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  • Nouveautés sur Europe Solidaire Sans frontières

     
    Camarades d'Algérie
     
    PST (Algérie) - 8 novembre 2014
     
     NOUR Elyas - 10 novembre 2014

     

    LEVERRIER Ignace - 31 octobre 2014
     
     MUSLIM Saleh, STAAL Jonas -

     

    MAHMOUD Houzan - 7 octobre 2014

     

     MOHAMED Yanar - 2 September 2014

     

     

     MAHMOUD Houzan - 10 octobre 2014
     
     ACHCAR Gilbert, COSKUN Özlem, ADİLGIZI Lamïya -
     
     
     ALI Khaled, GUBERT Thomas - 3 novembre 2014

     

  • La Mauritanie doit arrêter de s'en prendre aux militants anti-esclavagistes (Amnesty)

    http://revolutionsarabes.hautetfort.com/media/02/01/1670732542.jpeg

    Les autorités mauritaniennes doivent cesser de harceler, menacer et sanctionner les personnes luttant contre l'esclavagisme, a déclaré Amnesty International mercredi 12 novembre après l'arrestation de plusieurs militants connus.

    Au moins neuf personnes, dont Biram Ould Dah Ould Abeid, le président de l'Initiative pour la résurgence du mouvement abolitionniste (IRA), par ailleurs arrivé en deuxième position à l'élection présidentielle de juin, ont été arrêtées mardi 11 novembre et sont actuellement incarcérées dans différents centres de détention à Rossa, une ville du sud du pays, sans pouvoir recevoir la visite de leur famille.

    Figurent également parmi les personnes arrêtées Djiby Sow, président de l'organisation non gouvernementale (ONG) Kawtal, et Brahim Bilal Ramdhane, vice-président de l'IRA.

    Toutes les personnes arrêtées représentent des ONG de défense des droits humains qui se mobilisent activement contre l'esclavage en Mauritanie. Au cours de la semaine écoulée, elles ont parcouru le pays pour organiser des rassemblements, des réunions publiques et des conférences. Cet élan a été brisé mardi 11 novembre dans la ville de Rosso, lorsqu'une unité de police a été envoyée pour mettre un terme à une réunion, citant l'absence d'autorisation officielle. L'IRA avait sollicité une autorisation mais le gouvernement lui avait opposé un refus dans une déclaration écrite.

    « Les militants anti-esclavagistes sont constamment soumis à des manœuvres de harcèlement et d'intimidation en Mauritanie. Leurs actions sont soit interdites soit sévèrement sanctionnées, et ces personnes sont fréquemment arrêtées. Cette répression généralisée doit cesser car il s'agit d'une violation claire des droits à la liberté de réunion et d'association pacifiques », a déclaré Gaëtan Mootoo, spécialiste de l'Afrique de l'Ouest à Amnesty International.

    Certaines des personnes appréhendées auraient été frappées par des policiers. Mardi 11 novembre dans la soirée, des policiers ont par ailleurs fermé les locaux de l'IRA, et le porte-parole de l'organisation a été arrêté.

    Ces arrestations s'inscrivent dans une répression croissante visant les militants anti-esclavagistes en Mauritanie. En octobre, quatre membres de l'IRA ont été appréhendés dans la plus grande mosquée de Nouakchott, la capitale, alors qu'ils réagissaient à des critiques formulées contre leur organisation. Ils ont été accusés d'avoir perturbé le déroulement des prières et incité à la révolte, entre autres charges. Ils sont maintenus en détention sans jugement.

    « Les autorités mauritaniennes doivent libérer tous les prisonniers d'opinion immédiatement et sans condition, et mettre fin aux manœuvres de harcèlement et d'intimidation continuelles que subissent les militants anti-esclavagistes. Il est impératif que les autorités respectent pleinement le travail légitime du mouvement anti-esclavagiste, et le rôle important que celui joue lorsqu'il demande des comptes au gouvernement, qui est censé honorer ses obligations et engagements en matière de droits humains. La liberté de réunion pacifique est un droit fondamental, et est liée à d'autres droits tels que la liberté d'expression », a déclaré Gaëtan Mootoo.

    http://www.amnesty.org/fr/for-media/press-releases/mauritania-must-end-clamp-down-anti-slavery-activists-2014-11-12

  • Nouveautés sur "Lutte Ouvrière"

     

  • Burkina Faso : Interview avec un camarade responsable du Parti Communiste Révolutionnaire Voltaïque 12 novembre 2014 par Voie Démocratique (Maroc)

    http://www.pcrv.net/squelettes/pcrv.jpg

     

    Cher camarade, bienvenu au site officiel de la Voie Démocratique(VD) du Maroc : www.annahjaddimocrati.org.

    Votre parti est un allié de la VD, ce dernier suit avec beaucoup d’intérêt l’évolution de la situation politique dans votre pays, le Burkina Faso, et a exprimé sa position et sa solidarité au peuple burkinabè et ses forces vives par un communiqué de sa direction le 3 novembre.

