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Solidarité - Page 103

  • Nouveautés sur "Agence Médias Palestine"

    Un guide touristique et militant politique chassé de sa Jérusalem natale

    Un guide touristique et militant politique chassé de sa Jérusalem natale

    Rachelle Friesen, The Electronic Intifada, 12 décembre 2014 Une Palestinienne sur les décombres de sa maison dans le quartier d’Issawiyeh à Jérusalem, le 1er décembre. Le bâtiment a té détruit par la municipalité sous prétexte qu’il avait été construit sans permis (Muammar Awad / APA images). Il y a un volet politique dans les visites...
     
     
    Au moins 115 Palestiniens de Jérusalem enlevés par les forces d’occupation israéliennes depuis décembre

    Au moins 115 Palestiniens de Jérusalem enlevés par les forces d’occupation israéliennes depuis décembre

    
Mercredi 17 décembre 2014, par IMEMC 
Plus de 35 prisonniers palestiniens en isolement carcéral, 110 entament leur première semaine de grève de la faim 
Depuis le début de décembre, les forces d’occupation israéliennes ont placé en garde à vue quelque 115 Palestiniens de Jérusalem occupée, y compris 30 mineurs, a révélé un responsable palestinien.
 
Selon l’agence...
     
     
     
    Une jeune fille palestinienne de 14 ans gagne un concours international de maths

    Une jeune fille palestinienne de 14 ans gagne un concours international de maths

    15/12/2014 21h33 HEBRON (Ma’an) – Une jeune fille palestinienne de 14 ans a gagné la première place d’une compétition internationale d’intelligence en résolvant 240 problèmes de maths en six minutes. Dania Husni al-Jaabari d’Hebron a gagné la première place d’une compétition internationale de calcul mental à Singapour. Ahmad Ayman Nashwiyeh, 8 ans, aussi d’Hébron, est...
     
     
     
    Action ce mercredi 17 décembre à Rennes en solidarité avec Georges Ibrahim Abdallah

    Action ce mercredi 17 décembre à Rennes en solidarité avec Georges Ibrahim Abdallah

    Occupation de l’institut franco-américain de Rennes En solidarité avec Georges Ibrahim Abdallah, ce mercredi 17 décembre, une trentaine de militants ont occupé l’institut franco-américain de Rennes, vitrine culturelle du consulat des Etats-Unis en Bretagne. Leur intervention appelle aussi à se joindre à la manifestation du jeudi 18 novembre contre la venue de Manuel Valls à...
     
     
     
    Marcel Ophuls, le réalisateur de « Le chagrin et la pitié », veut dire des « vérités désagréables » aux Israéliens

    Marcel Ophuls, le réalisateur de « Le chagrin et la pitié », veut dire des « vérités désagréables » aux Israéliens

    New York Times, 10 décembre 2014 Depuis qu’en 1969, lorsque son documentaire de 4h30 sur l’occupation nazie de la France, « Le chagrin et la pitié », fut interdit à la télévision française, le réalisateur Marcel Ophuls a eu une relation difficile avec l’industrie du film. Aujourd’hui, à 87 ans, il s’est tourné vers Internet...
     
     
     
     
     
    Le service pénitentiaire israélien commence à sanctionner les grévistes de la faim

    Le service pénitentiaire israélien commence à sanctionner les grévistes de la faim

    Ma’an – 15 décembre 2014 Ramallah (Ma’an) – Le service pénitentiaire israélien a lancé des procédures punitives graves contre les prisonniers palestiniens qui ont récemment commencé une grève de la faim en solidarité avec leurs compagnons de cellules à l’isolement. Issa Qarage, ancien ministre aux Affaires des prisonniers et actuellement président du Comité des Affaires...

  • Nouveautés sur AFPS

    Les Palestiniens passent à l’action aux Nations unies

    Le Monde, jeudi 18 décembre 2014
    Une réso­lution en négo­ciation à l’ONU demande la fin de l’occupation israé­lienne en 2017

    http://www.france-palestine.org/

  • Saint-Denis (93) : réunion débat sur le Moyen-Orient (Npa)

     

    Le comité local du NPA organisait une réunion mercredi 3 décembre sur la situation du Moyen-Orient et de la Palestine. Une quarantaine de personnes sont venues écouter Julien Salingue, des militantEs du NPA mais aussi des militantEs des associations de solidarité avec la Palestine de la ville, et de tout horizon politique. Une façon pour le comité de Saint-Denis de revenir sur la séquence des mobilisations du mois de juillet, de faire le point sur une situation qui a connu des soubresauts très importants depuis cet été : entrée en guerre de la France au côté des Américains, résistance kurde, frappe israélienne sur la bande de Gaza.


