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Entretien avec Omar Benderra:
Le temps de la dictature rentière est compté
http://www.algeria-watch.org/fr/article/div/livres/revue_solidaires.htm
Les syndicats annoncent un sit-in devant le parlement le 12 janvier et décident de porter plainte contre le gouvernement.
Quatre centrales syndicales (UGTM, UMT, CDT, FDT) organisent le 12 janvier un sit-in devant le parlement en réaction aux propos du chef du gouvernement tenus le 23 décembre à la chambre des représentants. Abdelilah Benkirane avait annoncé que les fonctionnaires partiront à la retraite à partir de l’âge de 63 ans, et non plus à l’âge de 60 ans comme actuellement.
Dans un communiqué conjoint publié le 24 décembre, les syndicats annoncent également déposer une plainte contre le gouvernement auprès de l’organisation internationale du travail (OIT). De même, ils ont décidé de maintenir ouverte l’option de la grève générale dans la fonction et les secteurs publics, le secteur privé et les collectivités locales avec possibilité de passage à l’acte « au moment qu’ils jugeront opportun ».
Une autre mesure prise par les syndicats est de geler leur participation aux Conseils d’administration et autres instances de direction de plusieurs établissements représentatifs, à savoir la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS), la Régie nationale d’assurance-maladie (RNAM), l’Office de la formation professionnelle et de la promotion du travail (OFPPT)l, le Conseil de la négociation collective, le Conseil supérieur de la fonction publique et le Conseil de la médecine du travail.
Le 10 décembre, les quatre syndicats avaient organisé une grève générale en mobilisant « entre 75% et 80% des fonctionnaires » travaillant dans les ministères de l’éducation, de la santé, de l’agriculture et des finances, selon des statistiques fournies par les centrales. Un chiffre qui n’a pas pu être vérifié de source indépendante. Mais selon nos constatations dans le centre ville de Casablanca, l’activité quotidienne ne semblait pas impactée.
A noter que lors de son intervention au parlement, le chef du gouvernement a annoncé les principales mesures de la réforme des retraites visant les fonctionnaires à travers la Caisse marocaine des retraites (CMR) et l’augmentation graduelle de leur âge de départ à la retraite : 61 ans en 2017, 62 ans en 2018, pour arriver à 63 en 2019.
Quant aux cotisations, il a indiqué qu’elles connaîtront également une augmentation progressive pendant les trois années à venir pour atteindre 24% au lieu des 20% actuels.
Source : Tel Quel 4 janvier 2016
http://www.afriquesenlutte.org/afrique-du-nord/maroc/article/lutte-pour-les-retraites-au-maroc
Les élections des représentants aux organisations étudiantes des universités publiques en Egypte, qui ont eu lieu la première semaine de décembre 2015 avec une large participation, se sont conclues par une écrasante victoire du camp de la révolution contre celui de Sissi.
Ainsi, Abdallah Anwar (président de l’ESU – l’Union des étudiant égyptiens – de l’Université du Caire) et Amr Al-Helw (président de l’ESU de l’Université Tanta) qui viennent d’être élus à la présidence et à la vice-présidence de l’Union des étudiants égyptiens (ESU), sont tous deux connus pour leurs attaches révolutionnaires au soulèvement du 25 janvier 2011.
Pourtant le pouvoir n’avait pas lésiné pour fausser les élections en empêchant la candidature d’environ 700 étudiants soupçonnés d’appartenance politique à des partis «illégaux». Il était en effet interdit de se présenter à la candidature si on était soupçonné d’appartenir au «Mouvement du 6 Avril» ou aux «Frères musulmans», tous deux interdits. Mais pour se présenter il fallait aussi ne pas avoir été sujet à des mesures disciplinaires – ce qui a été le cas de très nombreux étudiants qui ont fait grève, qui ont osé dénoncer le pouvoir ou qui ont été condamnés par ce dernier lors de manifestations, de sit-in, ou de protestations diverses au cours de ces cinq dernières années.
Devant le camouflet électoral, le ministre de l’Enseignement supérieur, Ashraf al-Shehy, a demandé l’annulation des élections.