    Le Burkina Faso traverse en effet en ce moment une véritable crise révolutionnaire dont un premier fruit est la fuite de Blaise Compaoré. Mais aussi et contre la volonté et l’intérêt du peuple insurgé, la prise du pouvoir par l’armée suite à un coup d’état réactionnaire dirigé par Issac Zida de ce régiment sanguinaire dit régiment sécurité du président.

    L’impérialisme français qui a soutenu le coup d’état militaire contre le régime de Tomas Sankara il y a 27 ans vient de reconnaitre qu’elle a aidé à la fuite du président déchu vers le pays voisin, la Côte-d’Ivoire, où il siège à côté de l’autre traitre Alassane Ouattara.

    Nous avons remarqué que l’analyse de votre parti repose entre autres sur le concept de processus révolutionnaire, concept que nous partageons avec vous, que nous avons testé pour analyser les vagues révolutionnaires qui ont secoué les pays maghrébins et la région du monde arabe en général et trouvons que c’est un concept fécond.

    Les facteurs objectifs et les moments importants de ce processus ayant démarré de façon considérable en 2008. Les vagues révolutionnaires de notre région ont-elles réellement influencées ce processus.

    Tout d’abord nous remercions les camarades de la Voie Démocratique du Maroc pour la solidarité internationaliste qu’ils manifestent à l’égard des luttes de notre peuple en ces moments historiques où il vient de réaliser ce mouvement populaire insurrectionnel qui a chassé l’autocrate Blaise Compaoré du pouvoir. Nos deux partis membres de la Conférence Internationale des Partis et Organisations Ml entretiennent des relations fraternelles au service de la cause révolutionnaire pour la libération nationale et sociale dans nos pays

    Pour répondre à votre première question je lie la question des facteurs objectifs à la situation de grave crise qui frappe notre pays depuis les évènements tragiques liés à l’assassinat odieux du journaliste Norbert Zongo et ses compagnons en 1998.

    Cette crise s’est transformée en une crise révolutionnaire qui s’approfondit et s’étend avec une évolution par pallier. Après les émeutes de la faim de 2008, l’année 2011 avait été marquée par de puissants mouvements sociaux qui ont touché tous les secteurs de la vie et économique et sociale et même l’armée avec des mutineries dans plusieurs garnisons du pays. En 2013, la crise connaît de nouveaux développements qui partent des faits majeurs suivants :

    -  La prise de conscience de plus en plus grande au sein de la jeunesse populaire , de la classe ouvrière , de la paysannerie pauvre et des couches moyennes urbaines .Le pouvoir de la IVè République allié et serviteur des puissances impérialistes notamment l’impérialiste français a complètement failli et ne pouvait résoudre les problèmes de la faim, de l’éducation, de l’emploi, des libertés politiques et du progrès social.


    -  La classe ouvrière et le peuple de plus en plus convaincus que ce pouvoir ne représentait qu’un clan minoritaire de prédateurs qui avaient pris l’économie de notre pays en otage et qui avaient mis en place une dictature militaire constitutionnelle pour opprimer et exploiter le peuple pour leurs maîtres impérialistes et les membres de ce groupe mafieux constitués des familles et leurs associés.


    -  Le développement des luttes populaires qui touchent l’ensemble du territoire national, qui impliquent de plus en plus les couches profondes de la société et qui frappent l’ensemble des secteurs sociaux et de l’économie nationale.


    -  Le divorce, de plus en plus en profond entre le peuple c’est-à-dire les gouvernés et le pouvoir, c’est-à-dire les gouvernants, qui traduit la faillite de toutes les institutions de la IVè République frappées d’une crise profonde et d’un discrédit total.

    Des millions de gens du peuple exclus de l’accès au droit, font de plus en plus irruption dans des luttes insurrectionnelles pour se prendre en charge .Ils expriment ouvertement leurs besoin de changement en faveur du peuple.

    Toutes ces luttes multiformes ont débouché sur la situation révolutionnaire actuelle qui secoue notre société et sur le puissant mouvement insurrectionnel du jeudi 30 octobre.

    Dans ce mouvement le peuple déterminé lançait le mot d’ordre « Blaise Compaoré dégage ». L’influence de la révolution tunisienne est évidente. Notre parti dans ses analyses a exhorté le peuple et la jeunesse à s’inspirer des révolutions dans les pays comme la Tunisie et l’Egypte mais en tirant des leçons pour l’approfondissement du processus révolutionnaire.

    Quelles sont les principales forces motrices de ce processus. ?

