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Solidarité - Page 113

  • l’EI intensifie ses offensives au Rojava (Kurdistan de Syrie) avec le soutien de la Turquie (Essf)

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    Jeunes kurdes face à l'armée turque sur la frontière syrienne

    Introduction : Les offensives de l’EI au Rojava (Ouest-Kurdistan)

    Depuis plus de deux ans, la région kurde de Syrie connue sous le nom de Rojava est défendue par les YPG/YPJ – Unités de Protection du Peuple composées d’hommes et de femmes. Ces derniers doivent défendre la région contre les forces du régime et contre les groupes islamistes radicaux.

    Au début, ils ont dû se battre contre l’EIIL (Etat Islamique en Irak et au Levant), Al-Nusra, Ahrar Sham et d’autres groupes radicaux qui combattaient ensemble. Cependant, l’EI (Etat Islamique) s’étant renforcé au détriment des autres groupes, il mène seul les offensives depuis plus d’un an.

    Mis à part les YPG/YPJ, toutes les autres forces armées ont perdu du terrain face à l’EI. En janvier 2014, les Kurdes du Rojava ont mis en place des administrations locales autonomes qui ont pris la forme de trois cantons.

    Dans les institutions nouvellement créées, les Arabes, les Assyriens, les Armeniens et les Turkmènes sont représentés à égalité avec le Kurdes. Les différentes confessions -musulmane, chrétienne, yézidie et alévie- sont également représentées.

    Kobanê est un de ces trois cantons. Il est longé au nord par la frontière turque et entouré sur les autres côtés de territoires contrôlés par l’EI. Voilà 16 mois que l’EI fait le blocus de cette région et l’attaque sans arrêt. Depuis quelques mois, les djihadistes ont coupé l’approvisionnement de Kobanê en eau et en électricité. Dans le même temps, la Turquie pratique un embargo sur tout le Rojava.

    Cependant, les frontières turques longeant les territoires contrôlés par l’EI sont ouvertes. Les gangs attaquant le Rojava ont toujours été organisés, armés et envoyés au Rojava par la Turquie.

    Jusqu’à présent, toutes les offensives de l’EI sur Kobanê ont été repoussées.

    Après avoir envahi Mossoul, les djihadistes de l’EI ont lancé un nouvel assaut contre Kobanê en juillet dernier. Cette agression qui a duré un mois a également été repoussée. S’étant renforcé en hommes et en armements lourds pris en Syrie et en Irak, l’EI a entamé une nouvelle offensive le 15 septembre dernier, à partir de l’est, de l’ouest et du sud de Kobanê. Cette offensive menée à l’aide de véhicules blindés de marque russe et américaine vise aussi bien les civils que les forces armées.

    Au cours des derniers jours, près de 40 villages ont été pris par l’EI. Au moins cent villages on dû être évacués en raison des bombardements effectués par les groupes djihadistes. De nombreux habitants de ces villages se sont réfugiés dans le centre de Kobanê. Des dizaines de milliers d’autres réfugiés ont traversé la frontière pour aller en Turquie.

    Des affrontement violents continuent autour de la ville de Kobanê que les YPG/YPJ défendent avec acharnement malgré leurs moyens militaires limités. Jusqu’à aujourd’hui, les forces de défense du Rojava ont résisté seules contre les djihadistes et, malgré le blocus, les administrations autonomes mises en place dans les trois cantons ont continué à fonctionner avec des moyens très modestes. Par ailleurs, en dépit de ces restrictions, les forces du Rojava ont été les premières à courir au secours des habitants de Shengal (Kurdistan d’Irak) lorsque ceux-ci ont été attaqués par l’EI. Malgré tous ses appels et ses démarches auprès des instances internationales, la population du Rojava n’a jamais reçu aucune aide de l’extérieur, mis à part des aides limitées fournies par quelques organisations humanitaires. La coalition internationale contre l’Etat islamique n’a pas non plus soutenu le peuple du Rojava.

    Alors que l’EI est condamné en Irak comme étant une organisation inhumaine, en Syrie, il passe pour acceptable. Alors qu’il est bombardé en Irak, il est libre d’agir comme bon lui semble en Syrie. Alors que les Kurdes sont considérés comme des alliés indispensables en Irak, de l’autre côté de la frontière, en Syrie, ils sont ignorés.


