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  • Nouveautés sur AFPS Rennes

    • Export Armes : La France a émis 112 autorisations à destination d’Israël.

      6 mars

      Entre 2003 et 2008, la France a exporté plus de 521 millions d’Euros d’armes vers Israël. La France a également exporté vers Israël des équipements spécialisés pour la reconnaissance, tels que les systèmes laser. D’après le Ministère français de la Défense, la France reçoit chaque année entre 4 000 et 6 000 demandes internationales d’armement. La France a émis 6 605 autorisations d’exportation d’armement, dont 112 à destination d’Israël. Ces autorisations d’exportation d’armement représentent, selon le (...)


    • Gaza : la lettre de l’AFPS

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      La situation humanitaire, économique et politique dans la bande de Gaza, sous blocus depuis plus de 8 ans, se dégrade constamment depuis l’attaque israélienne de l’été 2014. Gaza, partie intégrante de la Palestine, est confrontée à une violente stratégie israélienne d’étranglement, de division et de plongée dans l’oubli. Une information spécifique régulière semble nécessaire. Le Groupe de Travail Gaza de l’AFPS vous présente le premier numéro de la lettre mensuelle d’information que nous avons décidé de (...)


    • L’OLP appelle à la fin de la collaboration répressive entre l’Autorité palestinienne et l’occupant israélien

      6 mars

      Le conseil Central de l’organisation recommande aux autorités palestiniennes de cesser « la coopération sécuritaire sous toutes ses formes avec la force d’occupation » - une requête qui doit être ratifiée par le chef de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas. Le conseil central de l’Organisation de Libération de Palestine a déclaré vouloir en finir avec la coopération sécuritaire avec l’Israël, en réponse à la décision israélienne, potentiellement explosive, de retenir les principales ressources financières (...)


    • Haneen Zoabi : Notre discours et son impact politique

      5 mars

      Suite à la bataille juridique qui lui rendu son droit de siéger à la Knesset, Hanin al-Zoabi explique les idées fausses qui ont cours sur l’identité, le message et la lutte des citoyens palestiniens d’Israël. __7__ Hanin Zoabi lors d’une intervention à la Knesset, alors qu’une députée du parti Yisrael Beteinu qui tentait de l’agresser est évacuée de la tribune - Photo : AFP/David Vaaknin __7__ La dernière tentative pour me disqualifier de la Knesset et pour m’empêcher de concourir aux élections (...)


    • Lea Tsemel, ou l’avocate sans frontières

      4 mars

      Michel Warschawski fait ici le portrait de Léa Tsemel, candidate sur la liste arabe unie pour les élections à la Knesset, le parlement israélien... Une trentaine de personnes se pressent dans la salle d’attente, dans le couloir, sur le palier et même dans les escaliers. Beaucoup sont venus en famille, et les enfants profitent du coin aménagé pour eux. Certains ont apporté leur pique-nique et se préparent un thé à la sauge dans d’anciennes toilettes réorganisées en kitchenette. Un autre, faute de temps (...)


    • Propagande, formatage de l’opinion publique : c’est la radio d’État de guerre ?

      4 mars

      Virée de la radio publique en raison de sa non conformité à l’idéologie d’État, "Là-bas si j’y suis" et l’équipe de Daniel Mermet continuent leur travail de déconstruction de la machine à décerveler sur internet. Vous pourrez écouter l’émission consacrée à l’antisémitisme, en réponse aux élucubrations diffamatoires de Dominique Reynié sur France-Inter : cliquez sur le lien proposé ci dessous ! En attendant notre 7/9 NEUF on est encore obligé d’écouter les autres. Et on n’a pas été déçu le 17 février par l’invité (...)

    • Israël se précipite vers une guerre sans merci contre Gaza

      3 mars

      Israël se dirige vers la prochaine éruption de violence avec les Palestiniens comme s’il s’agissait d’une sorte de catastrophe naturelle qui ne peut pas être évitée. La prochaine guerre éclatera cet été. Israël lui donnera un autre nom puéril et elle aura lieu à Gaza. Il y a déjà un plan pour évacuer les communautés israéliennes le long de la frontière de la bande de Gaza. Israël sait que cette guerre va éclater, et Israël sait aussi pourquoi – et il s’y précipite au grand galop les yeux bandés, comme si (...)

    • Revenir de l’école maternelle pour découvrir qu’Israël a démoli votre maison

      3 mars

      Cette semaine, les autorités ont démoli des maisons dans le village bédouin non reconnu de Saawa – pour la quatrième fois. Par Gideon Levy et Alex Levac | 28 février 2015 | Salameh al-Kasasi est revenu dimanche de la Maternelle pour découvrir que sa maison avait été démolie. Il était parti de chez lui le matin et revenu à midi – vers rien. Quand son père est arrivé, après avoir été détenu par la police pendant 40 minutes, il a vu son fils debout sur un tas de décombres dans lequel il fouillait. « Qu’est-ce (...)

     

     

     

  • Gaz de schiste : les Algériens se mobilisent contre le régime et l’ingérence des multinationales pétrolières (Bastamag)

    Les mobilisations sociales enflent en Algérie, contre l’exploitation future des gaz de schiste, autorisée par le gouvernement.