    Dans le mouvement actuel qui a conduit au renversement du régime dictatorial de Blaise Compaoré nous pouvons citer les composantes suivantes : les partis politiques de l’opposition bourgeoise réactionnaire dont certains dirigeants ont dans un passé récent participé activement au régime de Blaise Compaoré et donc responsables de ses nombreux crimes .Il s’agit entre autres de l’Union pour le Changement (UPC) dont le Président Diabré Zéphirin ancien Directeur Afrique du groupe Areva , lié à l’impérialisme français se présente ouvertement comme un néolibéral. ; le Mouvement pour le Progrès (MPP) fondée en janvier 2014 par des dissidents du Parti CDP de Blaise Compaoré dont les principaux dirigeants ont participé jusqu’à cette date récente au plus haut niveau à tout la politique mafieuse et criminelle de la IVè République.

    IL y a aussi des partis sankaristes que nous nommons la petite bourgeoisie radicale réformiste.

    Nous pouvons citer le Mouvement Démocratique et Révolutionnaire dirigé par notre parti au rang duquel il faut citer : La Confédération Générale du Travail du Burkina (CGTB) centrale syndicale Révolutionnaire bien implantée et considérée comme la première en terme de représentation parmi les 5 centrales syndicales que comptent le pays. A cela il faut ajouter des syndicats autonomes dans différents secteurs qui ont également une orientation du syndicalisme révolutionnaire de lutte de classes.

    La Coalition Contre la Vie Chère (CCVC) qui regroupe près de 7O organisations démocratiques de travailleurs, de la jeunesse, des femmes, des droits de l’homme, etc …)

    Le Mouvement Burkinabe des Droits de l’Homme et des Peuples joue un grand rôle dans l’éducation aux droits de l’homme et contribue à la défense des libertés démocratiques.

    Toutes ces organisations ont une implantation nationale avec des sections dans les provinces. La paysannerie est faiblement organisée, mais elle participe de plus en plus aux luttes populaires.

    Dans le mouvement insurrectionnel, la jeunesse particulièrement a joué un rôle déterminant. En plus des étudiants, des élèves des lycées et collèges, les jeunes paysans, ouvriers, artisans et le secteur informel dont une masse importante est inorganisée. Nous dirigeons l’Organisation Démocratique de la Jeunesse (ODJ) bien implantée dans plusieurs provinces du pays. L’Union de la Jeunesse Communiste de Haute-Volta (UJCHV) porte les orientations du parti au sein des diverses couches de la jeunesse populaire dans ses luttes pour ses revendications démocratiques, économiques et sociales.

    Notre pays est caractérisé par une grande tradition de vie associative et par la présence depuis de nombreuses années d’une société civile organisée et dynamique.

    Quelles sont les perspectives ? Comment concrètement à votre avis faire face aux manœuvres de l’impérialisme et de l’impérialisme français en particulier.

    Nous saluons la victoire de cette insurrection populaire qui a renversé le régime dictatorial de l’IVè République en chassant l’autocrate Blaise Compaoré du pouvoir. Le peuple a consenti de durs sacrifices pendant le long règne de 27 ans de ce régime sanguinaire marqué par les tueries de nombreux fils et filles du peuple parmi lesquels des démocrates et des révolutionnaires et nos camarades du parti et de la jeunesse.

    Mais la chute du dictateur à peine entamée, les clans putschistes de l’armée néocoloniale se sont emparés du pouvoir néocolonial dans l’objectif d’étouffer le processus révolutionnaire.

    Les puissances impérialistes (France, Etats-Unis, Union européenne) , les régimes réactionnaires des pays d’Afrique à travers la CEDEAO et l’Union africaine interviennent dans ce processus pour soit disant aider le peuple burkinabè à résoudre la crise institutionnelle et à préserver la paix. Toutes ces tractations visent à stopper l’élan du mouvement insurrectionnel vers la destruction du système néocolonial par la révolution.

    Le Burkina Faso constitue pour l’impérialisme français principalement une plateforme stratégique pour ses interventions militaires dans la sous-région ouest africaine et dans l’ensemble saharasahélienne dans un contexte de rivalités entre les puissances impérialistes pour le repartage des territoires et le pillage des ressources minières du continent africain.

    L’impérialisme français a installé dans notre pays sous couvert de lutte contre le terrorisme et les groupes armés jihadistes des troupes militaires et un corps spécial d’intervention militaire.

    L’impérialisme américain dispose au Burkina Faso de sa principale station d’écoute et de surveillance dans cette vaste région d’Afrique de l’Ouest. Toutes ces installations militaires constituent des instruments d’agression contre le Mouvement démocratique et révolutionnaire dans notre pays et des peuples africains.

    Dans cette situation complexe notre parti sur la base de sa tactique offensive et ses plans stratégiques révolutionnaires travaille pour orienter les luttes en vue de l’approfondissement du processus révolutionnaire. Dans l’immédiat nous dénonçons le coup d’Etat militaire réactionnaire et exigeons le départ des militaires du pouvoir d’Etat. La transition politique doit être conduite par le peuple insurgé à travers l’unité de toutes les forces sociales et politiques parties prenantes de ce mouvement insurrectionnel.