    Communiqué du Congrès National du Kurdistan (KNK)

    Kobanê, l’un des trois cantons autonomes du Rojava, est sous les attaques barbares des gangs de l’EI.

    Le 15 septembre 2014, l’Etat Islamique (EI) a entamé de vastes offensives contre la région de Kobanê (en arabe, Ayn Al-Arab) sur plusieurs fronts, au nord de la Syrie.

    Depuis mi-septembre, la région de Kobanê est pilonnée par l’artillerie lourde que l’EI a ramenée de Mossoul. Les djihadistes utilisent en effet des tanks, des lance-roquettes, des mortiers et d’autres armements lourds dans ces offensives qui visent directement la population civile. Les premiers pilonnages de villages autour de Kobanê ont contraint les habitants à quitter leurs foyers. Les YPG, forces de défense du Rojava, ont ensuite évacué des dizaines de villages en ouvrant des couloirs humanitaires permettant aux déplacés de rejoindre la ville de Kobanê.

    D’après des chiffres officiels, au moins 50 000 personnes auraient franchi la frontière turcosyrienne en l’espace de 24 heures, entre le 19 et le 20 septembre. La tragédie humanitaire à la frontière turque a alarmé les Nations Unies dont le secrétaire général, Ban Ki Moon, a appelé à une cessation immédiate des offensives de l’EI et mis en garde contre l’augmentation du nombre des civils déplacés.

    Kobanê est une enclave située au nord-est de la province d’Alep. Elle abrite une population d’environ 500 000 personnes, dont des réfugiés internes. Depuis qu’elle a été libérée de l’emprise du régime syrien en 2012, elle est sous le contrôle des Kurdes qui en ont fait l’un des trois cantons
    autonomes en janvier 2014.

    Kobanê est entourée de territoires contrôlés par l’EI. Les offensives actuelles sont menées par des milliers de combattants djihadistes venus des régions de Jarablus, Tal Abyad et Raqqah dans le but de s’emparer entièrement de cette enclave. Des affrontements violents continuent entre les YPG et les combattants de l’EI sur plusieurs fronts à une distance de 10 à 20 km au sud, à l’ouest et à l’est de Kobanê. Les YPG sont militairement désavantagés par rapport à l’EI qui dispose d’un armement lourd et sophistiqué.

    Totalement isolés des autres régions kurdes du fait de cet encerclement par l’EI, la seule voie de secours des habitants de Kobanê est la frontière turque au nord.

    Face à la menace de l’EI, les habitants de Kobanê se sont mobilisés pour protéger collectivement leurs maisons. De leur côté, les YPG ont lancé plusieurs appels à la mobilisation générale et se sont engagés à défendre la région jusqu’au bout et par tous les moyens. Ils ont été rejoints par des combattants et des volontaires venus de toutes les parties du Kurdistan pour participer à la résistance de Kobanê.

    L’EI considère les Kurdes comme des ennemis et des infidèles et donc des cibles légitimes. Nous sommes donc confrontés à de sérieuses menaces de massacres, d’enlèvement et de nettoyage ethnique similaires aux massacres perpétrés à l’encontre des Yézidis de Shengal en août dernier.

    • La réaction internationale à la menace de l’EI doit être la même en Syrie et en Irak dans la mesure où les actions en Irak ont un impact direct sur la situation en Syrie. Ainsi, les frappes aériennes en Irak ont conduit l’EI à se concentrer sur la Syrie.

    • Une action urgente est nécessaire à Kobanê afin d’éviter un danger imminent de crime de guerre et de massacres.

    • La communauté internationale doit garantir l’application de la résolution 2170 du Conseil de Sécurité de l’ONU qui oblige tous les Etats membres à adopter des sanctions contre l’EI. Ceci est particulièrement nécessaire concernant la Turquie qui laisse passer les djihadistes de l’EI en Syrie et leur fournit des bases arrières sur son territoire pour faciliter leurs opérations contre Kobanê et le reste du Rojava.

