, rien n’a été fait. « Ces instances appliquent la politique de la fuite en avant. Nous remettons en cause le licenciement arbitraire de trois membres de notre section syndicale. C’est une atteinte à la liberté syndicale. Nous exigeons leur réintégration immédiate », a-t-on insisté, enchaînant : « Nous ne reprendrons le chemin du travail qu’à la satisfaction totale de nos doléances. »

    Source : Le Temps d’Algérie 22 décembre 2015 

    http://www.afriquesenlutte.org/algerie/article/algerie-chantier-du-telepherique

  • Algérie (PST Algérie)

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    Contre l’austérité, contre les atteintes aux acquis sociaux, non à la loi de finance 2016

    Depuis plus de trois ans, l’offensive libérale n’a pas cessé de rogner les mesures inconséquentes et insuffisantes, appelées pompeusement « patriotisme économique », introduites par la LFC 2009. Bien avant la chute du prix des hydrocarbures, les attaques quasi quotidiennes contre les subventions et les transferts sociaux, contre l’augmentation des salaires et les pensions, contre les acquis et les droits sociaux meublaient le discours d’une partie du pouvoir, de l’opposition libérale, du FMI et de la BM ainsi que les médias. Aujourd’hui, la loi de finances 2016, dont le passage en force au Parlement renseigne sur les « réformes démocratiques » promises, vient renforcer ce processus libéral dans le but de démanteler le secteur public, d’abolir ce qui reste du caractère social de l’Etat algérien et soumettre notre économie et nos richesses nationales au secteur privé et aux multinationales. Le futur amendement de la Constitution couronnera sans doute ce dispositif. Il s’agit d’un processus d’abandon de l’idéal du combat du peuple algérien pour l’indépendance et son caractère social et égalitaire.

    Alors que le pays dispose d’une marge de manœuvre financière consistante, la promotion d’un discours alarmiste, instaurant la peur au sein de la population, vise à profiter de la chute du prix des hydrocarbures pour accélérer le processus libéral et imposer l’austérité et la précarité sociale pour la majorité des travailleurs et des masses populaires. Cette accélération est confortée par le nouveau rapport de forces au sein du régime en faveur du patronat et des affairistes privés, par la bienveillance des puissances impérialistes qui se frottent les mains et par la lente et difficile cristallisation politique du front social.

    Ceux qui faisaient partie de la campagne ultra libérale il y a peu, dénoncent aujourd’hui le danger de la LF 2016 et son atteinte à la souveraineté nationale, ils ont compris enfin que le pouvoir ne leur concédera ni « transition démocratique » ni « consensus national ». Aussi, ceux qui faisaient partie des hautes sphères de la hiérarchie politique et militaire du régime et dénoncent aujourd’hui l’épuration au sein du DRS et l’emprisonnement de hauts officiers de l’armée ont compris que le rapport de forces est en train de changer profondément et qu’ils sont exclus du centre de décision politique et économique.
    Pour le PST la bataille ne se limite pas à la dénonciation de la LF 2016 au sein du parlement ou à la défense du droit de préemption, il s’agit de s’opposer au projet libéral, à la privatisation du secteur public et le bradage du foncier et des terres agricoles. Il s’agit aussi de dénoncer l’austérité imposée aux masses populaires et les cadeaux fiscaux décernés aux patrons et aux riches. Il faut se positionner contre les projets de lois libérales et anti sociales tels que le code du travail, la loi sanitaire et le code d’investissements. Il faut, enfin, exiger l’annulation de l’accord injuste avec l’UE et s’opposer au projet d’adhésion de notre pays à l’OMC.

    Mais, le PST reste disposé à mener la bataille avec tous ceux qui se mobilisent contre la LF 2016, pour son retrait et pour l’ouverture d’un débat démocratique et sans exclusif sur les choix économiques et sociaux. Avec tous ceux qui luttent pour la levée de toutes les entraves à l’exercice effectif des libertés démocratiques dans notre pays.

    L’expérience des luttes a démontré que les travailleurs, comme ceux de la SNVI, de l’ETUSA, d’El Hadjar, des enseignants et bien d’autres secteurs, comme le mouvement des chômeurs, des étudiants et des jeunes, des femmes et des opprimés, constituent un rempart contre le projet libéral et peuvent transformer le rapport de forces. Le PST appelle les militants de la classe ouvrière et les syndicalistes, les animateurs du mouvement des chômeurs et de la jeunesse, les militants des mouvements sociaux et du combat des femmes et de tous les opprimés à unir nos forces pour se solidariser avec les luttes et réaliser ensemble Une convergence démocratique anti libérale et anti impérialiste.

