Solidarité - Page 107
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Evry Palestine
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Du 28 au 30 novembre, rencontres cinématographiques sur la Palestine. Genève
Faire connaître et discuter dans la cité et dans la société civile, la réalité quotidienne du peuple palestinien, les enjeux sociaux, économiques et politiques de la résistance à l’occupation et à la colonisation, au travers du regard des cinéastes palestiniens, où qu’ils vivent, c’est le but des rencontres cinématographiques du 28 au 30 novembre prochain à Genève.
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Entretien avec Paola Salwan Daher “Oublier Alep” (Npa)
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Brest actions BDS del'Afps , samedi 8 novembre
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Grève générale des Palestiniens de 48H en Israël (Agence Médias Plestine)
Grève générale des Palestiniens de 48 en Israël, suite à l’assassinat par la police israélienne de Kheir Hamdan palestinien citoyen d’Israël , tué alors qu’il s’enfuyait. Voir la VIDEO.
Toutes les universités d’Israël interdisent les manifestations. Le meurtre est intervenu 2 jours après les nouvelles recommandations du ministre israélien de la sécurité publique transmises par les médias, demandant aux policiers de “tirer à vue et immédiatement sur tout arabe attaquant les forces de police”. Ce qui va à l’encontre des consignes claires et précises concernant les tirs de policiers. Notamment celles décidées par la commission “OR” après octobre 2000.
Depuis octobre 2000, 48 jeunes citoyens palestiniens d’Israël ont été tués par la police israélienne dans des circonstances très similaires. Une police israélienne qui n’hésite plus ces derniers mois à tuer des hommes au sol ne jugeant plus utile de les arrêter et de les juger, comme à Jérusalem avec l’homme qui a fait dérailler le tramway.
Lire également à ce sujet cet article du Monde:
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Palestine Malakoff
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FPLP : Il est temps d’agir pour affronter les crimes de l’occupation à Jérusalem (Ujfp)
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Le Front Populaire pour la Libération de la Palestine exhorte tous les amis de la Palestine et toutes les forces révolutionnaires amies du progrès et de la justice à travers le monde à se mobiliser dans des actions de solidarité les plus vastes possible avec les Palestiniens de Jérusalem qui subissent une agression et un siège et qui affrontent quotidiennement un génocide culturel, un nettoyage ethnique et les crimes de guerre israéliens. Le Front exhorte aussi les communautés palestiniennes et arabes à travers le monde à se mobiliser pour défendre leurs sœurs et frères de Jérusalem et du peuple palestinien tout entier.
La direction du Front a exhorté tout particulièrement ses soutiens, amis et alliés à condamner les actions d’occupation contre la population palestinienne de Jérusalem, et à organiser des manifestations, rassemblements et actions politiques et directes à tous les niveaux pour faire face à la politique raciste d’Israël et aux tentatives d’isolement de la population palestinienne de Jérusalem du reste de la Palestine.
Le camarade Abu Ahmad Fuad, Secrétaire Général adjoint du FPLP, a dit : « On ne fera pas disparaître notre peuple, ni à Gaza, ni en Cisjordanie, ni dans la Palestine de 48 occupée, ni dans la diaspora, ni à Jérusalem où un grand soulèvement populaire s’est allumé. »
Dans une déclaration, le Front a salué la résistance à Jérusalem, et le martyr Ibrahim al-Akkari, et a lancé un appel pour « soutenir l’intifada populaire de Jérusalem en renforçant et en élargissant le soulèvement dans les villes et dans les rues de Jérusalem », soulignant l’importance de la participation de tous les Palestiniens, Arabes et mouvements populaires à toutes ces actions.
Commentant l’escalade à Jérusalem, le camarade Khaled Barakat, écrivain palestinien, a dit que « Israël commet des crimes de guerre et s’essaie à un génocide social et culturel contre notre peuple à Jérusalem. Les dernières montées en puissance contre notre population palestinienne de Jérusalem comprennent des arrestations massives, la démolition de maisons, la confiscation de terres, la construction de colonies, l’annonce de nouvelles colonies, la fermeture de la mosquée Al-Aqsa, des attaques contre les lieux saints, des essais de partition de Haram al-Sharif, l’intensification des agressions contre les jeunes et les étudiants, le doublement et le quadruplement de la présence de la police et des soldats d’occupation dans cette zone, l’installation de centaines de caméras dans les rues de Jérusalem pour surveiller les Palestiniens, particulièrement dans les quartiers arabes, la confiscation croissante de cartes d’habitation à Jérusalem s’ajoutant à la confiscation de milliers d’autres dans les années passées, et la création de nouvelles durées de peines de prison pour ’jet de pierres’ ».
