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  • Orange doit vite rompre son contrat avec Partner communication ! (Sud Ptt)

     

     

    Communiqué de la fédération SUD PTT

    Stéphane Richard, le PDG d’Orange a annoncé hier son intention de revoir les liens de sa compagnie avec l’opérateur israélien Partner.  La fédération Sud dénonce depuis plusieurs années les atteintes aux droits humains commises par Partner. Elle a interpellé à plusieurs reprises la direction du groupe à ce sujet pour lui demander de rompre son contrat avec Partner.

    Nous constatons avec satisfaction que pour la première fois, la direction d’Orange exprime une volonté de mettre fin à ce partenariat. Maintenant, il est temps de passer aux actes. La marque et l’image d’Orange ne peuvent plus rester associées à une société qui officie en dehors des règles du droit international.

    La fédération SUD suivra attentivement les suites que réservera Orange à cette affaire. Jusqu’à sa fin, on ne lâchera rien.

    jeudi 4 juin 2015, par Philippe Crottet

    http://iphonespip.sudptt.org/spip.php?article3

  • Contractuels : le refus de la précarité (El Watan)

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    Avec la crise économique qu’a connue l’Algérie dans les années 1990, une nouvelle forme d’emploi avec des contrats à durée déterminée a vu le jour, une situation qui perdure jusqu’à aujourd’hui.

    A l’inverse des enseignants qui ont vu leur situation débloquée, pour les contractuels des autres secteurs, la régularisation tarde à se concrétiser, plongeant ces derniers dans une grande précarité.

    Ils n’ont pas le droit à la création des syndicats comme le stipule la loi, mais la mobilisation des travailleurs contractuels  n’a pas laissé les autorités indifférentes à leur égard, comme cela été le cas pour de nombreux syndicats. «La mobilisation des enseignants contractuels tire sa force principalement de la situation précaire qu’ils vivent quotidiennement : travail sans perception de salaire pendant deux à trois ans», explique Idir Achour, secrétaire général du Conseil des lycées Algérie (CLA). Cet ex- enseignant contractuel estime que la précarité était à l’origine de cette prise de conscience.

    «Le salaire d’un enseignant contractuel représente la moitié de celui d’un permanent», déplore Idir Achour. A cela s’ajoute «la corruption dans l’organisation des concours de recrutement et l’instabilité dans leurs affectations dans les divers  établissements». De l’avis du syndicaliste du CLA, «la persistance de cette situation  pour un contractuel le met devant deux alternatives : le premier et celui d’abandonner le métier et changer de vocation, le deuxième est la voie de la lutte pour la régularisation de sa situation.» Vu le peu d’opportunités proposées par le marché de l’emploi en Algérie, la plupart des jeunes diplômés aspirent à arracher un poste de travail permanent.

    Et ce, non seulement dans le secteur de l’Education mais pratiquement dans tous les secteurs ayant opté pour les contrats à durée déterminée. A titre d’exemple, le secteur  de l’Education fonctionne, selon les statistiques du CLA, avec un taux de 10 à 20% des contractuels depuis 1988. Cet état de fait a donné lieu à plusieurs mouvements de protestation des enseignants contractuels. Soit un mouvement tous les 5 ans pour réclamer leur intégration dans les postes qu’ils occupent depuis plusieurs année.

    Ainsi, plusieurs décrets d’intégration de ces enseignants ont été promulgués de 1989 à 2011. A présent, 20 000 enseignants protestent depuis trois mois pour réclamer encore une fois des postes permanents.  Idem pour les ouvriers professionnels et les corps communs de l’enseignement supérieur dont les contractuels représentent 60% selon la fédération nationale des travailleurs du supérieur affiliée au Snapap.

    Contractuels pour gérer la masse salariale

    Les jeunes recrutés  dans le cadre de pré-emploi ne cessent d’investir la rue pour réclamer leur intégration dans les postes qu’ils occupent depuis des années. 90 000 travailleurs ont été recensés à l’échelle nationale alors qu’environ 3000 travailleurs se sont déjà structurés en comité affilié au Snapap. La durée moyenne pour ces travailleurs contractuels est estimée à 4 ans, tandis que les plus anciens ont déjà travaillé pendant plus de 10 ans avec des CDD.

