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Révolutions Arabes - Page 64

  • O Limoeiro

    "O Limoeiro"

    Salma, uma viúva Palestina, vê a sua plantação de limoeiros [herdada do seu falecido pai] ser ameaçada quando o novo vizinho, o Ministro da Defesa de Israel, se muda para a casa ao lado.

    A Força de Segurança Israelita logo declara que os limoeiros de Salma colocam em risco a segurança do Ministro e, por isso, precisam ser derrubados. Salma, após muitas recusas, leva o caso ao Supremo Tribunal de Israel para tentar salvar a plantação, e com isso assegurar e manter em paz a sua vida, a sua história, o seu passado e futuro.

     

  • Lyon Femmes en Révolutions

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    Samedi 3 décembre 2016
    Temps fort sur les luttes des femmes

    Cinq ans après, des femmes du Maghreb et du Proche-Orient prennent la parole

    Journée organisée par le collectif "Femmes en Révolutions"
    à la Maison des Associations, Lyon 3ème

    Rendez-vous

    • À Lyon, "Femmes en révolutions au Maghreb comme au Proche-Orient" 
      Le samedi 3 décembre 2016 à 09h30
      Maison des Associations

      36 avenue Lacassagne
      69003 LYON

    http://www.ujfp.org/

  • Tunisie, la jeunesse conteste l’austérité et la corruption (Nawaat)


    Rassemblement des jeunes de l’UDC et de l’UGET devant le théâtre municipale. Mardi 29 novembre 2016

    Sur les marches du théâtre municipal, Salem Ayari, secrétaire général de l’Union des diplômés chômeurs, s’adressent aux manifestants encerclés par les agents de police « Nous continuerons à investir les rues et à contester jusqu’à ce que ce gouvernement de honte trouvera une autre réponse à nos demandes que celle de la répression ». Mounir Fallah, un des manifestants arrêtés, revient après sa libération pour soutenir ses camarades. « La police nous a dit qu’il est interdit de manifester ces deux jours pour ne pas perturber la conférence sur l’investissement » ironise-t-il avant de rappeler que manifester est un droit constitutionnel qu’aucune condition politique ni économique ne pouvait l’entraver. Mounir Fallah a été arrêté avec les trois discriminés politiques Zied Khaloufi, Abdelhak Kileni et Wafa Kherayfiya.

    L’accord du 18 janvier 2016 entre les discriminés politiques et le gouvernement engage ce dernier à recevoir les dossiers des victimes, enquêter sur le harcèlement policier et administratif dont ils ont été la cible, et l’insertion professionnelle comme dédommagement des années de répression. Après des mois d’attente et de promesses non-tenues, de rassemblements et de grèves de la faim, Mehdi Ben Gharbia, ministre chargé des Relations avec la société civile, avance la date du 15 novembre pour donner les résultats de l’enquête du ministère de l’Intérieur.

    Wael Nouar, président de l’Union générale des étudiants tunisiens et négociateur, précise que « les noms reconnus comme des discriminés ne dépassent pas les 195 alors que nous avons des preuves que la liste est encore longue. Le déni du ministère de l’Intérieur et la complicité du gouvernement ne mènera à rien. Si les négociations sont bloquées, la rue sera notre champ de bataille » promet Wael Nouar. Parmi les oubliés du ministère de l’Intérieur, d’anciens étudiants de l’UGET et des militants politiques reconnus par l’Instance vérité et dignité comme victimes de la répression tels que Abdelkarim Silliti et Lotfi Hammami, ex-prisonniers politiques ou Safa Mansouri, torturée sous la dictature dans les locaux du ministère de l’Intérieur.

    Le 22 novembre, les discriminés politiques, en colère, décident un sit-in au siège du ministère chargé des relations avec la société civile aux auberges du lac. Deux jours après, Mahdi Ben Gharbia refuse de les recevoir et les forces de l’ordre mettent fin au sit-in en utilisant la force. Le 24 novembre, ils manifestent à l’avenue Habib Bourguiba où ils ont étaient harcelés et agressés par la police.

  • Nouveautés sur Association France Palestine Solidarité

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  • Nouveautés sur Europe Solidaire Sans frontières

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    • Jemna ou l’esquisse d’une alternative

      , par Union syndicale Solidaires

      Vague de grèves annoncées en Tunisie. Le 25 novembre, la Commission administrative nationale de l’UGTT a décidé d’appeler à une grève générale du secteur public pour le 8 décembre. Le but de celle-ci est de mettre un terme à la dégradation considérable du pouvoir d’achat des salarié-es ainsi qu’aux (...)

    • Syrie
      Solidarité avec Alep et le peuple syrien en lutte

      , par solidaritéS

      Un nouveau déluge de feu s’abat sur les quartiers libérés d’Alep-Est qui ne sont plus sous domination du régime Assad, ni des groupes djihadistes comme l’Etat Islamique ou Fateh al-Sham (ex Jabhat al-Nusra). Ces quartiers libérés comptent encore environ 375’000 habitant•e•s, dont 120’000 enfants, depuis (...)

