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Révolutions Arabes - Page 80

  • Nouveautés sur Alternative Libertaire

     

    Syrie : Au cœur de la mêlée impérialiste

     

    La guerre civile syrienne est devenue, pour bonne part, le thé­âtre d’un affrontement indirect entre puissances étrangères. Russie, États-Unis, Iran, Turquie, France, pétromonarchies... Qui veut quoi  ? Et le Rojava dans tout ça  ? Essai de décryptage et hypothèses.

    Pour la troisième fois cette année, la Syrie a vu l’échec, en septembre, d’une tentative de trêve parrainée par la Russie et les États-Unis. ­Échec principalement dû à la multiplication, au sein de la guerre civile, de forces armées aux objectifs contradictoires, aux alliances mouvantes, aux parrainages incertains. Difficile de faire respecter un cessez-le-feu dans ces conditions. Plus que jamais cependant, Moscou et Washington apparaissent comme le duo (...)

     

     

     

    Algérie : Un hommage à l’anarchiste Saïl Mohamed

     

    Personnage relativement connu du mouvement anarchiste des années 1930-1950, il se faisait appeler Saïl Mohamed. Sous son vrai nom de Saïl Mohand Ameziane, on vient de lui rendre un hommage public en Kabylie.

    Quelques dizaines d’habitantes et d’habitants de Tibane (Algérie), militants politiques, syndicalistes et associatifs, ont participé, vendredi 14 octobre 2016, à une journée commémorative initiée par les jeunes de l’association Taddartiw du village Taourirt, pour rendre hommage à Mohand Ameziane Sail (Saïl Mohamed) 63 ans après sa disparition. Après avoir écouté les conférences des historiens, une visite a été rendue à la maison natale de Saïl Mohamed, où (...)

  • Nouveautés sur Association France Palestine Solidarité

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  • Rencontre à Avignon, sur le thème : Manger à Gaza? (UjFP)

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    A Avignon, le samedi 5 novembre 2016.

    A l’initiative du FENOUIL A VAPEUR et de PRESENCES PALESTINIENNES.

    Cette rencontre fait suite à un questionnement initié l’année passée, nous nous étions alors concentrés sur les difficultés d’approvisionnement d’eau en Palestine. Ici c’est le quotidien des gazaouis, leurs conditions de vie, la provenance des produits de 1ère nécessité, l’agriculture, la pêche, l’eau… qui viennent approfondir notre sujet.

    Le programme de la journée :

    • 10h30 au cinéma UTOPIA : LES 18 FUGITIVES, film d’Amer Shomali, suivi d’un débat animé par Dominique Gros, auteure-réalisatrice documentariste.

    Les échanges se poursuivent au local du Fenouil à Vapeur (145 rue Carreterie, Avignon) :

    • 13h : repas partagé
    • 14h30 : début de l’atelier cuisine animé par Nader (réservé aux adhérents des 2 associations, limité à 10 participants, inscription préalable nécessaire)
    • 15h : intervention de Pierre Stambul et Sarah Katz (le local sera divisé en 2 parties pour permettre la tenue simultanée des 2 activités). Pierre et Sarah rendront compte, diaporama à l’appui, d’un voyage à Gaza en mai-juin 2016 dans le cadre de la mission "Education et partage solidaire".
    • 17h 30 : Liaison Skype avec Ziad Medoukh, écrivain, poète d’expression française, Directeur du Département de Français et Coordinateur du Centre de la Paix de l’Université Al Aqsa de Gaza.
    • 19h30 : repas palestinien (prix 6,00 €)
    • 21h30 en musique avec Bassem et Nader ; Oud, percussions.

     

    Rendez-vous

    • Rencontre à Avignon, sur le thème : MANGER A GAZA ? 
      Le samedi 5 novembre 2016 à 10h30
      Cinéma Utopia, puis local du Fenouil à Vapeur

      Cinéma Utopia : 4 rue des Escaliers Sainte-Anne, 84000 Avignon
      Fenouil à vapeur : 145 rue Carreterie, 84000 Avignon.

    http://www.ujfp.org/

  • A bas la répression contre les salariés des chantiers navals égyptiens ! (NPA)

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    Le 18 octobre, un tribunal militaire devrait prononcer son jugement concernant 15 travailleurs des chantiers navals d'Alexandrie.

    Ils sont poursuivis suite à une mobilisation revendiquant notamment :

    - De meilleures conditions de travail,

    - L'assurance santé pour les  familles des salariés,

    - Une compensation financière pour les travaux dangereux,

    - Une augmentation de salaire.

    En mai 2016, le militaire qui dirige cette entreprise, devenue en 2003 propriété du ministère de la Défense, avait refusé toute négociation. Il avait renvoyé chez eux 2 400 salariés avec le tiers de leur paye normale et lancé des poursuites contre 26 salariés pour "incitation à la grève" et "refus de travailler".

    En août, sous la pression de la campagne de solidarité en Egypte et dans le monde, 600 travailleurs ont été autorisés à retourner au travail.

