Révolutions Arabes - Page 82
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Albi Palestine
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Nouveautés sur le site du NPA
Territoires palestiniens : une occupation normalisée ?
Syrie : Assad et Poutine s’acharnent contre Alep
Maroc : Répression sur fond de mascarade électorale
Fathi Chamkhi (Tunisie) : « annuler toute dette illégitime prouvée par l’audit »
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Nouveautés sur Chronique de Palestine
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jeudi 6 octobre 2016 /Hillary Clinton joue à fond la carte du lobby sioniste, mais le retour de bâton sera rude…
Robert Fisk – Alors que Clinton a été absolument et volontairement pro-Israël et anti-boycott tout au long de sa campagne, Sanders a payé le prix…
jeudi 6 octobre 2016 /Réfugiés et responsabilités
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mercredi 5 octobre 2016 /Ban Ki-moon : un bilan en négatif, en paroles comme en actes
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mardi 4 octobre 2016 /Leçon d’hypocrisie
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lundi 3 octobre 2016 /La guerre secrète du gouvernement israélien contre le BDS
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samedi 1 octobre 2016 /Normaliser l’anormal (4) : pour un boycott systématique
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mercredi 28 septembre 2016 /Obama livre à Israël les outils du prochain bain de sang à Gaza
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mardi 27 septembre 2016 /Le Théâtre National de Norvège présente publiquement ses excuses pour avoir collaboré avec le pays de l’Apartheid
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lundi 26 septembre 2016Yasser Thiyab Hamduna, prisonnier palestinien tué par la négligence médicale
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lundi 26 septembre 2016 / -
Mauritanie (Amnesty)
Ma révolte contre le système esclavagiste
L’image est archaïque et semble être venue d’une époque révolue. Des hommes appelés à servir d’autres sans avoir le droit de partager le repas de ceux qui se prétendent leurs maîtres.
Cette image persiste pourtant dans un pays, la Mauritanie, où la liberté nécessaire à chaque citoyen pour exercer pleinement ses droits fait encore trop souvent défaut. Dans ce pays, le mien, où l’esclavage est aboli depuis 35 ans, des citoyens continuent d’être victimes d’esclavage et de discrimination.
Cette réalité révoltante a motivé et nourri mon envie de me lever pour dire non à une pratique discriminatoire d’un autre âge, dans une société pourtant égalitaire dans sa Constitution. J’ai dédié ma vie, aux côtés d’autres hommes et femmes, à la lutte contre l’esclavage et contribuer à rendre leur dignité à ceux qui sont péjorativement appelés harratines ou descendants d’esclaves en Mauritanie.
A travers l’Initiative pour la résurgence du mouvement abolitionniste (IRA Mauritanie), une organisation anti-esclavagiste, j’ai trouvé l’espace nécessaire pour exprimer librement ma révolte. Mais cet engagement demande des sacrifices et, dans un pays comme la Mauritanie, vous expose à la répression et aux arrestations arbitraires. J’en ai récemment fait l’amère expérience.
Aujourd’hui, je vous écris de la prison de Dar Naïm, une commune située à 30 km de Nouakchott, la capitale mauritanienne, où je suis détenu depuis trois mois jour pour jour aujourd’hui, avec 12 autres militants anti-esclavagistes injustement condamnés à des peines de 3, 5 et 15 ans de prison ferme. Notre seul crime : lutter contre l’esclavage. Qui aurait pu s’attendre à des condamnations aussi lourdes ?
Le 30 juin 2016, j’ai été tiré de mon lit à 8h du matin par quatre policiers et des agents des services de renseignements généraux. Ils ont saisi mes appareils téléphoniques et fouillé mon domicile. J’ai passé 12 jours sans pouvoir communiquer avec aucun membre de ma famille ou même un avocat. Durant les jours qui ont suivi mon arrestation, 12 autres camarades ont été arrêtés à leurs domiciles et lieux de travail.
Lors de notre garde à vue, nous avons appris que notre arrestation était liée à une manifestation spontanée le 29 juin dernier par des habitants à majorité harratines (descendants d’esclaves) de Bouamatou, un bidonville de Nouakchott, menacés d'expulsion à la veille du sommet de la Ligue arabe qui devait se tenir en juillet.
Malgré les perquisitions dans nos bureaux et domiciles, la saisie de nos ordinateurs et, téléphones portables, la vérification des appels reçus et émis, et l’ouverture de nos courriers électroniques, et comptes Facebook, la police mauritanienne n’est jamais parvenue à établir le moindre lien entre mes camarades et moi-même, et les événements de Bouamatou.