Il a prétexté de dits vices de procédure, ce qui est un comble alors que les législatives de cet hiver n’ont jamais vu autant de truquages et d’achats de votes de la part des partis du pouvoir. Par ailleurs il a demandé que Amr Al-Helw soit suspendu de l’université pour ses liens avec des organisations politiques interdites et pour avoir osé accuser le pouvoir d’avoir fait pression sur les étudiant·e·s afin qu’ils votent pour les candidats du ministère de l’Education qui avait, par ailleurs, directement financé la campagne en s’asseyant sur toute légalité. Le ministère de l’Education a soutenu une coalition intitulée Voix des étudiants égyptiens.
Le 28 décembre, des étudiants révolutionnaires appelaient dans une conférence de presse à la mobilisation pour soutenir l’Union des étudiants égyptiens.
Un nouveau bras de fer commence entre le pouvoir et le mouvement étudiant. Une déclaration demande la démission d’Ashraf al-Shehyen affirmant que sa permanence à ce poste impliquerait le maintien de la corruption et d’une volonté de formater l’esprit des étudiants. Cette déclaration est signée par le Mouvement du 6 Avril, les Socialistes révolutionnaires et des formations comme le Parti social-démocrate égyptien ou le mouvement Pain et Liberté.
Quoi qu’il en résulte, alors qu’on ne cesse de présenter les étudiants comme découragés et s’éloignant de la politique, le résultat actuel montre le contraire. Et si le pouvoir annulait définitivement les élections et donc toute idée de représentation démocratique réelle des étudiants, il est clair qu’un nombre d’entre eux seraient poussés hors de ces voies électorales vers des chemins différents, s’inscrivant dans la mémoire pratique de la révolution. (3 janvier 2016)
Le secrétaire général de la fédération du tourisme, des industries agroalimentaires, du commerce et de l’artisanat (UGTT), Habib Rejeb a déclaré, ce jeudi 24 décembre 2015, à Jawhara fm, qu’une grève générale sera observée dans toutes les grandes surfaces de la république, les 29 et 30 décembre courant.
Cette grève a été décidée suite au ralentissement des négociations concernant les situations sociales et professionnelles des employés de ces grandes surfaces, a ajouté la même source.
Source : African Manager 27 décembre 2015
http://www.afriquesenlutte.org/afrique-du-nord/tunisie/article/tunis-greve-dans-toutes-les
Mohamed Rachedi SG du PST
NOUREDDINE BOUDERBA ET MAHMOUD RECHIDI, PORTE-PAROLE PST, ANIMENT UN DÉBAT SUR LE PLF 2016
Invité d’un débat organisé par le PST, Noureddine Bouderba, syndicaliste et spécialiste des questions sociales, s’est employé, hier, une heure durant, à démonter les arguments utilisés par le gouvernement pour la suppression des transferts sociaux. Autant d’éléments, sur lesquels le Parti socialiste des travailleurs (pst) escompte construire le contre-discours ou le projet d’alternative politique.
Lors de son intervention préliminaire, Mahmoud Rechidi, SG du PST, a estimé d’abord que la nouvelle orientation libérale du pays n’a pas commencé avec l’actuel gouvernement mais avec la politique de l’infitah qui remonte aux années 1990. Selon lui, la LF 2016 vise à liquider le secteur public, en procédant à l’ouverture du capital des grandes entreprises et remet en cause, même partiellement, les transferts sociaux. Et ce, d’une façon légale, à travers la loi de finances qui fait partie de tout un dispositif qui inclut le code du travail, la loi sur la santé et le code des investissements. Aussi, dit-il, “la révision de la Constitution annoncée est le couronnement de ces mutations”. il a argué que l’enjeu n’est pas tant dans la révision des mandats présidentiels mais dans la “constitutionnalisation de cette orientation, c’est-à-dire le basculement économique libéral qui est porteur d’un grand danger, en ce qu’elle porte atteinte à l’espoir sur lequel étaient bâti le mouvement national et l’Indépendance nationale qui étaient aussi contre l’exploitation sociale et pour l’égalité”.
Pour l’orateur la loi de finances intervient dans un processus d’événements qui date depuis des années. Un constat largement partagé par Noureddine Bouderba, qui en a voulu pour preuve, l’annonce d’un texte plus grave encore, à savoir le code des investissements qui entre dans le perspective de tout privatiser en Algérie. Déjà que la LF 2016 n’est pas encore promulguée que l’on nous annonce la décision du gouvernement de remettre en cause progressivement les transferts sociaux dans le cadre de la protection sociale en Algérie, qu’il s’agit de remplacer par des transferts ciblés, parce que, d’après eux, ces transferts généralistes ou universalistes ne sont pas efficaces, affirme l’orateur. Plus grave encore, il pense que la déclaration du FCE, selon laquelle “les transferts sociaux tels qu’ils sont pratiqués en Algérie ne profitent qu’aux riches”, émanerait réellement des institutions financières internationales, notamment la Banque mondiale et le fmi.
