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Solidarité - Page 108

  • Erdogan n’est pas bienvenu en France ! Appel à manifester (Essf)

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    Appel à manifester vendredi 31 octobre,14h,
    Paris, sortie Métro Invalides

    Non à l’ingérence turque dans la politique de la France à l’égard des Kurdes !

    Voilà plus d’un mois que les Kurdes et leurs amis manifestent partout en France et en Europe, en demandant des armes pour la résistance de Kobanê et une aide humanitaire pour les réfugiés contraints de fuir devant l’arrivée des barbares de Daesh. Au cours de toutes les manifestations, ils n’ont eu de cesse dénoncer le soutien apporté à cette organisation terroriste par les riches Etats pétroliers de la région ainsi que par la Turquie.

    Après avoir fermé les oreilles à ces demandes, François Hollande a finalement fait entendre que la France serait aux côtés des Kurdes en Syrie, comme elle l’avait été en Irak.

    Vendredi 31 octobre, le Président de la République turque, Recep Tayyip Erdogan rendra visite au Président français ainsi qu’au Ministre des affaires étrangères. L’objectif de cette visite est de faire pression sur la France afin de l’amener à infléchir sa récente position favorable aux Kurdes. La Turquie qui a pour ambition d’occuper la région du Kurdistan de Syrie et de mettre un terme au système démocratique d’autogestion mis en place dans cette région essaye par tous les moyens d’entraver la résistance de Kobanê contre Daesh et d’imposer son projet de zone tampon au nord de cette ville.

    Il est inadmissible que la France prête l’oreille à un Etat criminel qui soutient Daesh et qui a jusqu’à ces derniers jours empêché l’acheminement de l’aide humanitaire et militaire vers Kobanê dans le but d’étouffer la résistance.

    Il serait choquant que la France s’engage dans une coopération policière avec un pays dans lequel les réfugiés sont maltraités et les manifestations de solidarité avec Kobanê réprimées dans le sang. Rappelons qu’au cours des dernières semaines, au moins 30 manifestants kurdes ont été tués par les forces de l’ordre en Turquie.

    Nous protestons vivement contre la visite d’Erdogan et demandons à la France

    • de ne pas céder à la volonté turque de mettre en place une zone tampon

    • de fournir des armes aux résistants de Kobanê et une aide humanitaire urgente aux réfugiés

    • d’enterrer définitivement les accords des coopération liberticides signés avec la Turquie

    Conseil Démocratique Kurde de France (CDKF)
    16, rue d’Enghien - 75010 Paris
    Tel : 09.52.51.09.34

    30 octobre 2014
     
  • Meeting libertaire

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  • Le parquet fait appel après la relaxe d’Alain Pojolat (Essf)

    FRANCE-LEBANON-PRISON-DEMO

    Non à la criminalisation de la solidarité avec la Palestine !

    Malgré un dossier vide, inconsistant, qui a conduit les juges de la 24e chambre correctionnelle de Paris à relaxer Alain Pojolat, le parquet émanation, du pouvoir politique, du ministère de la justice de Madame Taubira a décidé de faire appel.

    Rappelons les faits : Alain Pojolat est accusé d’avoir apposé sa signature pour les demandes d’autorisation en préfecture de deux manifestations finalement interdites. Il est seul mis en cause pour des décisions prises par plusieurs organisations qui ont maintenu leur appel à manifester.

    Les organisations signataires, condamnent cet acharnement judiciaire, qui au-delà d’Alain Pojolat et d’autres militants ou simples manifestants qui comparaissent des jours-ci, veut criminaliser le mouvement de solidarité avec le peuple palestinien. En refusant d’annuler la circulaire Alliot Marie, en trainant les militantes et militants devant les tribunaux, cela traduit sa volonté de vouloir faire taire toutes celles et tous ceux qui s’opposent et désavouent sa politique de complicité de fait avec le gouvernement israélien.

    Les organisations signataires apportent leur soutien à Alain Pojolat et ne renonceront pas à exprimer leur solidarité avec la lutte du peuple palestinien.

    Elles appellent à exprimer leur solidarité à Pauline, Sarah et Yoan qui comparaîtront le 29 octobre à 13h30 à Paris pour distribution de tracts d’appel à la manifestation finalement interdite le 26 juillet à Paris et Fatma, qui passera en procès le 29 après midi aussi, arrêtée lors d’un contrôle dans le métro ce même jour.

