Révolutions Arabes - Page 78
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Georges Ibrahim Abdallah - Paris
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L’Etat islamique… après Mossoul (A l'Encontre.ch)
Par Hassan Hassan
A mesure qu’une alliance de forces irakiennes et kurdes progresse pour reprendre la ville de Mossoul à l’Etat islamique, il ne devrait exister aucun doute quant à ce que le groupe [Etat islamique] prévoit de faire. Il combattra jusqu’au bout pour défendre bastion le plus peuplé et le plus symbolique. Après tout, c’est à Mossoul qu’Abu Bakr al-Baghdadi – dirigeant de la ville pendant deux ans avant de diriger, en 2010, l’Etat islamique – déclare un califat depuis la chaire d’une mosquée emblématique du XIIe siècle.
Si l’Etat islamique perd Mossoul, le groupe a formulé clairement un plan de secours, soit une stratégie qu’il a fréquemment diffusée sur différentes plateformes au cours des cinq derniers mois: l’inhiyaz, la retraite temporaire dans le désert.
Le terme «inhiyaz» a fait son apparition en mai, lors du dernier discours prononcé par Abu Muhammad al-Adnani, le porte-parole du groupe qui a été tué lors d’une frappe américaine en août 2016. Monsieur Adnani expliquait que les pertes territoriales ne signifiaient pas la défaite et que les combattants lutteraient jusqu’au bout avant de se retirer dans le désert, préparant un retour à l’instar de ce qu’ils ont fait entre 2007 et 2013.
Différentes publications de l’Etat islamique ont repris ce thème. La lettre d’information du groupe, Al-Naba, a diffusé un article sur le sujet en août, rappelant comment les combattants de l’Etat islamique en Irak, le prédécesseur de l’Etat islamique, ont survécu après avoir été expulsés en 2007 des villes irakiennes suite aux renforcements des troupes américaines et l’insurrection des tribus [sunnites] connue sous le nom du Réveil.
Selon cet article, tandis que la majorité des combattants battaient en retraite, des dizaines d’autres sont restés en arrière pour fomenter une campagne de terreur. L’article explique – correctement – que la campagne de six ans des djihadistes épuisa et fragmenta les groupes sunnites, facilitant à l’Etat islamique le contrôle du cœur sunnite après son retour en 2013.
«Les événements historiques montrent que les moudjahidin de l’Etat islamique ont empêché les apostats de jouir d’un seul jour de paix et de sécurité», affirme l’article, ce qui consiste en un sinistre avertissement de ce qui pourrait se passer bientôt en Irak.
En août, l’Etat islamique a également diffusé une vidéo prétendument filmée dans le Wilayat al-Furat [province de l’Euphrate], l’une des provinces auto-déclarées du califat. A la différence de la plupart des vidéos de l’Etat islamique qui montrent des combats urbains, celle-ci met en scène une bataille dans le désert, avec des prises de vue d’affrontements près de Rutbah, une localité stratégique dans l’ouest de l’Irak qui relie Bagdad à la capitale de la Jordanie, Amman. Dans cette vidéo, les combattants de l’Etat islamique attaquent et prennent un camp dont ils affirment qu’il était occupé par des forces américaines et gouvernementales irakiennes.
Amaq, l’agence de presse de l’Etat islamique, a fourni un extrait de la vidéo portant des sous-titres en anglais. Deux semaines plus tard, le même organe reproduisait et diffusait une vidéo similaire, aussi filmée dans le désert, se terminant par une scène où l’on voit le cadavre d’un soldat irakien traîné le long d’une rue.
Ces vidéos, à l’instar des articles et du discours d’Adnani au sujet de l’inhiyaz ont pour but de préparer les combattants de l’Etat islamique à la perte de territoires. Les Etats-Unis et ses alliés devraient toutefois aussi y prendre garde.
Pour l’Etat islamique, le Wilayat al-Furat n’est pas moins important que Mossoul. En termes de survie sur le long terme, le désert est aussi important que les villes. Wilayat al-Furat est la seule province qui chevauche la frontière entre l’Irak et la Syrie, des territoires et des zones éloignées comme celles-ci sont des cachettes pour des responsables du groupe (s’ils ne s’y trouvent pas déjà).
