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Révolutions Arabes - Page 65

  • Violence à l’encontre des femmes : Insoutenable situation en Algérie (El Watan)

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    Au moins trois femmes sur cinq sont violentées en Algérie.

    D’après l’enquête menée par le Syndicat national autonome des personnels de l’administration publique (Snapap), dont les résultats finaux ne sont pas encore dévoilés, 9% des hauts responsables femmes sont violentées en Algérie et près de 93% de femmes de moindre responsabilité, telles que les femmes de ménage, font l’objet de violences.

    Sur la base de ces chiffres effrayants, le Snapap a organisé, samedi à Alger, une rencontre à l’occasion de la Journée mondiale de lutte contre la violence à l’égard des femmes. Dans un langage ferme, Yamina Meghraoui, présidente du comité des femmes travailleuses-Snapap, dénonce la pression dont fait l’objet la femme algérienne, que ce soit dans son lieu de travail ou dans son domicile. «Cette rencontre est pour nous une occasion d’exprimer notre colère quant à la maltraitance de la femme.

    Nous considérons que toutes les lois du gouvernement algérien instaurent la violence à l’encontre des femmes. A leur tête, la réforme du système de départ à la retraite qui pénalise la femme, majoritaire dans les demandes de retraite anticipée. L’obliger à travailler et lui ôter la possibilité de partir en retraite est aussi une forme de violence», a déclaré Mme Meghraoui, qui n’a pas manqué de dénoncer la loi de finances 2017 adoptée la semaine dernière qui, selon ses propos, ne fera que généraliser la précarité, affaiblir le pouvoir d’achat, augmenter le taux de chômage et réduire le niveau de vie des foyers.

    De pareilles conséquences vont, selon l’oratrice, «directement peser sur la femme, étant donnée qu’elle est le noyau de la cellule familiale». «La précarité et la pauvreté en Algérie commencent à prendre des couleurs féminines. L’importance du taux de chômage et la difficulté d’accéder au travail obligent la femme à accepter des postes précaires, souvent sous contrat à durée déterminée. Ce mode de recrutement en lui-même est une source de violence.

    De plus, la femme est toujours dans la crainte de voir son contrat non renouvelé et se trouve obligée de se taire face à la maltraitance qu’elle pourrait subir. Toutes les femmes recrutées en CDD sont exposées systématiquement à la répression, à la violence et au harcèlement dans toutes ses formes pour voir leurs contrats renouvelés de manière régulière. La majorité des postes de travail précaires sont occupés par des femmes», abonde-t-elle, avant de s’en prendre au code du travail qui, selon elle, légalise et instaure cette sous-traitance et devient alors une source légale de violence à l’égard des femmes.

    Asma Bersali El Watan, 28 novembre 2016

    http://www.algeria-watch.org/

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    Lire aussi:

     

  • Pari réussi pour les syndicats autonomes (Le Soir d'Alger)

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    Pari réussi pour l’Intersyndicale.

    Elle a réussi à passer à une action de rue hier et braver les forces de l’ordre pour tenir un rassemblement à Alger. Les syndicats autonomes, empêchés de rejoindre le siège de l’APN, ont été rejoints par les groupes parlementaires du PT et de l’Alliance verte à proximité de la Grande-Poste, où le sit-in s’est finalement tenu.

    La capitale était quadrillée hier aux premières heures de la matinée.

    Un important dispositif sécuritaire a été déployé et des barrages dressés pour fermer tous les axes menant vers le boulevard Zighoud-Youcef, où est située l’Assemblée populaire nationale et où l’Intersyndicale a annoncé la tenue d’un rassemblement pour protester contre la réforme de la loi du travail. Les forces de l’ordre ont bouclé aussi la gare routière du Caroubier pour empêcher les manifestants et les syndicalistes venant des autres wilayas du pays de rejoindre le centre-ville, paralysant ainsi la circulation sur tout l’axe routier de l’est d’Alger.

    Des citoyens ont été contraints de descendre des bus et prendre le tramway et le métro pour rallier le centre-ville et leurs lieux de travail. De simples citoyens ont été même interpellés ou fouillés à proximité de la gare du Caroubier. A 10h, devant le siège de l’APN, où le ministre du Travail présentait en plénière le nouveau projet de loi du code du travail, la place était déjà quadrillée par un nombre impressionnant de policiers. L’endroit était interdit aux piétons. Seuls les journalistes ont eu droit d’y accéder.

    Aux environs de 10h30, les groupes parlementaires du PT et de l’Alliance verte sont sortis du siège de l’APN pour rejoindre les journalistes qui attendaient dehors l’arrivée des syndicats. Peine perdue, aucun syndicaliste n’a réussi à rallier le lieu du rassemblement. Le groupe de journalistes et les parlementaires, apprenant que les syndicats étaient un peu plus loin et empêchés de rejoindre les lieux, ont décidé de marcher jusqu'au jardin Khemisti, à proximité de la Grande-Poste.