    Communiqué du collectif national pour une paix juste et durable entre palestinien et israélien. 28 octobre 2014

    Signataires :

    Agir Contre le Colonialisme Aujourd’hui (ACCA) – AFD International - Alternative Libertaire (AL) - Américains contre la guerre (AAW) - Association des Travailleurs Maghrébins de France (ATMF) - Association des Tunisiens en France (ATF) - Association France Palestine Solidarité (AFPS) - Association Nationale des Elus Communistes et Républicains (ANECR) - Association pour la Taxation des Transactions financières et pour l’Action Citoyenne (ATTAC) - Association pour les Jumelages entre les camps de réfugiés Palestiniens et les villes Françaises (AJPF) - Association Républicaine des Anciens Combattants (ARAC) - Association Universitaire pour le Respect du Droit International en Palestine (AURDIP) - Campagne Civile Internationale pour la Protection du Peuple Palestinien (CCIPPP) - Cedetim / IPAM - Collectif des Musulmans de France (CMF) - Collectif Faty Koumba - Collectif interuniversitaire pour la coopération avec les Universités Palestiniennes (CICUP) - Collectif Judéo-Arabe et Citoyen pour la Palestine (CJACP) - Collectif Paix Palestine Israël (CPPI Saint-Denis) - Comité de Vigilance pour une Paix Réelle au Proche-Orient (CVPR PO) - Comité Justice et Paix en Palestine et au Proche-Orient du 5e arrt (CJPP5) - Droit-Solidarité - Ensemble - Europe Ecologie les Verts (EELV) – Fédération des Tunisiens pour une Citoyenneté des deux Rives (FTCR) - Fédération Syndicale Unitaire (FSU) – Forum Palestine Citoyenneté - Gauche Unitaire (GU) - Génération Palestine - La Courneuve-Palestine - les Femmes en noir - Ligue des Droits de l’Homme (LDH) - Ligue Internationale des Femmes pour la Paix et la Liberté, section française de la Women’s International League for Peace and Freedom (WILPF) (LIFPL) - Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples (MRAP) - Mouvement Jeunes Communistes de France (MJCF) - Mouvement Politique d’Emancipation populaire (M’PEP) - Organisation de Femmes Egalité – Nouveau Parti Anticapitaliste (NPA) - Parti Communiste des Ouvriers de France (PCOF) - Parti Communiste Français (PCF) - Parti de Gauche (PG) - Participation et Spiritualité Musulmanes (PSM) - Union des Travailleurs Immigrés Tunisiens (UTIT) - Union Générale des Etudiants de Palestine (GUPS-France) - Union Juive Française pour la Paix (UJFP) - Union Nationale des Etudiants de France (UNEF) - Union syndicale Solidaires.

    http://www.europe-solidaire.org/spip.php?article33364

     

  • Urgence Palestine: Sauvez l’école de Samra!

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    Ce 21 octobre 2014 à 9 h, des jeeps militaires ont attaqué le village de Samra et donné un ordre de démolition contre l’école de ce village.

    Cette école a été construite par les volontaires de l’association Jordan Valley Solidarity pour soutenir le droit à l’éducation des enfants du village de Samra et de quatre autres villages de la région ( Mak’hol, Al hadiyah, Homsa, Eain al Helwi).

    Samra est situé au nord de la Vallée du Jourdain, entouré par quatre colonies (Roa’, Bakq’ot, Maskyoot, Hamadat) et trois bases militaires. Situé en zone C, le village a été détruit à plusieurs reprises par l’armée israélienne.
    Le village n’a ni électricité ni conduit d’eau et la population est obligée d’acheter l’eau à un prix très élevé.

    Jusqu’à aujourd’hui, nous n’avons eu aucun soutien de l’autorité palestinienne pour engager du personnel enseignant. Nous avons alors décidé d’en faire une école populaire afin d’encourager les talents de nos étudiants et leur enseigner le théâtre.

    Nous avons besoin de vous pour soutenir les villageois de Samra et ceux des quatre autres villages qui profiteront de cette école.

    L’association Jordan Valley Solidarity projette de présenter ce cas en justice et d’utiliser l’ensemble des moyens légaux pour sauver cette école. Israël bafoue le droit international et ignore le droit à l’éducation des palestiniens.

    S’il vous plaît, écrivez aux ambassadeurs israéliens de vos pays pour exiger l’annulation de l’ordre de démolition et apporter votre soutien aux populations de la vallée du Jourdain.
    Ecrivez à vos représentants politiques pour les informer de la situation de cette région.

    Message rédigé par des membres de Jordan Valley Solidarity et traduit par des volontaires

    Voir l’article sur http://nonviolence.fr/spip.php?article912

    En complément d’information : cette école a été construite avec l’aide de l’AFPS d’Alberville.

    Le MAN est en partenariat avec JVS en particulier sur Fasayel et sur Al Jiflit où nous avons rencontré les municipalités lors de notre mission avec des élus de Rhône-Alpes la semaine du 13 au 19 octobre.
    Nous avons eu l’occasion de voir les maisons déjà démolies à Fasayel.