    Idem pour les autres contractuels du secteur de la santé affilié au Snapap dont le nombre dépasse 24 700. Ces derniers luttent depuis 2010 pour leur intégration. Ni les protestations sur le terrain, encore moins les négociations avec leur tutelle n’ont pu satisfaire leurs doléances. Tandis que leur nombre ne cesse d’augmenter. «On s’attend à avoir 50 000 travailleurs contractuels en 2015», estime M. Ben Messaoud, président de la Fédération nationale de la santé publique affiliée au SNAPAP.

    Rahmani Djedjiga le 04.06.15 | 10h00

    http://www.elwatan.com/hebdo/magazine/contractuels-le-refus-de-la-precarite-04-06-2015-296489_265.php

  • Gennevilliers Palestine

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  • Pourquoi et comment le boycott culturel de l’apartheid israélien (UJFP)

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    Partout dans le monde progresse le boycott de l’apartheid israélien, comme hier le boycott du régime d’apartheid d’Afrique du Sud.

    Exemple tout récent : ce mardi 2 juin, l’Union nationale des étudiants du Royaume-Uni a voté une motion "Justice pour la Palestine" qui décide l’adhésion des étudiants du Royaume-Uni à la campagne de boycott BDS (Boycott, Désinvestissement, Sanctions) !

    Le boycott se développe dans tous les domaines, et en particulier dans le domaine culturel. Là, il est nécessaire de préciser de quoi il s’agit. C’est ce qui est en cours à propos du prochain Festival de cinéma de Locarno, en Suisse, qui s’ouvre début août et donne une "carte blanche au cinéma israélien" (Sept films en phase de postproduction seront présen­tés aux professionnels pour faciliter leur finalisation et distribution).

    En avril, PACBI (Palestinian Campaign for the Academic and Cultural Boycott of Israel) a publié un appel titré « Ne donnez pas carte blanche à l’apartheid israélien » signé par plus de 200 cinéastes, artistes et acteurs culturels [1].  Signataire de cet appel, et de passage en Suisse, Eyal Sivan a expliqué au journal "Le Courrier" pourquoi et comment le boycott culturel d’Israël...

     

    Boycott contre propagande... "Ne donnez pas carte blanche à l’apartheid israélien"

    (...) Relayée par le mouvement international BDS (Boycott, désinvestissement, sanc­tions) et en Suisse par le Comité des artis­tes et acteurs culturels solidaires avec la Palestine, cette lettre ouverte exhorte Locarno à recon­si­dérer son partenariat avec le Fonds israélien du cinéma, organe national de financement et de promotion. Parmi les signataires figure le documentariste israélien Eyal Sivan, qui a réalisé Un Spécialiste, portrait d’un criminel moderne (1999) avec Rony Brauman, Route 181, fragments d’un voyage en Palestine-Israël (2004) avec le Palestinien Michel Khleifi, ou encore Jaffa, la mécanique de l’orange (2009).
    De passage cette semaine à Genève pour débattre du sujet, le cinéaste défend avec véhémence le principe controversé du boycott culturel.

    L’appel de PACBI dénonce la collaboration entre Locarno et le Fonds israélien du cinéma. En quoi est-elle problématique ?

    Eyal Sivan : En 2005, l’Etat hébreu a lan­­cé une grande campagne nommée « Branding Israël ». Elle formule la néces­si­té de re­dorer l’image du pays, ternie dans le monde, selon trois axes : promouvoir la culture dite progressiste, recourir à des personnalités publiques en tant qu’ambassadeurs de bonne volonté et vendre Tel Aviv comme une ville accueillante pour les homosexuels. Faute de pouvoir défendre sa politique, le gouvernement envoie donc à l’étranger des artistes - qu’il tient par ail­leurs pour des traîtres - afin de présenter une vitrine positive du pays. Dans son discours au Fes­ti­val de Haïfa, Shimon Peres s’est adres­­sé ainsi aux ci­­néastes israéliens : « L’Amé­ri­que a imposé sa culture à travers le cinéma, nous allons imposer notre image à travers le cinéma, c’est votre devoir. »

    Tout cinéaste qui montre son film à ­l’étranger sous la bannière officielle d’Israël serait de fait récupéré à des fins de propagande. Même s’il exprime un point de vue critique