    • La communauté internationale doit remplir ses missions en protégeant la population civile de Kobanê et en prévenant ainsi une nouvelle tragédie humanitaire. En l’absence de réaction, la situation ne peut que s’empirer et risque d’évoluer vers un nouveau génocide.

    • Les cantons autonomes de Syrie doivent être reconnus à l’instar de la région autonome du Kurdistan d’Irak. La résistance des YPG doit être soutenue.

    • Une aide humanitaire urgente doit être fournie aux réfugiés contraints de fuir devant les offensives de l’EI.


     Déclaration du Co-Président du canton de Kobanê, Enver Muslim

    « Personne ne doit espérer que nous nous rendions »

    « Le but des gangs de l’EI est de commettre à Kobanê un massacre semblable à celui de Shengal.

    Personne ne doit espérer que nous nous rendions ou que nous abandonnions notre territoire.

    Nous allons résister jusqu’à notre dernière goutte de sang. Les gangs ne pourront pas entrer dans Kobanê. Si c’est nécessaire, nous allons les noyer dans notre sang.

    La situation à Kobanê est la même qu’à Shengal. Les personnes âgées et les enfants pleurent pour ceux qu’ils ont laissés derrière eux.

    Nous sommes face à un second Shengal. Nous appelons toutes les forces démocratiques à nous soutenir. DAESH (EI) veut perpétrer un massacre à Kobanê. Si la communauté internationale est contre les terrorisme et les massacres, elle doit nous soutenir sans attendre. »


    Communiqué du bureau politique de l’Union Patriotique du Kurdistan (UPK, Irak)

    A l’attention du peuple kurde et des Etats qui soutiennent le Kurdistan et les forces irakiennes et kurdes,

    La ville de Kobanê est confrontée à de vastes offensives menées par l’Etat Islamique (EI) qui utilise toutes sortes d’armes lourdes. Les bombardements sur la ville de Kobanê ont causé de graves préjudices physiques et matériels : des dizaines de civils y ont perdu la vie. Une tragédie humanitaire se profile dans la ville.

    Cette agression a lieu au moment même où les Nations Unies et les Etats occidentaux ont décidé d’attaquer l’EI partout où il se trouve. Kobanê, ville de l’Ouest-Kurdistan, est brutalement assaillie par l’EI sous les yeux de la communauté internationale.

    Par conséquent, l’UPK appelle le Conseil de Sécurité de l’ONU, les Etats-Unis et les autres Etats occidentaux à entreprendre des actions immédiates afin de sauver la ville des terroristes de l’EI et de fournir une aide humanitaire à la population.

    Nous saluons la population de Kobanê pour son courage et sa détermination.

    Nous saluons les résistants de Kobanê.

    Nous saluons les martyrs de Kobanê.


    Lettre de la Coordination Nationale Solidarité Kurdistan* au Président de la République Française

    Monsieur le Président,

    Les différents organes de presse, internationaux ou nationaux, font état de nouvelles les plus alarmantes à la suite de l’offensive des djihadistes de l’EIIL dans la province de Kobanê au nord de la Syrie.

    Disposant d’armements lourds, chars, véhicules blindés, pièces d’artillerie, ces groupes qui se sont illustrés par des actes de barbarie perpétrés en Irak à l’encontre de Chrétiens et de Yézidis, se sont emparés de nombreux villages kurdes (ou peuplés majoritairement de Kurdes). Des dizaines de

    Aujourd’hui, c’est la ville même de Kobanê qui est menacée et avec elle plus de 400 000 habitants qui peuvent être pris au piège.

    L’Observatoire Syrien des Droits de l’Homme a alerté les instances internationales sur le risque de voir se perpétrer un véritable génocide.

    Notre pays s’est engagé aux cotés des Irakiens et des Kurdes pour mettre un terme à l’emprise des djihadistes sur cette partie du monde et c’est une bonne chose.

    Aujourd’hui, il y a urgence à ce qu’il s’engage aux cotés des Kurdes de Syrie qui assument seul le poids de la résistance aux prétentions territoriales de l’EIIL.