    Immédiatement, un nouvel accident mortel dans l'un des ateliers a montré combien le mépris du management pour les règles de sécurité.

    Le crime" qui est reproché aux inculpés est d'avoir "poussé les travailleurs à cesser le travail ainsi qu'avoir appelé à des rassemblements et organisé une mobilisation à l'intérieur de l'entreprise visant à bloquer la production". En d'autres termes des actes conformes aux conventions internationales concernant les droits des salariés, et dont l'Egypte et la France sont signataires.

    En attendant, ces quinze salariés sont détenus depuis plus de quatre mois, et leurs familles n'ont plus de quoi vivre, car le versement de leurs salaires a été suspendu.

    Le pouvoir français est partie prenante de cette répression, car c’est dans ce chantier naval que doivent être construites trois des quatre corvettes Gowind, vendues par la société française DCNS. Le gouvernement français, qui sous-traite en Egypte la construction d'une partie de ses contrats d'équipements militaires, participe à la normalisation de la répression du mouvement ouvrier égyptien et à la dégradation des conditions de travail.

    Le gouvernement français n’a jamais pris de mesure concernant la violation des droits de l’Homme en Egypte et continue à passer des contrats d’armements avec notamment la vente de 24 Rafales, un satellite militaire et d’autres projets à venir.

    Nous exigeons que le donneur d'ordres, c'est-à-dire l'Etat français, assume ses responsabilités en intervenant auprès du pouvoir égyptien pour exiger :

    - L'arrêt de toutes les procédures engagées,

    - La libération immédiate des salariés détenus,

    - La satisfaction des revendications des salariés des chantiers navals.

    Montreuil, le 16 octobre 2016

    https://npa2009.org/

  • Nouveautés sur Association France Palestine Solidarité

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  • Nouveautés sur A l'Encontre.ch

    Syrie: «C’est une guerre qui s’est inscrite, dès le début, en dehors du droit de la guerre»

    16 - octobre - 2016 Publié par: Alencontre
     
     

    Entretien avec Françoise Bouchet-Saulnier conduit par René Backman Le jeudi 15 octobre 2015, au palace Beau-Rivage, à Lausanne, se réunissaient, «pour rien», Kerry, Lavrov ainsi que des représentants de la Turquie, de l’Arabie saoudite et du Qatar, ces derniers «soutiennent» la rébellion. L’Iran, engagé militairement auprès de Damas, était aussi représenté. S’y ajoutent, pour les bienfaits […]

     

    Syrie-Yémen. Contre les bombardements en Syrie et au Yémen!

    16 - octobre - 2016 Publié par: Alencontre
     
     

    Par Gilbert Achcar L’opinion politique arabe se divise en deux catégories principales. Il y a, d’un côté, ceux qui condamnent les bombardements destructeurs et meurtriers des villes et des campagnes de Syrie par le régime et son maître russe tout en restant silencieux au sujet des bombardements destructeurs et meurtriers des villes et des campagnes […]

    Israël: Shimon Peres a «défini la poussée coloniale comme étant un processus de paix»

    13 - octobre - 2016 Publié par: Alencontre
     
     

    Par Amira Hass Les Juifs israéliens doivent une dette considérable à Shimon Peres, récemment décédé [dans la nuit du 28 au 29 septembre 2016 ; voir de même sur le rôle de Peres l’article publié sur ce site en date du 30 septembre 2016]. Et, malheureusement pour lui, seulement une partie d’entre eux l’a compris, assez tard d’ailleurs. […]

     

    Yémen.«Nous étions dans une catastrophe humanitaire l’année dernière, aujourd’hui c’est hors échelle»

    10 - octobre - 2016 Publié par: Alencontre
     
     

    Entretien avec Hassan Boucenine de MSF conduit par Florian Reynaud Fin août 2016, l’Organisation des Nations unies a revu à la hausse son bilan humain de la guerre qui oppose, au Yémen, le président en exil, Abd Rabbo Mansour Hadi, soutenu par une coalition arabe dirigée par l’Arabie saoudite, aux rebelles houthistes, p

  • Israël: Shimon Peres a «défini la poussée coloniale comme étant un processus de paix» (A l'Encontre.ch)

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    Les Juifs israéliens doivent une dette considérable à Shimon Peres, récemment décédé [dans la nuit du 28 au 29 septembre 2016 ; voir de même sur le rôle de Peres l’article publié sur ce site en date du 30 septembre 2016]. Et, malheureusement pour lui, seulement une partie d’entre eux l’a compris, assez tard d’ailleurs. Peres était en effet un homme d’idées, mais uniquement quand il s’agissait de détails sans importance.

    Le discernement et la débrouillardise de Peres ont beaucoup contribué à ce qu’Israël puisse asseoir et élargir son entreprise coloniale profitable: en définissant la poussée coloniale comme étant un processus de paix, il a même réussi à obtenir des subsides internationaux pour la mener à bien.

