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Révolutions Arabes - Page 81

  • Nouveautés sur Europe Solidaire Sans frontières

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  • 1961 : L’État français noie la protestation populaire dans le sang (Alternative Libertaire)

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    Le 17 octobre 1961, près de 20.000 Algériennes et Algériens travaillant en région parisienne manifestent pacifiquement contre le couvre-feu que la préfecture de police veut leur imposer.

    La violence policière se déchaîne contre des hommes, des femmes et des enfants désarmés. Aujourd’hui encore, la clôture des archives empêche que toute la vérité soit connue sur ce massacre légal.

    « Le plus grand massacre d’ouvriers depuis la semaine sanglante de la Commune de Paris de mai 1871. » Voilà comment l’historien Gilles Manceron décrit la vague meurtrière déclenchée en octobre 1961 par la police française sur ordre de son préfet, l’ancien fonctionnaire vichyste Maurice Papon.

    Au plus fort de la vague, le 17 octobre, plusieurs dizaines d’Algériennes et d’Algériens ont été assassinés, plusieurs milliers blessés. Les victimes, des « émigrés-immigrés » qui travaillaient surtout sur les chantiers et dans les usines métropolitaines, étaient le produit historique d’un « déracinement » ayant dévasté l’économie traditionnelle de l’Algérie. Les massacres d’octobre 1961, s’ils ont connu leur apogée durant la nuit du 17 octobre, ne se réduisent pas à ce seul jour. Le 17 n’est que le symbole d’une mémoire en lutte. La mémoire des partisans antiracistes militant pour la reconnaissance d’un crime d’État que tous les gouvernements français qui se sont succédé depuis ont toujours refusé d’admettre.

    Commémoration 2016

    A l’occasion de ce 55e anniversaire, nous exigeons Vérité et Justice.

    Rassemblement le 17 octobre 2016 

    18 heures  Pont Saint-Michel à Paris.

    L’appel sur le site web de l’ATMF.

    À cette époque, la guerre de l’État français contre l’insurrection emmenée par le Front de libération nationale (FLN) durait déjà depuis presque sept ans. Cette « guerre sans nom » [1], qui dut attendre 1999 pour ne plus être désignée par le terme euphémique d’« événements » se déroula au sein de la plus vaste colonie de France, dont la conquête brutale entre 1830 et 1848, avait été célébrée par les grands esprits du temps, dont Victor Hugo. Elle a même été légitimée par le « matérialisme historique » de Marx et Engels pour qui l’avènement du communisme résulterait des contradictions du capitalisme.

    Indigènes et citoyens

    Le statut juridique de l’Algérie colonisée, avec l’institution du Sénatus-consulte du 14 juillet 1865 notamment, avait constitué deux groupes spécifiques au statut civil inégal.

    Le million de Françaises et de Français vivant alors en Algérie – les Pieds-noirs – jouissaient du statut métropolitain de « citoyens français de statut civil de droit commun ». S’y ajoutaient les 35 000 personnes juives naturalisées françaises par le décret Crémieux de 1870. En face, 9 millions d’Algériennes et d’Algériens autochtones souffraient d’être des « citoyens français de statut civil de droit coranique ». C’était le temps de l’indigénat, étendu à toutes les colonies françaises depuis 1889, qui infériorisait juridiquement les populations colonisées.

    L’autochtone était devenu « indigène », c’est-à-dire expropriable et corvéable, inférieur légal à assujettir par l’État impérial. L’indigénat représentait la matrice juridique d’un état d’exception pour les colonisé.es ainsi captifs d’une sujétion. Les « sujets » constitués d’un « corps d’exception » susceptible de subir toutes les violences, symboliques et physiques, allant des enfumades de la conquête coloniale aux fusillades du Constantinois, en passant par les « ratonnades » et autres noyades dans la Seine.

    Ce « corps d’exception » imposé à des femmes et des hommes, des amis et des parents aujourd’hui encore vivants, avait également été imposé, dans des conditions historiques différentes, à d’autres groupes sociaux. Les personnes juives de la région bordelaise, par exemple, dont plus de 1.500 ont été déportées, via Drancy, dans les camps nazis, ont été victimes entre 1942 et 1944 du zèle du secrétaire général de la préfecture de Gironde : Maurice Papon. Terrifiante continuité entre l’exception vichyste et la règle républicaine en la personne de Papon, chargé en 1956 de la coordination des forces civiles et militaires dans l’Est algérien, puis promu en mars 1958 préfet de police de Paris.

    En 1961, on recensait 152 000 Algériennes et Algériens en région parisienne. Soucieux d’éliminer définitivement son concurrent direct, le Mouvement national algérien (MNA) de Messali Hadj, et de contrôler la population algérienne travaillant en métropole, la fédération française du FLN a, en août 1958, ouvert un « second front » sur le sol métropolitain.