    Pendant deux heures, Julien Salingue a fait une véritable école de formation, un tour d’horizon particulièrement riche. Il est vrai qu’il en est à sa 35e réunion publique depuis le mois d’août, preuve que la mobilisation n’est pas retombée. Son intervention s’est conclue sur la situation de la Palestine, sur le débat qui tourne autour de la revendication d’un État laïc, multiconfessionnel, ou de celle de deux États, étape vers la libération complète de la Palestine, une option qui n’a manifestement pas sa préférence. Ceci a provoqué des débats bien au-delà de la réunion elle-même, entre les militantEs engagés dans la solidarité. Une bonne chose.

  • Nouveautés sur Afps Rennes

    • Quand je t’ai vu...

      Un film d’Annemarie Jacir (2012) "Tarek vit avec sa mère Ghaydaa dans un camp de réfugiés palestiniens. L’action se situe juste après la guerre des Six Jours, en 1967. Les deux guettent l’arrivée du père et du mari à chaque entrée d’un transport de réfugiés dans le camp. Mais Tarek est las d’attendre et il ne comprend pas pourquoi il ne pourrait pas retourner chez lui. Il s’échappe du camp et, perdu dans la forêt, sera recueilli par un groupe de résistants qui l’amèneront à leur campement. Pour toutes les (...)

    • Jeudi 11 décembre 2014, jour de colère…

      16 décembre

      Je ne voulais pas croire au silence, je me reprochais d’avoir un « à priori » négatif. J’avais tort, je le regrette, mais j’avais tort, ils me l’ont confirmé par ce silence assourdissant et révoltant. Hier, c’était le 10 décembre 2014, jour anniversaire de l’adoption par l’Assemblée générale des Nations Unies de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme, le 10 décembre 1948, que la même Assemblée décida, en 1950, d’en faire la Journée Internationale des Droits de l’Homme. C’est à l’occasion de cette (...)

    • "The lab - Vendeurs de guerre"

      14 décembre

      La Chaîne Parlementaire diffuse dans sa série "Docs ad Hoc" le documentaire de Yotam Feldman, réalisateur israélien... "Il est très rare de pouvoir approcher de près la guerre, les recherches de pointe en armement et en sécurité. Les hauts militaires israéliens que suit le réalisateur Yotam Feldman sont pour tant sans complexe. Ils ont du monde une vision parfois sophistiquée, ils lisent les philosophes et se reconnaissent dans les valeur s du progrès social. La plupart ont fait leur carrière en (...)

    • La loi « anti-terrorisme » : Israël se surpasse ... une fois de plus.

      13 décembre

      Le nouveau projet de loi de Netanyahou propose que les corps de présumés terroristes palestiniens ne soient pas remis à leur famille, mais déposés dans un lieu non divulgué. Il y a tout de même un côté positif à l’approche israélienne actuelle des Palestiniens … c’est que les satiristes ne manqueront jamais d’inspiration. La dernière contribution d’Israël à l’absurdité dans le monde est une loi « anti-terrorisme » proposée par le parti Likoud du Premier Ministre Benjamin Netanyahou, qui vise les citoyens (...)

    • La CIA se rapporte à une décision de la Cour israélienne pour « justifier » un programme de tortures

      13 décembre

      La CIA a cité à plusieurs reprises une décision de la Haute Cour de justice israélienne pour justifier la torture, selon un rapport longtemps attendu du Sénat des États-Unis sur le programme de tortures de l’agence. Cette dernière révélation tombe juste quelques mois après celle de l’administration Obama disant s’appuyer sur une décision de la Haute Cour israélienne pour justifier les assassinats ciblés, sans procès, de citoyens américains. Publié mardi par la Commission permanente du Sénat sur le (...)