« Tous ces actes d’occupation traduisent son échec à écraser le mouvement populaire qui a surgi à Jérusalem après l’assassinat de Mohammed Abu Khdeir. Israël a lancé une guerre massive contre notre peuple à Gaza, en partie pour essayer de diluer et d’arrêter un soulèvement palestinien qui enflait quotidiennement à Jérusalem, dans la Palestine occupée de 48 et en Cisjordanie. Même ses crimes massifs à Gaza ne purent arrêter le soulèvement de la population.
L’occupant peut retarder, mais il ne peut pas échapper à une intifada imminente », a dit Barakat.
« Nous avons besoin d’actions internationales pour soutenir le soulèvement de Jérusalem, dont des manifestations massives dans les villes du monde contre la politique et les agressions racistes à Jérusalem, et d’actions pour faire fortement pression sur les Nations Unies, les institutions internationales et les gouvernements complices des pouvoirs impérialistes et leurs outils. Il faut absolument contrôler et faire connaître les crimes israéliens, et soutenir les institutions populaires du peuple palestinien et des mouvements de Palestine et en particulier à Jérusalem en organisant des délégations, en construisant de la solidarité et en intensifiant les campagnes de boycott et l’isolement de l’État occupant, en s’appuyant sur les énormes mobilisations qui ont eu lieu pour soutenir Gaza et en exigeant le boycott et l’isolement de l’occupant colonial raciste », a dit Barakat.
« Nous devons être prêts et nous devons nous organiser pour faire du 29 novembre, Jour International de Solidarité avec le Peuple Palestinien, un jour et une semaine d’action internationale en solidarité avec le combat pour le retour et la libération du peuple palestinien, et pour défendre Jérusalem et la Palestine. Et les semaines qui conduisent au 29 novembre doivent aussi être des semaines de mobilisation et de soutien pour notre population en première ligne à Jérusalem. »
« Ces vingt dernières années, Israël s’est engagé dans un processus systématique pour isoler Jérusalem de la Cisjordanie et du reste de la Palestine », a dit Barakat. « Les Palestiniens de Cisjordanie et de Gaza ne peuvent accéder à leur capitale. L’isolement de Jérusalem du reste de la population palestinienne et de la terre palestinienne par Israël fait complètement partie d’une politique systématique raciste et sioniste qui fonctionne à l’encontre de toute norme des droits de l’Homme. Cette politique essaie de briser la constance des Jérusalémites palestiniens et de refaçonner la ville en y installant des colons et colonisateurs, tout en essayant d’enlever à la cité son caractère palestinien et arabe.Les Palestiniens de Jérusalem sont soumis à un siège, confrontés de tous côtés au vol continu et systématique de leur droit de vivre dans leur ville et de leurs cartes d’identité de Jérusalem ; la fermeture et la partition de leurs lieux saints sacrés ; le flux massif de colonisateurs de l’occupation, officiellement sanctionné ; la fermeture de leurs quartiers et les constantes attaques, raids et arrestations militaires. »
« La résistance va continuer par tous les moyens à Jérusalem jusqu’à sa libération. Ceux qui se battent aujourd’hui et qui affrontent les occupants israéliens sont la nouvelle génération née après la grande trahison des Accords d’Oslo. Cette génération n’a pas été trompée et fourvoyée par la rhétorique de l’époque d’Oslo. Il faut noter que l’absence de l’Autorité Palestinienne dans la zone de Jérusalem est un fait encourageant pour la croissance, la poursuite et la force de la résistance », a dit Barakat.