Mes camarades Abdellahi Matallah Seck, Balla Touré, Khatri Rahel Mbareck, Jemal Beylil et Moussa Biram ont par ailleurs été victimes de torture lors de leur garde à vue. Leurs mains et pieds ont été liés dans des positions douloureuses pendant plusieurs heures. Ils ont été interrogés sur la présumée planification et participation à la manifestation du 29 juin. J’ai pour ma part été insulté et menacé de mort au cours de mon interrogatoire et contraint de manger des repas contenant du sable, sans possibilité de boire de l’eau.
Cette manifestation n’a pourtant pas été organisée par l’IRA et ses membres n’y ont pas pris part, ce qui a d’ailleurs été confirmé par les habitants du bidonville. L’absurdité était d’ailleurs de voir mon camarade Mohamed Jarroulah, condamné par le tribunal à trois ans de prison ferme alors qu’il se trouvait en mission à Bousteille, à 1200 km du lieu de la manifestation !
Cette condamnation et celles dont j’ai été témoin visant des membres de l’IRA au cours des procès de 2010, 2011, 2012, 2013, 2014 ,2015 et aujourd’hui 2016, me conforte dans l’idée que désormais, tous les militants anti-esclavagistes sont des condamnés en sursis.
Sous la pression intérieure et extérieure, l’Etat cède parfois en adoptant des lois criminalisant l’esclavage. Mais, dans le même temps, des militants anti-esclavagistes continuent d’être persécutés. Les autorités doivent mettre fin à leur règne de la peur et cesser de réprimer les militants anti-esclavagistes et les défenseurs des droits humains de manière plus générale.
Notre organisation a déposé sa demande de reconnaissance en 2008 et n’est à ce jour ni reconnue ni autorisée par les autorités mauritaniennes. Chaque militant de l’IRA court le risque à tout moment d’être condamné pour ‘’appartenance à une organisation non reconnue’’.
Cependant, faisant écho aux voix de mes camarades détenus, je réaffirme que ni les tentatives d’intimidations, ni la répression, ni la détention, ni même les condamnations à de lourdes peines, ne pourront entraver l’engagement et la détermination de notre organisation à poursuivre ses actions, tant que séviront en Mauritanie le système de domination esclavagiste et le racisme. Aussi longtemps qu’il sera nécessaire, nous maintiendrons nos protestations pacifiques.
Pour les militants anti-esclavagistes que nous sommes, il importe peu que la personne qui dirige la Mauritanie soit négro-africaine, harratine, maure, ou métisse ! Qu’elle vienne du Nord, des hauteurs de l’Adrar, ou des confins du fleuve nourricier. Cela importe peu. Pourvu qu’elle soit capable de construire une Mauritanie sans esclavage et dépourvue de toute forme de discrimination. Une Mauritanie où les défenseurs des droits humains ne seront pas persécutés ni condamnés pour des crimes qu’ils n’ont pas commis.
L'original de cet article a été publié par Jeune Afrique
* Amadou Tidjane Diop (47 ans), est vice-président de l'organisation anti-esclavagiste IRA-Mauritanie (Initiative pour la résurgence du mouvement abolitionniste en Mauritanie). Il a été condamné à 15 ans de prison par la Cour criminelle de Nouakchott ouest, la capitale de la Mauritanie. Amadou est banquier et enseigne dans des écoles supérieures. Père de deux enfants, il souffre de problèmes cardiaques pour lesquels il ne peut pas recevoir le traitement médical approprié en détention. Il écrit de la prison de Dar Naïm (signifie heureux en arabe et désigne un des jardins du paradis) rebaptisé ‘’ Jahannam ‘’ (enfer) par des détenus à cause de l’insalubrité, la surpopulation (environ 1300 détenus pour une capacité de 300 détenus), la promiscuité, les détentions préventives prolongées.