    La « bataille de Paris » de Maurice Papon

    Au même moment, la police de Papon rafle des Algériennes et des Algériens et les parque au Vél’ d’Hiv’ : horrible continuité encore. En 1960, le MNA est défait, et le FLN a réussi à mettre en place en région parisienne deux wilayas (dénomination arabe qualifiant des divisions administratives) parachevant sa volonté d’encadrer autoritairement la vie quotidienne de l’émigration algérienne en France. La mission confiée à Papon consiste, à l’aide de centres de tortures où officient souvent des harkis – Algériens dévoués à la cause française –, à briser le contrôle du FLN sur sa base populaire.

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    « Ici, on noie les Algériens » Réalisée dans les jours suivant le massacre, une inscription due à Jean-Marie Binoche et à Alexis Violet.

    Alors que le gouvernement français et le gouvernement provisoire de la République algérienne (GPRA) entament en 1961 un cycle de négociations, le FLN maintient la pression en France par des attentats contre la police. Le policier français moyen est alors habité par une rage vengeresse prête à se retourner contre n’importe quel « bicot », assimilé au FLN.

    Lors des obsèques d’un policier assassiné, le 3 octobre 1961, Papon promet à ses troupes : « Pour un coup donné, nous en porterons dix. » Et d’instaurer deux jours plus tard, malgré son caractère anticonstitutionnel, un couvre-feu interdisant aux Algériennes et aux Algériens de circuler dans les rues entre 20 h 30 et 5 h 30.

    Des cadavres dans le fleuve

    Le 7 octobre, le FLN demande à ses militants en France d’arrêter leur campagne d’attentats. La réponse au couvre-feu est l’organisation, pour le 17 octobre, d’une manifestation pacifique, où toute arme sera proscrite. La tension, extrême de tous côtés, est particulièrement palpable chez les Algériennes et les Algériens, que le FLN pousse à manifester alors que les meurtres racistes se sont multipliés pendant l’année : 200 personnes ont déjà été assassinées, dont 50 rien qu’en septembre.

    L’événement aux actualités du 25 octobre 1961... et trente ans plus tard, sur Antenne 2.

    Le 17 octobre, à 20 h 30, plus de 20.000 Algériens hommes, femmes et enfants, en tenue du dimanche et venus notamment des bidonvilles de la banlieue ouest (Nanterre, Courbevoie, Puteaux) forment des cortèges aux couleurs rouge et vert de la future Algérie libre. La répression éclate, barbare. Dans les quartiers de l’Étoile, de Concorde et d’Opéra, où des milliers d’Algériennes et d’Algériens ont afflué, un bon nombre de personnes sont conduites dans des centres d’identification. Mais les quartiers des Grands-Boulevards, de Saint-Michel et de Saint-Germain sont, eux, le théâtre d’affrontements violents. Les moyens mobilisés sont considérables : cars de police, mais aussi autobus de la RATP, pendant que le Palais des Sports et le stade Pierre-de-Coubertin servent de camps de concentration temporaire pour les personnes arrêtées.

    On compte plus de 11.000 arrestations dans la nuit du mardi 17 au mercredi 18 octobre, et plus de 1.000 le lendemain. La police déclare officiellement deux morts du côté algérien et une dizaine de policiers blessés (en fait une centaine).

    Le dénombrement des victimes et des disparus reste difficile, du fait de l’impossibilité légale de consulter toutes les archives, mais aussi en raison du désaccord des historiens sur la question. Entre l’estimation problématique de Jean-Paul Brunet (50 victimes) et les au moins 200 dénombrées par Jean-Luc Einaudi [2], c’est une béance dans la mémoire de l’État français, qui s’autorise à faire de son amnésie, une amnistie pour les assassins.

    Dans les semaines qui ont suivi, le fleuve a rendu des dizaines de cadavres à Paris, à Nanterre, à Stains et à Saint-Denis. Parmi eux, celui de Fatima Bédar, 15 ans, repêchée le 31 octobre dans le canal Saint-Denis et devenue aujourd’hui un symbole de l’innocence assassinée.

    Prises de position à chaud

    L’événement ne pouvait passer inaperçu. Il provoque des prises de position de la Ligue des droits de l’homme et de la revue Vérité-Liberté, de Pierre Vidal-Naquet. Le Monde, Témoignage chrétien, L’Express et Esprit publient des articles. La Cimade fait un exemplaire travail d’aide et d’information. Une synthèse de Paulette Péju, intitulée Ratonnades à Paris et publiée par François Maspero est censurée, tout comme le film tourné à chaud par Jacques Panigel, Octobre à Paris. Pour le photographe Élie Kagan qui, enfant, échappa aux rafles antijuives, les clichés pris le soir du 17 octobre témoignent d’une horrible continuité : « Ma peur, qui me reprend / Octobre 61 / Juillet 42 », écrira-t-il. Claude Lanzmann affirme la même chose dans Les Temps modernes.