    Serge PERRIN
    MAN Lyon

    Pour écrire :

    Ambassade d’Israël en France
    3 rue Rabelais
    75008 PARIS
    Tél: +33 1 40.76.55.00
    Email : consul-sec@paris.mfa.gov.il

    Ministre des Affaires Étrangères
    37 quai d’Orsay
    75351 PARIS
    Tél. (33) (0)1 43 17 53 53

    Signez la pétition en ligne

    http://www.change.org/p/bejamin-netanyahu-stop-the-demolition-of-samra-school

    Message de soutien à Jordan Valley

    http://jordanvalleysolidarity.org/index.php/fr/nous-contacter

    http://www.agencemediapalestine.fr/blog/2014/10/28/urgence-palestine-sauvez-lecole-de-samra/

  • Elie Wiesel, l’ami des colons israéliens (Courrier International)

    Sur­vivant de la Shoah et prix Nobel de la paix, l’écrivain juif amé­ricain est éga­lement à la tête d’Elad, une orga­ni­sation radicale de colons israé­liens qui occupe les maisons des Pales­ti­niens à Jéru­salem, révèle l’homme poli­tique israélien de gauche Yossi Sarid.

    J’ai tou­jours beaucoup appris des rubriques "potins", que nos journaux pré­fèrent appeler par pudeur "échos". Sans elles, comment saurions-​​nous qui roule pour qui, et dans quel intérêt ?

    Avant de lire les pages d’information pure, allez donc jeter un œil à ces pages légères. Vous verrez, cela vous aidera à com­prendre les rouages du système.

    Renforcer la présence juive

    Ainsi, ven­dredi dernier, Ha’Aretz com­portait un encadré de remer­cie­ments, en hébreu, à ces "dizaines de nou­velles familles qui rejoignent la com­mu­nauté juive dans la Cité de David" [nom donné au quartier arabe de Silwan à Jérusalem-​​Est, site de la Jéru­salem antique du roi David, qui fait l’objet d’une cam­pagne de ’judaï­sation’ démographique].

    "Nous saluons l’engagement sio­niste de tous les acteurs : nous sommes unis dans la volonté de ren­forcer la pré­sence juive à Jéru­salem. Avec vous, nous accueillerons les pèlerins qui nous ren­dront visite pendant les fêtes."

    Le texte est suivi de signa­tures de proches du mou­vement de colo­ni­sation Elad. Cer­tains des noms sont tota­lement inconnus, mais d’autres étonnent. Après tout, c’est une orga­ni­sation connue pour semer le trouble dans la "ville de la paix" [Jérusalem].

    Que font-​​ils là ?

    Je ne me suis pas étonné de voir le nom du chanteur israélien Yehoram Gaon - il voit des dra­peaux partout. Mais que viennent faire là l’ancien chef des ser­vices de ren­sei­gne­ments mili­taires, Amos Yadlin, l’ancien chef de la police, Shlomo Aha­ro­niski, et l’ancien directeur de l’hôpital uni­ver­si­taire Hadassah, Shlomo Mor-​​Yosef ? Que fait ici Ilan Cohen, un ancien directeur du cabinet du Premier ministre ? Peut-​​être devraient-​​ils expliquer comment ils peuvent apporter leur soutien à des gens qui en expulsent d’autres [Pales­ti­niens] pour s’emparer de leurs maisons ?

    Et qui y a-​​t-​​il à leur tête ? Vous ne le devi­nerez jamais. Pas le magnat des casinos [le mil­liar­daire amé­rician] Sheldon Adelson. Pas l’homme d’affaires amé­ricain Irving Mos­kowitz et son épouse Cherna.

    Non, à leur tête se trouve un homme étroi­tement lié à la mémoire de l’Holocauste, un lauréat du prix Nobel de la paix et de la médaille de la Liberté de la pré­si­dence amé­ri­caine : Elie Wiesel. Un homme au sujet duquel le comité Nobel déclarait : "Elie Wiesel est un mes­sager pour l’humanité ; son message est un message de paix, de pardon et de dignité humaine."

    Voilà un homme dont on attend qu’il mani­feste une sen­si­bilité par­ti­cu­lière aux souf­frances d’autrui, et ce où qu’il se trouve, aussi bien dans la ville rou­maine de Sighetu Mar­matiei, dont il est ori­gi­naire, que dans le quartier de Silwan à Jéru­salem. Voilà un homme qui se targue d’être l’ami de Barack Obama mais qui sou­tient des gens qui insultent publi­quement le pré­sident américain.

    Les saboteurs du processus de paix

    Avant chaque réunion à Washington [pour la paix israélo-​​palestinienne], les acti­vistes d’Elad pré­parent une énième invasion à Jéru­salem, sabotant du même coup les efforts labo­rieux accomplis par les négo­cia­teurs. Peut-​​être [le Premier ministre israélien] Benyamin Néta­nyahou savait-​​il pourquoi il proposa, un temps, la pré­si­dence d’Israël à Elie Wiesel - nous en tout cas, nous ne com­pre­nions pas.

    Elie Wiesel se déclare en dehors de la vie poli­tique israé­lienne. Chaque fois qu’on lui a demandé de réagir à quelque injustice autour de nous qui rap­pel­lerait quelque autre injustice loin­taine, il a éludé.

    Alors main­tenant le voir lui, entre tous les hommes, péné­trant vio­lemment dans une maison [pales­ti­nienne] puis une autre, des maisons acquises par des tran­sac­tions dou­teuses, qu’on peut faire évacuer dans la nuit avant que les draps et le café aient refroidi ? Lui, entre tous, bran­dissant le châle de prière pour dis­si­muler un net­toyage ethnique ?