Les responsables irakiens voient déjà des signes de ce que pourrait signifier la retraite dans le désert de l’Etat islamique. Deux responsables de la sécurité à Salah ad Din, une province au nord de Bagdad, ont déclaré lors d’un entretien télévisé récent que l’Etat islamique retournait dans des zones libérées depuis décembre 2014, recrutant de nouveaux membres et organisant des attaques rapides et des attentats suicides dans des zones peuplées. A l’instar de la péninsule du Sinaï en Egypte ou du nord-ouest pakistanais, des forces de sécurité débordées ne sont pas à même d’y faire face.
Comme les dirigeants de l’Etat islamique s’en souviennent, c’est ce qui s’est passé après 2007. Le désert est devenu une base, principalement pour des combattants étrangers, alors que les Irakiens restaient en arrière. La présence du groupe dans des zones rurales lui a également permis de renflouer ses caisses au moyen de vols sur les autoroutes et d’extorsions. Les combattants ont concentré leurs attaques sur leurs adversaires tribaux ainsi que sur les forces de sécurité irakiennes, semant la méfiance et la crainte, faisant mûrir les conditions pour leur retour six ans plus tard.
Cette fois-ci, toutefois, les conditions sont encore plus favorables à la reconstruction de l’Etat islamique. L’Irak est actuellement plus fragmentée politiquement et socialement qu’elle ne l’était alors. En outre, ainsi que me l’a déclaré un Irakien qui a participé aux Conseils du réveil, il n’existe pas de groupes sunnites en Irak qui pourraient remplir le vide laissé par l’Etat islamique. Le conflit en Syrie complique encore plus la situation: même si l’Etat islamique est expulsé des zones peuplées des deux pays, la frontière ouverte sur le désert entre ceux-ci rendra difficile la poursuite du groupe.
La guerre contre l’Etat islamique ne peut être remportée sans remplir le vacuum politique et sécuritaire qui existe dans de larges parties de l’Irak. La retraite de l’Etat islamique de Mossoul sera une victoire nécessaire pour le pays. Toutefois, à moins que le gouvernement de Bagdad ne permette aux sunnites irakiens de remplir le vide, il émergera à nouveau du désert.
le 26 - octobre - 2016(Tribune publiée le 24 octobre 2016 par le New York Times, traduction A l’Encontre.
Hassan Hassan est co-auteur, avec Michael Weiss, de l’Etat islamique. Au cœur de l’armée de la terreur)
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Brest 6 heures pour la Palestine (AFPS)
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Marseille: Présentation du livre "Chroniques de Gaza mai-juin 2016" (UJFP)
Rencontre avec Sarah Katz et Pierre Stambul
La Bande de Gaza n’est pas située sur la Lune. Elle commence à 60 Km de Tel-Aviv, la ville occidentale, vitrine de l’occupant. Qui se soucie des deux millions de Palestinien-ne-s enfermé-e-s depuis 10 ans sur un minuscule territoire ? Pas la grande majorité des médias qui ignorent la bande de Gaza et contribuent souvent à la diffamer : « terroristes », « intégristes », « liste noire » …
Comment est-il possible qu’après 3 grands massacres (Plomb Durci 2008-9, Piliers de la Défense 2012, Bordure Protectrice 2014) qui ont tué plus de 4000 personnes, en ont laissé handicapées plusieurs milliers, ont rendu inhabitables des quartiers ou des villages en provoquant l’exode de toute la population et ont pulvérisé en priorité l’appareil productif pour tenter de transformer définitivement les Gazaouis en assistés, tout continue comme avant ? Le blocus de Gaza est un crime ignoble. Gaza est une société normale dans une situation totalement anormale.
Nous avons pu séjourner à Gaza du 23 mai au 9 juin 2016 dans le cadre de la deuxième mission « Éducation et partage solidaire ». Notre tâche essentielle a été de recueillir un maximum d’informations et de témoignages dans tous les domaines : la vie quotidienne, les associations, les partis politiques, la religion, les agriculteurs, les pêcheurs, la société civile, la jeunesse, les Bédouins, le système éducatif… Auprès de nos amis proches, nous avons recensé les besoins les plus urgents en matière de collaboration ou de solidarité.
Si quelqu’un vous dit « les Palestiniens pensent que … », ne l’écoutez pas ! Vous constaterez que, dans cette cage, les avis, les réactions, les façons d’être ou de penser sont très diverses.
Si quelqu’un associe à Gaza le mot de terroriste, indignez-vous ! Ces stéréotypes sont criminels et contribuent à maintenir la cage fermée.
Mercredi 9 novembre à 19h00
Lieu : Librairie Transit
Adresse :
45 Bd de la Libération
13001 MarseilleTéléphone : 04 13 04 02 60
Site Web : www.transit-librairie.org
Rendez-vous
- À Marseille (13) , présentation du livre "Chroniques de Gaza, mai-juin (...)