    Les Kurdes de Syrie, qui tiennent en échec depuis plus de deux ans les entreprises criminelles des djihadistes, n’ont pas hésité à porter aide aux Chrétiens et Yézidis d’Irak. Ils les ont sauvés alors qu’ils étaient massacrés, chassés de leurs villages et encerclés sur le mont Sinjâr. Il serait aujourd’hui particulièrement injuste de la part de la communauté internationale et de notre pays de laisser se perpétrer à leur encontre les pires actes de barbarie.

    Il y a urgence à ce que vous décidiez une aide humanitaire, logistique et militaire notamment par la livraison d’armes, afin de permettre aux forces kurdes et aux différentes unités de défense engagées à leurs côtés de stopper l’avancée des djihadistes. Notre pays a les moyens d’une intervention militaire rapide et déterminante pour anéantir l’armement lourd de l’EIIL. C’est une des conditions nécessaires pour que la résistance des Kurdes ne soit pas vaine.

    Il y a urgence à ce que la France invite la Turquie, membre de la coalition, à cesser son soutien aux djihadistes.

    Monsieur le Président, le sort de centaines de milliers de Kurdes est entre vos mains. La chute de Kobanê aurait des conséquences incalculables et, une nouvelle fois, l’Humanité toute entière aura à déplorer un nouveau génocide.

    * La CNSK est composée des associations suivantes : Amis du Peuple Kurde en Alsace, Amitiés Corse Kurdistan, Amitiés Kurdes de Bretagne (AKB), Association de Solidarité France Kurdistan (ASFK), Association Iséroise des Amis des Kurdes (AIAK), Fédération des Associations Kurdes en France (FEYKA), Mouvement de la Paix, Mouvement Jeunes Communistes de France (MJCF), MRAP (Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples), Nouveau Parti Anticapitaliste (NPA), Parti Communiste Français (PCF) Solidarité et Liberté (Marseille), Union Démocratique Bretonne (UDB)


    Communiqué du Nouveau Parti Anticapitaliste (NPA)

    Solidarité avec la résistance des populations face à l’E.I

    La région de Kobané au nord de la Syrie est soumise à de violentes attaques de l’E.I (Daesh) depuis plusieurs jours, au point que les forces kurdes du YPG et les autres forces de la résistance ont dû se retirer de nombreux villages. Ces combats ont jeté à nouveau sur les routes des milliers
    de Yezidis, Assyriens et Chaldéens qui s’étaient réfugiés à Rojava. La Turquie qui joue un jeu ambigu en laissant passer les Jihadistes, a même pendant un temps refusé d’ouvrir la frontière à ces réfugiés.

    La France ne peut pas continuer à accueillir en grande pompe les pays qui ont armé ou aident les barbares de l’E.I, Turquie, Qatar, Arabie Saoudite et prétendre participer à la lutte contre les Jihadistes tout en laissant la résistance et la population kurde mener seules un combat à armes inégales face aux blindés et armes lourdes de l’E.I.

    Nous exigeons que les autorités françaises viennent en aide à la population de Rojava et en particulier dans la région de Kobané.

    Nous exigeons qu’elles fassent pression sur la Turquie, membre de l’OTAN pour qu’elle cesse de protéger les Jihadistes,

    Nous exigeons le retrait du PKK de la liste des organisations terroristes en France.

    Montreuil, le 22 septembre 2014* 16 rue d’Enghien 75010 Paris Mail : feykakurde@gmail.com – Tel : 0952510934

    23 septembre 2014Dossier d’information diffusé par le Conseil Démocratique Kurde de France - CDKF.
     
  • Reportage Photo : Les anarchistes turcs au secours du Kurdistan syrien (Alternative Libertaire)

    Kobanê (Aïn Al-Arab) est devenu un abcès de fixation où s’affrontent deux mondes : les forces progressistes, laïques et révolutionnaires d’un côté, les fanatiques religieux de l’autre.

     

     

    Depuis plusieurs jours, à la frontière syro-turque, la ville de Kobanê est assiégée par les forces de l’État islamique (Daech). Kobanê est un verrou stratégique. Si la ville tombe, c’est tout le Kurdistan syrien qui est menacé, et avec lui un modèle politique et social, celui de l’« autonomie démocratique » et du « confédéralisme démocratique » édifiés depuis juillet 2012.