     

  • Bataille d’Alep: chaos dans les rues alors que les civils fuient l’assaut de l’armée (A l'Encontre)

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    Chargés de valises, ils arrivent à Sakhour, un quartier d’Alep, depuis les régions du nord submergées par les combats, juste pour trouver plus de violence.

    D’autres habitants ont déjà décidé que ce quartier est d’Alep est un endroit où il n’est plus possible pour eux de se cacher.

    Dans le chaos qui règne dans les rues, les habitants de longue date s’en vont alors que d’autres arrivent, en essayant d’aller plus vite que les forces gouvernementales qui progressent rapidement, infligeant défaite sur défaite aux rebelles qui tiennent cette région depuis 2012.

    Les civils ont commencé à fuir l’assaut par milliers – 10 000 auraient traversé vers les zones aux mains du gouvernement ou des Kurdes pendant le week-end.

    La marée humaine de ces gens en train de courir ne semble pas vouloir se calmer et personne ne sait où et quand elle se terminera.

    Depuis la fenêtre de son appartement à Sakhour, un habitant décrit une nouvelle vague de destructions pendant le week-end et un afflux de réfugiés depuis le nord-est de la ville où les lignes rebelles ont cédé.

    «Des centaines de gens sont dehors dans les rues, sans savoir où aller pour trouver de la nourriture et un abri», raconte un habitant souhaitant rester anonyme. «Les gens quittent leur maison avec leurs valises et tout ce qu’ils peuvent emporter parce qu’ils sont désespérés et craignent pour leur vie.»

    Pendant tout ce temps, les bombes continuent de tomber. Abu Modar, qui vit dans le même pâté de maisons, rapporte que l’immeuble a été ciblé hier à deux reprises par les tirs d’artillerie. «Nous ne savons pas où aller et nous voulons juste que les bombardements cessent pour que nous puissions trouver où aller et vivre nos vies normalement», confie-t-il.

    A Ansari, une autre région à l’est d’Alep, la situation est la même: «désastreuse», selon les termes d’Ibrahim Abou al-Leith, un porte-parole du groupe de secours les Casques blancs.

    Ce que de nombreux habitants de l’est d’Alep craignent depuis longtemps est en train d’arriver: selon les alliés russes du gouvernement, presque la moitié des zones tenues par les rebelles sont tombées ces derniers jours, cédant sous la pression de cette guerre de siège, des attaques aériennes, de la faim, et, selon les dires de certains, parce qu’ils ont été abandonnés par la communauté internationale.

    Selon Yasser Youssef, un représentant du groupe rebelle Noureddine al-Zinki, l’avance du gouvernement est le résultat du soutien de la Russie et de l’Iran, tous les deux fidèles alliés de Damas.

    «Ces dernières années, nous avons résisté avec les moyens primitifs dont nous disposions, mais aujourd’hui, nous tenons tête à l’Iran et à la Russie», résume-t-il.

    «Le régime était hors-jeu il y a cinq ans, mais aujourd’hui, nous nous battons contre des armées et des milices de chaque coin du globe.»

    La question de savoir s’il faut fuir préoccupe de nombreux civils que Middle East Eye a rencontrés à Sakhour. A ce propos, Modar craint que sa famille ne se retrouve sans toit, à l’instar de nombreux Syriens qui ont choisi de rester à Alep-Est.

    Fatima Zehra, la voisine de Modar, se tient sur le pas de sa porte pendant que ses cinq enfants pleurent derrière elle. Encore une fois, la famille n’a pas fermé l’œil de la nuit à cause des bombardements incessants. Alors que peut-elle faire?

    «Les enfants ne font que pleurer parce qu’ils ont trop faim et trop peur des bombes», témoigne Fatima. «Je n’ai rien à leur donner à manger et les écoles sont fermées. Les enfants ne font rien d’autre que rester dans ces couloirs à attendre que cet enfer se termine.»

    Peut-être que la fin est proche. Mais ce n’est pas la fin que beaucoup espéraient, et pour laquelle ils ont tant supporté pendant ces longs mois de siège. Les forces rebelles se sont retirées pour sécuriser leur ligne de front. En quatre ans de combats, c’est la pire défaite que les forces du gouvernement ont infligée à l’opposition. Mais leurs ennemis ne donnent pas de signe de répit.

    Les rations alimentaires données par le Programme mondial alimentaire (PAM) avant que l’accès des Nations unies soit fermé en juillet dernier sont arrivées à épuisement en novembre.

    Selon le personnel humanitaire, les gens à l’est de la ville sont à «quelques jours» de la famine.

    L’hiver a aussi forcé plusieurs personnes à allumer des feux de fortune dans leurs maisons en brûlant ce qui leur tombe sous la main pour cuire la nourriture ou garder un peu la chaleur.