    Ces forages, à proximité des villes et des oasis sahariens, menacent les précieuses ressources en eau. Total, l’État français, et d’autres multinationales, sont accusés d’ingérence, cinquante ans après les essais nucléaires menés par l’ancienne puissance coloniale dans le Sahara algérien. Basta ! et l’Observatoire des multinationales publient aujourd’hui un rapport sur les enjeux de cette mobilisation écologique et le rôle de la multinationale française.

    Le groupe français Total, d’autres multinationales pétrolières ainsi que le gouvernement algérien, sont dans la ligne de mire d’une contestation écologique et démocratique inédite en Algérie. Depuis le 31 décembre 2014, un mouvement citoyen opposé à l’exploitation des gaz de schiste secoue le pays (notre précédent article). Parti d’In Salah, une ville de 50 000 habitants au cœur du Sahara, proche des sites de forage, le mouvement accuse la multinationale pétrolière française de recourir à l’utilisation de la fracturation hydraulique sur leur territoire, alors même que cette technique fait l’objet d’une interdiction en France depuis 2011 [1]. Et dénonce l’inconséquence de l’entreprise publique Sonatrach et du gouvernement algérien qui font peser sur la région de graves risques de pollutions. Malgré la répression, le mouvement se poursuit. Pour en éclairer les ressorts et l’importance, et interroger le rôle de Total ainsi que des États algériens et français, Basta ! et l’Observatoire des multinationales rendent public ce 6 mars un rapport sur Total et les gaz de schiste en Algérie (pour télécharger le rapport).

    Tout part de la visite des ministres algériens de l’Énergie et de l’Environnement le 27 décembre 2014, dans le bassin d’Ahnet, dans l’immensité du Sud algérien, à 1200 km au Sud d’Alger. Ils viennent saluer le « succès » du premier forage pilote de gaz de schiste conduit par la Sonatrach, la compagnie nationale, devant un parterre de journalistes [2]. L’exploitation des gaz de schiste est rendue possible en Algérie par une nouvelle loi sur les hydrocarbures promulguée en 2013 [3]. La population d’In Salah se découvre voisine du « premier » site de forage, et prend connaissance du projet d’exploration par voie de presse. Très rapidement, la présence sur le forage de firmes étrangères – notamment Halliburton, Schlumberger et Total – est évoquée sur les réseaux sociaux.

    Entre opacité et double discours

    Total a effectivement remporté le 22 décembre 2009 un appel d’offre pour acquérir près de 49% (la majorité revenant à la compagnie nationale Sonatrach) du permis « d’exploration et d’exploitation Ahnet » [4]. Total espère alors démarrer l’exploitation en 2015 et estime le potentiel du permis à 700 millions de barils équivalent pétrole. Des négociations avec le gouvernement algérien sont entamées en 2011. Mais alors qu’en France, organisations altermondialistes et écologistes s’apprêtent à lancer une campagne demandant à Total de se retirer de la concession et de ne pas recourir à la fracturation hydraulique, c’est la surprise [5]. Fin janvier 2015, pendant que les mobilisations citoyennes d’In Salah gagnent Alger, Total précise ne plus être présent sur la concession d’Ahnet. Pourquoi ce revirement ?

    Un accord sur les conditions fiscales et commerciales de l’exploitation de ce gisement n’aurait pas abouti, explique Total [6]. Or, « les dates ne concordent pas », pointe un observateur algérien. Un permis ayant été accordé fin 2009 pour une durée de cinq ans, il n’aurait dû arriver à expiration qu’à la fin de l’année 2014 et non en juin, comme l’affirme la multinationale. Contactée par Basta ! et l’Observatoire des multinationales, Total n’a pas souhaité répondre à nos demandes de précisions.

    Inavouable fracturation hydraulique

    Fin février, alors que la répression s’accentue à l’encontre des citoyens d’In Salah, l’eurodéputé écologiste José Bové publie une tribune qui met en doute les affirmations du géant français. « Le simple fait que Total songe à exploiter le gaz de schiste dans le désert montre une fois de plus que cette entreprise est criminelle », écrit-il [7]. Le 2 mars, Total dément l’information sur twitter : « Pas de production, d’exploitation, ni de demande de permis pour Total. » 

    La compagnie pétrolière assure ne plus être impliquée dans l’exploration de « gaz de schiste » en Algérie. Mais elle ne dit rien sur le « tight gas », un autre gaz non conventionnel, piégé dans des roches très compactes, dont l’exploitation nécessite aussi de recourir à la fracturation hydraulique. Or, c’est bien du « tight gas » qu’était censée receler la concession d’Ahnet. Si Total en était arrivé au point de négocier les conditions commerciales d’exploitation avec l’Algérie, des forages exploratoires ont dû avoir lieu. Sinon, comment estimer les réserves de gaz « probables » enfouies sous les dunes à l’Ouest d’In Salah ? Par ailleurs, même si elle s’est retirée d’Ahnet, l’entreprise détient encore une autre concession de tight gas à l’Ouest de l’Algérie, à Timimoun (37,5 % des parts pour Total, 51 % pour Sonatrach et 11,25 % pour Cepsa, une compagnie espagnole) avec une mise en production fixée en 2017 [8]. Si la filiale de Total en Algérie reconnaît son implication, elle botte en touche lorsque la question du recours à la fracturation hydraulique est évoquée [9].