    Au centre de la crise révolutionnaire aujourd’hui se pose la question fondamentale du changement. Mais de quel changement il s’agit ? De quel changement ont besoin la classe ouvrière et le peuple ? Pour quel changement la jeunesse populaire descend massivement dans les rues et manifeste ?

    Aujourd’hui deux visions du changement se font face :

    - Le changement préconisé par l’opposition bourgeoise qui consiste à réformer le pouvoir néocolonial tout en préservant et en renforçant la mainmise de l’impérialisme notamment français sur notre pays. On voit bien que ce type de changement ne touche pas aux causes de la misère et de l’oppression de notre peuple : le pillage des ressources de notre pays par l’impérialisme international et ses alliés de la bourgeoisie réactionnaire, le dictat du FMI, de la Banque Mondiale, et de l’OMC.


    - Le changement que propose le PCRV, Parti communiste marxiste-léniniste et état-major du prolétariat, consiste à renverser le pouvoir de la bourgeoisie et l’impérialisme notamment français par l’insurrection populaire, à le remplacer par un Gouvernement Révolutionnaire Provisoire (GRP) qui sera le pouvoir de la classe ouvrière alliée à la paysannerie et au peuple.

    Le Gouvernement Révolutionnaire Provisoire va convoquer une Assemblée Constituante , des représentants du peuple , et d’où seront exclus les criminels politiques , économiques et les alliés de l’impérialisme , Assemblée qui va élaborer une nouvelle constitution , sous le contrôle du peuple , en vue de construire une République Démocratique Moderne qui va sortir notre pays de l’arriération , assurer et garantir l’indépendance nationale véritable.

    Interview réalisé par Mouad El-johri le 06 nov.2014

    http://www.afriquesenlutte.org/afrique-de-l-ouest/burkina-faso/article/burkina-faso-interview-avec-un

     

    Voir aussi:

    http://www.pcrv.net/spip.php?page=pcrv-article&id_article=46

     

     

     

     

  • Ils ont voté à votre place : les députés libanais prorogent leur mandat (Global Voices)

     
    Trad: çà c est de la gueule de bois!

    Le parlement libanais vient de voter la prolongation de son mandat. Encore. Cette fois, les politiques se sont octroyé deux ans et demi de plus dans leurs fauteuils. Les nouvelles élections législatives se trouvent ajournées pour la deuxième fois, ce qui double en pratique le mandat initial confié par les électeurs. Deux députés seulement se sont opposés à l'extension, trente-et-un ont ont purement et simplement boycotté la séance. Quatre vingt-quinze députés ont voté pour la proposition, que d'aucuns disent anticonstitutionnelle [Liens en anglais]. 

    La décision du parlement pourrait avoir des conséquences graves, voire dangereuses, pour le Liban. Comme l’explique Human Rights Watch sur son site web, ajourner les élections contrevient clairement aux obligations internationales en matière de droits humains :

    La proposition de loi d'extension, pour le deuxième ajournement depuis l'entrée en fonction de la législature en juin 2009, contreviendrait à l'article 25 du Pacte international relatif aux droits civils et politiques (PIDCP), que le Liban a ratifié en 1972. L'article 25 stipule que tout citoyen doit avoir le droit et la possibilité de voter et d'être élu dans des élections réellement périodiques.

    “Il n'y a jamais de moment propice à des élections, en particulier au Liban, mais ce pays a tenu des élections dans des circonstances difficiles par le passé, en 2005 et 2009,” a dit Nadim Houry, directeur adjoint pour le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord à Human Rights Watch. “L'échec de la classe politique à atteindre un accord sur une nouvelle loi électorale ou à désigner un nouveau président ne justifie pas la suspension du droit de vote des citoyens libanais.”

    Angelina Eichhorst, chef de la délégation de l'Union Européenne au Liban, a tweeté :

    On se demande ce qui aurait pu être fait différemment ces derniers temps pour éviter une extension du parlement, triste jour pour l'histoire constitutionnelle du Liban

    “Nous n'avons plus que des souvenirs de ce qui était autrefois un droit civique : voter”, a écrit la journaliste Nadine Mazloum dans un billet de blog intitulé “8 choses à faire pour le  Parlement“. La liste s'interroge sur “les meilleurs usages du parlement, vu son incompétence totale”, pour suggérer entre autres des “ateliers d'art dramatique” pour les députés qui n'ont pas trouvé la force de démissionner, et la “paléontologie” pour étudier la scène politique libanaise “éteinte”.

    La réaction de nombreux Libanais ordinaires au vote de leur parlement a été la colère et l'exaspération. A Beyrouth, des gens ont même coupé la rue menant au bâtiment du parlement, lancé des tomates sur les législateurs et brandi des pancartes clamant “Non à l'extension !”. Nombreux sont ceux qui ont conspué les députés, les traitant de “voleurs”.