    De toutes les orga­ni­sa­tions d’Israël, il a choisi Elad, la plus contro­versée, un mou­vement sans vérité, sans grâce, sans com­passion. On ne com­prend que trop bien pourquoi Elad l’a choisi lui à la pré­si­dence ; mais pourquoi a-​​t-​​il accepté ?

    Elie Wiesel est un homme immen­sément res­pecté, par les Juifs et par les nations non-​​juives, parce que ce sur­vivant est devenu un témoin et un passeur pour toutes les vic­times de l’Holocauste. M. Wiesel, pourquoi ne rendez-​​vous pas un peu de ce respect ? Revenez sur votre choix, n’associez pas votre nom à Elad, ne signez pas leurs remer­cie­ments infamants.

    Courrier international /​ Ha’Aretz, mardi 28 octobre 2014

    http://www.france-palestine.org/Elie-Wiesel-l-ami-des-colons

  • 1er novembre: journée mondiale pour Kobanê (Amitiés kurdes de Bretagne)

     

    Un appel mondial pour Kobanê a été lancé pour soutenir la ville de Kobanê, au Kurdistan de Syrie (Rojava?), qui tient tête depuis le 15 septembre aux djihadistes du prétendu « Etat islamique » (EI?). Cette résistance acharnée a surpris et déjoué les plans machiavéliques de ceux qui comptaient envahir le Rojava une fois les forces combattantes kurdes liquidées.

    Depuis plus d’un mois, les Kurdes manifestent dans toutes les villes turques et kurdes de Turquie et dans de nombreuses villes européennes, invitant les citoyens épris de démocratie à témoigner de leur solidarité.

    Ces résistants de Kobanê ne sont pas seulement des combattants et des combattantes, mais aussi des milliers de civils, femmes et hommes, qui ont pris les armes pour défendre leur terre et leurs valeurs, un modèle d’organisation de la société civile et politique basé sur une démocratie participative. La résistance historique de cette petite ville a ému le monde entier et a redonné espoir à tout un peuple et, au-delà, à tous ceux et à toutes celles qui, dans le monde entier, luttent pour plus de démocratie et contre l’obscurantisme. Le combat pour la défense de Kobanê revêt donc une dimension symbolique internationale.

    La coalition ne remplit pas ses obligations auxquelles elle est tenue en vertu du droit international, certains de ses membres - et non des moindres - apportant même des soutiens logistiques, militaires et financiers à l’EI.

    C’est pourquoi un grand nombre de personnalités (prix Nobel, historiens, universitaires, écrivains, parlementaires) ont apporté leur soutien pour que la mobilisation soit mondiale et ont signé cet appel à descendre dans la rue pour délivrer le message qu’une autre politique est possible.

    Manifestation à Rennes

    Les manifestations auront lieu à Paris, Marseille, Rennes, Strasbourg, Bâle, Cologne, Hambourg, Berlin, Brême, Francfort, Nuremberg, Freiburg, Stuttgart, Oslo, Stockholm, Göteborg, Copenhague, Vienne, Athènes, Nicosie, Londres, La Haye, Bruxelles, Helsinki, mais aussi en Amérique latine, aux Etats-Unis, au Japon, en Inde et au Pakistan.

    Les Kurdes de Bretagne, les militants des forces politiques, syndicales et associatives, les Rennais et les Rennaises sont invités à se rassembler à Rennes ce samedi 1° novembre :

    • 11h : rassemblement dalle du Colombier.
    • 11h30 : marche dans les rues de Rennes.
    • 12h30 : arrivée place de la Mairie. Prises de parole. Dislocation.

    vendredi 24 octobre 2014
    par  Amitiés kurdes de Bretagne

    http://www.amitieskurdesdebretagne.eu/spip.php?article869

  • Syrie : unité des luttes pour la liberté et la démocratie (Npa)

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    Kobané, la ville kurde du nord de la Syrie, résiste depuis plus d’un mois à l’offensive sauvage du groupe réactionnaire de l’EI (État islamique).

    D’une position défensive, les combattantEs des YPG (Unités de protection du peuple) et quelques bataillons de l’ASL (Armée syrienne libre) sont passés à l’offensive, chassant les troupes de l’EI de quelques quartiers de la ville tombés aux mains de ces derniers lors des combats de la semaine passée.

    Les YPG, ainsi que l’administration américaine, ont annoncé le largage d’armes et munitions sur Kobané le lundi 20 octobre.