    « Total joue sur les mots et les nuances pour gagner du temps, commente Hacina Zegzeg, engagée dans le mouvement à In Salah. Notre revendication concerne le refus de l’exploitation par fracturation hydraulique » Les activistes algériens voient dans la décision gouvernementale d’ouvrir la voie aux gaz de schiste la marque de l’influence des multinationales pétrolières. La campagne de forages pilotes lancée par la Sonatrach semble avoir pour principal objectif de prouver l’existence de réserves de gaz de schiste, pour mieux amadouer les entreprises étrangères. Une manière d’assumer à leur place les investissements – et donc les risques financiers – de l’exploration [10].

    L’eau, « plus sacrée que le pétrole »

    Problème : le recours à la fracturation hydraulique pose crûment la question des ressources en eau, en plein Sahara. La consommation intensive d’eau et la pollution des nappes souterraines et de surface constituent autant de menaces, qui sont au cœur des préoccupations du mouvement citoyen d’In Salah. Dans cette zone aride, la pollution des eaux est perçue comme « une question de vie ou de mort », relate Hocine Malti, ancien cadre de la Sonatrach. L’agriculture, permise par l’irrigation des palmeraies, est la principale source de revenus de la population.

    La demande officielle de moratoire sur le gaz de schiste, cosignée par des experts algériens et adressée le 21 février au président Abdelaziz Bouteflika, met en exergue ces risques environnementaux – pollution de l’eau, de l’air, séismes – et les répercussions sur la santé [11]. « La première revendication est qu’il n’est pas question de faire des investissements qui touchent à l’eau, observe Ghazi Hidouci, ancien ministre de l’Économie et des Finances d’Algérie entre 1989 et 1991 [12]. Les habitants ont bien compris que l’eau est plus sacrée que le pétrole ».

    Produits chimiques mortels

    La Sonatrach assure de son côté maîtriser la technique de fracturation. La compagnie l’aurait initiée à Hassi Messaoud, au Nord-Est d’In Salah dès 1956 pour des gisements pétroliers. Elle aurait fracturé en moyenne 50 puits par an sur ce champ, entre 2006 à 2010. « Ces forages, tout comme le reste des puits conventionnels, ont traversé des nappes aquifères sans pour autant avoir eu un impact sur l’environnement », plaide Said Sahnoun, PDG par intérim de la Sonatrach [13]. La compagnie assure également qu’elle ne lésinera pas sur les mesures de protection de l’environnement. Or, l’expérience prouve qu’il existe toujours une proportion non négligeable de puits défectueux, même aux États-Unis. Guère convaincus par la communication rassurante des autorités algériennes, des habitants d’In Salah décident de pénétrer le 3 février sur le site du forage. Via des photos et vidéos postées sur les réseaux sociaux, ils dénoncent l’absence de traitement des eaux et des boues de forage, désavouant les propos de la compagnie nationale.

    Les activistes découvrent également la présence de produits chimiques, comme l’Ezeflo110, servant à la facturation hydraulique. Ces substances extrêmement dangereuses sont posées sur de simples palettes alors qu’elles devraient être stockées dans des lieux protégés. De quoi mettre en doute la capacité de la Sonatrach à maitriser la gestion des déchets et le stockage de produits chimiques mortels. La présence d’Halliburton sur le site est également confirmée par plusieurs sacs appartenant à la compagnie. Celle-ci interviendrait en appui technique de la fracturation hydraulique, et non directement comme opérateur.

    Le Sahara, terrain de jeu des expérimentations françaises ?

    Les craintes des habitants d’In Salah sont d’autant plus fortes que la région n’en est pas à ses premières expérimentations technologiques. Les forages pilotes par fracturation hydraulique rappellent aux populations sahariennes la dramatique période des essais nucléaires français dans le sud du pays, à Reggane, dans les années 1960, dont la population locale souffre encore. « J’en déduis qu’ils expérimentent, témoigne une habitante d’In Salah. Que nous sommes, comme nos concitoyens de Reggane, le terrain de prédilection des expérimentations françaises. » « L’anniversaire de ces essais était jusque-là évoqué dans le silence le plus total, observe Ghazi Hidouci. Cette année, cela a fait grand bruit. Au Sahara les gens ont parlé, se sont montrés, cela a pris une résonance politique. »

    Un demi-siècle plus tard, les tensions restent vives en Algérie au sujet d’une éventuelle ingérence de l’ancienne puissance coloniale. De nombreux habitants ont en tête le projet d’accord de partenariat entre le président algérien et le ministre des Affaires étrangères français Laurent Fabius, dont la presse s’est faite l’écho en 2012. Cet accord viserait à permettre aux entreprises françaises d’expérimenter des techniques alternatives à la fracturation hydraulique en Algérie [14]. « Il n’existe, à notre connaissance, aucun accord de ce type », indique une source diplomatique française. Le sujet du gaz de schiste « n’est pas discuté dans le cadre de notre dialogue bilatéral avec l’Algérie », assure-t-on. Les récents propos de l’Ambassadeur de France à Alger concernant un « renforcement du partenariat français avec l’Algérie », impliquant les gaz de schiste auraient été déformés [15].