    Secrétariat National du PST, le 17 Décembre 2015

    npa2009.org  Lundi 21 décembre 2015

    http://www.anti-k.org/2015/12/21/algerie-contre-lausterite-contre-les-atteintes-aux-acquis-sociaux-non-a-la-loi-de-finance-2016/

  • Egypte : solidarité avec les grévistes du textile (Essf)

    Textile workers strike to demand a minimum wage, the removal of their company’s head, and back pay of yearly bonuses in Mahalla, Egypt, February 15, 2014. Credit: Sabry Khaled/ AP

    Septième jour de grève des 15 000 travailleurs/euses de toutes les sections textile de Mahalla et Kafr El Dawar (usines de filage, de tissage, du travail du coton, et de confection de vêtements).

    Les grévistes exigent le paiement de la prime sociale de 10%, le retour dans l’entreprise des travailleurs licenciés Kamal Fayoumi, Haider Naji et Jamal Gad,

    Ils exigent également :


    - que les responsables de l’entreprise rendent des comptes concernant les pertes délibérément causées par le holding de gestion et l’Etat,
    - que les autorités et l’administration de l’entreprise s’engagent à ne plus engager de poursuites contre les travailleurs pendant ou après la grève.

    Aux dernières nouvelles, et selon un courrier du holding, le gouvernement aurait accepté le paiement de la prime sociale de 10% aux salarié-e-s des sections filage et tissage du holding, exceptées à ceux de Mahalla et de Kafr El-Dawar.


    Pour ces derniers, le paiement de cette prime serait conditionné par l’arrêt préalable de leur grève et leur retour au travail.
    Les travailleurs/euses concerné-e-s ont décidé de poursuivre leur grève jusqu’à la réception d’un décision officielle portant satisfaction de leurs demandes, et son affichage à l’intérieur de l’entreprise.

    Paris, le 29 octobre 2015, par Union syndicale Solidaires

    http://www.europe-solidaire.org/spip.php?article36199

  • Là-bas des barques de la mort… chalutier. Ici des bateaux de la mort (Cadtm)

    APPEL À TOUS LES MARINS :

    Le 5 octobre 2015, sur le bateau LABRAR 11/269, en pleine pêche, le marin Saïd AGHROUD a perdu la vie. Une catastrophe pour sa famille, laissant sa femme et ses deux enfants, l’un âgé de 16 ans et l’autre de 10 ans, orphelins, et sans ressources.

    Cet accident, survient après un autre accident survenu à Dakhla, le 15 août 2015, du palangrai, un drame qui a entrainé la mort de 12 marins.

    L’exploitation sans limite des marins pêcheurs : sans sécurité, ni assistance,

    Les marins dénoncent et luttent contre des conditions de travail précaire :
    Le 6 octobre 2015, les marins ont refusé de travailler et ont lancé une grève de 24 heures en hommage à leur camarade Saïd AGHROUD, décédé, et en solidarité avec sa famille.

    Ils ont dénoncé la tentative d’une caisse de solidarité pour faire oublier l’absence de sécurité sur le bateau.

    Les marins ont réussi la grève de 24 heures avec manifestation et avancé leurs revendications :

    1. indemnisation et compensation rapide pour la famille du marin décédé, Saïd AGHROUD, et une caisse de secours rapide ;
    2. simplifier et accélérer la procédure en cas d’accident de travail pour la sécurité sociale ;
    3. défendre et exiger des outils de secours et de sécurité rapides et suffisants :
      - une équipe de sauvetage, un hôpital-bateau pour intervenir en cas d’urgence ;
      - l’amélioration des préventions sociales sous contrôle des représentants des marins ;
      - suppression de la corruption et du marché noir dans le secteur : avec contrôle de la pêche et de la feuille de décompte avec élection de délégués des marins pour superviser les déclarations ;
      - de nouvelles élections en toute transparence pour de nouveaux bureaux pour les caisses de secours qui sont actuellement dominées par les patrons et la délégation maritime ;
      - changer le statut des caisses de secours qui ne remplissent pas leur rôle.

    Là-bas des barques de la mort…
    Ici des bateaux de la mort.
    Luttons contre l’exploitation sauvage, luttons pour une vie digne.

    Communiqué du 7 octobre 2015.