    Ville symbole de la résistance
    Kobané, une petite ville kurde sans réelle importance stratégique, devient un symbole de résistance face à la barbarie des troupes de l’EI. Mais elle est avant tout la première ville à ne pas céder à l’offensive et la terreur des djihadistes, et à être défendue par les masses.
    La résistance de Kobané révèle les capacités des masses armées et organisées à défendre leur liberté et leur dignité. Elle remet à l’ordre du jour le programme de la révolution populaire originelle : contre le régime dictatorial et les forces réactionnaires de la contre-révolution.
    La déclaration du commandement général des YPG de ce dimanche 19 octobre, vient confirmer ce tournant : « Kobané constitue un tournant historique, son issue va dessiner l’avenir de la Syrie et la lutte démocratique pour la liberté et la paix. […] Cette résistance des YPG et des bataillons de l’ASL est suffisante pour vaincre EI/Daesh […] et la construction d’une Syrie démocratique et libre était la base de nos accords avec l’ASL. Nous croyons que la victoire de la révolution est liée au développement de ces relations entre les factions et les forces vives dans la patrie ».

    Le sort des peuples kurdes et syrien est lié
    C’est la première reconnaissance par les YPG, de façon aussi claire, de la lutte commune avec les factions démocratiques de l’ASL, dont l’importance n’est pas négligeable dans la résistance populaire armée. En effet, l’expérience a aussi révélé que la libération du peuple kurde est intiment liée à celle du peuple syrien de la dictature, de la contre-révolution réactionnaire et de l’hégémonie impérialiste.
    L’impérialisme étatsunien et ses alliés n’ont fourni aux factions démocratiques que peu d’armes, juste assez pour ne pas se faire complètement écraser par le régime... Toute leur demande d’armement anti-chars et anti-aérien sont quasiment restées lettre mortes. En revanche, ces mêmes pays souhaitent créer une nouvelle armée de 5 000 hommes réellement assujettie à leurs ordres, pour mieux négocier leur influence, quand viendra le temps d’une « transition négociée » avec le régime d’Assad.

    Le processus révolutionnaire continue
    Depuis plus de trois semaines, les regards sont tournés vers Kobané, mais le régime syrien poursuit encore plus sauvagement sa guerre contre la population et les combattants de l’ASL dans les zones révoltées. Ainsi, le siège total d’Alep est presque achevé. Assad a réalisé des avancées importantes dans la campagne de Damas (Al Ghouta) et bombarde de façon meurtrière le quartier d’Al Wa’ar à Homs depuis deux semaines, y compris avec des missiles sol-sol, cela dans le silence complet des médias...
    Dans ces conditions terribles, les masses syriennes poursuivent la lutte pour leur émancipation. La manifestation de ce vendredi 17 octobre, en particulier à Alep, a arboré le slogan : « Notre révolution est une révolution populaire ». À la base, les coordinations révolutionnaires avancent dans leurs discussions autour d’un programme démocratique et non confessionnel, vers une unification et une centralisation de leurs activités dans toute la Syrie.
    Une nouvelle recomposition des forces politiques et sociales est en cours dans le processus révolutionnaire. L’unité des luttes des forces démocratiques et progressistes est vitale pour la victoire de la révolution populaire.

    Ghayath Naisse

  • Le procès d’Alain Pojolat, procès du droit de manifester (Politis)

    C’était en juillet dernier : alors que les bombardements israéliens faisaient plusieurs centaines de morts sur la bande de Gaza, Alain Pojolat avait déposé à la préfecture, au nom de plusieurs organisations, deux demandes de manifestations en soutien au peuple palestinien. Ces deux manifestations, prévues pour les 19 et 26 juillet, avaient, par la suite, été interdites par le gouvernement au prétexte qu’elles comportaient des risques de « débordement ».

    Pour les deux manifestations, les organisateurs avaient alors saisi en urgence le tribunal administratif pour contester l’interdiction, mais ce dernier avait rejeté leur recours. Alain Pojolat, porte-parole du NPA, s’était dit stupéfait par l’interdiction et avait, malgré cela, appelé à manifester. En fait, de l’avis de nombreux observateurs, c’est l’interdiction gouvernementale qui a enflammé le débat. Ainsi, le quartier Barbès, aux environs duquel s’était tenue la manifestation du 19 juillet, avait été le théâtre d’affrontements entre forces de l’ordre et manifestants. Quant à la manifestation du 26 juillet, elle s’était terminée par 70 interpellations tandis que 34 personnes étaient placées en garde en vue.

    Il faut néanmoins signaler qu’entre ces deux manifestations interdites, une troisième, cette fois-ci autorisée, avait été organisée à l’appel du Collectif national pour une paix juste et durable entre Palestiniens et Israéliens et s’était déroulée dans le calme. Le ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, avait alors expliqué que le choix d’autoriser ou non une manifestation se ferait « au cas par cas ». Une décision largement critiquée, notamment par Omar Alsoumi, membre du Youth Palestinian Movement, qui avait estimé que « le gouvernement est en train d’interdire un droit fondamental, et crée une division entre des citoyens qui seraient légitimes à s’exprimer et d’autres non ».