    Eyal Sivan : Sachant que 85 % de la société juive israélienne a soutenu l’attaque sur Gaza l’été dernier et que 70 % de la société israélienne vote à droite ou à l’extrême droite, comment se fait-il que la majorité des films dont on soutient la diffusion à l’étranger soient critiques ? Ils ne le sont en fait pas tant que ça. A y regarder de plus près, leur propos peut souvent se résumer en une phrase : nous sommes misérables parce que nous sommes obligés d’opprimer les autres. La figure victimaire par excellence, c’est le pauvre soldat de Tsahal contraint de participer au massacre de Sabra et Chatila - vous voyez certainement de quel film je parle (le documentaire animé Valse avec Bachir, ndlr). En déchirant ce voile progressiste, que voit-on ? Que des films plus radicaux comme ceux d’Avi Mograbi ou les miens ne sont pas vus dans le pays, pas distribués dans le circuit commercial. Le public israélien s’en fout ou nous insulte !

    Le boycott culturel vise donc les cinéastes qui participent à la campagne « Branding Israël » ?

    Eyal Sivan : Ce moyen de pression a été défini par BDS de manière très précise. Tout n’est pas noir ou blanc, nous sommes dans une « zo­ne grise ». Ce n’est pas une censure thématique, nous n’entrons pas en matière sur le contenu des œuvres. Pas question non plus d’exiger des cinéastes qu’ils renoncent aux fonds israéliens qui leur permettent de financer leurs films. Le boycott concerne les institutions nationales et les personnes qui agissent en leur nom. Si Locarno invite demain les mêmes réalisateurs en récusant toute collaboration avec l’Etat israélien, je soutiendrai ces cinéas­tes sans avoir vu leurs films !

    Dans les faits, même si les institutions sont visées, des cinéastes appellent à ­boycotter d’autres cinéastes. N’est-ce pas déplorable d’en arriver là ?

    Eyal Sivan : BDS existe parce que les pays occidentaux refusent d’imposer à Israël des sanctions diplomatiques pour son non-respect du droit international. Nous réclamons la fin de l’occupation militaire, de la discrimination envers les Arabes israéliens qui re­­présentent 20 % de la population, et l’ap­plication de la résolution 194 de l’ONU sur le droit de retour des réfugiés. Le boycott est un aveu d’impuissance et un appel à la solidarité. Aidez-nous à faire peser sur la société israélienne le poids de l’occupation. Celle-ci paraît bien lointaine depuis Tel Aviv. Or on ne peut pas vivre dans cette normalité sans accepter d’en payer le prix. Il y a parfois aussi une hypocrisie de classe. Ceux qui s’opposent au boycott culturel et académique sont souvent favorables au boycott économique, qui va peser sur l’ou­vrier israélien. On considère donc que ce dernier peut en faire les frais, mais pas les artistes et les professeurs d’université.

    Comment interprétez-vous la réaction de Locarno ?

    Eyal Sivan : Le festival, qui a donné carte blanche au Fonds israélien du cinéma et pas « au cinéma israélien », nous répond qu’il est contre le boycott de la culture. C’est de la mauvaise foi, car notre lettre dit clairement : « Si le but du festival est d’appuyer certains cinéastes israéliens ou de diffuser des films israéliens, il existe de multiples façons de le faire sans accepter de financement ou toute autre forme de soutien de la part d’organismes étatiques et gouvernementaux israéliens ». Locarno aurait pu contacter directement des cinéastes ou des associations de producteurs, lancer un appel à candidatures pour choisir lui-même des projets. Quand il invite un réalisateur iranien opprimé par le régime islamique, il ne s’adresse pas au ministère des Affaires étrangères ! Le cinéma n’est certes pas censuré en Israël, mais instrumentalisé. Les organisateurs du festival le savent et prétendent pourtant ne pas mélanger culture et politique. Ils en appellent à la fonction sociale et politique de la culture, mais ne créent pas les conditions du dialogue. Celui-ci ne peut exister qu’entre interlocuteurs égaux, pas sous la bannière d’un Etat oppresseur. Cela dit, je prends le pari que Locarno rejoindra un jour le boycott, quand ce sera dans l’air du temps.

    L’Etat soutient souvent le cinéma et aucun gouvernement n’est irréprocha­ble. Ne faudrait-il pas boycotter aussi le cinéma suisse, comme le propose ­ironiquement le cinéaste lausannois Lionel Baier ?