  • Paris Syrie

    syrie-4o4-noel-20141210.jpg

  • Des armes pour les résistants de Kobanê ! (Essf)

    File photo of a demonstration in Erbil for Kobane. Kurds in Europe and across the world have been protesting for the besieged Syrian town. AFP.

    Des armes pour les résistants de Kobanê !

    Appel à manifester à Paris
    Mardi 16 décembre, 18h
    Place des Invalides (sortie Métro Invalides)

    Depuis plus de deux mois, les forces démocratiques kurdes s’opposent aux offensives meurtrières et récurrentes de l’Etat Islamique.

    Cette résistance héroïque se fait au prix de souffrances et de sacrifices tant la dissymétrie des forces en présence est considérable. Daesh dispose d’armements sans commune mesure avec ceux des combattant(e)s des YPG et des YPJ. Ces hordes obscurantistes continuent de recevoir le soutien des monarchies du Golfe et bénéficient de la duplicité de la Turquie qui, chaque jour, s’illustre davantage dans sa complicité et son appui aux djihadistes.

    Kobanê est plus que jamais en danger. La situation est précaire et peut basculer à chaque instant en dépit des frappes aériennes.

    Alors que les peuples du monde expriment leur solidarité avec les valeurs humanistes et de liberté défendues par les kurdes, la communauté internationale, dont la France, oppose une fin de non-recevoir aux demandes d’aide du PYD.
    Cette politique – alignée sur celle de la Turquie – qui vise à briser l’expérience démocratique de Rojava constitue une lâcheté criminelle.

    Il y a urgence à faire grandir la solidarité pour mettre en échec la barbarie. La France et l’Union Européenne doivent cesser leurs gesticulations et prendre des mesures concrètes immédiates. Cela passe par :

    • La livraison d’armes aux combattants kurdes de Kobanê pour répondre à l’urgence de la situation,

    • Des sanctions contre toutes les puissances régionales qui soutiennent Daesh et notamment la Turquie,

    • Le développement de l’aide aux réfugiés et aux municipalités kurdes de Turquie qui seules organisent l’accueil et la solidarité

    • L’engagement sans délai des demandes d’intervention des Nations Unies afin de faire prévaloir une paix démocratique respectueuse des droits des peuples.

    Collectif Solidarité Kobanê :

    Alternative Libertaire ; Association France-Kurdistan ; Collectif des Amazighs en France ; collectif Féministe Kobanê ; Confédération Nationale du Travail – Solidarité Ouvrière (CNT-SO) ; Conseil Démocratique Kurde en France ; Ensemble ! ; Fédération Anarchiste ; La Maison du Tamil Eelam ; Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples (MRAP) ; Mouvement de la Paix ; Nouveau Parti Anticapitaliste (NPA) ; Parti Communiste Français (PCF) ; Parti de Gauche ; Sortir du Colonialisme ; Union syndicale Solidaires.

    http://www.europe-solidaire.org/spip.php?article33831

  • Turquie-Syrie : sur la frontière (Npa)

    Mi-novembre, deux militants du NPA ont participé à une délégation qui s’est rendue à la frontière turco-syrienne, en face de la ville de Kobané. Cette mission était organisée par la Coordination nationale solidarité Kurdistan (CNSK), un collectif unitaire pour s’informer et témoigner sur la situation politique, militaire et humanitaire du Kurdistan.

    La délégation a rejoint la ville de Suruç, à quelques kilomètres de la frontière. À l’entrée, deux camps de plus de 200 tentes, puis un camp dans le centre, le camp « Rojava ». En tout, plus de 45 000 réfugiéEs s’entassent sous ces tentes.


    À la mairie, nous sommes reçus par Ismaïl Kaplan, président du BDP du district de Suruç, et Faruk Kaplan qui nous explique les conditions difficiles de l’accueil des réfugiéEs : l’aide internationale, qui transite par l’État turc, va directement à un seul organisme, l’AFAD, qui ne prend en charge que 6 000 réfugiéEs, alors que plus de 145 000 réfugiéEs sont pris en charge par les municipalités kurdes.