    Un groupe de manifestants, à sa tête Meziane Meriane, Sadek Dzeri, Lyes Merabet, et les autres présidents de syndicats, a réussi à rejoindre le jardin Khemisti, scandant des slogans contre le nouveau code du travail et la suppression de la retraite anticipée.

    Les forces de l’ordre et anti-émeutes et des agents en civil ont réussi à boucler le périmètre et interdire aux manifestants d’avancer. Leur nombre important était difficile à cerner. Le rassemblement s’est tenu sur place avant que les forces de sécurité ne procèdent à plusieurs arrestations. Idir Achour, porte-parole du Conseil des lycées d’Algérie (CLA) était l’un des syndicalistes interpellés à la première heure avant d’être déposés à la gare du Caroubier, où un autre rassemblement était, d’ailleurs, improvisé par les manifestants qui n’ont pas pu prendre part au rassemblement de la Grande-Poste, selon les déclarations du coordonnateur de l’Unpef qui a souligné que 25 bus ont été bloqués à l’intérieur de la gare routière. La répression policière n’a rien entamé de la détermination de l’Intersyndicale.

    Lors d’un point de presse, les syndicats autonomes, tout en dénonçant l’oppression, ont réaffirmé leur volonté d’aller jusqu’au bout de leur démarche. «L’Intersyndicale est plus que jamais déterminée à aller de l’avant et durcir son mouvement pour protéger les acquis sociaux des travailleurs», ont déclaré les membres des syndicats autonomes. Ces derniers vont poursuivre leur mouvement de grève aujourd’hui et demain. Ils se réuniront dans une semaine pour décider de leur prochaine action qui risque de se radicaliser en absence de dialogue avec les pouvoirs publics.

    Salima Akkouche - Alger (Le Soir) -

    http://www.algeria-watch.org/fr

     

  • Ce que révèle la mort atroce de Mouhcine Fikri au Maroc (Orient 21)

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    Retour sur un « fait divers »

    Samedi 19 novembre 2016, une nouvelle manifestation s’est tenue à Al-Hoceima en hommage à Mouhcine Fikri, le marchand de poisson broyé le 28 octobre dans un camion-benne pour avoir voulu protéger sa marchandise lors d’une intervention policière. La colère populaire semble ne pas faiblir, un mois après un drame qui a surtout révélé les multiples dysfonctionnements de l’État marocain.

    Le 28 octobre, la police marocaine a intercepté à la sortie de la ville d’Al-Hoceima un véhicule qui avait quitté le port sans autorisation avec 500 kilos d’espadon, une espèce protégée en Méditerranée. Voyant que sa marchandise risquait d’être déversée dans un camion-benne amené à cet effet, Mouhcine Fikri, le propriétaire de la marchandise, est entré dans la broyeuse pour protéger son bien. Avec le recul dont nous disposons à présent, il apparaît probable que c’est l’un des compagnons de la victime qui a actionné accidentellement le système de compactage de la benne.

    La photo du drame a circulé rapidement sur les réseaux sociaux, accompagnée d’informations difficiles à vérifier : la victime aurait refusé de payer des pots-de-vin, suscitant la colère d’un représentant de l’autorité qui aurait alors hurlé « Broie-le, sa mère ! », à la suite de quoi quelqu’un aurait intentionnellement actionné la machine et causé la mort de l’homme. L’émotion a été intense : l’image de ce corps broyé dont on voit dépasser la tête et un bras, l’association entre la dépouille et les ordures ménagères dans un pays où le corps du mort est sacré, l’idée que cela aurait été un acte délibéré perpétré contre un indigent qui s’opposait au racket… De surcroît, dans une ville frondeuse dont les habitants conservent en mémoire l’écrasement de la révolte du Rif en 1958, et les insultes officielles du roi Hassan II suite à leur soulèvement en 1984.

    Calmer la colère populaire

    Le roi, en vacances à Zanzibar au moment des faits, a dépêché son ministre de l’intérieur Mohamed Hassad pour présenter ses condoléances à la famille de la victime et l’assurer de son intention de « poursuivre les responsables de la mort de Mouhcine Fikri ». La mobilisation a donc suffisamment inquiété le pouvoir pour qu’il cherche à apaiser la colère des manifestants qui ont envahi les rues de plus de vingt-cinq agglomérations, mettant en cause sa responsabilité. Cependant, en agissant de la sorte, il montre qu’en pareilles circonstances, il n’agit que sur injonction royale, quand bien même la Constitution adoptée en 2011 dit en substance que le roi ne peut agir que par édit (dahir) dans les domaines précis de ses attributions et non donner ordres et instructions aux ministres, à l’administration ou à la magistrature.