    Eyal Sivan : Je vous répondrai en citant Hannah Arendt : « Si tout le monde est coupable, plus personne ne l’est. » C’est la défense du dignitaire nazi Adolf Eichmann à son procès à Jérusalem en 1961.

    Pourquoi si peu de cinéastes israéliens soutiennent l’appel ?

    Eyal Sivan : Le courage politique est toujours minoritaire. De nombreux réalisateurs palestiniens d’Israël ont signé la lettre envoyée à Locarno, mais seulement trois cinéastes juifs : Simone Bitton, Rachel Leah Jones et moi. Notre position est très précaire. Les réalisateurs israéliens ont souvent besoin de la caution étatique, car les producteurs européens réclament désormais des fonds israéliens par crainte d’être accusés d’antisémitisme. Ils préfèrent donc ne pas s’exposer, mais beaucoup approuvent notre démarche. On peut parler de boycott gris. Plusieurs cinéastes ne veulent pas devenir des ambassadeurs pour le prix d’un billet d’avion. Avi Mograbi sollicite l’argent des fonds israéliens, mais refuse celui du ministère des Affaires étrangères.

    Et vous, en tant que cinéaste, quelle est votre ligne de conduite ?

    Eyal Sivan : Je ne me considère pas cinéaste et citoyen, mais les deux à la fois. Je veux pouvoir me regarder dans la glace, voilà ma ligne de conduite. J’ai la chance d’avoir pu jusqu’à présent réaliser mes films sans faire appel aux fonds israéliens. Tout ce que je dis là me met dans une situation délicate. Beaucoup de festivals se diront que je ris­que de leur créer des ennuis. Ma marge de manœuvre pour réaliser des films se restreint. Et la Cour suprême israélienne vient de valider une loi contre le boycott. Quand je vais rentrer samedi en Israël, je pourrai donc être traduit devant un tribunal pour avoir signé cet appel. Mais j’ai le devoir de monter au créneau alors que les jeunes réalisateurs ne peuvent pas encore le faire.

    Interview réalisée par Mathieu Loewer

     

    [1Lancé par les cinéastes palestiniens Annemarie Jacir et Elia Souleiman, l’appel est également soutenu par Ken Loach, Mira Nair ou encore les réalisateurs romands Francis Reusser, ­ Frédéric Choffat et ­Nicolas Wadimoff.

    UNE INTERVIEW D’EYAL SIVAN AU JOURNAL SUISSE "LE COURRIER"

    jeudi 4 juin 2015

    http://www.ujfp.org/spip.php?article4201

  • La France devrait rejeter le nouvel accord avec le Maroc (Afriques en lutte)

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    Communiqué de presse commun: Action des chrétiens pour l’abolition de la torture (Acat), Amnesty International France, Fédération internationale des Ligue des droits de l’Homme (FIDH), Human Rights Watch, Ligue des droits de l’Homme (LDH)

    France-Maroc : la réconciliation au prix de l’impunité ?

    La France devrait rejeter le nouvel accord avec le Maroc Le projet de loi autorisant l’approbation du protocole additionnel à l’accord de coopération judiciaire franco-marocain doit être examiné à l’Assemblée nationale le 2 juin.

    A la veille de la rencontre à haut-niveau franco-marocain l’ACAT, Amnesty International France, la FIDH, Human Rights Watch et la LDH appellent les parlementaires à rejeter ce projet de loi qui, au prétexte du rétablissement de la coopération entre les deux pays, favoriserait l’impunité pour les présumés responsables marocains de graves violations des droits humains. « Ce Protocole oblige le juge français à informer le Maroc de l’ouverture de toute procédure relative à des crimes commis au Maroc qui pourrait mettre en cause la responsabilité d’un Marocain.

    Cette mesure sonne le glas du secret de l’enquête et de l’instruction indispensable à l’efficacité et à la sérénité des enquêtes », estime Françoise Dumont, présidente de la LDH. « Cet accord enjoint le juge français à se dessaisir au profit du juge marocain. Cela constitue un déni de justice en particulier pour les victimes de torture qui ont saisi, en dernier recours, les juridictions françaises précisément car elles n’avaient pas obtenu justice et réparation au Maroc », déclare Stéphane Oberreit, directeur général d’Amnesty International France.