    Les voix d’In Salah réprimées

    Le gouvernement algérien n’a pour l’instant pas répondu à la demande de moratoire envoyée par le mouvement citoyen d’In Salah le 21 février. Ces dernières semaines, les dirigeants ont tenu des propos contradictoires, minimisant dans un premier temps le problème en déclarant qu’il ne s’agissait que de projets pilotes voués à s’arrêter, et que la décision de développer le gaz de schiste n’interviendrait pas avant plusieurs années. D’autres interventions tendent plutôt à présenter le gaz de schiste comme un fait accompli.

    A l’occasion des mobilisations nationales contre le gaz de schiste en Algérie le 24 février, Abedelaziz Bouteflika s’est montré plus clair, en affirmant sa volonté de faire « fructifier » et de « tirer profit » de tous les hydrocarbures, dont les gaz de schiste qualifiés de « dons de Dieu ». Le 28 février, au 62e jour de la contestation, le mouvement citoyen d’In Salah est sévèrement réprimé, après avoir alerté sur une possible utilisation de la fracturation hydraulique par la compagnie Halliburton, sur un deuxième puits d’exploration. « Cette répression s’est poursuivie jusqu’au centre-ville par le saccage de la Place de la Résistance, lieu symbolique du mouvement citoyen », dénoncent les collectifs français opposés au pétrole, gaz de schiste et de houille [16].

    « On pose les jalons d’une pensée écologique en Algérie »

    L’engouement du gouvernement algérien pour les hydrocarbures non conventionnels s’explique par son inquiétude face à l’épuisement progressif des ressources conventionnelles, dont le pays est extrêmement dépendant d’un point de vue économique. Pour beaucoup d’observateurs, la stabilité politique du régime dépend de sa capacité à acheter la paix civique en maintenant des budgets sociaux suffisamment élevés. Paradoxe : le choix d’investir directement dans l’exploration, en assumant tous les risques financiers et environnementaux, intervient à un moment où, ailleurs dans le monde, gaz de schiste et fracturations hydrauliques sont de plus en plus combattus.

    « L’avenir énergétique de l’Algérie n’est pas dans les schistes mais dans l’optimisation de nos ressources conventionnelles, le développement des énergies renouvelables, dans le mixte énergétique et dans les économies d’énergies », écrivent les habitants mobilisés d’In Salah au président Bouteflika. Des revendications qui font progressivement tâche d’huile dans le pays, reprises d’un bout à l’autre des provinces sahariennes. « Il y a différents groupes de réflexion sur l’environnement, le développement durable. On est en train de poser les jalons d’une pensée écologique en Algérie », espère une militante. La démocratie verte chassera-t-elle la répression kaki ?

    Sophie Chapelle et Olivier Petitjean

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  • Npa Paris

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  • Déclaration « Palestine » Situation et tâches (Essf)

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    Situation

    ► 1) L’année 2014 aura été marquée, en Israël et dans les territoires palestiniens, par l’approfondissement des logiques à l’œuvre depuis deux décennies : renforcement de l’emprise israélienne sur Gaza et la Cisjordanie, poursuite et accélération de la colonisation juive, répression permanente contre les Palestiniens, assauts militaires ponctuels d’une extrême violence, avec une nouvelle étape franchie lors de la dernière attaque sanglante contre Gaza à l’été 2014, étranglement politique et économique de la société palestinienne, radicalisation de la société et du champ politique israéliens.

    ► 2) Si ces logiques s’inscrivent dans les dynamiques antérieures aux accords d’Oslo (1993-1994), à savoir un long processus de dépossession territoriale et de nettoyage ethnique, à des échelles et des rythmes variés selon la conjoncture, la situation actuelle ne peut être comprise qu’en intégrant les modifications induites par l’entrée dans la période de « l’autonomie palestinienne » : fin de l’occupation directe, par l’armée israélienne, des principales concentrations démographiques palestiniennes ; existence d’un appareil politico-administratif et répressif palestinien (l’Autorité palestinienne) ; marginalisation des réfugiés palestiniens de « l’extérieur ».

    ► 3) Les contradictions inhérentes au « processus de paix » et donc aux tâches de l’Autorité palestinienne, à savoir l’endiguement des revendications et de la résistance palestiniennes par la redistribution des aides internationales et par la répression tout en n’obtenant, dans le même temps, aucun gain politique réel, ont explosé en septembre 2000 avec la deuxième intifada. Expression du refus, de la part de larges secteurs de la société palestinienne, de rester silencieux face à un processus de réorganisation de l’occupation israélienne frauduleusement nommé « processus de paix » et face à une accélération sans précédent de la colonisation, le mouvement de révolte enclenché en septembre 2000 a rendu d’autant plus visibles les divisions, au sein de la direction de l’Autorité palestinienne, entre, d’une part, les partisans d’un improbable équilibre entre lutte contre l’occupation et coopération avec les autorités d’occupation et, d’autre part, les partisans de l’intégration au dispositif colonial.