    Le pouvoir a également lié ainsi l’intérêt des ayants droit de la victime à la volonté royale, en leur faisant miroiter d’éventuels intérêts matériels ou moraux. Il a pu empêcher que la famille joue un rôle de catalyseur de la contestation. Cette démarche s’avère d’autant plus payante que le père du défunt est membre du Parti de la justice et du développement (PJD), auquel appartient le chef du gouvernement Abdelilah Benkirane. Ce dernier ne cesse par ailleurs de donner des gages de bonne volonté au roi ; aussi a-t-il rapidement demandé à ses militants de ne pas s’associer à la mobilisation, et délégué plusieurs de ses collègues ministres auprès de la famille de la victime pour l’exhorter à la modération.

    Pour faire bonne figure, onze personnes ont été arrêtées pour faux et usage de faux — passibles de peines pouvant aller jusqu’à la prison à perpétuité —, et d’homicide par imprudence (jusqu’à cinq ans de prison). Deux agents d’autorité, deux fonctionnaires du ministère des pêches et un vétérinaire sont accusés d’avoir falsifié le procès-verbal de saisie et destruction de la marchandise. Ils l’auraient établi a posteriori et auraient déclaré que la marchandise avait été détruite alors que ce n’était pas encore fait. Les autres prévenus sont trois employés de la société de ramassage des ordures et trois amis du défunt. Aujourd’hui, les fonctionnaires du ministère des pêches, les vétérinaires des services d’hygiène, les syndicats de pêcheurs et de travailleurs des entreprises de transit condamnent l’arrestation et les poursuites contre leurs collègues, et menacent de débrayages qui mettraient leurs secteurs en difficulté. Ils affirment que les prévenus n’ont fait que leur devoir et que les poursuites n’ont pour objet que de jeter des « lampistes » en pâture à la vindicte populaire.

    « L’État faible »

    Si les circonstances du décès de ce malheureux vendeur de poisson sont loin d’établir une responsabilité directe du pouvoir, les liens avec les fondamentaux du régime n’en sont pas moins évidents. Car à la racine de ce drame et des manifestations qu’il a provoquées, il y a l’application sélective et discrétionnaire des lois. Les petits exploitants de la pêche artisanale refusent d’être brimés alors que les gros exploitants bénéficient, eux, de passe-droits. Derrière cette affaire se profilent donc l’insécurité politique liée à l’arbitraire et à la corruption, ainsi que l’insécurité économique et la frustration pour les 45 % de la population vivant de l’économie informelle et leur écrasement par l’économie de rente.

    L’État faible a convenu avec chaque corporation de métier des arrangements ponctuels et factuels (recrutements, autorisations pour occuper l’espace public, promesses d’amélioration du statut…) or ces arrangements sont demeurés informels, laissant les concernés sous le coup de la contravention.

    Les pêcheurs d’Al-Hoceima sont privés de titres professionnels depuis trois ans, mais sont en activité tout à fait normale, entrant au port et en sortant leur marchandise sans que la police, la douane ou les services des pêches et vétérinaires s’en offusquent, et c’est ce même État qui a distribué des équipements mécaniques de pêche à des dizaines de pêcheurs une semaine après la mort de Fikri. De très nombreux Mouhcine Fikri peuvent ainsi faire commerce des produits de la pêche alors qu’ils ne sont ni reconnus ni autorisés comme professionnels. Ils sortent pourtant leur marchandise en temps normal sans avoir à payer de droits et sans la voir subir le contrôle sanitaire.

    C’est l’État faible qui, parce que le Maroc est sous les feux des projecteurs de la COP22, a décidé d’un seul coup d’imposer le respect de la règle théorique et de broyer toute victime collatérale, interdisant tout débat contradictoire sur les ondes de médias systématiquement muselés. Et qui se laisse instrumentaliser par ses hauts fonctionnaires prêts aux compromissions pour ne pas apparaître comme des complices des fautes et abus. Il permet que les lobbies saisissent toutes les occasions pour se « sucrer » un peu plus, comme c’est le cas actuellement avec les exploitants de la pêche hauturière de l’Atlantique qui profitent de la tension actuelle pour demander que leurs quotas de pêche soient relevés de 150 000 à 200 000 tonnes. Et c’est toujours l’État faible qui a décidé de faire profil bas devant l’exaspération de la population et de mettre à l’index des boucs émissaires qui n’ont fait qu’appliquer la loi et obéir aux ordres. Ces victimes expiatoires (auxquelles seraient rajoutées le préfet d’Al-Hoceima et des cadres dirigeants du ministère des pêches), sont présentées comme responsables de la gabegie des pêcheries, incapables d’assurer une gestion efficiente — c’est-à-dire sans vagues politiques — des protestations de la population.