    La gauche officielle préfèrera, elle, mettre l’accent sur la répression de ses propres manifestations. Comme celle du 8 février 1962, tournée davantage contre l’OAS et la torture que vers l’indépendance, et au cours de laquelle neuf militantes et militants CGT vont périr écrasés contre les grilles du métro Charonne.

    Le cinquantième anniversaire des massacres du 17 octobre 1961 est ici l’occasion d’affirmer ceci : le devoir de mémoire au nom du respect des morts d’hier, tombés sous les coups de l’État français, doit déboucher sur le droit de comprendre comment la violence coloniale d’hier, combinant oppression de race mais aussi de classe, irradie d’une lumière fossile notre actualité postcoloniale.

    « Bavures » policières qualifiant euphémiquement le meurtre de personnes originaires du Maghreb, traitement administratif discriminatoire des personnes étrangères dites « irrégulières », confinées dans des centres de rétention comme celui de Vincennes, réactivation de l’état d’urgence de 1955 lors des révoltes de la jeunesse populaire et racisée de l’automne 2005… Nombreuses sont les manifestations du spectre colonial qui continue de hanter la République française, et de nourrir le racisme et la division du prolétariat.

    Franz B., pour la commission antiracisme d’AL 12 octobre 2016 

    http://alternativelibertaire.org/

    Lire aussi :

    Les fantômes du 17 octobre sont toujours là
    Pourquoi une si longue indifférence ?

    17 Octobre 1961 : que reste-t-il de « l’hommage » de Hollande ? (NPA)

    POUR ALLER PLUS LOIN

    • Olivier Le Cour Grandmaison (sous la dir.), Le 17 octobre 1961 : un crime d’État à Paris, La Dispute, 2001.
    • Sidi Mohammed Barkat, Le Corps d’exception : les artifices du pouvoir colonial et la destruction de la vie, Amsterdam, 2005.
    • Jean-Luc Einaudi, Elie Kagan, 17 octobre 1961, Actes sud/BDIC, 2001
    • Olivier Le Cour Grandmaison, De l’indigénat. Anatomie d’un « monstre » juridique : le droit colonial en Algérie et dans l’Empire français, Zones/La Découverte, 2010.
    • Abdelmalek Sayad, La Double Absence : des illusions de l’émigré aux souffrances de l’immigré, Seuil, 1999.
    • Benjamin Stora, Histoire de la guerre d’Algérie (1954-1962), La Découverte, 1993 ; La Gangrène et l’oubli, La Découverte, 1998.

    DE SÉTIF À ÉVIAN

    8 mai 1945 : Manifestations de Sétif, Guelma et Kherrata, dans le Constantinois, réprimées dans le sang.

    14 juillet 1953 : Répression d’une manifestation indépendantiste à Paris : 8 morts.

    7 mai 1954 : L’armée française capitule à Diên Biên Phu. La défaite du colonialisme en Indochine encourage le soulèvement en Algérie.

    1er novembre 1954 : « Toussaint rouge » : lancement de l’insurrection algérienne par le Front de libération nationale (FLN).

    5 janvier 1955 : Le ministre de l’Intérieur, François Mitterrand, en appelle à un renforcement de la répression.

    1er avril 1955 : Vote de l’état d’urgence en Algérie.

    12 mars 1956 : Consensus colonial et républicain à l’Assemblée nationale : la droite, le PCF et la SFIO votent, à la demande du gouvernement socialiste de Guy Mollet, les « pouvoirs spéciaux » à l’armée qui peut ainsi légalement torturer.

    Janvier-juillet 1957 : « Bataille d’Alger ». Cette victoire militaire pour l’armée française est une défaite politique, car elle radicalise le désir d’émancipation.

    1er juin 1958 : De Gaulle s’empare du pouvoir. Bientôt, il se résigne à concéder l’indépendance.

    Août 1958 : Le FLN décide d’ouvrir un « second front » sur le territoire métropolitain.

    19 septembre 1958 : Constitution, au Caire, du Gouvernement provisoire de la République algérienne.

    22-25 avril 1961 : Les généraux Challe, Jouhaud, Zeller et Salan s’emparent du pouvoir à Alger pour entraver De Gaulle et poursuivre la lutte colonialiste.

    5 mai 1961 : L’Organisation armée secrète (OAS), colonialiste jusqu’au-boutiste, devient opérationnelle et lance une vague d’attentats.

    8 septembre 1961 : Tentative d’attentat de l’OAS contre de Gaulle.

    5 octobre 1961 : Instauration d’un couvre-feu pour les Algériens à Paris.