    « Cet accord va à l’encontre de l’engagement de la France à traduire en justice les personnes accusées des crimes les plus graves qui sont sur son sol sur la base de la compétence universelle. Ainsi l’accord risque de mettre la France en violation de ces obligations internationales en vertu des traités internationaux qu’elle a ratifiés », ajoute Leslie Haskell, conseillère juridique au programme de Justice internationale de Human Rights Watch.

    Selon Hélène Legeay, responsable des programmes Maghreb / Moyen-Orient à l’ACAT, « ce texte contrevient à la Constitution française à bien des égards. Il est indispensable qu’au moins soixante députés saisissent le Conseil constitutionnel pour que ce dernier s’assure que nos principes fondamentaux seront sauvegardés ».

    « L’adoption de ce protocole créerait un dangereux précédent.

    D’autres pays ne manqueront pas de réclamer le même traitement de faveur. En effet, ce protocole aura pour conséquence de priver les personnes victimes de crimes et délits perpétrés au Maroc, y compris les victimes françaises, du droit de saisir la justice française, puisque celle-ci sera fortement incitée à renvoyer les affaires à la justice marocaine », regrette Patrick Baudouin, président d’honneur de la FIDH.

    4 juin 2015

    http://www.afriquesenlutte.org/afrique-du-nord/maroc/article/la-france-devrait-rejeter-le

  • Nouveautés sur Association France Palestine Solidarité

     

    Après notre congrès : se rassembler pour agir

    Taoufiq Tahani, président de l’AFPS, lundi 1er juin 2015
    Le 5ème Congrès de l’AFPS s’est tenu ce week-end à Saint Denis, rassemblant 194 délégués, venus de 89 groupes locaux. Il a fait le bilan des deux années écoulées depuis notre dernier congrès et arrêté les orientations de l’association pour les deux années à venir. A l’issue de ce congrès, le Conseil national nouvellement élu m’a fait l’honneur de (...)

     

     

  • Femmes au travail : «Nous sommes loin de l’égalité promise par la Constitution» (El Watan)

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    La législation algérienne est en train d’accompagner l’évolution du travail féminin, «mais nous sommes encore loin de l’égalité promise par la Constitution», constate Soumeya Salhi, syndicaliste et militante.

    Les syndicats doivent se réapproprier le terrain de la lutte pour l’égalité homme-femme en milieu professionnel», plaide Soumeya Salhi, syndicaliste et militante, lors de son intervention à une rencontre animée hier à Alger sur le travail des femmes. Cette rencontre a été organisée par le Syndicat national autonome des professeurs de l’enseignement secondaire et technique (Snapest), à l’occasion du 70e anniversaire de la création de la Fédération mondiale des syndicats.

    La précarisation des emplois à travers la généralisation de la contractualisation et autres formes d’emploi temporaire constitue la plus grande menace pour les droits des travailleurs de manière générale et la précarisation chez les femmes, qui sont les plus vulnérables, estime Mme Salhi, qui rappelle que plus de 70% des travailleurs ne sont pas déclarés à la Sécurité sociale. «L’informel représente un pan important des emplois non déclarés à la sécurité sociale.

    Ces effectifs féminins ne peuvent prétendre à des congés de maternité ni à des remboursements de médicaments et représentent une menace pour le financement de notre système de sécurité sociale», soutient la syndicaliste, qui prévient contre «les manœuvres misogynes qui activent sous de nouveaux drapeaux, profitant de l’espace inoccupé par les femmes travailleuses». Pourtant, souligne Mme Salhi, une enquête de l’Office national des statistiques en 2014 affirme la présence acquise des femmes en milieu professionnel. Les chiffres indiquent même une surqualification des diplômées par rapport aux postes occupés.

    La moitié des femmes travailleuses sont titulaires de diplômes universitaires, explique la conférencière, qui rappelle que 38% des magistrats sont des femmes.

    Cependant, regrette l’intervenante, la précarité de l’emploi à travers les différentes formes de travail contractuel font que 84% des femmes occupant des postes de préemploi sont des universitaires. La précarité ouvre donc la brèche à toutes les formes de chantage et de harcèlement.