    Au mépris du droit

    L’État marocain est pourtant doté de règles claires. Il n’est pas privé de cadres compétents ni de relais et recours capables de relever les dysfonctionnements et de les traiter en temps utile. Ce qui lui manque, c’est la volonté politique et la cohérence globale, qui feraient que la règle serait appliquée de manière pertinente et indifférenciée. Le corpus législatif est assez complet en la matière : lois sur les pêches, la pêche illégale, la vente de poissons au gros, la surveillance des navires à grande capacité, les plans d’aménagement concernant l’essentiel des poissons disponibles dans les mers relevant du domaine maritime ou de la zone d’intérêt économique du Maroc, les périodes de repos biologique pour la reconstitution des stocks… De même, les équipements sont actuellement assez développés : halles aux poissons à chaque point de débarquement, marchés aux poissons dans l’ensemble des villes, véhicules frigorifiques, triporteurs pour la vente de proximité. Et les instances de contrôle policier, douanier, sanitaire et commercial sont présentes partout.

    Mais pour ce secteur comme pour pratiquement tous les autres, les lois, les institutions et les autorités mises en place sont en butte au pouvoir des barons et de leurs protecteurs, qui ignorent superbement les règles et ceux qui ont la charge de les faire respecter. Alors, lorsque les laissés-pour-compte considèrent qu’ils n’ont pas d’autre solution dans le cadre du système formel et que le système réel est laxiste — et qu’ils pensent que la sanction des écarts est inférieure à l’espoir de s’en sortir indemne avec des gains honorables — rares sont ceux qui continuent de se plier au droit. On apprend ainsi que la majorité des pêcheurs d’Al-Hoceima s’adonnaient à leur activité dans le port alors qu’ils n’avaient plus d’autorisations depuis 2013. Que la vente de poissons se faisait sans déclarations ni contrôles, à des commerçants qui n’ont aucune habilitation. Et que les espèces de poissons qu’on prétend protéger par des périodes de repos biologique ou par un moratoire international sur leur pêche en Méditerranée font en réalité l’objet d’une exploitation massive et désordonnée.

    La gestion des manifestations du 20 février 2011 a eu pour principal ressort l’achat de la paix. Il s’agissait en substance de permettre que les groupements puissent trouver satisfaction à leurs revendications dans le cadre d’une négociation corporatiste, implicite ou explicite, sur les avantages économiques et sociaux, à la seule condition de ne pas agréger ces revendications dans une approche politique globale. Cela a été particulièrement visible pour les vendeurs ambulants qui ont été autorisés à occuper l’espace public sans limites, dans les constructions anarchiques de logements qui ont explosé, dans les recrutements en masse, notamment par l’Office des phosphates et d’autres établissements publics et collectivités locales1.

    « Déboulonner l’autoritarisme »

    La conviction de la déliquescence étatique s’est généralisée graduellement à l’ensemble des corporations, et la situation de non-droit dans le secteur des pêches révélé par le cas Mouhcine Fikri en est la dernière illustration. L’État fort est un État de droit. Il implique que les règles de droit soient appliquées à chacune et chacun sans discrimination. C’est exactement ce dont les Marocains constatent la carence et qui les amène, selon les conditions, soit à chercher leur survie ou le progrès en marge du droit, soit à en forcer l’interprétation en leur faveur par des pressions ou des négociations corporatistes, soit à recourir aux divers modes de contestation.

    Trois semaines après les faits, la mobilisation commence à tomber. Les appels à manifester sont moins nombreux. Mais, encore une fois, la rue a su dire, dans la diversité et la sérénité, son exigence de levée de l’oppression. Et si, de nouveau, il est prévisible que cela ne suffise pas à déboulonner l’autoritarisme, cela n’en contribue pas moins à en effriter un peu plus la légitimité, et à construire des alternatives collectives, pacifiques et crédibles.

    Le pouvoir a adopté le discours sur les libertés et les droits humains, essentiel à l’image du régime aux yeux des puissances occidentales, mais ne veut pas remettre en cause le principe monarchique et le fait qu’il n’a aucun compte à rendre. Le chantage à la collaboration contre le terrorisme et la comparaison avec les pays de la région mis à feu et à sang suffisent pour calmer les pressions des partenaires étrangers influents. Or le Maroc a besoin de créer suffisamment d’emplois et de richesses et de les répartir plus équitablement pour résorber les frustrations et obtenir l’adhésion populaire. Le système politique autoritaire, rentier et corrupteur les en empêche.