Et il a ajouté : « Il est important de dévoiler le discours sioniste qui essaie de faire passer le conflit en Palestine et à Jérusalem pour un conflit religieux. Ce n’est pas et ce n’a jamais été un conflit religieux. Ils essaient de le présenter comme un conflit entre ’Musulmans et Juifs ». C’est en vérité le mouvement d’un peuple sous occupation pour sa liberté et sa libération, qui affronte un occupant colonial raciste en train d’essayer de saper et de détruire par tous les moyens le caractère indigène palestinien et arabe de la ville. »
« La politique de l’occupant qui applique des impôts élevés à Jérusalem, poussant les Palestiniens dans la pauvreté ; utilise l’embourgeoisement comme une forme de déplacement ; et force les Palestiniens à vendre leur logement via des subterfuges et manipulations, tout cela fait partie d’un agression organisée contre les Palestiniens de Jérusalem », a dit Barakat. « Jérusalem est une représentation du combat du peuple palestinien depuis plus de 66 ans, depuis 100 ans, pour défendre leurs droits et leur terre. Les villes qui entourent Jérusalem, centres de résistance et de lutte populaire, telles Beit Hanina et Issawiya, sont repoussées dans des zones de concentration alors que leur terre est confisquée sous leurs yeux. Le Camp de Réfugiés de Shuafat, où les réfugiés palestiniens se battent pour leur droit au retour depuis plus de 66 ans, est régulièrement envahi et attaqué, assiégé de tous côtés. A quoi s’attendent les occupants ? Bien sûr, ils vont rencontrer la colère et la résistance de la population ! »
« C’est ce qui arrive en fait dans chaque ville et village palestiniens, de Haïfa au Naqab à Gaza à la Cisjordanie – l’occupant déplaçant les Palestiniens et confisquant leur terre, pratique constante et nature raciste du Sionisme. L’occupant fait venir des colons de New-York, de Toronto, de Paris et de partout pour prendre la place des Palestiniens qui vivaient dans leurs villes depuis des siècles, qui sont le peuple indigène de cette terre », a dit Barakat.
« Ceci se passe sous les yeux de la dite ’communauté internationale’, rencontrant le silence de Ban Ki-Moon qui condamne la résistance de notre peuple qui défend sa vie et sa terre. Ceci se passe alors que la Ligue Arabe est occupée à jouer les marionnettes dans les mains des impérialistes et n’engage aucune action pour protéger la ’Jérusalem sacrée’. L’Autorité Palestinienne et les capitalistes palestiniens marchandent la population de Jérusalem. Abu Ala’Qureia, responsable du ’dossier Jérusalem’, est connu comme l’un des orchestrateurs d’Oslo et il avait aussi l’habitude de vendre à son profit du ciment aux Israéliens pour la construction du mur d’apartheid. C’est une complicité dans l’isolement et les crimes contres les Palestiniens de Jérusalem, et dans la diffusion honteuse de l’expression ’Jérusalem Est’ qui divise la ville par la rhétorique ; de l’absence de soutien aux luttes des Jérusalémites ; de l’encouragement de partenariats entre capitalistes palestiniens et israéliens alors que le nettoyage ethnique de Jérusalem augmente ; du non placement de Jérusalem dans l’arène internationale ; et de l’annonce de nouveaux accords avec les Israéliens pour séparer les prisonniers de Jérusalem des autres prisonniers palestiniens », a dit Barakat.
Barakat a aussi averti que « la campagne pour la défense de Jérusalem et de la Palestine ne doit pas se limiter à ses réclamations et slogans de combat, à la défense de la mosquée Al-Aqsa qui subit agression, fermeture et menaces par les militaires sionistes et les forces politiques et coloniales. Il ne s’agit pas seulement du lieu sacré d’Al-Aqsa, mais de toute la Palestine et de sa capitale. Malheureusement, quelques unes de ces forces, intentionnellement ou non, limitent le cadre de leurs références à la seule Al-Aqsa, ce qui peut alimenter le discours sioniste disant que le combat à Jérusalem est un conflit religieux. »
« Aujourdhui, Jérusalem est au premier rang de la résistance populaire, tout comme Gaza est au premier rang de la résistance armée. Nous devons considérer Jérusalem comme une partie de toute la Palestine et de la cause palestinienne tout entière. Jérusalem était, est et sera toujours la capitale unifiée et éternelle de la Palestine. Cette ville tient une place très spéciale dans le coeur et l’esprit de tous les Arabes, et de tous les peuples de la région. Elle ne doit pas être maintenue sous l’occupation d’un régime raciste, sioniste et colonial. Et ceci s’applique également à chaque pouce de la terre de Palestine », a dit Barakat.