    17 octobre 1961 : Manifestations algériennes pour l’indépendance à Paris, réprimées dans le sang.

    8 février 1962 : La répression d’une manifestation fait huit morts au métro Charonne, à Paris.

    18 mars 1962 : Signature des accords d’Évian qui annoncent l’indépendance. Ils seront approuvés à 90 % des votantes et des votants au référendum organisé dans l’Hexagone le 8 avril.

  • Paris : Rassemblement « Ni Poutine ! Ni Bachar ! » (Souria Houria)

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    Les initiateurs de l’appel commun avaient décidé début octobre de maintenir le rassemblement du 19 octobre même si Poutine annulait sa visite.

    Le Rassemblement est maintenu : le mercredi 19 octobre, à 18h, à côté de l’Assemblée nationale

    Le 19 octobre 2016 le Président russe Vladimir Poutine sera à Paris, sur invitation du gouvernement français et à l’occasion de l’inauguration du Centre Spirituel et Culturel Orthodoxe. Il est prévu qu’il discute avec François Hollande des guerres en Syrie et en Ukraine.

    Cependant, le Kremlin emprisonne ses opposants politiques, fournit massivement des armes qui tuent des civils ukrainiens et syriens et envoie des militaires russes faire la guerre en Ukraine et en Syrie : en ce moment même, Alep est bombardée quotidiennement par des bombes au phosphore, des bombes à sous-munitions… larguées depuis les avions russes (et syriens). De plus, la politique et les interventions du Kremlin contraignent, en Syrie et en Ukraine, des millions de personnes à fuir de leur domicile. Dans ces deux pays, Poutine mène la même politique : empêcher un peuple de décider librement de son avenir.

    Après 5 ans de soutien militaire de Poutine à Bachar al-Assad, la situation en Syrie n’a fait qu’empirer (plus de 500 000 morts, et l’armée de Bachar, soutenue notamment par Poutine, est responsable de la mort de plus de 95 % des civils tués). En un an d’intervention en Syrie, l’armée de Poutine a tué à elle seule plus de 3 200 civils et bombardé au moins 59 centres médicaux. Et toute intervention étrangère, qu’elle soit ou non avec l’appui de la France, ne permet pas d’en finir avec Daech.

    En Crimée annexée, les Tatars de Crimée, la population autochtone de la péninsule, se voient privés de toutes libertés, de même que ceux qui osent défier la ligne officielle du Kremlin. Et si le gouvernement français n’a pas reconnu les « élections législatives » russes organisées en Crimée ce 18 septembre, il reste muet depuis plusieurs mois sur l’annexion de la Crimée. Dans le Donbass, l’intervention russe a déjà fait presque 10 000 morts, parmi lesquels les passagers du vol MH17 et un énième cessez-le-feu ne pourra pas être définitif tant que la frontière russo-ukrainienne reste sous contrôle russe exclusif.

    Aujourd’hui on entend parler de tractations entre le gouvernement français et le gouvernement russe qui feraient intervenir des arrangements économiques (accords ou levées de sanctions) avec des arrangements politico-militaires en Syrie et en Ukraine. Ceci est inacceptable. Si le gouvernement français défendait vraiment les libertés démocratiques il faudrait qu’il commence par exiger la fin inconditionnelle de tous les massacres et des meurtres, la libération des prisonniers politiques (en Syrie -plus de 215 000, mais aussi en Russie -plus de 200), et la fin des agressions militaires.

    L’armée russe en Syrie et en Ukraine joue le rôle d’armée d’occupation.

    Elle doit s’en retirer.

    Nous n’acceptons aucune collaboration avec les dictateurs !
    Ni Poutine ! Ni Bachar !
    Ils sont la cause et non pas la solution des problèmes.

    Rassemblement le 19 Octobre 2016 à 18h
    à côté de l’Assemblée Nationale
    à l’angle de la rue de l’Université et de la rue Constantine
    stations Invalides (M 13, M 8 et RER C) et Assemblée Nationale (M 12)

    à l’initiative de militants syriens, ukrainiens, russes et français initiative soutenue par

    Alternative Libertaire, Assemblée européenne des citoyens (AEC), CEDETIM, Collectif des Amis d’Alep, La Déclaration de Damas pour un changement démocratique, Ensemble ! , L’insurgé, Nasskoune, Souria Houria (Syrie Liberté), Ukraine Action, Union syndicale Solidaires… (NPA oublié sera bien là)

    Principales sources des chiffres : ONU et SNHR

     Souria Houria le 13 octobre 2016

    http://souriahouria.com/

  • Nouveautés sur le site du NPA

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    Israël : l’héritage de Shimon Peres

    Un mouvement national palestinien éclaté

    Territoires palestiniens : une occupation normalisée ?

    Syrie : Poutine, de Grozny à Alep...