    18 octobre par Syndicats des marins pêcheurs d’Agadir et du sud du Maroc

    http://cadtm.org/La-bas-des-barques-de-la-mort

  • Tunisie : l’UGTT agite la menace d’une grève générale dans le secteur privé (Afriques en lutte)

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    Le secrétaire général adjoint de l’UGTT chargé du secteur privé, Belgacem Ayari a agité mardi la menace d’une grève générale dans ce secteur. Cette menace vise à faire pression sur le privé pour l’amener à suivre l’exemple du gouvernement qui a signé mardi un accord prévoyant des augmentations salariales sur trois ans dans la fonction publique et les entreprises publiques s’étalant de 2016 à 2018.

    Belgacem Ayari a accusé le patronat de n’avoir manifesté le moindre signe de coopération. Si cela continue,on lancera des campagnes de mobilisation au niveau régional dont le point d’orge sera un grand rassemblement national sur la place Mohamed Ali à Tunis.

    Au cas ou la centrale ouvrière mettrait à exécution sa menace, ce serait un précédent dans le secteur privé.

    25 septembre 2015 Source : Leaders

    http://www.afriquesenlutte.org/afrique-du-nord/tunisie/article/tunisie-l-ugtt-agite-la-menace-d

  • Communiqué de presse de l’ATMF (Ujfp)

     

    Procès de la spoliation des cheminots marocains par la SCNF, fin ?
     

    Communiqué de presse de l’ATMF : Procès de la spoliation des cheminots marocains par la SCNF, fin ?

    Lundi matin, 21 septembre 2015, le Conseil des Prud’hommes de Paris rendra une décision singulièrement forte.

    Il s’agit du plus massif et du plus long procès contre les discriminations en France.

    850 travailleurs du rail de la SNCF sur 2000 ont déposé plainte en 2005 contre la spoliation de leurs droits, en raison de leurs statut de recrutement inférieur par rapport à leurs collègues français, sur fond de nationalité étrangère (tous marocains et un belge).

    Les discriminations principales portent sur :

    • la rémunération
    • le déroulement de carrière
    • le montant des retraites
    • les discriminations liées à l’âge.

    La pratique de ces discriminations s’étale sur une durée de 38 ans.

    19 audiences, moult renvois, 4 jours non stop de débats en mars 2015, 14 audiences, 10 années d’instruction depuis juin 2005.

    Combien sont morts ou le seront bientôt ? Comment ne pas faire le parallèle avec le traitement réservé aux anciens combattants étrangers par la France ?

    Que font les états marocain et français signataires de la convention qui « régit et garantit l’égalité des droits et de traitement avec les nationaux » ?

    Où sont les organisations syndicales ouvrières, les forces de gauche ?

    Quid de la magistrate professionnelle écartée par sa hiérarchie en raison de son origine marocaine ?

    ATMF
    A Paris le 18 septembre 2015

    mercredi 23 septembre 2015 par ATMF (Association des Travailleurs Maghrébins de France)
     
  • Irak : « Ni chiite ni sunnite… ils sont tous voleurs ! » (Npa)

    Même débarrassés de l’ancien dictateur qui a été renversé par l’occupation américaine en 2003, les Irakiens mènent toujours une vie cauchemardesque...

    La situation générale du pays reste marquée par le pillage continu, la corruption basée sur un système de quotas confessionnels ethniques, la dégradation des services publics, des attentats quasi-quotidiens qui frappent des centaines de citoyens tous les mois, surtout dans les quartiers populaires, des milices aux bras longs qui sévissent à Bagdad et pratiquent le kidnapping au quotidien, ainsi que des milliers de personnes détenues pour de longues périodes sans procès... Un pays dont le tiers est occupé par Daesh (l’État islamique) depuis plus d’un an, et où la population souffre sous leur pouvoir des pires formes d’oppression, où les femmes sont systématiquement soumises à la traite et au viol collectif, et où la condamnation à mort est devenue banale.

    Tout ceci s’accompagne d’un ­effondrement des recettes publiques provenant entièrement du pétrole ; de la migration des jeunes sans avenir vers l’Europe ; de l’aggravation de la pauvreté, environ 30 % de la population vivant en dessous du seuil de pauvreté, avec une grande disparité entre le Kurdistan, au niveau de pauvreté le plus bas, et le Sud à majorité chiite, au taux le plus élevé. Plus de trois millions de personnes ont été déplacées et enfin une guerre féroce « contre » Daesh se déroule à seulement 50 km de Bagdad, la capitale.

    Contre la corruption

    Tous ces drames ont coïncidé fin juillet avec un été anormalement chaud et des températures dépassant les 50 degrés. Cela a poussé de nombreux jeunes à manifester dans l’un des districts de Bassorah, contre la détérioration de la desserte en courant électrique et des services publics en général, contre la corruption rampante et l’enrichissement rapide des responsables locaux qui appartiennent à l’un des partis religieux au pouvoir.