    La législation algérienne est en train d’accompagner l’évolution du travail féminin, «mais nous sommes encore loin de l’égalité promise par la Constitution», constate la conférencière, qui rappelle, à titre d’exemple, l’abrogation de l’article du code de la famille relatif à la déchéance de la femme travailleuse du droit de garde de ses enfants en cas de divorce. Le code pénal s’est vu renforcé par plusieurs articles incriminant le harcèlement sexuel en milieu professionnel et luttant contre les violences faites aux femmes.

    «C’est le fruit d’un long combat mené par des militantes qui n’ont pas été découragées par la folie meurtrière des années 1990», rappelle Mme Salhi, qui appelle les travailleuses à se mobiliser pour protéger leurs acquis et arracher d’autres droits. «Nous sommes actuellement en train de nous battre pour l’égalité d’accès aux postes de responsabilité.»

    Soumeya Salhi évoque également la charte de la femme travailleuse – projet du ministère de la Solidarité – qui proposera que le congé de maternité soit de 18 semaines au lieu de 14 et instaurera un congé parental et des mécanismes d’amélioration des conditions de travail permettant aux femmes de maintenir leur productivité professionnelle sans avoir à sacrifier leurs enfants.

    La conférencière regrette que les travailleuses soient toujours si peu motivées pour intégrer les organisations syndicales et se faire entendre. «Les femmes sont des milliers à militer à la base, mais sont de plus en plus discrètes dans la hiérarchie. Elles ne sont qu’une dizaine dans la représentation nationale», regrette la syndicaliste.

    Fatima Arab le 04.06.15 | 10h00 

    http://www.elwatan.com/actualite/femmes-au-travail-nous-sommes-loin-de-l-egalite-promise-par-la-constitution-04-06-2015-296488_109.php

  • Pesticides, des dangers insoupçonnés (El Watan)

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    L’utilisation massive des pesticides a un impact désastreux sur la qualité sanitaire des fruits et légumes mis sur le marché. Le consommateur ignore très souvent la menace qui pèse sur sa santé et le contrôle des traitements en amont reste aléatoire

    25 groupes de pesticides — pour la plupart utilisés en Algérie — ont été déclarés substances cancérigènes. Plus de 150 études réalisées dans 61 pays ont incriminé les pesticides dans l’apparition des maladies cancéreuses, de l’infertilité  et des perturbations du système immunitaire.

    L’utilisation généralisée des pesticides dans les exploitations agricoles, mais aussi dans les espaces verts, les forêts, les maisons entraîne des problèmes de santé, dont des cancers et des décès dans de nombreuses régions du monde, souvent en raison d’une exposition sur le lieu de travail ou d’une intoxication accidentelle ou intentionnelle. Des études scientifiques réalisées à travers le monde affirment ce lien entre pesticides et risques sur l’homme et l’environnement.

    L’OMS rappelle que l’homme peut également être exposé aux pesticides, qui se présentent trois formes

    : les herbicides ou désherbants (contre les mauvaises herbes) ;

    les fongicides (contre les champignons et les moisissures) ;

    les insecticides.

    Leur ingestion est extrêmement dangereuse à la suite d’une contamination environnementale, de contamination des denrées alimentaires et éventuellement de l’eau contenant des résidus de pesticides, même si les preuves de cancers chez l’homme manquent.

    Mais cela n’a pas empêché l’organisation onusienne de tirer la sonnette d’alarme à propos de cinq produits classés cancérogènes «probables» ou «possibles» pour l’homme en mars dernier, à travers l’IARC (agence du cancer de l’OMS(. Il s’agit de l’herbicide «glyphosate», l’un des plus utilisés dans le monde, et des insecticides «malathion» et «diazinon».

    Le glyphosate est la substance active du Roundup, l’un des herbicides les plus vendus selon l’IARC. Les insecticides «tetrachlorvinphos» et «parathion», qui font déjà l’objet d’interdictions ou de restrictions dans de nombreux pays, ont pour leur part été classés cancérigènes «possibles». Le glyphosate est l’herbicide dont la production est la plus importante en volume. Outre l’agriculture où son usage a fortement augmenté, il est également utilisé dans les forêts et par les particuliers dans leurs jardins, rapporte l’agence de l’OMS. Et de signaler que du glyphosate a été retrouvé dans l’air, dans l’eau et dans la nourriture.