    Plus de 100.000 habitantes et habitants se sont réfugié.e.s sur le territoire turc.

    A voir : le reportage photo sur Lemonde.fr.

    La ville est défendue par les Unités de protection populaire (YPG), milices liées au PKK, et au sein desquelles combattent majoritairement des Kurdes, mais aussi des Arabes, des Turcs, musulmans, yézidis, chrétiens ou athées, uni.e.s contre les fanatiques de Daech.

    Kobanê, abcès de fixation

    Des milliers de jeunes gens, socialistes, syndicalistes, révolutionnaires, féministes, libertaires ont afflué de toute la Turquie vers Kobanê. Ils et elles y vont pour soutenir les réfugié.e.s et défendre la ville.

    L’armée turque tente de les disperser, alors qu’elle est accusée d’être beaucoup plus permissive avec les djihadistes qui tentent, eux aussi, de passer la frontière pour se joindre à Daech.


    L’exode tendu des Kurdes vers la Turquie par lemondefr

    Malgré les barrages de l’armée turque, des centaines des militantes et de militants ont réussi à passer la frontière. Parmi eux, les camarades du groupe Action anarchiste révolutionnaire, qui ont fait le voyage d’Istanbul pour se joindre à la défense de Kobanê, et ont envoyé ces photos.

    Kobanê est devenu un abcès de fixation où s’affrontent deux mondes : les forces progressistes, laïques et révolutionnaires d’un côté, les fanatiques religieux de l’autre.

    Samedi 27 septembre, à 15 heures, place de la République à Paris, rassemblement à l’appel de la Fédération des associations kurdes de France (FEYKA) pour soutenir les combattant.e.s de Kobanê. Toute présence solidaire est la bienvenue.

    26 septembre 2014

    Reportage photo

    Le groupe Action anarchiste révolutionnaire, venu renforcer la défense de Kobanê.

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    http://www.alternativelibertaire.org/?Reportage-Photo-Les-anarchistes&var_mode=calcul
     
  • Marche nationale pour la Palestine le 18 octobre

    Tous à Paris le 18 Octobre!

    Départ de la marche à Argeles le vendredi 26 septembre à 19H

    Le « groupe jeunes de l’AFPS66 », qui avait fortement contribué sur Perpignan à l’anima- tion des manifestations de juillet et août contre les massacres, a  lancé un « appel pour une marche nationale à Paris ». Cet appel a pour fonction de pousser le gouvernement français au  désinvestissement et aux sanctions. Sans une forte politique de boycott, de désinvestissement et de sanctions, le  droit international restera encore longtemps lettre morte en Palestine.
    Cet appel pour la marche  va dans le même sens que la pétition nationale adressée à François Hollande  Gaza, colonisation, crime de guerre : des sanctions pour en finir avec l’impunité.
     
    Une première initiative le vendredi 26 septembre à 19H dans le département : le départ symbolique de la marche à partir de la plage d’Argeles, près de la stèle aux refugiés de la Retirada.
     
    En effet c’est principalement sur  cette plage que sont venus échoués, après la victoire du franquisme en Espagne, des centaines de milliers de républicains espagnols, femmes, hommes et enfants lors de la Retirada. 450 000 réfugiés furent parqués dans des camps ignobles et inhumains, l’un des plus importants de ces camps étant la plage d’Argeles entourée de barbelés. 
     
    En commençant la marche sur cette plage d’Argeles nous voulons souligner  le lien en deux exils et deux combats libérateurs, ceux de l’Espagne républicaine qui a fortement marqué la mémoire collective du département des PO,  et ceux  du peuple palestinien. Les photos du camps d'Argeles sont très parlantes.

    Nous voulons aussi souligner  une autre proximité entre la Palestine et notre région : notre mer commune, la Méditerranée. En fixant l’horizon de la mer, on sait qu’en face de nous, à quelques milliers de Kilomètres, il y a la souffrance de Gaza et des  Palestiniens.  