    La réalité des enclaves palestiniennes – séparées au milieu des colonies israéliennes en plein développement et résultat inébranlable des négociations d’Oslo – ne constitue pas un malencontreux accident historique. La «solution» des enclaves palestiniennes a pris forme, sous différentes tournures, depuis l’occupation de 1967: c’était une manière d’harmoniser la version israélienne des colonies de peuplement dans une ère post-coloniale.

    Cette réalité des enclaves palestiniennes a été en partie créée par des idées exprimées publiquement, mais surtout en les imposant sur le terrain: les colonies, les routes, l’annulation des statuts de résidants de milliers de Palestiniens dans la bande de Gaza et en Cisjordanie (y compris Jérusalem-Est), le manque d’entretien de l’infrastructure et les obstacles mis au développement des zones où vivent les Palestiniens. Lorsque cela nous convenait, nous avons accordé aux Palestiniens une liberté de mouvement. Lorsque cela leur donnait trop de moyens (notamment lors de la première Intifada – qui a commencé en décembre 1987), nous l’avons révoquée. Et Peres était présent à chacun de ces différents moments.

    Dans les années 1970, Peres et Moshe Dayan [1915-1981] ont promu l’idée du «compromis fonctionnel» – il s’agissait non pas d’une partition des terres, mais plutôt d’une partition de l’autorité gouvernementale. Nous, les Israéliens, devions contrôler le territoire. Les colons continueraient à s’y multiplier et à être des citoyens israéliens, alors que la Jordanie contrôlerait les Palestiniens. Le plan d’autonomie issue des Accords de Camp David avec l’Egypte au cours du mandat de Menachem Begin en tant que Premier ministre [1977-1983] était une variante de ce «compromis fonctionnel».

    Peres, qui a donné sa bénédiction pour l’établissement d’un partenariat confidentiel lors des négociations d’Oslo, a été très clair à l’époque sur le fait qu’il était opposé à la constitution d’un Etat palestinien.

    Cette opposition a entravé les négociations, et lorsqu’il a finalement été décidé d’accepter l’accord et de l’appliquer graduellement, il n’y avait plus d’objectif final. Mais dans quelle direction pouvaient aller un accord si l’objectif n’avait pas été défini? La réponse est évidente: ils iraient là où le déciderait le pouvoir souverain – le côté ayant la suprématie militaire, économique et diplomatique. C’est ainsi qu’on est arrivé aux enclaves. Et ce n’est pas par hasard si l’avocat Joel Singer [conseiller légal du ministère des Affaires étrangères] a participé aux négociations et aux rédactions des accords aussi bien à Camp David ]1978] qu’à «Oslo» [«finalisé» en 1993].

    Lorsqu’il a brièvement été Premier ministre après l’assassinat de Yitzak Rabin [en novembre 1995], Peres a proposé à Yasser Arafat que la bande de Gaza soit déclarée un Etat. Il y avait là une variation mineure de la conception de base de Peres selon laquelle Israël continuerait sa domination de la Cisjordanie indéfiniment. Arafat a poliment rejeté la suggestion. Cela n’a rien changé. Ariel Sharon a suivi la même ligne que ses prédécesseurs et a détaché l’enclave de Gaza des multiples autres enclaves, plus petites, de la Cisjordanie.

    Et voilà: la terre est désormais à nous, Israéliens. Les colons sont des citoyens israéliens.

    En fait, les poches densément peuplées où vivent les Palestiniens ne sont pas contrôlées par la Jordanie, mais plutôt par l’Autorité palestinienne et le Hamas. Mais la vision d’un compromis fonctionnel a été concrétisée. L’entreprise de dépossession coloniale israélienne n’a pas été conçue par quelques individus. Les balivernes de la presse selon laquelle une seule personnalité (Benjamin Netanyahou) serait responsable de tous nos problèmes et de toutes nos réussites et qu’un général (Ehoud Barak, Gabi Ashkenazi, etc.) serait capable de nous sauver, sous-évaluent le rôle de la société israélienne, soit celui des puissantes institutions militaires et civiles de la gouvernance, dont la longévité et l’importance dépassent de loin celui de n’importe quel leader.

    Ce sont ces institutions qui proposent, planifient et réalisent des politiques dont la substance reste inchangée, contrecarrant l’établissement d’un Etat palestinien souverain, qui soit en accord avec les résolutions internationales et l’assentiment palestinien. Un tel Etat aurait freiné la poussée colonialiste et souligné le droit historique des Palestiniens à leur terre. Il aurait également pu ouvrir la voie à la raison et à des relations au-delà de deux Etats nations.

    Peres n’est pas le seul responsable de la réalité coloniale des enclaves palestiniennes noyées dans une mer de colonies. Mais personne ne lui arrivait à la cheville en ce qui concerne son talent pour mentir au monde en déclarant qu’Israël souhaite la paix.

    (Article publié dans la rubrique «opinion» de Haaretz, en date du 7 octobre 2016; traduction A l’Encontre)

    Alencontre le 13 octobre 2016