     

    Lire aussi:

    Londres fait son autocritique sur la Libye, Paris persiste et signe (Anti-k)

     

    Sur Europe Solidaire sans frontières:

    Tunisie : Jemna, ou la résistance d’une communauté dépossédée de ses terres agricoles

    Challenging the Nation State in Syria – Lessons from “those who are creating new ways of organizing in the most difficult of circumstances and those who are currently facing annihilation”

    Sur "Révolution Permanente"

    La carte de la guerre en Syrie

     

    Sur "Lutte Ouvrière"

    Syrie : massacres et hypocrisie

    Yémen : les terroristes alliés de la France

     

  • Irak. Les Yézidies victimes de sévices en captivité aux mains de l’EI sont négligées par la communauté internationale (Amnesty)

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    Des femmes, des jeunes filles et des fillettes yézidies ayant été réduites en esclavage, violées, frappées et soumises à d’autres actes de torture par le groupe armé se faisant appeler État islamique (EI) ne bénéficient pas d’un soutien adéquat de la part de la communauté internationale, a déclaré Amnesty International lundi 10 octobre.

    Lors d’une mission dans la région semi-autonome du Kurdistan irakien en août 2016, des délégués de l’organisation ont recueilli les propos de 18 femmes et jeunes filles qui avaient été enlevées par l’EI. Soit ces femmes et jeunes filles s’étaient échappées, soit elles avaient été libérées après le paiement d’une rançon par leur famille. Plusieurs d’entre elles ont très sérieusement envisagé le suicide, ou ont des sœurs ou des filles qui se sont donné la mort après avoir subi de terribles abus en captivité. La souffrance des victimes est exacerbée par leurs misérables conditions de vie actuelles, leur peine pour leurs proches tués par l’EI et leurs craintes pour ceux qui restent en captivité.

    « L’horreur subie par ces femmes et jeunes filles yézidies aux mains de l’EI donne un éclairage nouveau sur les crimes de guerre et crimes contre l'humanité commis par ce groupe. De nombreuses femmes et jeunes filles ont été violées, frappées ou soumises à d’autres actes de torture de manière répétée, et continuent à souffrir du traumatisme causé par ce qu’elles ont traversé », a déclaré Lynn Maalouf, directrice adjointe pour les recherches au bureau régional d’Amnesty International à Beyrouth.

    « Ces témoignages soulignent la nécessité absolue d’un soutien international accru, afin d’aider ces personnes à faire face aux traumatismes physiques et psychologiques à long terme causés par les sévices qu’elles ont subis et dont elles ont été témoins. »

    Il n’existe actuellement aucun système unifié permettant d’évaluer les besoins des personnes ayant connu la captivité aux mains de l’EI. Il faut en faire beaucoup plus pour s’assurer qu’elles reçoivent les soins et le soutien dont elles ont besoin en urgence pour reconstruire leur vie.

    Depuis que des combattants de l’EI ont attaqué la région de Sinjar, dans le nord-ouest de l’Irak en août 2014, les Yézidis sont systématiquement et délibérément pris pour cible.

    Des milliers de personnes ont été enlevées ; des centaines d’hommes et de garçons ont été massacrés ; beaucoup ont été menacés de mort s’ils ne se convertissaient pas à l’islam. Des femmes et des jeunes filles yézidies enlevées sont séparées de leurs proches, puis « offertes » ou « vendues » à d’autres combattants de l’EI en Irak et en Syrie. Elles sont souvent échangées à plusieurs reprises entre combattants, violées, frappées ou victimes d’autres violences physiques, privées de nourriture et d’autres biens de première nécessité, et forcées à nettoyer, cuisiner et accomplir d’autres corvées pour leurs ravisseurs.

    Beaucoup de personnes auxquelles Amnesty International a parlé ont dit que leurs enfants leur ont été arrachés. Des garçons ayant plus de sept ans ont été emmenés pour être endoctrinés et entraînés au combat, tandis que des fillettes n’ayant pas plus de neuf ans ont été « vendues » comme esclaves sexuelles. Selon certains politiciens, militants et prestataires de services de santé locaux, quelque 3 800 femmes et enfants se trouvent toujours en captivité aux mains de l’EI. On ne sait pas ce qui est advenu de centaines d’hommes yézidis enlevés et on craint que la plupart ne soient morts.

    L’horreur en captivité

    Jamila*, une jeune femme de 20 ans originaire de la ville de Sinjar, enlevée le 3 août 2014, a déclaré à Amnesty International qu’elle avait été violée à plusieurs reprises par au moins 10 hommes différents après avoir été « revendue » d’un combattant à l’autre. Elle a finalement été libérée en décembre 2015 après que sa famille a versé une forte somme à son tortionnaire.