     Le 26 septembre 2014 à Argeles, nous organiserons un rassemblement sur la plage près de la stèle aux réfugiés, avec une veillée (drapeaux palestiniens et bougies et lampions aux couleurs de la Palestine.). De la stèle aux réfugiés, nous partirons, avec drapeaux et lampions en Marche pour la Palestine, première étape symbolique d’une mobilisation qui doit nous conduire à Paris le 18 octobre 2014. D’autres initiatives auront lieu dans les P0 avant un rassemblement  central à Perpignan
     
    Le bureau national de l'AFPS a proposé l’organisation d’une mobilisation nationale en deux phases. Il y aurait  deux temps forts coordonnés, le premier autour des 9, 10 et 11 octobre, dans les villes et les régions et le second une semaine plus tard avec un rassemblement à Paris le 18 octobre. La proposition du BN est un point d’appui essentiel pour concrétiser la campagne.  Il propose des consignes à tous les groupes locaux et un calendrier de cadrage de campagne nationale pour le désinvestissement et les sanctions.
     
    La force et la crédibilité du rassemblement national à Paris le 18 octobre dépendra de ce que nous aurons réussi à faire dans toutes les  régions où nous sommes présents, dès les 9, 10 et 11 octobre. Nous devons répondre à une attente qui est réelle parmi bien des jeunes ayant participé aux mobilisations de l’été. Ils ne veulent pas que la mobilisation retombe après l’émotion des massacres, comme ce fut le cas en 2008. Ils veulent continuer à agir pour une solution durable et c’est tout l’intérêt de ce projet de "marche" : prolonger et faire converger  toutes les  mobilisations de juillet et aout sur un seul objectif central à Paris.

    Appel des jeunes de l’AFPS 66 pour un rassemblement des provinces

    et villes de France à Paris !

    Durant ces semaines d’horreur à Gaza, nous nous sommes rassemblés nombreux à Perpignan comme dans toutes les villes de France, pour exprimer notre indignation et notre révolte contre la machine de guerre et de propagande qui écrase la Palestine.

    Quel pays au monde a dû subir autant de pressions, de menaces et d’attaques pour avoir voulu exercer son droit à lutter et à résister contre l’oppression ? 2 200 morts à Gaza. Plus de 6 000 Palestiniens en prison dont 35 députés du parlement. C’est partout  la violence quotidienne de l’occupation israélienne illégale. Cette impunité de l’Etat d’Israël serait impossible  sans la complicité scandaleuse des grandes puissances et t notamment celle du gouvernement français. Nous devons agir pour qu’il cesse de nous faire honte.. c’est pourquoi nous lançons  aujourd’hui cet appel des jeunes pour une marche nationale pour la Palestine jusqu’à Paris
     
    Comme d'autres marches, telle la "Marche des beurs", Marchons pour la Palestine".

    Suspension de l’accord d’association entre l’Union européenne et Israël !

    Embargo sur le commerce des armes avec l’état d’Israël

     La Cour Pénale Internationale devra juger les responsables de crimes de guerre!

     Boycott, Désinvestissement, Sanctions envers l’état d’Israël !

     Stop au blocus de Gaza ! Stop à la colonisation et à l’occupation militaire !

     Application de toutes les résolutions des Nations Unies relatives à la question palestinienne  y compris la résolution 194 sur le droit au retour des réfugiés palestiniens

    Rassemblons sans tarder toutes nos forces et marchons ensemble jusqu’à Paris, unis et déterminés, pour le respect du droit international en Palestine.
     
  • Le 25 octobre, tous à Lannemezan pour la libération de Georges Abdallah!

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    30 ans de prison, 30 ans de résistance !

    Georges Ibrahim Abdallah, militant communiste libanais âgé de 63 ans, arrêté à Lyon en 1984, a été condamné à la réclusion à perpétuité pour des actions revendiquées par les Fractions Armées Révolutionnaires Libanaises (FARL). Il entrera le 24 octobre 2014 dans sa 31ème année de détention.

    En 1978, il résista à l'invasion du Liban par Israël, il combattit aux côtés du Front Populaire de Libération de la Palestine.