Traduction JC pour l’UJFP
dimanche 9 novembre 2014 parVoir en ligne : l’article originel en anglais sur le site du FPLP -
Paris Jénine
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19 Novembre Quimper Nabi Saleh
Rennes: Semaine de la solidarité : Femmes de Nabi Saleh
vendredi 21 novembre 2014
Deux femmes issus du village de Nabi Saleh seront présentes le vendredi 21 novembre à la MIR pour témoigner de l’infernale situation des habitants de ce village.
Ce village a mise en place un mouvement de résistance non-violente particulièrement développé et, en "représailles, les habitants de Nabi Saleh font l’objet d’agressions répétées de la part de l’armée d’occupation.La situation est si préoccupante qu’Amnesty International a intégré l’ensemble des villageois de Nabi Saleh dans son opération "10 jours à signer" http://www.amnesty.fr/Informez-vous...
http://www.amnesty.fr/AI-en-action/...
Un petit aperçu de la situation
Pratique Vendredi 21 novembre - 20h . Maison Internationale Rennes (MIR)
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Syrie/Kurdistan: création en France d’un collectif de solidarité féministe avec Kobanê (Essf)
LE COLLECTIF DE SOLIDARITÉ FÉMINISTE AVEC LES COMBATTANTES DE KOBANÊ
Nous sommes un collectif de solidarité féministe avec Kobanê, récemment créé, pour organiser une mobilisation féministe en France, en soutien à Kobanê et pour visibiliser la dimension féministe du projet social à Rojava qui est aujourd’hui menacée.
Nous vous convions à une conférence de presse pour annoncer le départ, le 6 novembre, d’une délégation féministe à la frontière entre la Turquie et la Syrie. Il s’agit d’apporter sur place son soutien aux groupes de femmes et aux actions qu’elles mènent dans les camps de réfugié-e-s et dans les institutions politiques locales. Et, au retour, la délégation féministe pour Kobanê rédigera un rapport sur la situation des femmes dans cette région.
L’organisation politique de Rojava est un combat féministe :
• présence des femmes à tous les échelons politiques et dans les unités multi-ethniques et multiconfessionnelles de défenses du peuple (YPG) comme combattantes
• création de maison des femmes, d’assemblées populaires et d’académies pour les femmes
• création des unités non-mixtes de défense des femmes (YPJ) pour s’organiser contre les violences masculines, et aujourd’hui pour défendre la population contre les attaques de Daesh.
Les combattantes de Rojava sont engagées pour un projet social qui remet en cause le patriarcat et l’État-nation, qui défend l’auto-détermination des peuples et l’émancipation des femmes.
Aujourd’hui, elles doivent se défendre contre :
- les attaques de Daesh, dont la montée en puissance a été rendue possible par les politiques des États-Unis, de l’Europe, des Monarchies du Golfe et de la Turquie, qui ont contribué à les armer,
- et contre les régimes répressifs de la Turquie et de la Syrie.
Nous dénonçons :
• le soutien du gouvernement Hollande au projet de la zone tampon défendue par la Turquie, qui est récusée par les combattant-e-s de Rojava comme une nouvelle tentative d’occupation
• le refus de l’État français d’ouvrir les dossiers concernant l’assassinat de trois militantes Kurdes commis en plein Paris, en janvier 2013, au su et au vu des services de renseignements français
Nous soutenons les combattant-e-s de Rojava :
• dans leur refus d’une intervention des armées impérialistes par voies terrestre, qui, quels que soient leurs noms (« lutte contre la barbarie » ; « mission civilisatrice » ; « défense des femmes ») ne propagent que la guerre et la misère pour les peuples et les femmes, comme en Irak, en Afghanistan, en Palestine, en Centrafrique ...
• dans leur demande de l’envoie d’armes sans condition
CFSK 30 octobre 2014