    Le 29 juillet, Alain Pojolat était mis en examen et de nombreuses organisations s’élevaient pour dénoncer cette inculpation. Le NPA en premier lieu avait appelé, dès le 30 juillet, « l’ensemble des forces démocratiques, associations, syndicats, partis et tous celles et ceux qui sont attachés à la liberté d’expression à réagir contre cette tentative d’intimidation ». Par ailleurs, une pétition, hébergée sur le site de pétition24.net, était lancée par l’écrivain Gérard Delteil. Intitulée « Nous exigeons la relaxe d’Alain Pojolat », elle a recueilli 2794 signatures. Alain Pojolat a également bénéficié du soutien de l’Union juive Française pour la paix, et d’Attac, qui avait rappelé le 6 août que « manifester est un droit constitutionnel (et que) l’interdiction de manifestation doit être exceptionnelle ». « Mettre en examen le dépositaire, concluait Attac, est démocratiquement inacceptable. »

    Le procès d’Alain Pojolat débute mercredi 22 octobre au tribunal de grande instance de Paris. En France, participer à une manifestation interdite ne constitue pas un délit. En revanche, le fait de l’organiser peut être passible d’une peine de six mois de prison et de 7500 euros d’amende, or Alain Pojolat est celui qui a déposé les demandes de manifestations en son nom à la préfecture. Il est donc considéré comme le seul responsable. Le verdict sera-t-il aussi inique que le chef d’inculpation ?

    Membre du NPA, Alain Pojolat doit comparaître devant la justice le 22 octobre pour avoir appelé à maintenir deux manifestations pro-palestiniennes interdites.

    http://www.politis.fr/Le-proces-d-Alain-Pojolat-proces,28628.html

  • Réseaux sociaux Facebook censure les Palestiniens (CI)

    Courrier international

     

    Une nouvelle page de soutien à la cause palestinienne vient d'être fermée sur Facebook.
     
    Les Palestiniens s'estiment discriminés sur le réseau social, qui cède trop facilement, selon eux, aux demandes israéliennes.

     

    Le groupe Facebook "Solidarité avec les prisonniers palestiniens en grève de la faim en Israël" n'existe plus. Cette page, qui aurait récolté, selon les Palestiniens, l’adhésion de millions d'internautes a été fermée par Facebook, ainsi que celles créées par tous les groupes militaires palestiniens, nous apprend Al-Hayat.

    Déjà en 2011, le réseau social avait fermé la page "La troisième Intifada palestinienne" un mois après son lancement, alors qu’elle avait été "likée" plus de 350 000 fois, selon le quotidien panarabe. Yuli Edelstein, le ministre de l’Information israélien de l’époque, aurait réclamé la fermeture de cette page au motif qu'elle incitait à "la haine des Juifs". Mais Yediot Aharonot l'explique autrement : en plein "printemps arabe", au cours duquel les réseaux sociaux avaient joué un grand rôle dans la mobilisation populaire, Israël avait craint que les Palestiniens ne se servent de ces outils pour appeler à une nouvelle Intifada.
     
    Courrier international Marc Saghié 20 octobre 2014
     
    http://www.courrierinternational.com/article/2014/10/20/facebook-censure-les-palestiniens
  • La Coordination nationale Solidarité Kurdistan sur tous les fronts (AKB)

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    lundi 20 octobre 2014
    par  Amitiés kurdes de Bretagne
     

    Déclaration de la CNSK

    Les associations réunies au sein de la Coordination nationale Solidarité Kurdistan (CNSK) ont témoigné de leur solidarité avec les combattantes, les combattants et la population du Kurdistan de Syrie (Rojava?) et notamment celles et ceux du canton de Kobanê dont la résistance héroïque force l’admiration de tous. Elles ont dénoncé les préparatifs du gouvernement turc islamo-conservateur prêt à envahir le Rojava. Elles notent que les forces contestataires se mobilisent en Turquie et que l’union dans un nouveau parti - le HDP? (Parti de la Démocratie des Peuples) - des forces kurdes et d’une gauche contestataire turque est de bon augure pour des avancées démocratiques futures dans ce pays. Elles remercient le Conseil de Paris pour l’intérêt qu’il porte à la mémoire des trois militantes kurdes assassinées en plein Paris le 9 janvier 2013 et réaffirme sa volonté d’exiger que toute la vérité soit faite et que justice soit rendue. Une journée mondiale "Urgence Kobanê" sera organisée le 1er novembre prochain. Une pétition circule à l’adresse du Président de la République en soutien à Kobanê. Une conférence sera organisée le 9 janvier 2015 à Paris, au Sénat, ainsi qu’une cérémonie commémorative à la mémoire de Sakine, Fidan (Rojbîn) et Leyla devant le 147 rue Lafayette.