    La corruption par l’octroi d’avantages et de sinécures à l’ensemble des diplômés et des enfants des classes moyennes n’est plus envisageable, vu le nombre élevé d’étudiants qui sortent de l’université, la saturation de la fonction publique et l’érosion des réserves de l’État. La propagande du régime a perdu le monopole de l’information avec la généralisation de l’accès aux télévisions satellitaires et aux réseaux sociaux. Les divers segments contestataires (progressistes, islamistes, libéraux et amazighistes notamment) classiques ont été incapables d’envisager une lutte commune pour la démocratie, et ils ont été de ce fait dépassés par le mouvement commun initié le 20 février 2011. Par ailleurs, le modèle de croissance de l’économie par la demande intérieure (publique et privée) est arrivé à ses limites. On ne peut donc écarter l’hypothèse que d’autres abcès de fixation soient appelés à être crevés sur la place publique marocaine dans un avenir proche, et il n’est pas dit que le régime trouvera indéfiniment des expédients pour y faire face. On peut donc s’attendre à ce que la « libéralisation sans démocratisation » que le régime a mise en œuvre depuis la chute du mur de Berlin ne puisse survivre à moyen terme, et que l’apparence de démocratie laisse la place à une démocratie effective ou sinon, à un régime plus ouvertement oppressif.

    Note:

     1 Un procès-verbal d’accord du premier ministre pour le recrutement sans appel à concurrence ni examen de compétences de plus de 6 000 docteurs chômeurs a été signé en 2011, il a été dénoncé par son successeur pour inconstitutionnalité.

    http://orientxxi.info/

  • Palestine Mucoviscidose (AFPS)

     

    photo à gauche, claude léaustic, de france palestine, association qui a pris en charge la venue de la palestinienne amal nassar (à droite), à brest.

    À gauche, Claude Léaustic, de France Palestine, association qui a pris en charge la venue de la Palestinienne Amal Nassar (à droite), à Brest en Juin 2009.

    Amal Nassar, kinésithérapeute en Palestine, a participé au congrès brestois sur la maladie. Depuis quinze ans, avec peu de moyens, elle se démène auprès des enfants malades. Avec énergie et sourire

    « Transformer la frustration en énergie positive. » C'est le credo d'Amal Nassar, 44 ans, kinésithérapeute auprès d'enfants atteints de la mucoviscidose en Palestine. Elle s'y attelle depuis quinze ans à Bethléem, dans un hôpital pour enfant Caritas, une organisation non gouvernementale qui relève du Secours catholique. Amal Nassar est d'ailleurs chrétienne.

    La semaine dernière à Brest, elle a participé au congrès européen sur la mucoviscidose, maladie génétique qui détruit les poumons, le pancréas et le système digestif. « J'ai beaucoup appris », dit-elle avec l'enthousiasme qui la caractérise. Vendredi, elle a visité le centre de prise en charge de Perharidy, à Roscoff. Elle y a découvert des machines performantes. Surtout, avec étonnement, elle n'a rencontré que des malades adultes. « En Palestine, explique-t-elle, il y a surtout des enfants car ils décèdent avant l'âge adulte. »

    En France, en vingt ans, d'immenses progrès ont été faits : découverte du gène, nutrition, médicaments, etc... L'espérance de vie des malades est désormais d'une quarantaine d'années.

    Pas de dépistage

    « En Palestine, tout reste à faire. » Il n'y a pas de dépistage. « Certaines familles sont très touchées avec deux à trois enfants malades. » La mucoviscidose, bien que fréquente, reste peu diagnostiquée car « peu connue ». Amal Nassar, infirmière de formation, a appris à reconnaître la maladie suite à sa formation de kiné en Écosse.

    L'hôpital, bien que moderne, n'a pas de pneumologue. « C'est un pédiatre qui voit les enfants. » Les règles de nutrition (ne pas manger de graisses) sont inexistantes. Peu de machines. Pas de centre de prise en charge. Et puis pas de sécurité sociale. « Faute d'argent, les enfants ne peuvent être soignés à l'hôpital. »

    Alors, Amal Nassar rencontre les familles chez elles. « D'abord, je gagne la confiance des enfants. Ensuite, je leur apprends des techniques pour développer leurs poumons et mieux respirer. Il faut qu'ils toussent pour expulser les secrétions qui bouchent leurs poumons. » Des méthodes simples mais efficaces. Jeter une balle, souffler dans un jeu pour faire des bulles, etc. Elle peut leur mettre des perfusions pour qu'ils bénéficient des antibiotiques qui détruisent les bactéries.

    Très investie auprès des 25 enfants qu'elle aide, elle voudrait faire plus. « Mais il est impossible d'aller en Israël. Le permis de circuler est trop compliqué à obtenir. » Lors de son séjour en France, elle cherche aussi à obtenir des aides pour faire venir du matériel de kinésithérapie en Palestine.

    Laurence GUILMO.   Ouest-France  

    http://www.brest.maville.com/

    Note: Le Téléthon 2016, c'est les 2 &3 décembre

  • Brest (Association France Palestine Solidarité)

     

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    Brest pour Gaza

     
    Nos « 6 heures pour la Palestine », en soutien à notre projet avec le camp de réfugiés de Jalazone en Cisjordanie occupée,  se sont très bien déroulées hier.
     