    Mais Ismaïl Kaplan va surtout insister sur l’expérience du Rojava, la région à forte population kurde de Syrie qui borde la frontière turque. « La révolution de Rojava a commencé il y a 3 ans et a tout de suite cherché à rompre avec le type de gouvernance qui prévaut dans cette région du Moyen-Orient et du Golfe. Elle est fondée sur l’autonomie démocratique comme mode de gestion, avec la mise en place d’assemblées du peuple, le respect des différentes ethnies, religions et cultures, la parité hommes-femmes à tous les niveaux des instances de pouvoir et de la société, et la laïcité. »


    Un projet effrayant pour les islamistes de Daesh, que certains États occidentaux et la Turquie ont soutenu et armé. « À ce jour, la Turquie traite toujours le PKK et le PYD comme des organisations terroristes. Chaque jour des manifestants solidaires des combattants de l’YPG tombent sous les balles de la police en Turquie, sont battus à mort par les fascistes turcs. Par contre, les terroristes de Daesh traversent librement la frontière et acheminent armes et matériel. Nous avons demandé une commission parlementaire pour enquêter sur ces faits, mais nous ne sommes pas assez nombreux au sein de l’assemblée pour que cette demande aboutisse. »

    Chaîne humaine pour Kobané


    La délégation s’est ensuite rendue à Mahser, un hameau qui fait face à Kobané, à quelques centaines de mètres à vol d’oiseau. À l’ouest du village, sur la colline, les tanks turcs stationnent depuis des semaines, immobiles... et inutiles. Dans le village, la sentinelle postée sur son mirador a ses jumelles braquées sur le village, et non sur la frontière...


    Mais ici, c’est une atmosphère surprenante, quasi festive, qui règne, une espèce de Larzac sur fond de bombardements et de détonations. Des centaines de Kurdes – hommes, femmes, enfants, jeunes et vieux venuEs de tout le Kurdistan turc – se relayent pour former une chaîne humaine le long de la frontière et tenter d’empêcher le passage des islamistes. Repas collectifs, discussions politiques autour des feux, patrouilles le long de la frontière, Mahser ne dort pas parce que toutes et tous sont là pour soutenir les résistantEs de Kobané. L’émotion et la détermination se lisent sur les visages.


    La bataille de Kobané est loin d’être terminée et son enjeu est crucial pour l’expérience démocratique de Rojava. Le gouvernement turc et François Hollande, qui pensaient que Kobané tomberait en quelques jours, ont dû remballer leur projet de zone tampon et d’occupation turque de la région.


    Il reste au gouvernement français à exiger l’ouverture du couloir humanitaire pour soulager la résistance et acheminer d’urgence les armes et les munitions dont elle a tant besoin, et à ouvrir sa frontière aux milliers de réfugiéEs qui risquent de passer de longues semaines d’hiver sous des tentes.

    Mireille Court et Yann Puech

  • Les Palestiniens enterrent le ministre de la lutte contre la colonisation (CI)

    Funérailles de Ziad Abou Ein à Ramallah, le 11 décembre 2014. AFP PHOTO / AHMAD GHARABLI

    Des milliers de personnes ont assisté ce 11 décembre aux funérailles de Ziad Abou Eïn. Le ministre est décédé la veille, au cours d'une confrontation avec l'armée israélienne, alors qu'il manifestait contre l'implantation d'une colonie en Cisjordanie.
     
    Le 10 décembre, le ministre palestinien Ziad Abou Eïn chargé de la lutte contre la colonisation participait à une manifestation pacifique dans le village de Turmusaya, au nord de Ramallah, contre l'implantation d’une nouvelle colonie juive, Adeï Ad, sur des terres palestiniennes. Il est mort après avoir été pris à la gorge et frappé par des soldats israéliens. Ses funérailles ont eu lieu ce 11 décembre. "Des milliers de Palestiniens se sont rassemblés pour se recueillir", relate Al-Jazira. "Les drapeaux palestiniens étaient en berne et des haut-parleurs diffusaient des versets coraniques."

    Si la presse palestinienne évoque unanimement un meurtre planifié et dénonce un crime de guerre, la presse israélienne parle, elle, d’une banale crise cardiaque. Le quotidien panarabe Al-Quds al-Arabi, très impliqué dans la défense de la cause palestinienne, reprend les dernières phrases prononcées par le ministre : "C’est une armée terroriste qui excerce la répression et la terreur contre notre peuple palestinien. Nous sommes venus planter des oliviers sur notre terre, et eux nous attaquent dès le premier instant, alors qu’aucun d’entre nous n’a lancé une pierre ni déclenché une attaque."