    Mobilisation pour le Rojava

    La CNSK demande à la France et à la communauté internationale d’envoyer de toute urgence à Kobanê l’aide militaire nécessaire pour résister et faire reculer les forces barbares du prétendu Etat islamique (Daesh). Les dernières frappes aériennes de l’US Air Force, guidées du sol par les résistants de Kobanê, ont été utiles mais pas suffisantes pour ceux qui luttent pied à pied, depuis plusieurs semaines, à armes inégales contre un ennemi puissamment armé : il est urgentissime de fournir armes anti chars et médicaments qui font cruellement défaut aux combattants kurdes. L’exemple de la Région autonome du Kurdistan irakien est à suivre : elle vient de reconnaître officiellement les trois cantons autonomes de Rojava et adopté un protocole de coopération bilatérale qui comprend l’envoi immédiat d’armes à la ville assiégée de Kobanê. La décision de la ville de Rennes d’envoyer une aide à la ville de Diyarbakir qui doit faire face à un afflux de réfugiés syriens est aussi significative : elle est assortie d’un appel à la communauté internationale pour qu’elle soutienne les Kurdes de Kobanê dans leur combat contre Daesh. La ville de Paris vient aussi de voter une aide humanitaire. Une journée mondiale "Urgence Kobanê" sera organisée le 1° novembre prochain. Toutes les organisations démocratiques sont invitées à participer à l’organisation et à la réussite de cette manifestation devant se dérouler dans chaque métropole, dans chaque région, dans chaque ville, partout où c’est possible.

    Turquie : attention danger

    La France a demandé à la Turquie de prendre toutes ses responsabilités et toutes les mesures qui s’imposent face à l’offensive de Daesh à Kobanê. Cette intervention est bienvenue s’il s’agit, comme l’a précisé le Président de la République, de l’ouverture de la frontière avec la Syrie pour permettre l’acheminement de renforts. Elle serait particulièrement inopportune s’il s’agissait d’encourager une intervention de l’armée turque. L’attitude de ce pays membre de l’OTAN a malheureusement montré que sa priorité n’était pas de combattre les djihadistes de Daesh, auxquels il continue d’apporter une aide militaire et logistique, mais d’occuper militairement cette région kurde et d’éradiquer un mode d’organisation social et politique adopté par l’Assemblée législative du Rojava, qui permet à chaque canton d’élire des assemblées citoyennes décentralisées et de se doter de structures de gouvernance incluant toutes les nationalités et toutes les religions.

    Véritable casus belli, cette occupation serait vécue douloureusement non seulement par les Kurdes de Syrie, qui sous le joug du régime Baas de Hafez Al-Assad et de Bachar Al Assad d’une République arabe syrienne, n’avaient même pas droit, durant des décennies, à une identité. Mais aussi par les Kurdes de Turquie (soit 20 % de la population) qui ont déjà prévenu : le processus de paix entre le gouvernement turc et le leader emprisonné Abdullah Öcalan pour trouver une solution politique à la question kurde sera rompu. Et la guerre reprendra. Les manifestations nombreuses et réprimées violemment qui se sont déroulées en Turquie du Sud-est (Kurdistan nord), mais aussi dans les grandes villes de la Turquie occidentale, et notamment à Istanbul et Ankara, ont déjà fait en quelques jours 37 morts et de nombreux blessés. Ce ne sont que les prémices d’une guerre civile annoncée qui déstabilisera toute la région.
    L’attitude toujours ambiguë de la Turquie suscite la méfiance quand sont annoncés des entretiens bilatéraux avec la France pouvant aborder les accords de coopération policière dont la ratification avait été stoppée in extremis. Plus que jamais il est nécessaire d’obtenir l’abandon définitif de ces accords sécuritaires "Guéant - Fabius".

    Le poids politique des Kurdes de Turquie

    Il est à noter également que le poids politique des Kurdes de Turquie croît autour du BDP, (Parti pour la Paix et la Démocratie qui s’appelle aujourd’hui DBP : Parti démocratique des régions), du HDP (Parti démocratique des peuples) et du K.C.K (Union des communautés du Kurdistan - (coma Civakên Kurdistan) qui ne proposent rien moins qu’une alternative à l’Etat-nation : "une organisation de la société puisée aux sources d’une lutte quotidienne pour la défense des libertés". Le DBP, malgré la pression de l’Etat sournois qui retient toujours dans ses geôles des milliers de détenus politiques, développe une stratégie de renforcement des structures politiques associatives et culturelles, dans les provinces kurdes : les résultats des élections municipales et régionales de mars 2014 le montrent avec des gains importants (Agri, Bitlis, Mardin) qui auraient pu être plus importants sans les fraudes (Urfa par exemple). Les Kurdes ont aussi affiché leurs ambitions nationales avec le nouveau parti, le HDP, créé par un BDP nouant des alliances nouvelles avec des forces de gauche qui se sont réunies dans un vaste mouvement de contestation gouvernementale dont l’épicentre fut les manifestations du parc Gezi d’Istanbul. Transformer le parti essentiellement pro-kurde BDP en HDP n’était pas gagné d’avance : Selahattin Demirtaş, candidat HDP à l’élection présidentielle d’août 2014, a su convaincre les populations kurdes, dont la revendication première est identitaire, de faire cause commune avec tous ceux qui, Kurdes, Turcs, Arméniens et autres minorités, contestent la politique autoritaire du gouvernement AKP et aspirent à une autre gouvernance, qu’ils soient sunnites, alévis, chrétiens, yezidis ou athées, syndicalistes, écologistes ou militants associatifs. Les principaux thèmes du programme HDP, qui se confondent avec ceux du BDP, témoignent de cette volonté : gouvernance territoriale, autonomie démocratique, éducation dans la langue maternelle, liberté de croyance, droits pour les alévis, liberté pour les prisonniers politiques, non à l’exploitation capitaliste, oui à l’écologie, non aux mesures discriminatoires contre les homosexuels, non aux interventions impérialistes en Syrie, encouragement aux Kurdes de Syrie. On peut estimer que Selahattin Demirtaş a, en frôlant les 10%, réussi ce pari. Il a su conserver - et même accroître - l’électorat traditionnel du BDP et séduire de nouveaux électeurs en prenant pied dans d’autres régions de la Turquie. Son score ouvre de véritables perspectives pour les élections législatives de 2015. En passant le seuil fatidique des 10%, Le HDP pourrait tripler, voire plus, le nombre actuel de ses députés.