    Il est libérable depuis 1999. Son maintien en captivité est un choix politique de l’État français, appuyé par Israël et les États-Unis. A ce sujet, la DST (Direction de la Surveillance du Territoire, actuelle DGSI) a déclaré en 2007: « Personnalité emblématique de la lutte anti-sioniste, la libération de Georges Abdallah constituerait sans nul doute, au Liban, un événement. Il sera probablement fêté comme un héros à son retour dans son pays, mais aussi par différentes mouvances engagées dans la lutte révolutionnaire ».

    En Avril 2013, sa huitième demande de libération conditionnelle est rejetée après de nombreuses manœuvres politico-judiciaires démontrant une fois de plus cette volonté de ne pas le libérer. Militant anti-impérialiste et pro-palestinien implacable, cet acharnement réprime son refus de renier ses opinions.

    En Mars 2014, Georges Ibrahim Abdallah dépose une nouvelle demande de libération conditionnelle. Après des mois de mobilisation en soutien au peuple Palestinien, la lutte doit continuer et s’amplifier pour la libération de Georges Abdallah, haut symbole de ce combat.

    Le combat pour sa libération rejoint aussi celui pour la libération de tous les prisonniers palestiniens, combat auquel Georges Abdallah prend part régulièrement.

    Soyons sûrs que seule une forte mobilisation populaire fera sortir Georges Abdallah de prison. Le samedi 25 octobre 2014 à 14h nous appelons à une manifestation unitaire de la gare à la prison de Lannemezan où il est enfermé.

    Pour reprendre ses mots « Ensemble, camarades, nous vaincrons et ce n'est qu'ensemble que nous vaincrons ».

    Premiers signataires :

    AFPS (Pau), Alternative Libertaire 31, CCIPPP, Collectif pour la Libération de Georges Ibrahim Abdallah (Paris), Collectif Gers-Palestine, Collectif Libérons Georges 33, Collectif Palestine Libre, Coup Pour Coup 31, Commission Egalité des Droits de Ensemble !, ISM-France, Libertat Béarn, Montpellier Rouge, NPA 31, OCML Voie Prolétarienne, Secours Rouge-Belgique, Secours Rouge International, Stop Apartheid-Toulouse,

    Pour signer la déclaration, envoyer un mail à couppourcoup31@gmail.com

  • Appel à manifester le 27 septembre (Essf)

     
    Syrie : Face aux offensives barbares de l’EI contre Kobanê, 

    Halte aux offensives barbares de l’EI contre Kobanê !

    Sanctions contre les Etats complices !

    Solidarité avec la Résistance kurde au Rojava !

    Appel à manifester samedi 27 septembre, 15h, Place de la République

    Depuis le 15 septembre, l’organisation terroriste qui se fait appeler l’Etat islamique (EI) mène de vastes offensives contre Kobanê (Ain al Arab), l’un des trois cantons autonomes kurdes du Rojava (Kurdistan de Syrie). Elle attaque brutalement avec une artillerie lourde ramenée d’Irak ainsi qu’avec le soutien de la Turquie voisine qui lui fait parvenir des armes et des véhicules militaires et lui ouvre sa frontière pour lui permettre d’évacuer ses blessés et les faire soigner, alors que cette frontière était, jusqu’à samedi dernier, fermée aux réfugiés kurdes contraints de fuir les attaques des djihadistes.

    Malgré la mobilisation et la résistance acharnée des YPG (Unités de Protection du Peuple du Rojava) et des YPJ (Unités de femmes combattantes) qui ne manquent pas d’expérience dans le combat contre les djihadistes mais dont les moyens militaires sont limités, les djihadistes se sont emparé d’une vingtaine de villages autour de Kobanê, provoquant l’exode de milliers de personnes, et menaçant dangereusement la ville qui est quasiment encerclée. Des morts de civils sont d’ors et déjà à déplorer, mais on ne connaît pas encore leur nombre.

    Face à l’hypocrisie de la communauté internationale qui prétend vouloir former une coalition pour contrer l’EI mais reste indifférente au lourd tribut payé par les Kurdes de Syrie dans la résistance contre les djihadistes, les représentants des cantons autonomes du Rojava ont lancé un cri d’alerte, appelant à briser le silence entourant les offensives de l’EI dans la région, afin d’éviter de nouveaux massacres et une tragédie humanitaire semblable à celle de Shengal (Sinjar) au Kurdistan d’Irak. Ils ont en outre appelé la communauté internationale à soutenir la résistance kurde et à agir par tous les moyens pour faire cesser le soutien de la Turquie aux djihadistes.