    Jamila a expliqué que des combattants les ont forcées, elle et d’autres femmes et jeunes filles à se déshabiller et à « poser » pour des photos à Mossoul, avant de les « revendre ». Elle a essayé de s’échapper à deux reprises mais a été rattrapée à chaque fois. À titre de punition, elle a été attachée à un lit par les mains et les jambes, a subi un viol en réunion, et a été frappée à coups de câbles et privée de nourriture.

    Comme de nombreuses autres femmes, ce qu’elle a vécu en captivité l’a amenée à envisager le suicide. Mais elle est déterminée à s’exprimer : « Je ne veux pas cacher ce qui s’est passé, pour que les gens puissent aider non seulement celles qui sont toujours avec Daech [acronyme arabe de l’EI], mais aussi les anciennes victimes à reconstruire leur vie. »

    Nour, une jeune fille de 16 ans de Siba Sheikh Khidir ayant donné naissance à une petite fille durant sa période de captivité aux mains de l’EI, qui a duré près de deux ans, a été transférée à au moins six reprises entre plusieurs lieux en Syrie et en Irak, notamment à Tal Afar, à Mossoul, à Alep et à Raqqa.

    Elle a décrit à quel point les mauvais traitements que les combattants de l’EI infligent aux Yézidis sont déshumanisants.

    « Pour eux nous sommes des "kouffar" [infidèles] et ils peuvent faire tout ce qu’ils veulent. Ce fut tellement humiliant. Nous étions emprisonnés ; ils ne nous donnaient pas à manger ; ils nous frappaient [tous] même les jeunes enfants ; ils nous achetaient et nous vendaient et nous faisaient ce qu’ils voulaient [...] C’est comme si nous n’étions pas humains pour eux », a-t-elle dit, ajoutant que ses trois sœurs et sa tante sont toujours en captivité.

    « Je suis libre maintenant, mais d’autres continuent à vivre ce cauchemar, et nous n’avons pas assez d’argent pour subvenir à nos besoins et payer pour faire revenir nos proches. »

    Fahima, 31 ans, mère de sept enfants, est originaire de la région de Sinjar. Elle s’est échappée en février 2016, mais deux de ses filles, Nadia, 12 ans, et Nurin, trois ans, sont toujours aux mains du groupe armé, ainsi que trois de ses sœurs, son père, son frère et quatre nièces et neveux. Elle a expliqué à Amnesty International qu’avant leur enlèvement, sa fille Nadia vivait déjà dans la terreur : « Ellesavait que Daech prenait des filles. Elle m’a dit de nombreuses fois : "Maman s’ils m’emmènent, je me tuerai". »

    Les femmes et jeunes filles rencontrées ont répété à Amnesty International qu’elles traversent des phases de dépression profonde, ainsi que de colère, et beaucoup ont des pensées suicidaires. Certaines ont fait des tentatives de suicide en captivité ou après s’être échappées.

    Shirin, 32 ans, mère de six enfants originaire de Tel Qasab, un village situé dans l’ouest de la région de Sinjar, a été enlevée à Solakh le 3 août 2014 avec cinq de ses enfants, alors âgés de cinq à 11 ans. Sa fille de 13 ans s’est suicidée après s’être échappée.

    « Il y avait des combattants de Daech de toutes sortes de nationalités différentes. J’ai vu des Européens et des arabes, et même des Kurdes [...] Ils ont pris mon fils aîné [âgé de 10 ans] et deux de mes filles, Nermeen [11 ans] et Seveh [17 ans]. Seveh a été enlevée avec son bébé », a déclaré Shirin.

    Sa fille Seveh a indiqué à Amnesty International que six combattants se l’étaient échangée en Irak et en Syrie, avant de la « revendre » à sa famille en novembre 2015. Elle a été violée et agressée à de nombreuses reprises en captivité, et a dit que ses ravisseurs avaient aussi frappé son bébé de trois mois et les affamaient régulièrement. Elle a essayé de se tuer à trois reprises, mais d’autres captives l’en ont empêchée.

    Seveh continue à souffrir des graves conséquences physiques et psychologiques de ce qu’elle a traversé, et elle reste bouleversée que sa sœur se soit suicidée après s’être échappée et par le sort réservé aux membres de sa famille manquant à l’appel.

    Sa sœur Nermeen était dans un tel désarroi après ce qu’elle avait vécu en captivité qu’elle s’est enfermée dans une cabane et s’est immolée par le feu au camp pour personnes déplacées de Zakho, dans le gouvernorat de Dohuk. Elle a rapidement été transportée à l’hôpital, mais est morte trois jours plus tard.

    « À l’hôpital, je lui ai demandé pourquoi elle avait fait ça, et elle m’a dit qu’elle n’en pouvait plus. Elle souffrait en permanence, elle pleurait tout le temps », a déclaré Shirin, la mère de Nermeen, à Amnesty International, ajoutant que la famille avait demandé à de nombreuses reprises qu’elle puisse faire une thérapie spécialisée à l’étranger.