Le mercredi 9 novembre 2016 à 19h00
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Algérie : grève générale contre la réforme des retraites (JA)
Plusieurs syndicats autonomes appellent à deux nouvelles journées de grève lundi et mardi prochain pour protester contre la réforme du Code du Travail, qui prévoit notamment une révision du système des retraites. Un premier mouvement social avait déjà été observé le 17 octobre.
Le dossier des retraites secoue le front social algérien. Les enseignants, les médecins du secteur public, ou encore les fonctionnaires de l’administration observeront deux nouvelles journées de grève, le 24 et le 25 octobre.
« Le mouvement de contestation grossit »
Réunie jeudi à Alger, la coalition syndicale, qui regroupe 16 syndicats autonomes de différents secteurs, a décidé de reconduire le mouvement de grève, déclenché le 17 octobre dernier. Un mouvement « largement suivi, avec une moyenne nationale estimée à 70% des effectifs au sein du secteur public », d’après les organisateurs.
Les représentants syndicaux espèrent que les grévistes seront plus nombreux la semaine prochaine. « Le mouvement de contestation grossit. On a enregistré l’adhésion d’unités locales de l’UGTA (Union générale des travailleurs algériens, syndicat proche du gouvernement, ndlr), ainsi que le soutien du Syndicat national autonome des travailleurs de l’électricité et du gaz, le Snateg » , indique le docteur Lyes Merabet, président du Syndicat national des praticiens de la santé publique (SNPSP).
L’intersyndicale rejette un projet de loi amendant le Code du Travail, en discussion au Parlement, dénonçant notamment la suppression de la retraite anticipée. À partir de janvier, les travailleurs algériens ayant cumulé 32 ans d’activité ne pourront plus partir à la retraite s’ils n’ont pas atteint l’âge légal, fixé à 60 ans pour les hommes et 55 ans pour les femmes par le texte voté en conseil des ministres.
Des milliers de fonctionnaires anticipent la réforme
Ce départ à la retraite après 32 ans d’activité avait été institué par l’ordonnance 97-13 (de mai 1997) instituant le départ à la retraite sans condition d’âge. Alors au bord de la cessation de paiement, l’Algérie avait négocié avec le FMI un rééchelonnement de sa dette.
Parmi les contreparties demandées par l’institution financières dans le cadre d’un plan d’ajustement structurel figurait l’instauration d’un départ à la retraite anticipée à même d’alléger le poids des paies dans les finances algériennes. De fait, la mesure s’était traduite par de nombreuses suppressions d’emplois et d’entreprises.
Selon les chiffres de la Caisse nationale de retraite (CNR), 246 503 Algériens bénéficiaient de cette retraite sans condition d’âge, sur un total de 1 740 281 allocataires au 31 décembre 2015. Résultat de la réforme annoncée : des milliers de fonctionnaires anticipent leur départ à la retraite pour ne pas être pénalisés par la réforme.
« Cette réforme pousse des cadres avec un capital expérience vers la sortie. D’après nos informations, 40 000 employés de l’Éducation publique et 25% des effectifs de la Santé publique ont déposé une demande de retraite anticipée. C’est une déperdition pour des secteurs qui sont déjà touchés par des déficits d’effectifs », déplore le docteur Merabet.
La Caisse nationale de retraite menacée de faillite ?
Pour l’État algérien, acculé par l’érosion des recettes pétrolières, cette réforme permettra de préserver la CNR de la faillite. Si le système de retraite en vigueur est maintenu, la CNR sera entièrement vidée d’ici six ans, a averti le ministre du Travail Mohamed El Ghazi, interrogé par l’agence de presse algérienne APS mardi. « Ces prévisions sont erronées. Les autorités gonflent les chiffres pour faire passer la pilule », dénonce quant à lui le docteur Merabet.
La gronde sociale ne devrait pas faiblir. La coalition intersyndicale a déjà programmé une nouvelle rencontre pour le 29 octobre, afin de décider des suites à donner au mouvement de contestation. « La grève contre la réforme du Code du travail continuera tant que le gouvernement méprisera nos revendications. Nous pourrons avoir recours à d’autres modes d’action », affirme Salim Soulha, président du Conseil national autonome des professeurs de l’enseignement secondaire et technique (Cnapest), « nous sommes déterminés à aller jusqu’au bout ».
Lire aussi:
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