    Crainte de violences

    Le quotidien panarabe déclare aussi qu’Abou Eïn aurait reçu en pleine figure une grenade lacrymogène et que les Israéliens auraient retardé l'arrivée des ambulances pour le secourir. L’éditorial juge dérisoire "la décision du chef de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas de suspendre la coordination sécuritaire avec Israël : il faut la stopper définitivement !"

    Côté israélien, on craint une flambée de violence, surtout après la prière du vendredi [le 12 décembre]. "Le calme dépendra de la coordination sécuritaire entre Israéliens et Palestiniens, écrit le quotidien israélien Ha’Aretz. Les leaders palestiniens se sont réunis le 10 décembre au soir pour discuter de la suite à donner à cette coordination." Des leaders palestiniens appellent, eux, à cesser toute collaboration avec Israël, révèle le journal.

    Un village ouvert

    Sur un ton lyrique, le quotidien de Ramallah Al-Ayyam rapporte : "C'est dans le périmètre séparant l'un des plus beaux villages palestiniens et l'une des plus laides colonies que Ziad Abou Eïn est tombé." Le village de Turmusaya semble effectivement bien entretenu avec de belles constructions, grâce aux dons généreux des Palestiniens originaires de ce village et qui font partie de la diaspora. "C’est un village ouvert, sans délimitations, contrairement aux colonies juives qui ressemblent à des bases militaires, avec leurs bâtiments entourés de murs et de barrières électroniques."

     

     

    http://www.courrierinternational.com/article/2014/12/11/les-palestiniens-enterrent-le-ministre-de-la-lutte-contre-la-colonisation

  • « Mes espoirs s’envolent et la dure réalité subsiste » Enlevée en Syrie (Amnesty)

    Human rights lawyer Razan Zaitouneh, her husband and two colleagues have been missing since their abduction by unknown armed men in December 2013 ©Private.

    L’avocate spécialiste des droits humains Razan Zaitouneh, son mari et deux de ses collègues sont portés disparus depuis leur enlèvement par des hommes armés non identifiés en décembre 2013.

    Munira al Hamwi s’exprime au sujet de sa fille Razan Zaitouneh, écrivaine syrienne, militante des droits humains et lauréate d’un prix en 2011,qui a été enlevée avec son mari et deux amis à Douma le 9 décembre 2013.

    Douma fait partie des villes de la région de la Ghouta orientale, à l’est de Damas, dans lesquelles des groupes armés d’opposition sont présents. Les forces gouvernementales ont renforcé leur siège de cette zone en juillet 2013. Selon les Nations unies, 150 000 personnes y vivent et n’ont pas reçu de denrées alimentaires depuis mai 2014.

    On m’a demandé d’écrire au sujet de ma fille, Razan Zaitouneh. Je ne suis ni journaliste, ni écrivaine, mais je vais écrire ce qui me vient à l’esprit. Je ne vais pas parler du travail de Razan ou de ce qu’elle a réalisé, comme l’ont déjà fait beaucoup d’autres personnes.

    Je n’oublierai jamais ces moments, au début du soulèvement en Syrie, où elle s’est faite discrète afin d’éviter une arrestation. Elle ne sortait de chez elle que la nuit et déguisée. Quand elle me manquait, j’essayais de la retrouver en secret. Je lui ai conseillé à maintes reprises de quitter le pays et de se rendre à l’étranger, comme certains de ses amis. Elle hochait la tête avec un sourire triste et répondait : « Je ne quitterai pas mon pays ». Je rentrais alors chez moi attristée et priais désespérément pour que Dieu la sauve et la protège, en attendant avec impatience de la revoir. J’ai été choquée lorsqu’elle m’a annoncé qu’elle envisageait d’aller s’installer dans la Ghouta orientale. Quand je lui ai demandé pourquoi, elle m’a répondu :

    « Mère, c’est une zone sûre […]. J’y vivrai en sécurité et pourrai me déplacer librement, et je ne serai plus menacée par quiconque. »

    Malgré ma peine face à sa décision, qui signifiait que je ne pourrais plus la voir à partir de ce jour, je voulais que sa vie soit stable et sûre donc j’ai accepté cette décision pour sa sécurité.