    Lundi, l’Observatoire syrien pour les droits de l’homme (OSDH) a rapporté qu’avec Sakhour, les rebelles avaient aussi perdu Haydariya et Cheikh Khodr.

    Selon le journal syrien Al Watan, proche du gouvernement, l’armée avance à grands pas. La prochaine étape de l’opération consistera à «diviser la région restante en quartiers de sécurité facile à contrôler pour les capturer un à un».

    La progression obligerait ensuite les tireurs à se replier ou… à accepter la réconciliation nationale selon les termes de l’État syrien.

    Pour les habitants d’Alep-Est comme pour les tireurs, l’offre de «réconciliation nationale» a souvent été soumise et toujours refusée.

    Mais pour la marée humaine dans les rues de Sakhour, Ansari et d’autres quartiers de l’est, le point de rupture semble être tout près.

    (Article publié sur le site MEE, le 28 novembre 2016, mis à jour le 29 novembre)

     Zouhir Al-Shimale

    Publié par Alencontre le 29 - novembre - 2016
     
  • Syrie. Dans l'est d'Alep, les civils craignent les actes de représailles (Amnesty)

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    Les forces gouvernementales syriennes qui ont pris le contrôle de quartiers de l'est de la ville d'Alep ces derniers jours doivent veiller à ce que les civils vivant dans ces secteurs puissent circuler librement et soient protégés contre les actes de représailles, notamment la détention arbitraire, la torture, la disparition forcée et le harcèlement, a déclaré Amnesty International lundi 28 novembre 2016.

    Le 27 novembre, les forces gouvernementales syriennes ont pris le contrôle de deux quartiers dans l'est de la ville d'Alep, Jabal Badro et Maskaen Hanano, où vivent actuellement une centaine de familles. Parmi les civils qui sont restés dans ces quartiers, beaucoup ont déclaré à Amnesty International craindre des actes de représailles de la part des forces gouvernementales.

    « Les forces gouvernementales syriennes ont à plusieurs reprises lancé des attaques illégales contre la ville d'Alep, en faisant preuve d'un mépris flagrant pour la sécurité des civils qui vivent dans les secteurs de la ville contrôlés par les groupes armés d'opposition, a déclaré Samah Hadid, directrice adjointe des campagnes au bureau régional d'Amnesty International à Beyrouth.

    « Étant donné le lourd passif du régime syrien en matière de détentions arbitraires et de disparitions forcées à grande échelle, il est crucial que les civils soient protégés dans les quartiers reconquis de la ville d'Alep. Le gouvernement syrien ne doit pas restreindre arbitrairement la liberté de mouvement des civils et doit permettre à ceux qui souhaitent quitter la zone de le faire librement, sans menace ni entrave. »

    Fadi, militant local, a déclaré à Amnesty International que les habitants de Masaken Hanano et Jabal Badro n'ont pas pu fuir face à l'avancée des forces gouvernementales et sont aujourd'hui trop effrayés pour quitter leur domicile.

    « Je connais certaines familles et elles m'ont dit qu'elles se trouvent chez elles et ont peur de circuler dans le quartier, parce que les soldats du gouvernement sont partout », a-t-il déclaré.

    Un autre militant a déclaré que les forces gouvernementales ont emmené des habitants (des hommes) de Masaken Hanano à l'aéroport d'al Nairab pour les interroger et les filtrer. Amnesty International n’a pas pu vérifier ces informations.

    Des habitants de Sheikh Maqsoud – quartier d'Alep sous contrôle des Unités de protection du peuple kurde (YPG) – ont déclaré que près de 8 000 habitants de l'est d'Alep avaient également fui la semaine dernière, alors que les combats et les frappes aériennes s'intensifiaient. Les civils n'ont d’autre issue pour quitter Sheikh Maqsoud que de passer par l'ouest d'Alep, que contrôle le régime syrien. Beaucoup ont trop peur de quitter la zone, craignant les actes de représailles des forces gouvernementales s'ils partent.

    Alors que les forces du régime syrien resserrent l'étau autour de l'est d'Alep, le siège dans cette partie de la ville devrait se renforcer, avec son cortège de conséquences désastreuses pour les civils.

    Un homme ayant fui avec sa famille vers Sheikh Maqsoud a décrit cette situation désespérée : « Je suis arrivé avec mon frère et nos familles il y a quelques jours. Nous avons pris le risque, sans savoir si les Unités de protection du peuple kurde nous laisseraient passer, mais nous ne supportions plus la faim ni le bruit des avions de guerre toute la journée, alors nous avons décidé de partir... La pénurie des denrées alimentaires est générale, et elles sont donc très chères. Chaque jour qui passait, j'étais reconnaissant d'être encore en vie, face aux frappes aériennes et aux tirs d'obus. Nous ne pouvons plus vivre comme ça. »

    28 novembre 2016

    https://www.amnesty.org/

  • Cuba Algérie (Algeria Watch + CADTM)

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