    L’un des manifestants a été tué sur le champ, et un autre a fini par succomber à ses blessures. Ceci a provoqué des manifestations dans toutes les villes du Sud. Certains intellectuels, des artistes et des militants, ont alors appelé à une manifestation dans le centre de Bagdad sur la place Tahrir.

    Ce qui s’est passé a largement dépassé les attentes des initiateurs. Ce fut l’occasion de s’attaquer à tous les problèmes auxquels sont confrontés les citoyens, pas seulement l’affaire du courant électrique et de la détérioration des services. Les slogans dénonçaient même le partage confessionnel du pouvoir, partage qui sert de couverture à la corruption et permet à chaque partie impliquée de se taire à propos des vols et détournements commis dans les ministères des autres.

    Contre le confessionnalisme

    Les deux slogans les plus en vue furent « Ni chiite ni sunnite… ils sont tous voleurs ! » et « Au nom de la religion, ils nous ont dépouillés ». Depuis cette première manifestation du 31 juillet, les mobilisations n’ont cessé de croître à Bagdad et dans les gouvernorats du Sud, prenant de plus en plus un aspect radical contre le partage confessionnel du pouvoir, exigeant sa suppression et même la suppression du Parlement fondé sur le système des quotas, sur la corruption et les privilèges.

    Après le 31 juillet, les manifestations se sont succédées en s’élargissant et en se radicalisant. Cette radicalisation a même bénéficié du soutien de l’autorité suprême chiite, l’ayatollah Sistani, qui jouit d’une bonne réputation parmi les chiites et la majorité des Irakiens pour son rôle contre les tensions confessionnelles et son boycott des politiciens corrompus.

    La majorité des manifestants espérait qu’Haïder al-Abadi, le Premier ministre, satisfasse leurs demandes. Cependant, ses réformes timides sont vite apparues insuffisantes aux yeux des masses révoltées. Elles ont commencé à perdre leurs illusions à son égard, d’autant qu’il appartient au même parti que Maliki. Après les cinquième et sixième semaines, le mouvement le considère comme complice des grands corrompus, ou trop timoré pour les affronter.

    Ces manifestations ont brisé la barrière de la peur qui paralysait les masses irakiennes, même après la chute de Saddam. En outre, elles ont contribué à la naissance d’une nouvelle prise de conscience opposée au confessionnalisme, qui met tous les corrompus de toutes les confessions dans le même panier.

    Finalement, les foules ont commencé à s’organiser au sein de coordinations qui couvrent les régions du Sud, la capitale Bagdad, ainsi que Kirkouk. Des comités se forment au Kurdistan avec le projet de rejoindre le mouvement. Quelque chose a vraiment changé en Irak, même s’il est trop tôt pour se prononcer sur les perspectives de la protestation.

    Saïd Karim

  • Maroc : Grève des employés de Maghreb Steel (Afriques en lutte)

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    Les employés du Maghreb Steel sont en grève.

    Ils revendiquent l’ouverture d’un dialogue « sérieux » avec l’administration du sidérurgiste marocain et la réintégration des employés congédiés.

    Un sit-in ouvert a été observé, à la fin de la semaine dernière, par les employés de Maghreb Steel pour revendiquer la tenue d’un dialogue sérieux avec l’administration de la société et le retour au travail de près de 40 employés licenciés pour avoir pris part à une série de grèves.

    Selon Dahbi Noureddine, Secrétaire général adjoint du bureau syndical (UMT) de Maghreb Steel, ce débrayage intervient en protestation contre « le refus de l’administration de l’entreprise de signer le PV de la réunion déjà tenue avec le syndicat ». La réunion avait décidé l’annulation de la révocation de 40 employés pour leur participation aux mouvements de protestation. Les grévistes réclament l’intervention des autorités publiques pour trouver une solution à leur dossier.

    Source : Le 360 17 août 2015

    http://www.afriquesenlutte.org/afrique-du-nord/maroc/article/maroc-greve-des-employes-de

  • Algérie Annaba : Le complexe métallurgique ArcelorMittal paralysé (Afriques en lutte)

    Les travailleurs se disent déterminés à sacrifier aussi leur salaire de février pour sauver la cokerie (photo DR)

    Le complexe métallurgique ArcelorMittal d’Annaba se retrouve encore une fois paralysé.

    Des employés d’une de ses unités, en l’occurrence ArcelorMittal Pipes and Tubes (AMPTA), anciennement appelée unité de Tuberie sans soudure (TSS), en grève depuis le mois d’avril dernier, ont fermé, hier, l’accès principal au complexe. Ce qui a provoqué la mise à l’arrêt de toutes les unités du complexe.