L’expert devait battre en brèche les arguments selon lesquels, la suppression des transferts sociaux était nécessaire pour endiguer la surconsommation et la contrebande, en estimant, études à l’appui, que les mesures universalistes réduisent davantage la pauvreté que les programmes ciblant directement les pauvres. Il proposera à la place une stratégie de mobilisation des ressources.
A. R.
* Liberté. 20-12-2015 10:00 :
http://www.liberte-algerie.com/actualite/les-arguments-du-gouvernement-battus-en-breche-238626#.VnZ9t2b
Adoption de la loi de finances pour 2016 : Le PST accuse le gouvernement et le FCE de faire basculer le pays dans un « libéralisme sauvage »
Etre de gauche aujourd’hui, « c’est faire barrage à la politique d’austérité annoncée par le gouvernement à travers l’adoption de la loi de finances pour 2016. Et le plus dangereux est le contenu du projet de code de l’investissement qui sera présenté à l’APN pour son adoption ».
C’est ce qu’a déclaré hier le secrétaire général du Parti socialiste des travailleurs (PST), Mohamed Rachedi, lors d’une conférence de presse animée au siège de son parti conjointement avec l’expert Noredine Bouderba, également ancien membre de la Fédération des travailleurs des hydrocarbures, et consacrée au texte de loi de finances pour 2016 et ses répercussions sur la vie des citoyens.
Pour le PST, l’adoption de la loi de finances pour 2016 « n’est pas le commencement de la privatisation des entreprises publiques en Algérie, mais elle s’inscrit dans le cadre d’un processus annoncé durant les années 1990 imposé par le Fonds monétaire international (FMI) et les multinationales dont les gouvernements successifs ont suivi à la lettre ses orientations économiques ».
Pour Rachedi, il s’agit de dénoncer le danger de la loi de finances pour 2016 et son atteinte à la souveraineté nationale, et également cette « austérité imposée aux masses populaires ainsi que les cadeaux fiscaux décernés aux patrons et aux riches ». Pour ce qui est du projet de la nouvelle mouture de la Constitution, le secrétaire général du PST s’attend « à la constitutionnalisation de ce basculement vers le libéralisme sauvage » prôné par le Forum des chefs d’entreprises (FCE) et le gouvernement.
Pour faire face à cette situation, Rachedi insiste sur la nécessité de relancer la lutte si on veut stopper net le glissement vers la privatisation des biens publics qui appartiennent à tous les citoyens et de barrer le chemin à cette nouvelle classe d’exploiteurs composée par une infime minorité de la population. « Il s’agit de s’opposer au projet libéral de privatisation du secteur public et de bradage du foncier et des terres agricoles. Aujourd’hui, il est question de faire le bilan de la politique de privatisation adoptée par le gouvernement avant de la relancer. » Selon lui, ce qui n’a pas été dit par le gouvernement, c’est son « abandon de l’idéal du combat du peuple algérien et son contrat social, dont le FMI exige sa révision pour faire des travailleurs de simples marchandises ».
Pour l’expert Noredine Bouderba, « la situation d’aujourd’hui n’est pas similaire à celle des années 1980 et 1990. Aujourd’hui, on assiste à une privatisation sauvage des biens publics qui appartiennent à tout le peuple algérien ». Selon lui, « la crise de la chute des prix du pétrole sur le marché international n’est qu’un choc psychologique utilisé par le gouvernement pour faire passer son programme de privatisation en adoptant un discours alarmiste pour faire peur aux citoyens ». « Le gouvernement, au lieu de tourner son regard vers les chefs d’entreprise qui ont bénéficié de réductions et d’exonérations fiscales, s’est tourné vers la poche du citoyen épuisé par la cherté de la vie », a-t-il regretté.