    Des contes arabes ont d'abord été dits par deux conteurs, Irène et Jean-Yves, pour le plus grand plaisir des petits et grands qui les écoutaient.
     
    Puis une animation sur la vallée du Jourdain fort bien menée par Hélène de "Ti ar Bed "(du réseau Artisans du Monde) a mis en situation une vingtaine de participantEs très satisfaitEs de l'expérience.
     
    La conférence-débat qui a suivi a regroupé plus de 70 personnes autour de Thomas Vescovi, jeune enseignant-chercheur en Histoire qui a passionné son auditoire par la clarté et la rigueur de son exposé lequel a donné lieu à un débat très intéressant.
     
    L’exposition sur le camp de Jalazone, actualisée par Florent qui s’y est rendu il y a un mois environ, a aussi attiré beaucoup d’intérêt.
     
    Ensuite ce fut le buffet palestinien qui a enchanté les papilles des quelque soixante convives. Mille mercis à l'équipe des fées de la cuisine ( Wafaa, Andrée, Marie-Claude, Dominique, Irène, Myriam, Muriel, Odile, Claude S, Régine) qui ont non seulement préparé ce repas mais l’ont aussi servi. Avec l’appui de Jacques, mobilisé sur tous les fronts!
     
    La soirée s’est conclue en musique, avec l'excellent groupe SAFRA SAFAR qui nous a enchantés à la fois par la qualité instrumentale et vocale de sa musique orientale et aussi par son enthousiasme et sa fougue, autour de valeurs solidaires partagées. Mille mercis à eux et elle.
     
    Merci aussi à Daniel, bénévole du Centre Couleur Quartier (Kerourien), qui a mis à notre disposition son matériel de sonorisation,  sa compétence et son temps.
     
    Des amis  de nos groupes AFPS de Morlaix et Carhaix nous ont fait le plaisir de leur présence (Merci François, Yann, Michèle, Jean-Pierre, Marie-Claire…).
     
    Merci enfin au Centre social Couleur Quartier  (Kérourien) qui nous a si bien accueillis et a partagé toute cette journée solidaire des Palestiniens, tout particulièrement Régine et Aurélien.
     
    Et bien sûr à toutes les personnes qui nous ont fait l’amitié de venir à cette manifestation, organisée dans le cadre de la Quinzaine de solidarité internationale à Brest.

     

     ASSOCIATION FRANCE-PALESTINE SOLIDARITE 
     
    Maison de l'International  
    50 Esplanade de la Fraternité
    29200 Brest
     
    Adresse postale:
    245, Cours Aimé Césaire
    29200 Brest 

    Permanence : 3ème samedi du mois 11h/12h30 
     
  • Palestine : Retour de mission (NPA)

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    Le Comité rennais de l’Association France Palestine solidarité organise chaque année une campagne de « cueillettes solidaires » en Palestine. Plusieurs militantEs bretons du NPA en reviennent...

    Chaque équipe intervient auprès d’un paysanE ou d’un groupe de paysanEs qui, sans son intervention, seraient en difficulté pour mener à bien la récolte de l’année. Triple enjeu. Une terre non cultivée trois années de suite peut être confisquée par Israël (en vertu d’une loi… ottomane !). De plus, pour nombre de paysanEs, la récolte est vitale, économiquement. Enfin, garder la terre, la cultiver, c’est résister, combattre le système colonial.

    Il peut s’agir d’oliveraies situées près du « mur » – le plus souvent, à la campagne, matérialisé par des rangées de barbelés encadrant une route dite de sécurité – ou près d’une colonie, là encore au ras des barbelés, comme à Susiya, dans le sud, ou encore dans une zone menacée d’annexion, comme à Battir, près de Bethléem. Mais quel que soit le degré de tension autour de l’oliveraie, tous les paysanEs nous répètent que la première manifestation de solidarité qui compte pour eux, c’est notre présence, car elle montre que le monde ne les oublie pas, qu’il y a des gens pour agir à leur côté...

    Témoigner !

    C’est la première demande des PalestinienEs rencontrés : « De retour en France dites ce que vous avez vu ici » ! Et ce que nous avons vu, ce sont autant d’images d’un pays occupé, d’une population victime de l’apartheid.

    Ainsi les oliveraies de Hébron, coincées entre des colonies qui lacèrent la ville et l’étouffent peu à peu, où nous avons cueilli des olives, surveillés de près par des militaires désœuvrés, dans des parcelles accessibles seulement un jour pour la cueillette !