    Après son arrivée sur place, nous communiquions par Skype – chaque fois, elle essayait de me donner l’impression qu’elle était bien, mais mon cœur me disait le contraire. Je parlais souvent de mes craintes à son père mais, comme toujours, elle se taisait pour nous empêcher de nous inquiéter.

    Lorsque le siège de la Ghouta orientale s’est intensifié et que les gens ont manqué de pain et d’autres denrées alimentaires, je m’inquiétais constamment pour elle – je lui demandais si elle avait du pain, si elle avait à manger. Elle me répondait : « Ne t’inquiète pas, maman chérie ». Quand j’ai insisté, elle a ri avant d’admettre finalement :

    « J’aimerais avoir des bonbons ou du chocolat. Ni moi, ni les enfants du quartier n’en avons mangé depuis très longtemps. »

    Le lendemain, je me suis rendue rapidement au marché et je lui ai acheté toutes sortes de chocolats – j’en ai acheté beaucoup car je savais qu’elle ne les mangerait pas toute seule et en distribuerait la plupart à son entourage. Je lui ai également acheté des médicaments car elle se plaignait de rougeurs sur les mains. J’ai aussi acheté des médicaments à son mari, Wael, car il souffrait de douleurs au ventre, et quelques autres articles demandés par son amie Samira.

    Bien sûr, j’ai acheté toutes ces choses en souhaitant et en priant Dieu pour trouver quelqu’un qui pourrait les lui remettre. La région était assiégée – les routes sont fermées et il n’y avait aucun moyen d’y entrer ou d’en sortir, mais on me promettait toujours que nous trouverions une personne de confiance qui pourrait y parvenir.

    Le lendemain matin, il y a un an maintenant, je me suis réveillée en apprenant que ma fille avait été enlevée avec son mari et deux amis, Samira et Nazem. Je n’arrivais pas à croire ce que j’entendais, je pensais qu’il y avait une confusion, mais malheureusement cette nouvelle était vraie. Je me suis sentie comme si un étau se resserrait autour de moi. Je ne pouvais pas pleurer ; mon cœur pleurait, mais mes yeux ne versaient pas de larmes. Je sentais une terrible douleur se diffuser dans toutes les parties de mon corps.

    Les jours et les mois se sont écoulés tandis que j’attendais en vain. Chaque soir, je m’endors en espérant me réveiller avec de bonnes nouvelles, mais c’est pour l’instant sans résultat. Mes espoirs s’envolent et la dure réalité subsiste. J’ai perdu ma fille dans cette zone libérée où les membres de l’Armée syrienne libre auraient dû être disséminés partout, où j’espérais qu’elle serait en sécurité car leur mission est de protéger les civils en tous lieux et à tout moment. Maintenant, je n’ai pas de solution à ma situation et aucun espoir si ce n’est que Dieu la remettra en sécurité, de même que son mari Wael et ses amis Samira et Nazem.

    Que la liberté vienne à eux, ainsi qu’à toutes les personnes portées disparues, enlevées ou détenues, partout.

    http://livewire.amnesty.org/fr/2014/12/10/mes-espoirs-senvolent-et-la-dure-realite-subsiste-enlevee-en-syrie/

  • Un ministre palestinien meurt sous les coups de l’armée israélienne (npa)

     

    Alors qu’il participait à une manifestation en Cisjordanie, prés de Ramallah, Ziad Abou Eïn, ministre de l’autorité palestinienne en charge du dossier des colonies, a été frappé à la poitrine à coups de crosse par les soldats de l’armée israélienne qui s’opposait à cette marche. Cette manifestation pacifique se rendait du village palestinien de Turmus Ayya à la colonie d’Adei Ad pour y planter des oliviers. Peu de temps après le responsable palestinien était déclaré mort à l’hôpital de Ramallah.

    De Gaza à Ramallah le gouvernement israélien ne connaît qu’une politique : la multiplication des implantations de colonies et face à la résistance légitime des palestiniens la répression barbare.

    Plus que jamais solidarité et mobilisation !

    Montreuil, le 10 décembre 2014

    http://npa2009.org/communique/un-ministre-palestinien-meurt-sous-les-coups-de-larmee-israelienne