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Voici les premières réactions suite à l’attaque hier de la flottille des Femmes pour Gaza: SOLIDAIRES: Israël contre le bateau des femmes pour Gaza ! https://www.solidaires.org/Israel-contre-le-bateau-des-femmes-pour-Gaza PCF: Bateau des Femmes pour Gaza arraisonné : Que François Hollande intervienne auprès du gouvernement israélien pour libérer les messagères de la paix http://www.pcf.fr/92236 COLLECTIF 69 DE SOUTIEN AU PEUPLE...Le Zaytouna-Oliva fait route pacifiquement vers la Palestine | le Bateau des Femmes pour Gaza
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Brest Gaza (AFPS)
.Le bateau des femmes pour Gaza, la Zeytouna, a été, comme nous le craignions, détourné cet après-midi par l’armée israélienne..Pourtant, selon le droit, Israël n’a pas le droit d’intervenir, ni dans les eaux internationales, ni près des côtes de Gaza qui sont palestiniennes..Comme d’autres avant lui, tous attaqués, le bateau allait porter un message de solidarité aux 1,8 millions de Gazaouis, prisonniers d’un blocus inhumain qui n’en finit pas. Rappelons nous de la Marianne que nous avions accueillie l’an dernier lors d’une escale à Brest… arraisonnée elle aussi..Pour le respect du droit international, pour le respect des droits du peuple palestinien, nous vous appelons à un rassemblement de soutien et de protestation demain jeudi à 18 h, place de la Liberté à Brest. -
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Un conflit sans horizon en Syrie
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For some sections of the “left” and sections of the antiwar movement in the USA and (...) -
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Trade unionists and activists in Cairo show their solidarity jailed Alexandria Shipyard workers at a public meeting organised by the defence campaign on 15 August 2016 Workers at the Alexandria Shipyard Company have been victimised and dragged before a military court for standing up for their (...)
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Bateau des Femmes pour Gaza: A l’attention très urgente de M. le Président de la République
Paris, le 2 octobre2016 Madame Claude Léostic, Présidente de la Plateforme des ONG françaises pour la Palestine à Monsieur le Président de la République Monsieur le Président, Vous n’ignorez sûrement pas qu’un bateau de la Flottille de la Liberté, la Zaytouna-Oliva, est actuellement en Méditerranée orientale, en route pour la bande de Gaza où elle...L’autre héritage, plus sombre, de Shimon Peres
Haggai Matar – +972 – 28 septembre 2016 Shimon Peres, dernier membre de la génération fondatrice d’Israël, a été fêté internationalement comme un visionnaire de la paix. Son héritage est, en réalité, beaucoup plus complexe, et souvent abominable. Le Président Shimon Peres en visite dans une unité anti-terroriste de la police israélienne, en 2011. (Amos...Brèves d’informations sur Shimon Peres
28 septembre 2016 – IMEU – Shimon Peres est né Szymon Perski en 1923 en Biélorussie, qui faisait alors partie de la Pologne, avant d’immigrer en Palestine, alors sous mandat britannique, en 1934. – En 1948, Peres a travaillé à l’approvisionnement en armes de l’armée israélienne et de son précurseur, la Haganah, au moment de...Le bateau des femmes « Zaytouna-Oliva » part pour Gaza – L’ « Amal – Hope » est prévu à sa suite
Un Bateau pour Gaza Communiqué de presse – 27 septembre 2016 Messine, Italie : Ce matin, des femmes représentant 13 pays sur les cinq continents ont entamé leur voyage sur le Zaytouna-Oliva vers les côtes de Gaza, sous blocus depuis 2007. A bord, on trouve une lauréate du Prix Nobel, trois députées, une diplomate américaine médaillée,... -
Devoir d’indignation (Politis)
Devrait-elle, cette gauche, se taire quand l’assassin n’est plus George W. Bush mais Vladimir Poutine ?
À l’heure où les bombes s’abattent sur Alep, notre indignation peut-elle encore servir à quelque chose ? Nos concitoyens sont à ce point saturés d’images dramatiques qu’il est devenu impossible de mobiliser les consciences.
Leur réaction n’est certainement pas d’indifférence, mais d’incompréhension et de désarroi. Pourtant, oui, nous avons le devoir de parler, d’écrire et peut-être de hurler devant le massacre commis par l’infernal tandem Assad-Poutine. Nos protestations n’arrêteront évidemment pas le bras du crime, mais elles peuvent au moins nous permettre de régler un vieux compte avec une vision du monde qui devrait définitivement appartenir au passé.
Un compte avec ces restes de pensée binaire et ces résurgences d’esprit de système qui, parfois encore, nous aveuglent. Il faudrait être avec Poutine pour être parfaitement anti-amé- ricain. Il faudrait condamner les déclarations de François Hollande à l’ONU parce que c’est François Hollande. Il faudrait excuser ce qui se passe en ce moment à Alep au nom de l’histoire longue du colonialisme et de la longue histoire des crimes occidentaux. Il faudrait trouver mille raisons pour justifier l’intervention russe, au mépris de l’évidence.