    En dépit de leurs moyens militaires limités, les Kurdes sont unis et mobilisés pour combattre l’EI sur tous les fronts. Les autorités du Rojava et l’Union des Communautés du Kurdistan (KCK) ont lancé un appel à la mobilisation générale pour résister contre le fléau djihadiste. De son côté, le principal parti kurde de Turquie, le DBP (Parti Démocratique des Régions, anciennement BDP) organise une résistance civile, appelant à occuper la frontière entre la Turquie et Kobanê afin de permettre aux réfugiés d’entrer en Turquie et d’empêcher la livraison d’armes et de munitions à l’EI.

    Non contente de fournir des armes aux terroristes et de leur apporter une assistance logistique, la Turquie empêche aujourd’hui le retour au Rojava de milliers de jeunes de Kobanê qui tentent de repasser la frontière pour aller se battre au sein des unités de résistance kurdes.

    Nous appelons la communauté internationale, en particulier les Conseil de Sécurité de l’ONU,

    • à adopter immédiatement des sanctions contre les Etats complices de l’EI, en particulier la Turquie ;

    • à prendre des mesures urgentes pour protéger la population de Kobanê et notamment faire en sorte que les réfugiés puissent passer la frontière turque et qu’ils bénéficient d’une aide humanitaire appropriée ;

    • à soutenir la résistance kurde qui est le principal rempart contre l’EI en Syrie et en Irak.

    Premiers signataires de l’appel : Coordination Nationale Solidarité Kurdistan (CNSK) ; Fédération des Associations Africaines (FETAFE) ; Maison du Tamil Eelam ; Conseil International de Eelam Tamoul

    * Conseil Démocratique Kurde de France (CDKF) 16, rue d’Enghien - 75010 Paris Tel : 09.52.51.09.34

    http://www.europe-solidaire.org/spip.php?article33097

  • Interdiction scandaleuse d'un meeting (Npa)

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    Solidarité avec le peuple palestinien à l'Université Paris 1

    Nous avons appris, hier soir, avec stupéfaction l'intention de l'Université Paris 1 d'interdire le meeting de solidarité avec le peuple palestinien prévu à Paris 1, sur le site Pierre Mendès France (90 rue de Tolbiac) pour ce jeudi 25 septembre à 18h30.

    Cette décision intervient alors qu'une autorisation avait été délivrée selon les procédures normales dès le 8 septembre dernier. Elle s'inscrit dans la continuité de la répression contre le mouvement de solidarité avec la résistance palestinienne, que ce soit contre les militants de BDS, les tentatives d'interdiction de manifestations ou la mise en accusation de nombreux militant-e-s, dont notre camarade Alain Pojolat.

    Elle prend aussi son sens dans le cadre de l'offensive guerrière menée ces derniers jours par le gouvernement qui souhaite légitimer ses nouveaux bombardements sur l'Irak aux côtés des Etats-Unis, en manipulant l'émotion créée par le meurtre barbare de Hervé Gourdel.

    Cette interdiction constitue une grave violation du principe de la​ liberté d'expression et de l​'ouverture sur le monde des universités prévu par la loi Savary. Nous tenons à le réaffirmer, ainsi que notre ferme soutien à la résistance palestinienne après le massacre de 2200 personnes dont 600 enfants par l'Etat d'Israël cet été. De même que nous avons maintenu les manifestations interdites, nous revendiquons la tenue de ce meeting, en invitant toutes les forces favorables à la liberté d'expression à venir y exprimer le rejet de cette tentative d'intimidation. Nous exigeons également la fin de la répression du mouvement de solidarité avec la lutte du peuple palestinien et l'arrêt de toutes les poursuites contre ses militant-e-s.

    Montreuil, le 25 septembre 2014

    http://npa2009.org/communique/interdiction-scandaleuse-dun-meeting-de-solidarite-avec-le-peuple-palestinien-luniversite

  • Madrid

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  • Nouveautés sur Afps Rennes

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