Pour ce qui est des subventions du gouvernement, ce dernier, chiffres à l’appui, explique « le grand mensonge médiatisé par le gouvernement et le FCE » portant sur la surconsommation des Algériens. Selon lui, le taux de subvention du gouvernement est le taux le plus faible, en comparaison avec les pays voisins, notamment la Tunisie qui consacre 1,85% de son PIB, contre 1,2% pour l’Algérie. Pour ce qui est du gaspillage dont parle le gouvernement, les études et les rapports des organisations internationales démontrent que « 80% des Algériens consacrent 55% de leur salaire à l’achat des produits alimentaires ». Selon l’étude de la FAO, l’Algérien gaspille 16% de ses produits, contrairement à l’Européen qui gaspille plus de 40% par an. Pour ce qui est des céréales, le taux de gaspillage est de 30%, dont 20% lors des opérations de stockage et de récolte. Pour ce qui est de la consommation des hydrocarbures, Bouderba estime que l’Algérien consomme moins de 1 200 kg pétrole par an, alors que la moyenne est de 8 000 kg pétrole/an au niveau mondial, avant d’ajouter : « Donc, la levée des subventions de l’Etat sur ces produits n’a aucune relation avec la surconsommation des citoyens, c’est exigence du FMI. »
Abdellah Bourim
* Reporters. 20 décembre 2015 06:00
L’ancien syndicaliste Noureddine Bouderba à une rencontre du PST
« Il faut dresser le bilan de la privatisation », déclarait hier l’ancien syndicaliste et spécialiste des questions sociales, Noureddine Bouderba.
Cherif Bennaceur - Alger (Le Soir) - Invité à une rencontre-débats du Parti socialiste des travailleurs (PST), cet expert en relations sociales a estimé que le processus de privatisation qui a été enclenché voilà presque une vingtaine d’années poursuivi jusqu’à la moitié de la décade 2000, sera relancé.
Une relance qui sera concrétisée dans le cadre du projet de Code de l’investissement dont une mouture devra être examinée prochainement par le Parlement. Or, ce projet aura des répercussions aussi importantes que le projet de loi de finances pour 2016, adopté récemment par les deux Chambres du Parlement, considérera Noureddine Bouderba.
Et cela dans le contexte où l’économie nationale est dans une situation difficile au regard de la diminution des revenus du pays, compliquée et complexe, en prenant en compte la prégnance du discours ultralibéral, l’« offensive » de l’argent et du capital ainsi que les divergences « politiciennes » et dangereuse au regard de la remise en question et des transferts sociaux, voire du contrat social existant en Algérie.
Selon cet expert, il s’agit certes de cerner le bilan de la privatisation, ses résultats et ses effets sociaux, mais aussi de remettre en cause certaines idées reçues. Ainsi, il relèvera que si les partisans de la privatisation arguent qu’une enveloppe de l’ordre de 60 milliards de dollars a été injectée pour le développement du secteur public durant les quatre dernières décades, mais en vain, il faudra également prendre en compte les 10 milliards de dollars dont bénéficie annuellement le secteur privé depuis quelques années (sous forme d’avantages fiscaux et autres). Comme Noureddine Bouderba considère que les arguments avancés pour remettre en cause la politique des transferts sociaux ne sont pas pertinents, les subventions alimentaires n’ayant jamais dépassé selon cet ancien syndicaliste les 2 milliards de dollars (quelque 2% de la richesse nationale).
Il estimera ainsi que la démarche de « ciblage » des subventions sociales sera inopérante et que toute remise en cause des transferts sociaux ne fera qu’aggraver les inégalités.
C. B.
* Le Soir Algérie :
http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2015/12/20/article.php?sid=188860&cid=2
Les critiques des partis politiques pour le Gouvernement ne cessent plus. Hier encore, le Parti socialiste des travailleurs (PST), a fortement critiqué, dans un communiqué rendu public, les textes de la Loi de Finances 2016.
Selon le communiqué, « depuis plus de trois ans, l’offensive li bérale n’a pas cessé de rogner les mesures inconséquentes et insuffisantes, appelées pompeusement patriotisme économique, introduites par la LFC 2009 ». Pour ce parti socialiste, les attaques quasiquotidiennes contre les subventions et les transferts sociaux, contre l’augmentation des salaires et les pensions, contre les acquis et les droits sociaux, meublaient le discours d’une partie du pouvoir, de l’opposition libérale, du FMI et de la BM ainsi que les médias.