    En plus de se débattre avec leurs traumatismes, de nombreuses victimes comme Shirin se retrouvent à devoir rembourser d’énormes dettes - jusqu’à des dizaines de milliers de dollars américains -, après que leur famille a fait des emprunts pour payer leur libération.

    Un soutien international insuffisant

    La majorité des centaines de femmes et de jeunes filles yézidies parvenues à s’échapper après avoir été capturées par l’EI vivent dans des conditions difficiles, soit avec des membres de leur famille sans ressource qui ont été déplacés de chez eux, soit dans des camps pour personnes déplacées du Kurdistan irakien. Leurs besoins sont bien supérieurs au soutien disponible.

    La situation de beaucoup d’entre elles nécessite une aide financière ainsi qu’une prise en charge psychologique. Une femme de 42 ans originaire de la région de Sinjar, qui a passé 22 mois en captivité avec ses quatre enfants, a indiqué qu’ils restent traumatisés. Elle a expliqué qu’un combattant de l’EI particulièrement brutal a cassé les dents de son fils de six ans et s’est moqué de lui, et frappé sa fille de 10 ans si sauvagement qu’elle s’est uriné dessus. 

    « Il frappait mes enfants et les enfermait dans une pièce. Ils pleuraient à l’intérieur et je pleurais aussi, assise devant la porte. Je l’ai supplié de nous tuer mais il m’a répondu qu’il ne voulait pas aller en enfer à cause de nous », a-t-elle dit.

    Elle s’inquiète également du remboursement de l’argent emprunté pour obtenir leur libération. Elle a arrêté d’aller chez le médecin parce qu’elle n’en a plus les moyens.

    Il faut renforcer les moyens d’agir des victimes et leur donner la capacité de subvenir à leurs besoins et à ceux de leur famille. Il n’existe actuellement aucun système unifié permettant d’évaluer et satisfaire les besoins des personnes ayant connu la captivité aux mains de l’EI, et la plupart dépendent de réseaux familiaux ou de proximité pour obtenir de l’aide. Les services et l’assistance humanitaire dont bénéficient actuellement les victimes, fournis par divers gouvernements, organisations non gouvernementales et agences des Nations unies sont sous-financés et leur qualité est variable.

    Un programme soutenu par le gouvernement allemand a permis à 1 080 Yézidis - des personnes ayant subi des violences sexuelles et leur famille immédiate - de se rendre en Allemagne pour recevoir des soins spécialisés, mais les victimes ont désespérément besoin d’autres initiatives de ce genre.

    Une femme d’une soixantaine d’années de la région de Sinjar, qui vit désormais dans le camp de Chem Meshko pour personnes déplacées, et dont 32 parents sont aux mains de l’EI ou manquent à l’appel, a dit à Amnesty International : « Le monde entier sait ce qui est arrivé aux Yézidis [...] Je veux savoir ce qu’ils vont faire maintenant ? »

    « Le monde peut et doit en faire plus pour aider à panser les profondes blessures physiques et psychologiques des femmes et des enfants qui ont passé de longues périodes en captivité, et leur offrir un espoir de reconstruire leur vie brisée », a déclaré Lynn Maalouf.

    « La communauté internationale doit traduire en actions concrètes le choc et l’horreur que lui inspirent les crimes de l’EI et sa sympathie pour les victimes yézidies de violences sexuelles et d’autres sévices. Les donateurs doivent en faire plus, en établissant et finançant des programmes de soutien et de soins spécialisés, en consultation avec les victimes, les militants de cette communauté et les prestataires de soins. »

    La capacité des victimes à bénéficier de services et à se déplacer librement est par ailleurs souvent entravée par la bureaucratie irakienne - beaucoup éprouvent des difficultés à obtenir des papiers d’identité, qu’elles ont perdus lorsque l’EI a attaqué Sinjar.

    Si la proportion de victimes prêtes à parler de ce qu’elles ont vécu a augmenté étant donné qu’un grand nombre de captifs de l’EI ont pu s’échapper ces deux dernières années, la stigmatisation et la crainte des comportements sociaux négatifs et de leur impact sur les perspectives de mariage pour les femmes et les filles demeurent.

    Obligation de rendre des comptes pour les violations

    Jusqu’à présent, pas une seule personne accusée d’avoir commis des crimes contre la communauté yézidie n’a été poursuivie ni jugée en Irak. Les quelques procès ayant eu lieu concernant des crimes que l’EI aurait commis en Irak n’ont pas fait grand chose pour établir la vérité sur les violations, ni rendre justice et accorder des réparations aux victimes. Par exemple, les procès de 40 personnes accusées d’avoir pris part au massacre de quelque 1 700 élèves officiers chiites au camp d’entraînement de Speicher en juin 2014 ont été entachés d'irrégularités, et de nombreuses personnes ont été déclarées coupables sur la base d’« aveux » arrachés sous la torture.