    ► 4) La violence de la répression israélienne, avec la liquidation ou l’arrestation de milliers de résistants, majoritairement issus du Fatah, ont renforcé les courants les plus capitulards de la direction palestinienne, la mort de Yasser Arafat et son remplacement par Mahmoud Abbas consacrant de manière visible ces nouveaux équilibres. Depuis 2005, l’Autorité palestinienne dirigée par Abbas et ses proches (anciens et nouveaux), assume pleinement son rôle de collaborateur des forces d’occupation israéliennes, avec notamment une restructuration des services de sécurité palestiniens sous tutelle des États-Unis. Qui plus est, l’Autorité palestinienne, sous l’impulsion du Premier ministre Salam Fayyad (ancien haut fonctionnaire du FMI), a accéléré et parachevé l’intégration et la soumission de l’économie palestinienne au système capitaliste mondialisé et à son principal représentant local : Israël. S’il existe toujours, au sein de l’appareil de l’Autorité palestinienne, des secteurs nationalistes, issus du Fatah, hostiles à la cogestion avec la puissance occupante, ils sont de plus en plus marginalisés.

    ► 5) La victoire du Hamas aux élections législatives de 2006 a été une nouvelle expression déformée du refus majoritaire, dans la société palestinienne, de se soumettre aux injonctions occidentales et israéliennes et d’apporter un quelconque soutien politique à la direction capitularde et corrompue de l’Autorité palestinienne. Cette dernière ne se confond pas, aux yeux de la population, avec le Fatah, puisque ce sont bien les dirigeants en vue de l’Autorité palestinienne qui ont été battus lors des élections (scrutin par circonscription), et non le Fatah, qui a obtenu un score à peine inférieur à celui du Hamas au niveau national (scrutin de liste).

    ► 6) La victoire du Hamas et sa prise de contrôle totale de la bande de Gaza en réponse à la tentative de pustch fomentée par Mohammad Dahlan (dirigeant du Fatah) et soutenue directement ou indirectement par les États-Unis, l’Égypte et Israël, ont exposé le Hamas aux contradictions d’Oslo. Au sein du Mouvement de la résistance islamique, les divisions sont de plus en plus visibles entre, d’une part, les partisans d’une poursuite de la résistance, y compris armée, face à Israël (et donc, conséquemment, d’un affrontement avec la direction Abbas) et, d’autre part, les partisans d’un rapprochement avec la direction Abbas (et donc, conséquemment, d’une paix froide avec Israël).

    ► 75) Confronté aux mêmes problématiques que le Fatah durant les premières années de l’autonomie, à savoir l’incompatibilité entre (co-)gestion de structures intégrées au dispositif de l’occupation et poursuite de la lutte contre l’occupation, le Hamas a réussi à maintenir son unité en combinant gestion clientéliste du mini-appareil d’État à Gaza et prise en charge, notamment en cas d’agression israélienne, de la lutte armée (au côté des autres organisations palestiniennes mais de manière beaucoup plus visible et étendue). Le Hamas a ainsi pu demeurer légitime auprès, d’une part, de ceux qui ont bénéficié directement de l’institutionnalisation du mouvement (les bénéficiaires de la rente du mini-appareil d’État), partisans d’un apaisement des relations avec Israël et, d’autre part, de certains des secteurs parmi les plus marginalisés (notamment dans les camps de réfugiés), opposés à un tel apaisement.

    ► 8) Cet improbable équilibre s’appuie en outre sur un discours permettant d’unifier des catégories sociales dont les intérêts matériels sont divergents, voire contradictoires : l’utopie réactionnaire d’un État islamique en Palestine, dont le cadre territorial et temporel demeure volontairement flou. Le référent religieux n’est pas le monopole du Hamas et n’est pas la ligne de clivage politique centrale dans le champ politique palestinien, mais sa centralité et ses traductions dans le projet et les pratiques du Hamas (marginalisation des femmes, substitution du religieux au politique, porosité entre antisionisme et antisémitisme, etc.) soulignent d’autant plus la nécessité, au-delà des nécessaires cadres inclusifs permettant d’unifier, dans le combat quotidien, les divers courants de la résistance, d’une direction politique alternative.

    ► 9) La gauche palestinienne (FPLP, FDLP, PPP, courant de Mustapha Barghouthi) n’est pas en mesure aujourd’hui de représenter cette alternative. Divisée entre les partisans d’une intégration totale (PPP) ou partielle (FDLP) à l’Autorité palestinienne et les partisans de l’unité nationale entre Hamas et direction Abbas (FPLP), la gauche palestinienne paie le prix de ses ambiguïtés vis-à-vis du « processus de paix » : si, contrairement au PPP, le FDLP et le FPLP se sont formellement opposés aux accords d’Oslo, le légitimisme de leurs directions vis-à-vis de l’OLP les a conduites à taire une partie de leurs critiques et à refuser de prendre en charge la construction d’une « troisième voie », laissant le Hamas apparaître comme la seule opposition crédible à Arafat, puis à Abbas. Face à cette absence de perspectives, nombre de cadres et de militants de la gauche palestinienne se sont peu à peu tournés vers le travail au sein d’ONG qui, quand bien même leurs activités sont souvent essentielles, participent, dans la mesure où ce travail n’est pas articulé à la construction d’une alternative politique, d’un processus de dépolitisation et d’ « ONGïsation » de la société palestinienne.