Aujourd’hui, explique-t-on, la loi de finances 2016, dont le passage en force au Parlement renseigne sur les « réformes démocratiques » promises, vient renforcer ce processus libéral dans le but de démanteler le secteur public, d’abolir ce qui reste du caractère social de l’Etat algérien et soumettre notre économie et nos richesses nationales au secteur privé et aux multinationales. Alors que le pays dispose d’une marge de manœuvre financière consistante, indique-t-on, la promotion d’un discours alarmiste, instaurant la peur au sein de la population, vise « à profiter de la chute du prix des hydrocarbures pour accélérer le processus libéral et imposer l’austérité et la précarité sociale pour la majorité des travailleurs et des masses populaires ».
« Cette accélération est confortée par le nouveau rapport de forces au sein du régime en faveur du patronat et des affairistes privés, par la bienveillance des puissances impérialistes qui se frottent les mains et par la lente et difficile cristallisation politique du front social » indique-t-on. Pour le PST, la bataille ne se limite pas à « la dénonciation de la LF 2016 au sein du parlement » ou à la défense du droit de préemption, il s’agit de « s’opposer au projet libéral, à la privatisation du secteur public et le bradage du foncier et des terres agricoles ».
Il s’agit aussi, ajoute-t-il, de « dénoncer l’austérité imposée aux masses populaires et les cadeaux fiscaux décernés aux patrons et aux riches. Il faut se positionner contre les projets de lois libérales et anti sociales tels que le code du travail, la loi sanitaire et le code d’investissements. Il faut, enfin, exiger l’annulation de l’accord injuste avec l’UE et s’opposer au projet d’adhésion de notre pays à l’OMC ». Mais, le PST reste disposé à mener la bataille avec tous ceux qui se mobilisent contre la LF 2016, pour son retrait et pour l’ouverture d’un débat démocratique et sans exclusif sur les choix économiques et sociaux. Avec tous ceux qui luttent pour la levée de toutes les entraves à l’exercice effectif des libertés démocratiques dans notre pays.
Wahida Oumessaoud
* Ouest Tribune, 19 décembre 2015 :
http://www.ouestribune-dz.com/fr/le-pst-sattaque-au-gouvernement/
dimanche 20 décembre 2015
Postes marocaines (2013)
Les travailleurs marocains mobilisés dans le cadre d’une grève nationale des services publics et des autorités locales ont envoyé un message clair au gouvernement en faveur du rétablissement du dialogue social et de la négociation avec les syndicats du pays.
Les trois affiliés de la CSI, UMT, CDT et UGTM à la tête du mouvement de grève conjointement avec la quatrième centrale nationale FDT ont signalé un taux de réponse élevé des travailleurs à leur appel à l’action, avec une participation globale de 80% de travailleurs, atteignant dans certaines régions 100%.
Sharan Burrow, secrétaire générale de la CSI a indiqué : « Le gouvernement marocain a effectivement cessé tout dialogue social et toute négociation avec les syndicats en 2013. Cela a eu des répercussions sur le niveau de vie, les conditions d’emploi et les prestations de retraite des travailleurs.
Ce mouvement de grève largement suivi a clairement laissé entendre au gouvernement que le dialogue doit reprendre et qu’une solution doit être trouvée aux pressions que subissent les familles de travailleurs en termes de leur niveau de vie. Nous en appelons au gouvernement à reprendre un dialogue en bonne et due forme avec le mouvement syndical, qui est la seule façon efficace de garantir un traitement équitable pour les travailleurs et d’éviter de nouveaux mouvements de grève. »
16 décembre 2015 par
http://www.afriquesenlutte.org/afrique-du-nord/maroc/article/maroc-un-mouvement-de-greve
Nermin Al-Sharif est une internationaliste passionnée et déterminée qui lutte pour les droits des femmes à travers le monde arabe, et à Qatar Airways et pour les droits des travailleurs qu’elle représente dans le cadre de son syndicat qui regroupe également les dockers et les marins. Elle a continué dans son engagement, de plus en plus dangereux dans son pays riche en pétrole, la Libye, déchiré par la guerre civile.
Dimanche 8 novembre, Nermin, leader de l’Union des dockers et des gens de mer de la Libye, a été victime d’une tentative d’assassinat par armes à feu alors qu’elle conduisait une voiture près de Benghazi. Elle est maintenant sortie de l’hôpital et récupère des blessures subies lors de ce second attentat à sa vie. Trois autres militantes des droits de la femme, bien connues des libyens, ont récemment été assassinées.
Exigeons du Premier ministre du gouvernement intérim de la Libye, Abdullah al-Thinni, la protection des syndicalistes et des militants des droits humains. 28 novembre 2015 par
pétition à signer :