    Le fabricant de la vodka Stolichnaya a même saisi l'occasion de se promouvoir aux dépens des parlementaires auto-perpétués du Liban en écrivant sur Facebook que même “les gueules de bois ne durent pas si longtemps” :

    “Les gueules de bois ne durent pas si longtemps”, blague pour les Libanais un fabricant de vodka

  • Djibouti dans les pas du Burkina Faso ? (Global Voices)

     
    Protests for Democracy in Djibouti via USN Djibouti

    “Pour un État national démocratique à Djibouti”: Manifestations contre l’État totalitaire djiboutien – source : USN Djibouti (capture d'écran)

    Le retentissement provoqué au Burkina Faso par des jeunes rassemblés pour la démocratie, s'étend à travers le continent africain. Quelques jours après avoir destitué le Président Blaise Compaoré au terme de 27 ans de pouvoir, il semblerait que les jeunes d'un autre pays africain s'apprêtent à remercier un autre dirigeant de longue date, Ismaïl Omar Guelleh.

    L'homme fort de Djibouti est à la tête du pays depuis 1999 et s'y maintient malgré plusieurs protestations nationales réclamant une nouvelle alternative dans le pays. La République de Djibouti est une ex-colonie française d'environ 850.000 habitants, située entre l’Érythrée, l’Éthiopie et la Somalie.

    En 2010, Guelleh a réussi à faire adopter une réforme constitutionnelle de manière à briguer un troisième mandat. C'est la même stratégie qui a provoqué la destitution de Compaoré au Burkina Faso. Guelleh est président depuis 15 ans mais son parti est au pouvoir depuis 34 ans. 

    Le 3 novembre, le Mouvement des Jeunes de l'Opposition (MJO) a défilé à travers les rues de la ville de Djibouti pour demander l'organisation d'élections démocratiques transparentes dans le pays. Voici une vidéo des manifestations :

    Le blogueur djiboutien Houssein Ibrahim Houmed a ainsi écrit au sujet des événements au Burkina Faso :

    Vu de Djibouti, je peux dire avec certitude que  les sympathisants du parti politique d’Uguta-Toosa (Djibouti) soutiennent le juste combat du peuple Burkinabé. J’invite la coalition USN (Union pour le salut National) de l’opposition djiboutienne d’exprimer leur indéfectible solidarité à l’endroit de la résistance que mènent les Burkinabés contre la dictature de Blaise Compaoré.

    Le régime de Guelleh est bien connu pour son mépris de la démocratie. En 2011, avant les élections, le gouvernment a interdit toutes les manifestations et a arbitrairement arrêté les manifestants pacifiques ainsi que les leaders de l'opposition, selon Human Rights Watch.  

    Cependant, la lutte pour davantage de démocratie à Djibouti est étroitement liée aux relations que le pays entretient avec les pays voisins plus grands ainsi qu'à son économie émergente.

    L’Éthiopie, l’Érythrée et la Somalie ont chacun rencontré de leur côté des obstacles à l'introduction d'un processus démocratique durable dans leur politique. L'accent mis sur la lutte contre le terrorisme dans la région a permis aux dirigeants de ces pays de profiter généreusement de l'aide américaine sans vraiment répondre à l'exigence démocratique de rigueur. De plus, le potentiel de croissance économique rapide dans la région a consolidé l'emprise de Guelleh sur le pouvoir. Malik Ibrahim, un expert de la région de la Corne de l'Afrique, a ainsi expliqué la manière dont Guelleh utilise son réseau international pour renforcer son leadership :  

    Les Américains, les Français, les Allemands, les Chinois, les Russes et même les Japonais rivalisent pour étendre leur influence sur le gouvernement du pays. Par conséquent, la principale source de revenu provient des recettes que le pays perçoit de ses partenaires occidentaux en contrepartie des installations militaires accueillies sur son territoire. Bien que les sommes exactes soient floues, les États-Unis verse près de 60 million de dollars par an, tandis que les Français et les Japonais versent chacun près de 30 millions de dollars. Plus récemment, le gouvernement djiboutien a signé un partenariat stratégique de sécurité et de défense avec la Chine. Djibouti offre ainsi à la Chine des installations militaires en échange de l'entraînement de ses forces militaires.

    Cependant, les choses peuvent changer très rapidement comme en témoignent les événements au Burkina Faso. Le blogueur Houssein Ibrahim Houmed, espère pour le pays : 

    La disparition du régime de Guelleh sera effective, consommée et probante, que lorsqu'un État de droit sera instauré en République de Djibouti. J’ose espérer que les États-Unis d’Amérique, le Japon et la France favoriseront l’avènement de la démocratie et qu’ils ne cautionneront pas une prise de pouvoir par les héritiers de ce clan odieux. 

     http://fr.globalvoicesonline.org/2014/11/07/177449/

  • Algérie-Maroc,“Vous pouvez traverser, mais vous ne pouvez pas revenir” (ci)

    Reportage le long de la frontière fermée la plus longue du monde : un no man’s land de 1 600 kilomètres qui sépare Algérie et Maroc depuis 1994. Mais, cet été, Rabat a entrepris la construction d’un mur pour lutter contre les trafics et les réseaux terroristes.