    ► 10) En Israël, la radicalisation de la société et du champ politique se poursuit. Les derniers gouvernements, dominés par des forces d’extrême droite, racistes et antidémocratiques, ont poursuivi et accéléré les politiques de colonisation, de répression et de nettoyage ethnique contre les Palestiniens, en Cisjordanie, à Gaza, à Jérusalem mais aussi en Israël même. Le centre et le centre gauche ont accompagné ces évolutions, en participant aux gouvernements de coalition ou en demeurant silencieux et donc complices de ces politiques. Le « mouvement de la paix » paie le prix de son alignement sur le parti travailliste, et seuls de petits groupes anticolonialistes prennent aujourd’hui réellement en charge la lutte contre l’ensemble des dimensions du colonialisme israélien et la solidarité effective avec les Palestiniens. Ils sont malheureusement aujourd’hui très minoritaires dans la société israélienne et font de plus en plus face à la répression et aux intimidations, qu’elles viennent de l’État ou de groupes d’extrême droite.

    ► 11) L’ensemble de ces évolutions et la dégradation des rapports de forces en défaveur des Palestiniens ne peuvent être comprises et analysées pleinement sans les situer dans les contextes régional et international. L’État d’Israël est en effet pleinement intégré politiquement et économiquement à l’ordre impérialiste mondial, et bénéficie du soutien affirmé ou de l’appui indirect de la quasi-totalité des pays occidentaux. Les tensions qui existent entre l’administration Obama et le gouvernement Netanyahu ne se traduisent par aucune pression sur Israël : les États-Unis, affaiblis dans la région, ne peuvent entrer en confrontation ouverte avec l’allié israélien. Certains États plus critiques de la politique israélienne (Brésil, Turquie, et même Chine) développent quant à eux des liens militaires et commerciaux croissants avec l’État d’Israël. Les récents votes, dans divers pays européens, recommandant la reconnaissance de l’État de Palestine, s’ils témoignent d’une irritation face à la violence, l’arrogance et l’obstination israéliennes et d’un isolement de plus en plus marqué de l’État d’Israël, ne traduisent nullement une modification réelle des rapports de forces diplomatiques. Le processus révolutionnaire arabe, qui avait ouvert la possibilité d’une rupture de l’isolement régional des Palestiniens, traverse une période de reflux avec le développement de la contre-révolution sous toutes ses formes (qu’il s’agisse des régimes ou de l’intégrisme islamique). Le processus n’a pas été défait et la région est loin d’être stabilisée, et de nouveaux développements sont à prévoir, notamment en Syrie et en Égypte, qui pourront avoir un impact sur la situation palestinienne. Mais le reflux bénéficie actuellement à l’État d’Israël, avec des rivalités extrêmes entre les pays arabes et une collaboration intensifiée, pour certains d’entre eux (Égypte, Jordanie, pays du Golfe, etc.), avec Israël. L’isolement des Palestiniens face à un État d’Israël bénéficiant de multiples et puissants appuis souligne d’autant plus la nécessité et la centralité de la solidarité internationale pour modifier les rapports de forces.

     Tâches

    ► 12) Depuis près de trois ans, on a assisté à une inflexion tactique de la part de la direction palestinienne (Abbas), qui a fait le choix d’en appeler directement aux institutions internationales en s’émancipant partiellement du cadre contraignant d’Oslo : demande d’adhésion à l’ONU et aux divers organismes qui lui sont liés, adhésion à la Cour pénale internationale (CPI), tentative de faire adopter une résolution de l’ONU exigeant un calendrier pour un retrait de l’armée israélienne des territoires occupés après 1967, etc. L’échec de cette dernière tentative démontre les limites de cette inflexion tactique, de même que les menaces de sanctions financières qui pèsent sur l’AP, principalement de la part des États-Unis et d’Israël, notamment en cas de démarche approfondie auprès de la CPI, et qui paralyseraient le fonctionnement des institutions palestiniennes.

    ► 13) Force est toutefois de constater que ces démarches sont révélatrices, de la part d’une partie de la direction palestinienne, d’une prise de conscience des impasses du « processus de paix » et des négociations bilatérales sous arbitrage étatsunien, quand bien même Abbas et ses proches n’envisagent pas explicitement, pour l’instant, une rupture formelle avec les accords d’Oslo, mais plutôt une amélioration du rapport de forces vis-à-vis d’Israël. Ces démarches font en outre écho, de manière déformée, à une aspiration de plus en plus forte au sein de la population palestinienne des territoires occupés : sortir du carcan d’un « processus de paix » qui éloigne chaque jour un peu plus la perspective d’une satisfaction des droits nationaux des Palestiniens.