    La population, en général, est notamment exposée lorsqu’elle habite à côté de zones traitées. «Les niveaux d’exposition observés sont toutefois généralement bas», souligne l’IARC. Pour ce qui est des risques cancérigènes du glyphosate et des insecticides malathion et diazinon, l’IARC note qu’il existe des «preuves limitées» chez l’homme en ce qui concerne les lymphomes non hodgkiniens, des cancers du sang. Pour le malathion, l’IARC cite également le cancer de la prostate et pour le diazinon, le cancer du poumon. Les risques ont été évalués en se basant notamment sur des études d’exposition agricole menées aux Etats-Unis, au Canada et en Suède, ainsi que sur des animaux, en laboratoire.

    Cancers : De plus en plus de preuves…

    Une étude d’évaluation des effets des pesticides sur la prolifération lymphocytaire et le stress oxydatif in vitro d’une chercheure de l’université de Tlemcen, docteur en physiologie et biochimie de la nutrition, montre bien le lien avec l’utilisation de ces produits. Il est donc constaté des effets immunomodulateurs des pesticides et des répercussions sur l’ADN et la balance intracellulaire «redox»

    «Ces effets immunomodulateurs très précoces sont à l’origine de nombreuses maladies. S’ils sont corrigés à temps, la santé peut être préservée», a déclaré la chercheure Amel Medjdoub, lauréate du prix Sanofi de la recherche en santé en Algérie 2015. D’autres travaux sur les résidus et la rémanence de ces produits dans les fruits et légumes ont été effectués par plusieurs chercheurs et étudiants dans les universités algériennes. Au Centre national de toxicologie de l’Institut Pasteur d’Algérie, de nombreuses publications anciennes et récentes sur le sujet sont archivées.

    Parmi ces travaux de recherche, l’étude pour l’obtention du diplôme de magistère à l’école Polytechnique d’Alger en 2011 ayant pour thème «Recherche de résidus de pesticides par couplage CPG/SM dans quelques fruits et légumes» révèle que les teneurs en résidus d’insecticides sont plus élevés que les limites maximales admises, fixées par les index phytosanitaires (ACTA 2009). Le chlorpyrifos a été détecté dans la fraise et la tomate malgré le respect des délais avant la récolte (DAR) préconisés et des doses de traitement homologuées pour ces produits dans les cultures étudiées.

    L’auteur de l’étude a également relevé que le non-respect des délais avant la récolte dans le cas de la courgette engendre une teneur supérieure aux limites maximales de résidus. «Il y a cumul des teneurs en résidus d’insecticides par le fait des successions de plusieurs traitements par une même molécule pour une même culture», conclut-on. Ainsi, le glyphosate — le plus utilisé et le plus vendu — figure sur la liste des produits qui font l’objet de l’alerte de l’OMS. L’évaluation de la rémanence de cet herbicide dans les cultures maraîchères de la wilaya de Jijel a fait aussil’objet d’un mémoire pour l’obtention d’un magistère, option biologie appliquée, à l’université de Constantine.

    Les herbicides sont plus persistants dans les sols que les insecticides et les fongicides et génèrent des produits de dégradation stables, qui peuvent également présenter une activité biocide rappelle la chercheure. «S’il est nécessaire que les herbicides sont appliqués sur le sol pour contrôler les mauvaises herbes pendant la saison d’application, il n’est pas souhaitable qu’ils soient rémanents et affectent la croissance des cultures suivantes. La durée d’action d’un herbicide dans le sol est appelé rémanence ou persistance d’action’», explique-t-elle. Et de préciser que les effets à long terme d’une exposition chronique sont plus difficiles à apprécier : «La toxicité chronique est, quant à elle, nettement moins bien connue et beaucoup plus difficile à mettre en évidence.

    Elle peut être associée à une absorption de faibles quantités de pesticides présents dans différents milieux sur une longue période. Elle peut provoquer différentes maladies : cancers, problèmes de reproduction troubles neurologiques (dont la maladie de Parkinson), affaiblissement du système immunitaire, troubles hormonaux.» L’herbicide glyphosate, a encore souligné Amel Medjdoub, figure aujourd’hui sur le marché dans une dizaine de préparations commerciales (Brex, Glyphos, Roundup, Kalach...) et la voie alimentaire n’est pas la principale exposition aux pesticides.