    Vous voulez traverser ?”

    propose un gendarme algérien, debout de l’autre côté du fossé, avant qu’une seconde silhouette, fluette, habillée de vert, ne surgisse. On leur demande où s’arrête l’Algérie, ils désignent nonchalamment les buissons derrière eux. “Et là, c’est le Maroc”, disent-ils, la main tendue vers les bâtisses qui se dressent à seulement une poignée de mètres de nous. A regarder ces villas surplombées par un nuage chargé de pluie, rien n’indique que Bni Drar est l’une des plateformes marocaines du “trabendo”.

    Et pourtant, la nuit, des dizaines d’ânes transportant des bidons d’essence remplis à ras bord se frayent un chemin à travers les tranchées, creusées par les autorités algériennes pour ralentir le flux des contrebandiers, et reviennent du Maroc délestés de leur marchandise. “Vous pouvez traverser, mais vous ne pouvez pas revenir”, préviennent les gendarmes. Un aller sans retour, c’est tout ce que propose l’Algérie aux passants qui souhaitent se rendre de l’autre côté. 

    L'Oriental

    En 1994, après l’attentat terroriste commis à Marrakech qui avait impliqué trois jeunes Algériens, Rabat impose un visa aux voyageurs algériens. Vexé, Alger répond en fermant sa frontière terrestre. Bien que le pouvoir marocain soit revenu sur sa décision, supprimant le visa pour les ressortissants algériens en 2004, la frontière terrestre est restée close. L’“Oriental”, comme les riverains maricains la surnomment [d’après le nom de la région frontalière], reste ainsi, avec ses 1 600 kilomètres, la frontière fermée la plus longue au monde.

    Et un terrain propice aux trafics en tous genres.

    A l’ombre des arbustes courant le long de l’oued Kiss, qui sépare naturellement les deux pays sur la partie septentrionale de la frontière, les échanges informels ont bourgeonné. Des millions de litres de carburant algérien coulent dans les voitures marocaines. Sur les rayons des supermarchés, à Oujda et à Saïda, le Selecto [soda très populaire en Algérie] et d’autres produits alimentaires algériens se vendent pour une bouchée de pain, tandis que le kif marocain trompe la vigilance des douaniers et se déverse par centaines de tonnes en Algérie.

    Un commerce clandestin fructueux, géré, du côté algérien, depuis les terrasses des cafés de Maghnia.

    Ville anarchique, aux routes défoncées et aux trottoirs déglingués, Maghnia ne paye pas de mine à première vue. Située à seulement une vingtaine de kilomètres de sa sœur marocaine, Bni Drar, il s’agit pourtant du fief des trafiquants de carburant algériens, qui, pendus toute la journée au téléphone, ont amassé des fortunes colossales ces vingt dernières années. Selon des estimations, 50 000 familles vivraient de ces échanges interdits de part et d’autre de la frontière, qui n’ont donc aucun intérêt à voir les postes frontaliers rouverts aux voyageurs.

    "Là-bas c'est la grande classe"

    Mais avec cette guerre fratricide entre l’Algérie et le Maroc, certains se retrouvent piégés dans un no man’s land. En verrouillant l’accès par voie terrestre au royaume chérifien, les autorités algériennes ont brisé des milliers de familles algéro-marocaines vivant sur son sol. Sur la plage de Moscara, sable ocre et rochers massifs, située dans la station balnéaire de Marsa Ben M’hdi (dit “Port-Say”), la blessure est particulièrement douloureuse pour ceux qui ont cessé de voir un oncle, un cousin, des grands-parents, quasiment du jour au lendemain.

    Hamouda, 45 ans, les lèvres couvertes par une moustache épaisse et la poigne ferme d’un ex-gendarme, ne compte pas le nombre de fois qu’il a franchi la frontière jusqu’en 1994 pour rendre visite à sa tante et à ses cousins. “On allait tout le temps à Saïda. Le week-end, en semaine… Attention, là-bas c’est la grande classe, c’est propre”, dit-il en ramassant un mégot de cigarette sur le sable de Moscara. Avant cette date, il lui suffisait de quelques brassées ou de quelques pas pour rejoindre la plage de Saïda la Marocaine. Depuis le 27 août 1994, les habitants de Port-Say dans la situation de Hamouda doivent rouler jusqu’à Tlemcen ou Oran (les aéroports les plus proches), embarquer à bord d’un avion, atterrir à Casablanca ou à Rabat et reprendre la route jusqu’à l’Oriental.