    Ainsi le village de Susiya, détruit par l’armée israélienne au profit d’une colonie qui a pris son emplacement et son nom. Reconstruit par des paysanEs déterminés, détruit à nouveau... Le bras de fer continue. Les paysanEs restent sur leurs terres, dans des tentes de bédouins : cultiver, c’est résister !

    Ainsi le village de Asfar, où l’on nous montre les traces de chenillettes… laissées par les engins venus, il y a moins de dix jours, détruire le village d’été qui permettait aux paysanEs d’être à pied d’œuvre pour la culture des olives. Ne subsiste qu’une maison – trop récente pour avoir fait l’objet d’un ordre de destruction, mais son tour viendra – au milieu d’un champ de gravats !

    Résister !

    Hébron incarne toute la problématique palestinienne. D’un côté, les colonEs, soutenus sans faille par l’armée, font tout pour prendre le contrôle de la ville : leurs établissements au cœur du vieux Hébron visent à couper la ville en deux, que les colonies des hauteurs dominent comme une menace permanente. De l’autre côté, les PalestinienEs, qui ont dû fuir un centre devenu invivable, font actuellement de gros efforts de réhabilitation qui portent leurs fruits : la population palestinienne revient ! La solidarité internationale, sans doute ici la plus concentrée, s’active sans compter pour les aider.

    Dans nos discussions, les Palestiniens nous disent le complet décalage qui existe entre l’Autorité palestinienne, corrompue, pieds et poings liés avec le gouvernement israélien, et les expériences de résistance populaire qui s’organisent sur le terrain, en lien direct avec les aspirations du peuple palestinien. 

    La présence agressive des colons, le mur qui continue de démanteler le territoire de Cisjordanie, les milliers de prisonniers politiques, Gaza, qui reste une prison à ciel ouvert, la violence de la domination coloniale infligée à la Palestine, semblent rendre toute solution impossible. Alors, la tâche est immense pour la solidarité internationale, qui devra être avant tout politique : il nous appartient d’obtenir de nos États qu’ils renoncent à soutenir ce régime colonial d’apartheid.

    CorrespondantEs

  • Nouveautés sur Chronique de Palestine

     Campagne BDS

    France : obligation officielle d’étiqueter les produits provenant des colonies israéliennes

    Un communiqué du CAPJPO – Une information intéressante qui n’a pas été relayée par nos « grands » médias : le Journal Officiel (JO) dans…

    lundi 28 novembre 2016 / 
     
    Nurhan Awwad

    Nurhan Awwad, âgée de 17 ans et condamnée par l’occupant à 13 années et demi de prison

    Ma’an News – Un tribunal israélien à Jérusalem a condamné mercredi l’adolescente palestinienne Nurhan Awwad à 13 ans et demi de prison pour une attaque…

    lundi 28 novembre 2016 /
     
    Anas Shadid et Ahmad Abu Farah

    Les grévistes de la faim Anas Shadid et Ahmad Abu Farah sont dans le coma et sous la menace d’alimentation forcée

    Ma’an News – Les grévistes de la faim Shadid et Abu Farah sont aujourd’hui tombés dans le coma et sous la menace d’une alimentation forcée…

    dimanche 27 novembre 2016 / 
     
    Ramzy Baroud

    L’occupant israélien ne pourra faire taire les appels à la prière

    Ramzy Baroud – Dans une succession d’initiatives qui ont révélé une coordination majeure entre les différents centres de décision du gouvernement israélien, les groupes de…

    vendredi 25 novembre 2016 / 
     
    le film

    DERRIÈRE LES FRONTS – RÉSISTANCES et RÉSILIENCES en PALESTINE

    Un Film d’Alexandra DOLS – Un documentaire sur les conséquences invisibles de la colonisation : l’occupation intime, celle de l’espace mental. Espace où l’équilibre, l’estime…

    mercredi 23 novembre 2016 / 
    Bédouins Palestine

    Des bulldozers israéliens pour raser des villages palestiniens

    Patrick Strickland – Des dizaines de milliers de bédouins Palestiniens vivent dans des villages « non reconnus » dans la région du Negev. Le gouvernement israélien a…

    mercredi 23 novembre 2016 / 
     
    Abdel Bari Atwan

    L’Irak et les guerres à venir

    Abdel Bari Atwan – Les dirigeants kurdes espèrent exploiter la bataille pour Mossoul pour déclarer l’indépendance kurde irakienne. Ce serait la meilleure recette pour un…

    mardi 22 novembre 2016 / 
     
    Gaza, territoire sous occupation

    La Cour Pénale Internationale confirme le statut de « territoires occupés » pour Gaza et Jérusalem-Est

    Middle East Monitor – Le Bureau du Procureur de la Cour pénale internationale (CPI) a confirmé le statut de territoires occupés pour la bande de…

    lundi 21 novembre 2016 / 
  • Nouveautés sur CADTM

     

     

    • La Samir : Crime économique d’État

      par ATTAC/CADTM Maroc

      Non à l’impunité des décideurs publics. Oui au redémarrage de la raffinerie sous contrôle populaire. Plus d’une année après l’arrêt de l’activité de la (...)