    « Si les autorités irakiennes veulent réellement obliger les membres de l’EI à rendre des comptes pour leurs crimes, elles doivent de toute urgence ratifier le Statut de Rome et déclarer la Cour pénale internationale compétente pour juger de tous les crimes perpétrés en Irak dans le cadre de ce conflit. Elles doivent promulguer des lois érigeant en infraction les crimes de guerre et crimes contre l'humanité, et réformer les secteurs de la sécurité et de la justice afin de les mettre en conformité avec les normes internationales », a déclaré Lynn Maalouf.

    « En attendant, l’Irak doit coopérer avec la communauté internationale afin de garantir que ces crimes donnent lieu à des enquêtes et des poursuites efficaces. Il convient d’accorder une priorité élevée à la préservation des éléments de preuve, afin que les responsables présumés d’atteintes aux droits humains puissent être traduits en justice dans le cadre de procès équitables, ce qui est essentiel pour que les victimes yézidies - et toutes les victimes de crimes de droit international en Irak - obtiennent justice et réparations, ainsi qu’elles le méritent. » 10 octobre 2016

    * Tous les noms ont été modifiés pour protéger l’identité des victimes.

    https://www.amnesty.org/fr/

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    Yézidisme

  • Nouveautés sur Association France Palestine Solidarité

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  • Quartet Galilée avec Omar Saad et Tair Kaminer, tous deux objecteurs de conscience en Israël ( AFPS)

     

    « Comment pourrais-je porter une arme plutôt que mon alto ? » Omar Saad

    « Je n’ai pas peur de la prison militaire, ce qui me fait vraiment peur est que notre société perde son humanité » Tair Kaminer

    L’Association France Palestine Solidarité organise régulièrement des actions de mobilisation autour de la paix en Palestine, la paix par l’application du droit.

    Afin de mettre l’accent sur l’objection de conscience en Israël - dimension souvent méconnue du conflit - l’Afps 34 invite du 10 au 12 octobre prochain le Quartet Galilée dont Omar Saad - objecteur de conscience israélien druze et Tair Kaminer, jeune objectrice.

    Concert du Quartet Galilée, rencontre, film et débat sur l’objection de conscience sont au programme de ces trois jours qui s’inscrivent dans le cadre d’une tournée que le Quartet fera en France notamment en région parisienne et à Nantes.

    Cérémonie d’inauguration
    • lundi 10 octobre à 18h, Maison des relations internationales

    Un moment privilégié et convivial pour rencontrer les artistes et objecteurs de conscience invités, notamment Omar et Taïr qui, pour avoir refusé de faire leur service militaire on effectué plusieurs mois de détention en prison militaire.

    Quartet Galilée, concert
    • mardi 11 octobre à 20h, salle Pétrarque Montpellier

    Omar Saad forme avec sa sœur Tibah et ses deux frères Mostafa et Ghandi le quatuor à cordes Quartet Galilée. Ces musiciens participent aussi au Palestinian Youth Orchestra qui a fait une brillante tournée en 2015 en France. Omar et son frère Mostafa ont joué avec Nigel Kennedy au Royal Albert Hall en 2013.

    « Quatuor Galilée » film de Karim Dridi
    • mercredi 12 octobre à 18h cinéma Diagonal, Montpellier Projection suivie d’un débat avec Omar Saad et Tair Kaminer pour évoquer leurs engagements et leurs conséquences sur leur vie, leurs espoirs et projets.

    Les Refuzniks : ces israéliens qui refusent de porter les armes

    Chaque année, des centaines de jeunes citoyens s’opposent à l’intégration dans l’armée. Réservistes et soldats en activité, ces refuzniks s’élèvent publiquement contre la colonisation, marquent leur refus catégorique de l’occupation et refusent notamment de servir dans les territoires palestiniens occupés au risque d’être considérés comme des traîtres et d’être emprisonnés. En Israël, le service militaire est obligatoire, deux ans pour les filles, trois pour les garçons. Seuls les Arabes israéliens (17 % de la population) autrement dit les Palestiniens d’Israël – quelle que soit leur religion – et une partie des Juifs ultraorthodoxes sont exemptés, avec une exception pour les druzes et certains bédouins.

    Programme organisé par l’AFPS 34, avec le soutien du Conseil Départemental de l’Hérault, de la Ville de Montpellier, de Diagonal cinéma et de l’association Musiques Sans Frontières.

    AFPS 34 - Montpellier

    Contacts  : AFPS 34 - afpsgl34@gmail.com

    http://afps34.wordpress.com