    Un voyage long, épuisant et onéreux. Ce n’est donc plus que pour de rares occasions que les Algériens envisagent de franchir la frontière. Sur le front de mer, où les glaciers se disputent les faveurs des derniers vacanciers, les habitants de Marsa Ben M’hdi racontent qu’aujourd’hui seul un drame familial les incite à aller voir leurs proches au Maroc. “J’ai deux oncles et une tante de l’autre côté. La dernière fois que je les ai vus, c’était en 1990. Ma mère s’apprête à aller voir sa sœur à Agadir pour la première fois depuis vingt-quatre ans, inchallah, parce qu’elle est très malade. Elle a payé 25 000 dinars [235 euros] pour son billet d’avion, c’est trop cher”, confie Hamid, 35 ans, derrière la caisse d’une alimentation générale.

    Touristes curieux

    Reste la traversée clandestine. Des réseaux de passeurs algériens et marocains proposent leurs services pour 2 000 dinars [19 euros]. Une somme dérisoire, alléchante, mais la peur du risque encouru finit par l’emporter. “Je ne veux pas terminer en prison”, lance Mohamed, le visage mangé par une barbe, un maillot de bain dissimulé sous un qamis [vêtement long]. Il confie avoir renoncé à rendre visite à sa grand-mère marocaine.

    A Marsa Ben M’hdi, ce sont surtout les autorités marocaines que l’on craint. “Si le makhzen [le pouvoir au Maroc] t’attrape, tu es foutu”, affirme Hamid. Sur place, personne ne sait vraiment ce que risque un fraudeur pris en flagrant délit. Les habitants parlent d’une peine sévère de plusieurs mois d’emprisonnement. Posté sur la digue qui fait office de frontière, un gendarme à l’allure d’un adolescent armé nuance : “C’est du cas par cas.” La sanction dépend surtout des motivations de la personne arrêtée entre les deux territoires et de ses liens avec les trabendistes, explique sommairement le jeune officier.

    A défaut de la traverser, de rares familles mixtes, qui vivaient autrefois comme des voisins et dont les liens ne se sont pas distendus, se donnent rendez-vous sur la frontière. Sur les routes nationales parallèles, à l’ouest la marocaine, à l’est l’algérienne, qui longent la ligne de démarcation, un virage serré est leur point de rencontre privilégié. Des belvédères ont d’ailleurs été aménagés de part et d’autre de la séparation pour accueillir ces retrouvailles familiales.

    Hormis les rangées de drapeaux, rouges d’un côté, blanc et vert de l’autre, et la patrouille de gendarmes algériens au regard faussement méchant, rien ne rappelle que sous l’oued coule la frontière fermée entre le Maroc et l’Algérie. Ici, les familles déchirées secouent leurs bras, comme des naufragés, pour se saluer, tandis que les touristes curieux, venus parfois de loin, reluquent leurs voisins maghrébins ou prennent la pose. En réalité, la plupart des riverains ont tourné le dos à la frontière bien avant sa fermeture en 1994.

    Famille lointaine

    Dans la station balnéaire de Port-Say, les habitants n’ont que vaguement entendu parler des membres de leur famille restés de l’autre côté après l’indépendance ou chassés par les autorités algériennes au milieu des années 1970. A cette époque, plus de 35 000 Marocains ont été sommés de plier bagages, punis par le pouvoir algérien à la suite de la nationalisation, ou “marocanisation”, par leur royaume, en 1973, des terres agricoles appartenant à des milliers d’agriculteurs algériens.

    Ces derniers possédaient un immense patrimoine foncier agricole au Maroc.

    “Je dois avoir de la famille là-bas… Peut-être… En tout cas je n’ai jamais eu de contact avec eux”, réfléchit Mohamed, maître-nageur sur la plage de Moscara, la peau dorée par le soleil. Assis à ses côtés, Abderrahmane, vendeur de thé à la sauvette, raconte avoir complètement perdu de vue sa famille marocaine en rentrant au bled en 1962. Et Mohamed n’est pas prêt de faire la connaissance de ses cousins marocains. Pour célébrer les vingt ans du verrouillage de la frontière terrestre, les Etats algérien et marocain ont décidé d’ériger un mur [construit par le Maroc – l’Algérie de son côté – creuse des tranchées].

    Motifs invoqués à Rabat et Alger : la lutte contre les réseaux de contrebande et le terrorisme dans le Sahel. Les premiers barbelés ont été posés il y a près de deux mois, le mur s’étendrajusque dans le sud de la frontière, indique le jeune gendarme posté sur la digue. Sur la jetée de Port-Say, qui offre une vue imprenable sur la plage de Saïda, on n’est guère étonné que la situation politique ait empiré au fil des années, mais on espère secrètement un sursaut de fraternité. “C’est la colonisation qui a créé les frontières, mais en fait nous sommes tous frères”.