    Le PKK est présent dans la vie politique et sociale en Turquie

    Le PKK, Parti des travailleurs du Kurdistan (Partiya Karkerên Kurdistanê), joue un rôle dans les quatre parties du Kurdistan et son influence va même bien au de-là, dans toute la région moyen orientale. Le PKK est très présent dans la vie politique et sociale en Turquie et le gouvernement AKP ne s’y trompe pas quand il accuse le KCK d’être la branche urbaine de "l’organisation" et quand il ouvre des négociations avec le leader incontesté et charismatique du PKK, Abdullah Öcalan, pour trouver une solution politique à la question kurde. Faire croire au monde entier que le PKK est une organisation terroriste relève d’une escroquerie intellectuelle qui ne peut que se retourner, in fine, contre ses auteurs. Ceux qui reprochent au PKK sa branche armée, les HPG? - Forces de Défense du Peuple (Hêzên Parastina Gel), oublient de préciser que sans elle le peuple kurde, en tant que peuple, aurait été, dans le contexte de terreur imposé par les forces militaires, paramilitaires et "l’Etat profond", rayé de la carte. Les dernières interventions des HPG pour venir en aide aux peshmergas du Kurdistan irakien ou pour sauver les Yezidis du piège de Sinjâr ou pour épauler les YPG? à Kobanê ont montré que le PKK n’était pas une organisation terroriste mais qu’il possédait des combattants aguerris dont la coalition avait besoin pour faire reculer le Front islamique. Il est donc urgent de retirer le PKK de la liste des organisations terroristes.

    Vérité et Justice pour Sakine, Fidan (Rojbîn) et Leyla

    Le Conseil de Paris a émis le vœu que soit apposée une plaque au 147 rue La Fayette, dans le 10e arrondissement, pour rendre hommage à Sakine Cansiz, Fidan Dogan et Leyla Saylemez, rappelant que ces trois jeunes femmes kurdes, qui militaient pacifiquement pour la reconnaissance du peuple kurde, ont été lâchement assassinées le 9 janvier 2013. Il n’y a pas de mots pour exprimer le chagrin et la colère qu’éprouvent tout le peuple kurde et les amis et proches des victimes. La volonté de la CNSK est intacte pour exiger que justice soit rendue. La vérité doit éclater et un appel est lancé au gouvernement français pour qu’aucun obstacle ne vienne entraver l’action de la justice dans son travail d’identification des commanditaires. Tous les regards sont tournés vers la Turquie dont la responsabilité est manifestement engagée. C’est pourquoi la CNSK reste mobilisée pour que l’affaire ne soit enterrée au nom de la raison d’Etat. Un courrier sera officiellement envoyé à M. le Président de la République française pour lui demander de bien vouloir recevoir les familles des victimes assassinées sur le sol français. Ce geste de compassion que les familles attendent serait aussi un signal fort envoyé aux assassins et à leurs commanditaires : cet assassinat politique ne restera pas impuni. En 2015, du 14 février au 2 mars, seront rappelés, lors d’un "colonial tour" initié par le réseau "sortir du colonialisme", tous les crimes politiques commis sur le sol français depuis cinquante ans et restés impunis. Ceux de Sakine Cansiz, Fidan Dogan et Leyla Saylemez ne seront pas oubliés.

    Paris le 18 octobre 2014

    Signataires  : Amis du Peuple Kurde en Alsace, - Amitiés Kurdes de Bretagne (AKB), - Amitiés Kurdes de Lyon Rhône-Alpes, -Association Iséroise des Amis des Kurdes (AIAK), - Association de Solidarité France-Kurdistan (FK), - Centre d’Information du Kurdistan (CIK), - Conseil Démocratique Kurde de France (CDKF), - Mouvement de la Jeunesse Communiste de France, -Mouvement de la Paix, - MRAP (Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples), - Nouveau Parti Anticapitaliste (NPA), - Parti Communiste Français (PCF), - Réseau « Sortir du Colonialisme », - Solidarité et Liberté (Marseille), - Union Démocratique Bretonne (UDB).
    Soutien : Union Syndicale Solidaires.

    http://www.amitieskurdesdebretagne.eu/spip.php?article868