    ► 14) C’est notamment ce constat qui a guidé les initiateurs palestiniens de l’appel Boycott-Désinvestissement-Sanctions, lancé en juillet 2005, qui, sans prendre de position sur le type de solution à long terme, prend acte de l’échec de la stratégie négociée et du déséquilibre des rapports de forces, se fixant comme objectif d’isoler, politiquement, économiquement, diplomatiquement, l’État d’Israël, jusqu’à la satisfaction des droits nationaux des Palestiniens. Il s’agit en effet, avec BDS, de sortir de la logique des négociations bilatérales et du « compromis acceptable » pour développer des mécanismes de contrainte à l’égard d’un État d’Israël qui s’obstine à ne pas comprendre un autre langage que celui de la force. Il s’agit également de rompre avec la logique de l’affrontement militaire avec Israël, voie sans issue pour les Palestiniens, et de combiner pressions extérieures et redéveloppement d’un mouvement populaire à l’intérieur.

    ► 15) La solidarité internationale possède, avec BDS, un outil essentiel pour dénoncer et mettre sous pression non seulement l’État d’Israël, mais aussi les États complices de l’occupation, ainsi que les grandes firmes capitalistes multinationales qui en bénéficient en participant directement ou indirectement à l’exploitation économique des territoires palestiniens. Depuis une dizaine d’années, et a fortiori après les massacres de Gaza à l’hiver 2008-2009, BDS a connu un développement conséquent à l’échelle internationale, devenant une activité centrale du mouvement de solidarité, qui a remporté certaines victoires notables, principalement dans les domaines du boycott et des désinvestissements.

    ► 16) Les initiateurs palestiniens de la campagne BDS font appel à la créativité et au sens tactique des mouvements de solidarité internationaux afin qu’ils déclinent dans leur pays les différents aspects et niveaux du BDS en fonction des réalités nationales et régionales. Selon les pays et régions, diverses revendications peuvent ainsi être mises en avant, en privilégiant des revendications qui pourraient avoir un impact réel sur Israël : suspension de l’accord UE-Israël, arrêt immédiat de la participation égyptienne au blocus de Gaza et l’ouverture du point de passage de Rafah, embargo sur les armes, fin de la coopération militaire et des collaborations économiques (par exemple dans l’exploitation du gaz en Méditerranée), la libération des prisonniers – en particulier des enfants emprisonnés, etc. L’essentiel est, au-delà des adaptations tactiques, de refuser toute concession sur le fond : BDS ne cessera qu’avec la satisfaction pleine et entière de l’ensemble des droits nationaux des Palestiniens, qu’il s’agisse des Palestiniens des territoires occupés depuis 1967, des Palestiniens d’Israël ou des Palestiniens de l’exil.

    ► 17) Au travers et au-delà de la campagne BDS, nous devons tout particulièrement mettre l’accent sur le renforcement des contacts, des liens et des partenariats de diverses composantes du mouvement social et du mouvement ouvrier avec leurs homologues palestiniens, qu’il s’agisse des syndicats ouvriers, du mouvement paysan, du mouvement féministe, du mouvement LGBTI, des mouvements pour les droits humains, des mouvements chrétiens progressistes, etc. Ces partenariats bénéficient directement aux Palestiniens en rompant les logiques d’isolement et permettent en outre aux mouvements de solidarité de s’ancrer plus profondément dans les dynamiques sociales et politiques nationales et régionales en élargissant son assise et son audience. Le chaos créé par les contre-révolutions dans la région a renforcé les logiques d’exode de réfugiés palestiniens en direction, notamment, de l’Europe : la prise en compte de cette nouvelle donnée doit être une préoccupation du mouvement de solidarité, en lien avec les mouvements de défense des droits des migrants et des réfugiés. La criminalisation du mouvement BDS et, plus largement, du mouvement de solidarité, entre autres et notamment en France, est également une donnée nouvelle à laquelle nous devons faire face en construisant des mobilisations aussi larges et massives que possible.

    ► 18) Nous devons bien évidemment combattre toute forme de racisme au sein du mouvement de solidarité avec les Palestiniens, qu’il s’agisse de l’islamophobie ou de l’antisémitisme, ainsi que toute collaboration avec des forces d’extrême droite. Les récents événements de Paris et de Copenhague, au cours desquels des juifs ont été délibérément assassinés, soulignent d’autant plus la nécessité de lutter contre toute forme de stigmatisation sur des bases religieuses ou ethniques, et l’importance de la présence des mouvements et réseaux juifs anti-occupation au sein du mouvement de solidarité. Ceci implique de développer un mouvement de solidarité ferme sur les principes, sans qu’il renonce toutefois, dans les pays impérialistes, à être inclusif et proactif vis-à-vis des populations de culture arabe et/ou musulmane, qui représentent souvent l’un des principaux viviers de la solidarité. Il s’agit donc d’envisager (ou d’approfondir) la collaboration avec les forces représentatives de ces populations, y compris les forces et associations musulmanes, dans la mesure où l’unité est possible sans renoncer aux principes fondamentaux, notamment le rejet de toute confessionnalisation de la question palestinienne et le refus de toute instrumentalisation religieuse de la solidarité.