    Djamila Ould Khettab
    Publié le 19 septembre 2014 dans Algérie-Focus (extraits) Alger

     

    La forteresse Melilla

    ●●● “Des engins de construction s’activent côté marocain de l’enclave de Melilla pour ériger une barrière”, rapporte l’hebdomadaire marocain TelQuel. “Officiellement pour mettre un terme aux assauts des migrants africains. Officieusement pour s’attirer les bonnes grâces de Madrid et les prébendes de Bruxelles, notre pays étant désormais passé maître dans l’art de la mendicité”, enchaîne le site d’information Demain Online. Et de dénoncer “un renoncement à la souveraineté du Maroc sur ses territoires”. Les travaux ont commencé en avril-mai. Cette barrière grillagée, d’une hauteur de 3 à 5 mètres et équipée de lames tranchantes, viendra s’ajouter à la triple frontière grillagée installée côté espagnol. L’Association marocaine Rif pour les droits de l’homme (ARDH) a pour sa part alerté les autorités sur les dangers que représente cette barrière. “Les migrants subsahariens ne disposent pas de moyens pour s’informer de la gravité de ce qui les attend à la frontière”.

     
     
    Algérie-Focus Djamila Ould Khettab 12 novembre 2014
     
    http://www.courrierinternational.com/article/2014/11/12/vous-pouvez-traverser-mais-vous-ne-pouvez-pas-revenir?page=all
  • Le Koweït joue avec la vie de plus de 100 000 résidents bidun (Amnesty)

          (bedoon.media - KBM) Tags: kuwait    stateless   bedoon bidun

    L'annonce du Koweït selon laquelle des dizaines de milliers de personnes apatrides connues dans ce pays comme les Bidun étaient susceptibles d'obtenir la « citoyenneté économique » de l'Union des Comores, un archipel pauvre d'Afrique de l'Est, est une violation éhontée des obligations internationales du Koweït en matière de droits humains, a déclaré Amnesty International.

    « Il est choquant que les autorités koweïtiennes essaient de trouver une solution aux problèmes déjà anciens des Bidun, qui sont apatrides et victimes de discriminations, en obtenant qu'un autre pays accorde à ces personnes une "citoyenneté économique" », a déclaré Said Boumedouha, directeur adjoint du programme Moyen-Orient et Afrique du Nord d'Amnesty International.

    « De nombreux Bidun vivant actuellement au Koweït sont nés et ont grandi dans ce pays. Ils ont le droit de d'obtenir dans les meilleurs délais une réponse juste et transparente à leur demande de nationalité koweïtienne. »

    Selon la proposition des autorités, les Bidun seraient autorisés à rester sur le territoire koweïtien en tant qu'étrangers.

    « S'il est possible que cette dernière promesse en date débouche sur la régularisation du statut de certains Bidun, cela n'en reste pas moins une manière déloyale d'éviter de résoudre la question de leur citoyenneté au Koweït, qui se pose de longue date. Dans les faits ils continuent à être privés de toute chance réelle d'obtenir la nationalité koweïtienne », a déclaré Said Boumedouha.

    « Au lieu de jouer avec la vie et le futur de ces personnes, les autorités koweïtiennes doivent trouver une solution à long terme à ce problème, en garantissant que tous les Bidun puissent bénéficier d'une procédure indépendante, rapide et juste de demande de nationalité. »

    Plus de 100 000 Bidun sont susceptibles de pouvoir prétendre à la nationalité koweïtienne, mais sont considérés comme des « résidents en situation irrégulière » par le gouvernement. Incapables d'obtenir la citoyenneté, beaucoup souffrent de discriminations et sont privés de l'accès à l'emploi, aux soins de santé et à l'éducation. Ces dernières années, ils ont réclamé la nationalité koweïtienne lors de manifestations que la police a dispersées en recourant à une force excessive. Des centaines de personnes ont été victimes d'arrestations arbitraires. Des dizaines ont toutefois été acquittées.

    En octobre 2012, Jaber al Sabah, le Premier ministre koweïtien, a affirmé à Amnesty International que le gouvernement trouverait une solution pour les Bidun au cours des cinq années suivantes. Le Koweït aurait proposé à l'Union des Comores, également membre de la Ligue arabe, d'y réaliser une série d'investissements en échange de l'acquisition de la « citoyenneté économique » pour les Bidun.

    Le Koweït ne permet pas aux tribunaux de réexaminer les décisions administratives rejetant les demandes de nationalité. Amnesty International estime que le processus de naturalisation supervisé par le Système central koweïtien pour la résolution du statut des résidents en situation irrégulière est opaque et s'appuie sur des critères changeants. Cette instance rend régulièrement des décisions arbitraires et manque d'indépendance.

    « Le Koweït doit veiller à ce que toutes les demandes de nationalité donnent lieu à un examen juste et transparent dans les meilleurs délais. Chaque Bidun résidant au Koweït doit pouvoir se tourner vers les tribunaux ou une autre instance judiciaire indépendante afin de contester les décisions prises par les autorités », a déclaré Said Boumedouha.

    Communiqués de presse

    10 novembre 2014
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