    C’est la seconde fois que cela se produit en l’espace de deux semaines. Le 21 juillet dernier, ces mêmes employés, une soixantaine à peu près, avaient procédé de la même manière. Mais leur action, à savoir la fermeture de l’accès, n’avait duré qu’une demi journée. Cette fois-ci, ArcelorMittal est intégralement à l’arrêt depuis deux jours déjà. L’AMPTA est en difficulté financière vu que son plan de charge n’est pas assez étoffé.

    Les employés grévistes réclament une augmentation de salaire en plus d’autres revendications comme l’annulation de la décision de licenciement prise à l’encontre du SG du syndicat. Un conflit qui n’a trouvé, jusque-là, aucune solution.

    En bloquant l’accès au complexe, le mettant complètement à l’arrêt, les protestataires espèrent que cela fera finalement réagir les pouvoirs publics. L’AMPTA, qui emploie 350 travailleurs, est détenu à 70% par ArcelorMittal et 30% par l’entreprise nationale Sider.

    Elyas Nour
    Elyas Nour
    Elyas Nour

    Source : Algérie Focus 6 août 2015

    http://www.afriquesenlutte.org/afrique-du-nord/algerie/article/algerie-annaba-le-complexe

    Voir aussi:

    http://www.huffpostmaghreb.com/2015/07/04/arcelo-mittal_n_7726378.html

  • Menaces de licenciement collectif à la société Honda-Seat à Rabat (Afriques en lutte)

    L’Odt dénonce toute attaque à la liberté syndicale et appel à une solidarité nationale et internationale

    Après le licenciement arbitraire du secrétaire général du bureau syndical de la Société Honda–Seat à Rabat M. Naime Abdelmadjid. La direction de la société affiche des menaces de licenciement à l’encontre de tous les membres du bureau syndical affilié à l’Organisation démocratique du travail Odt/Maroc. Elle a décidé d’engager des procédures de licenciement collectif en convoquant deux autres membres à l’inspection du travail à Rabat.

    Les deux militants, MM. Fenan Youssef, SG adjoint et Abdelghafour Bia, rapporteur ont été reçus, hier jeudi 2 juillet 2015 par l’inspecteur du travail en présence du patron de la société et de Mr Ennahili Med, membre du bureau exécutif de l’Odt pour un entretien préalable à un éventuel licenciement.

    Le rapport d’écoute porte sur des accusations infondées et fabriquées de toutes pièces par la direction de la société Honda contre les deux militants qui ont contesté toutes ses allégations. Ils sont actuellement en mise à pied conservatoire, prémices d’un licenciement pour faute grave(…). Tous les membres du bureau et adhérents sont actuellement en sit- in dans les locaux de la société et sont prêts à soutenir leurs camarades par tous les moyens nécessaires.

    La direction de la Société Honda-Seat à Rabat affiche une animosité contre l’Odt et refuse toute discussion ou dialogue. Aujourd’hui à cause de comportements illégales, abusifs et arbitraires de la direction de la société, les jeunes syndicalistes payent pour leur engagement syndical auprès de l’Odt et pour leur revendication des droits légitimes. La direction de la société cherche de cacher une réalité amère dans la société Rabat.

    Les salariés travaillent dans conditions qui sont extrêmement pénibles, avec des salaires dérisoires ne dépassant pas 2000 à 2500 dh par mois moins de 250 euro. Ils sont obligés d’acheter leurs propres matériels et outil du travail. Cultive la précarité ce qui dévalorise l’image qualité des produits et des services de la société Honda–Seat.

    L’Odt appel à une mobilisation de tous ses membres à la région de Rabat-Salé-Gharb pour protester contre la menace de licenciement qui pèse sur tous les membres du bureau syndical de l’Odt à la société Honda-Seat à Rabat. Pour un nouveau sit-in de solidarité et être nombreux à la porte de la société

    L’Odt appelle à la solidarité pour protester contre la répression syndicale féroce organisée par la direction de la société Honda–Seat à Rabat Maroc contre les membres du bureau syndical dans cette entreprise.

    L’Odt appel les centrales syndicales au niveau international à une mobilisation de solidarité et l’envoi de lettres de protestation au Ministre de l’Emploi marocain.

    Monsieur le Ministre de l’Emploi du Maroc

    Rue Al Jommayz Hay Riad Rabat Maroc

    Tél. +212 537760521/25

    email : communication@emploi.gov.ma

    Source : Labourstart 22 juillet 2015

    http://www.afriquesenlutte.org/afrique-du-nord/maroc/article/menaces-de-licenciement-collectif