    ► 19) Enfin, il est important de tisser et développer des liens avec les forces de la gauche palestinienne, dans leur diversité, sans poser de conditions préalables. Un tel dialogue devrait se concentrer, d’une part, sur les formes de collaboration possible au sein du mouvement de solidarité internationale et, d’autre part, sur les perspectives de recomposition de la gauche anti-impérialiste à l’échelle régionale et internationale et sur la contribution que nous pouvons y apporter, notamment en y défendant notre point de vue marxiste révolutionnaire. À cet égard, les réunions et déclarations conjointes des organisations de la gauche révolutionnaire de la région, quand bien même nous pouvons les juger imparfaites et/ou insuffisamment représentatives, sont un point d’appui important : à nous de les populariser, de les renforcer et de les élargir, dans le respect du pluralisme et des désaccords tactiques. Dans le mouvement de solidarité avec les Palestiniens, nous devons combattre toute tentative de mise en opposition du processus révolutionnaire régional et de la lutte palestinienne, en rappelant notamment l’hostilité historique des régimes de la région aux revendications palestiniennes, et en soulignant la complémentarité entre la lutte contre Israël et la lutte contre les régimes. La combinaison entre la lutte palestinienne et les autres luttes pour l’émancipation doit également faire l’objet d’une valorisation particulière dans notre système de formation, y compris et notamment les écoles de l’IIRF [1].

    ► 20) Dans toutes ces luttes et discussions, nous porterons les revendications énumérées dans la résolution du Congrès mondial de 2010 :

    « - retrait, total, immédiat et inconditionnel de l’armée israélienne, des territoires occupés depuis 1967, y compris Jérusalem-Est ;

    - démantèlement de l’ensemble des colonies de peuplement construites depuis 1967 ;

    - destruction du mur de séparation ;

    - libération des prisonniers politiques détenus par Israël ;

    - levée immédiate et sans conditions du blocus contre Gaza

    comme premier pas sur le chemin d’une solution politique fondée sur l’égalité des droits.

    Nous soutenons toutes les formes de lutte du peuple palestinien pour la satisfaction de ses droits :

    - droit à l’autodétermination sans ingérence extérieure ;

    - droit au retour des réfugiés ou à la compensation pour ceux qui le désirent ;

    - droits égaux pour les Palestiniens de 1948.

    Au-delà, nous réaffirmons ici la nécessité, pour l’émancipation des peuples arabes, du démantèlement de l’État sioniste, incarnation d’un projet colonial et raciste au service de l’impérialisme, et ce au profit d’une solution politique dans laquelle tous les peuples de la Palestine (palestinien et juif israélien) puissent vivre ensemble dans l’égalité totale des droits ».

    Comité international de la IVe Internationale

    Quatrième Internationale
    24 février 2015

    Déclaration adoptée par le Comité international de la Ive Internationale le 24 février 2015.

     

    Notes:

    [1IIRF. Institut International de Recherche et de Formation.

     

  • En Algérie, la révolte pacifique contre le gaz de schiste (Reporterre)

    Dans le sud de l’Algérie, à In Salah, un grand mouvement populaire contre le gaz de schiste se poursuit. Après les violences de ce week-end, le calme est revenu. Récit d’un soulèvement très populaire.

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  • Algérie à Plougastel

  • Appel pour un mouvement international de soutien aux familles des disparus tunisiens en mer méditerranée (Afriques en lutte)

    Devant les silences répétés et méprisants des différents gouvernements tunisiens, qui se sont succédé depuis la révolution aux demandes des familles pour connaitre le sort des centaines de jeunes Tunisiens disparus en mer depuis la révolution, nous vous demandons d’organiser un mouvement de solidarité international avec la lutte qu’elles ont décidé d’entamer aujourd’hui mardi 24 février 2015 à Tunis un rassemblement devant à la Kasbah siège du gouvernement.

    Après la chute du régime, des dizaines de milliers de jeunes Tunisiens issus des quartiers populaires ont traversé la mer méditerranée sur des embarcations de fortune à la recherche d’un avenir meilleur qu’ils n’ont pu trouver dans leur pays. Plusieurs milliers ont pu atteindre les côtes, mais des centaines ont disparus dont beaucoup en mer.

    Quatre ans après ces dramatiques événements, les familles sont toujours désemparées, leurs douleurs s’accumulent de jours en jours devant le refus des gouvernements successifs, y compris l’actuel, de répondre à leur demande de création d’une commission d’enquête dotée de moyens et de compétences afin de connaitre la vérité quant aux sorts des disparus. Nous vous proposons d’envoyer votre soutien à l’adresse suivante : disparus-solidarite@ftdes.net et d’organiser toutes actions que vous jugerez utiles et des rassemblements devant les consulats et ambassades de Tunisie le mercredi 4 mars 2015.

    LE FORUM TUNISIEN POUR LES DROITS ÉCONOMIQUES ET SOCIAUX

    FTDES

    Romdhane Ben Amor Chargé de communication FTDES

    Tél : +216 97890979 / +216 55890979

    www.ftdes.net www.facebook.com/ftdes

    http://www.afriquesenlutte.org/afrique-du-nord/tunisie/article/appel-pour-un-mouvement-de

     

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