     

  • Nouveautés sur Agence Médias Palestine

     
    Pétition de soutien au cinéaste palestinien Mohammad Bakri

    Pétition de soutien au cinéaste palestinien Mohammad Bakri

    En 2002, durant la seconde Intifada, Mohammad Bakri s’est rendu à Jénine afin de constater par lui‐même les dégâts résultants de la bataille sanglante qui s’était déroulée dans le camp de réfugiés de cette ville palestinienne. Cette terrible expérience a amené l’acteur et cinéaste de renommée internationale, Palestinien citoyen d’Israël, bien connu pour son engagement...
     
     
    Comment l’UE s’est secrètement associé à un Ministère israélien dans Jérusalem Est

    Comment l’UE s’est secrètement associé à un Ministère israélien dans Jérusalem Est

      Les représentants de l’Union européenne ont décidé de coopérer avec un Ministère israélien basé dans Jérusalem Est, a t-on appris. La décision est contraire à la position officielle de l’UE qui est qu’elle ne reconnaît pas la colonisation des territoires conquis en 1967. Datée de 2013, mais non publiée auparavant, la décision s’est appuyée...
     
     
    Soutien à Ali Jaddeh, militant afro-palestinien de Jérusalem

    Soutien à Ali Jaddeh, militant afro-palestinien de Jérusalem

      Ali Jaddeh, afro-palestinien de Jérusalem,  est arrêté en 1967 après une opération dans un cinéma de Jérusalem Ouest  en représailles d’un bombardement israélien sur un camp de réfugiés en Jordanie. Ali est condamné à 20 ans de prison il est libéré en 1985 au cours d’un échange de prisonniers.  Pendant ces 18 années, il...
     
     
    Deux prisonniers palestiniens entament leur troisième mois de grève de la faim

    Deux prisonniers palestiniens entament leur troisième mois de grève de la faim

    Charlotte Silver – 26 Novembre 2016 – Electronic Intifada Des Palestiniens brandissent les portraits des grévistes de la faim Ahmad Abu Fara et Anas Shadid à une manifestation de solidarité avec les prisonniers des prisons israéliennes, devant les bureaux de l’ONU à Gaza, le 22 novembre (Ashraf Amra APA images).   Le prisonnier palestinien Ammar Ibrahim...
     
     
    Des manifestants tiennent les bulldozers israéliens à distance d’un village bédouin

    Des manifestants tiennent les bulldozers israéliens à distance d’un village bédouin

    Charlotte Silver – The Electronic Intifada – 23 novembre 2016   Des habitants d’Umm al-Hiran se tiennent à l’extérieur d’une maison vidée de tout son contenu, le 22 novembre. Keren Manor ActiveStills Les habitants d’Umm al-Hiran, un village bédouin palestinien dans ce qui est actuellement Israël, peuvent avoir leurs maisons démolies à tout moment. Lundi,...
     
     
    La Palestine après Abbas : scénarios potentiels et stratégies d’adaptation

    La Palestine après Abbas : scénarios potentiels et stratégies d’adaptation

    Par Hani al-Masri, Noura Erakat, Jamil Hilal, Sam Bahour, Jaber Suleiman, Diana Buttu, Wajjeh Abu Zarifa, Alaa Tartir le 22 novembre 2016 Aperçu Dans les mois qui ont précédé les élections américaines, les manoeuvres entre factions palestiniennes se sont enflammées à l’approche de la période de l’après Abbas. On espérait que la septième conférence du...
     
     
    Les athlètes palestiniens confrontés aux obstacles israéliens

    Les athlètes palestiniens confrontés aux obstacles israéliens

    Mousa Tawfiq – The Electronic Intifada – Gaza, le 10 novembre 2016 Le stade al-Zeitoun de Gaza, bombardé par Israël l’été 2014, et photographié en octobre de la même année. Mohammed Asad. Il est passé, dit Sami al-Daour, de la vie d’un rêve à la négociation d’un cauchemar. « Ma vie a été bouleversée » dit ce...
     
     
    350 mineurs palestiniens dans les prisons israéliennes

    350 mineurs palestiniens dans les prisons israéliennes

    20 novembre 2016 Un mineur palestinien capturé par Israël (photo d’archive) Au moins 350 enfants palestiniens croupissent dans des prisons israéliennes, a déclaré samedi une ONG palestinienne. « Les autorités israéliennes détiennent 350 enfants palestiniens âgés de 12 à 18 ans » a dit la Société des Prisonniers palestiniens dans une déclaration prononcée à l’occasion de la...