Mais qui est ce «nous», muet ou embarrassé, dont je parle ? C’est la gauche critique. Celle de Mélenchon et du PCF, notamment [1]. La gauche anti-guerre, celle qui a condamné l’invasion américaine en Irak, en 2003, cette monstruosité qui a inauguré un cycle de violences sans fin. Cette gauche qui dénonce si justement le commerce des armes, et stigmatise les liens coupables de la France avec l’Arabie saoudite. Cette gauche qui n’oublie jamais le conflit israélo-palestinien, énorme et originel contentieux entre les puissances occidentales et le monde arabo-musulman.
Devrait-elle, cette gauche, se taire quand l’assassin n’est plus George W. Bush mais Vladimir Poutine ? J’entends bien que la Russie a été humiliée, et comme sortie de l’histoire après l’effondrement de l’URSS. J’entends bien qu’elle se sent menacée à ses frontières par les installations de l’Otan. Je conçois qu’elle veuille sauver ses bases syriennes sur la Méditer- ranée.
Mais rien ne justifie le massacre d’Alep, et notre silence complice. La pluie de bombes larguées au cours du week-end dernier sur la grande ville du nord a fait au moins deux cents morts. Selon l’ONG Save the children, beaucoup sont des enfants, comme près de la moitié des blessés hospitalisés. Suprême raffinement, l’aviation russe utilise des bombes à sous- munitions et un nouveau type de projectiles qui permettent de détruire un immeuble entier en un seul impact, et de pénétrer jusqu’au fond des abris souterrains où les familles trouvent refuge.
Les convois sanitaires sont systématiquement ciblés, comme les hôpitaux. On retrou- ve à Alep la tactique du carpet bombing, dont Vladimir Poutine avait usé en Tchétchénie. Au cours de l’hiver 1999-2000, les bombardements russes avaient ainsi causé la mort de près de 200 000 Tchétchènes. Et Grozny était devenue la ville au monde la plus détruite depuis la Seconde Guerre mondiale. Va-t-on devoir inscrire Alep dans cette funeste lignée ? La violence extrême de la Russie rejoint celle de la famille Assad. Tuer «un million de martyrs» s’il le faut pour garder le pouvoir, avait prévenu un jour Rifa’at, l’oncle de Bachar. Au nom de l’asabiyya, la préservation du clan…
La guerre contre le terrorisme n’est évidemment dans tout cela qu’un très médiocre alibi. Rappelons qu’il y a, en quelque sorte, deux conflits distincts en Syrie. L’un à l’est du pays, mené par la coalition contre Daech. L’autre, à trois cents kilomètres de là, dans ce qu’on appelle la « Syrie utile », celle des grandes villes de l’ouest : Alep, Idlib, Homs, Hama, Damas, Deraa. C’est là que l’insurrection est née et s’est développée à partir de mars 2011. C’est cette Syrie, et cette insurrection, qui est frappée par la Russie et le régime. Ce sont majoritairement les habitants de ces régions qui fuient le pays. L’amalgame entre les deux guerres est au cœur du mensonge poutinien. Ce n’est pas Daech qui est visé à Alep, pour la bonne raison que cette organisation n’y est pas, repoussée qu’elle a été par les rebelles.
Si beaucoup est mensonge dans le discours russe et celui de Bachar Al-Assad, tout ne l’est pas. Au sein de l’insurrection, il est vrai que les jihadistes du Front Al-Nosra, rebaptisé récemment Fateh Al-Cham (Front de la conquête du Cham), ont pris au fil des années de plus en plus d’importance. Ce mouvement, dont les dirigeants ont été complaisamment sortis de prison par Bachar Al-Assad en septembre 2011, s’est renforcé à mesure que le régime durcissait la répression. Il a participé de la militarisation de la guerre civile, servi d’alibi à Damas pour attaquer l’insurrection et massacrer des centaines de milliers de civils.
Mais il n’est pas vrai que la rébellion a disparu. Il n’est pas vrai qu’il n’y a pas d’interlo- cuteurs non jihadistes qui puissent s’inscrire dans une perspective de règlement politique. Il est surtout erroné de croire encore que Bachar Al-Assad est celui qui fait barrage aux jihadistes. Il est, depuis 2011, celui qui les renforce.
(1) Le PCF a cependant publié lundi un communiqué demandant «un cessez-le-feu immédiat».
Denis Sieffert 28 septembre 2016
Commentaire: Grâce à ses médias, RT, Sputnick etc, largement repris « à gauche », Poutine intoxique aussi les « réseaux sociaux » et justifie ses massacres…