    Réduire l’utilisation des Pesticides

    Sur les 99 études épidémiologiques, 75 indiquent une relation positive entre l’exposition à des pesticides et l’atteinte par un lymphome. Depuis une vingtaine d’années, de dizaines d’études épidémiologiques menées aux USA et ailleurs montrent que les utilisateurs de pesticides sont plus souvent atteints par certains cancers (estomac, prostate, vessie, cerveau, lèvres, LNH, leucémies...) que la population générale. Les enfants d’utilisateurs, notamment d’agriculteurs, sont également touchés.

    La mise en place d’un plan viserant à réduire l’usage des pesticides et l’élaboration d’une nouvelle législation en la matière est fortement recommandée par les défenseurs de l’environnement et les médecins spécialistes, qui souhaitent également le lancement d’une étude nationale sur l’usage des pesticides en Algérie pour évaluer leur impact sur l’environnement et la santé et afin d’instaurer des normes plus contraignantes, sous forme de loi, sur l’usage de ces produits qui semblent faiblement contrôlés chez les agriculteurs.

    L’Algérienne des phytosanitaires (Alphyt), filiale du groupe industriel Asmidal, qui a pour vocation la formulation, la commercialisation et le développement des produits phytosanitaires à usage agricole et d’hygiène publique, commercialise ces produits montrés du doigt par l’OMS, dont le glyphosate, sous le nom commercial Mamba 360 SL. Un suivi rigoureux des rejets industriels (gaz ou résidus) est effectué périodiquement pour mesurer le degré de pollution.

    Il ressort que les résultats obtenus nous confortent car ils sont en dessous des normes internationales admises. De plus, des mesures préventives sont prises pour limiter au maximum toute pollution de l’environnement», souligne une source proche du dossier. Et de signaler que ces produits sont également importés par des entreprises privées. C’est justement là le problème puisque des substances interdites de commercialisation en Europe ont été retrouvés dans les fruits et légumes.

    Djamila Kourta le 03.06.15 | 10h00

    http://www.elwatan.com/une/pesticides-des-dangers-insoupconnes-03-06-2015-296398_108.php

  • Maroc: un nouveau Code pénal rétrograde et répressif (Lutte Ouvrière)

    Un projet de réforme du Code pénal marocain est actuellement en cours de discussion.

    Le ministre de la Justice Mustapha Ramid, qui appartient au parti islamiste Justice et Développement (PJD) dirigeant actuellement le gouvernement, le présente comme permettant une « évolution significative en termes de liberté et de respect des droits humains ».

    Mais dans le domaine des mœurs, c’est tout le contraire. Des peines aussi lourdes, voire plus sévères encore, sont prévues contre les « dé-jeuneurs », qui mangent en public pendant le ramadan, ou contre ceux qui ont des relations sexuelles hors mariage.

    Dans ce pays où l’islam est religion d’État, les Marocains sont considérés a priori comme des musulmans.

    Le non-respect des interdictions religieuses est puni par la loi. Si le projet de réforme concocté par le ministre de la Justice est adopté, les « dé-jeuneurs » pourront toujours être condamnés à six mois de prison. La seule « avancée », si l’on peut dire, sera la substitution à cette peine de prison d’une amende de 10 000 dirhams (environ 1 000 euros, dans un pays où le salaire d’un ouvrier varie entre 150 et 200 euros par mois).

    Le projet de réforme introduit aussi la notion de « mépris des religions », puni de six mois à deux ans de prison. L’adultère et les relations hors mariage restent interdits. Le projet du ministre de la Justice se contente de réduire la peine de prison encourue à trois mois, contre un an auparavant. En revanche, il augmente l’amende prévue, qui pourra atteindre près de 2 000 euros.

    Ces lois rétrogrades sont évidemment une atteinte grave aux libertés de la personne.

    Elles sont aussi utilisées par le gouvernement marocain pour réprimer les opposants au régime en les accusant de pseudo-affaires de mœurs. En mars 2015, Hicham Mansouri, un militant pour la liberté d’expression et pour la promotion du journalisme d’investigation, a été condamné à dix mois de prison ferme et à 4 000 euros d’amende pour une telle affaire de mœurs. Ayant une relation avec une femme mariée, il a été accusé de « flagrant délit de préparation d’un local pour la prostitution et participation à un adultère avec une femme mariée », la police ayant enfoncé la porte de son appartement pour y surprendre le couple. La femme qui était chez lui a écopé de la même peine. Un exemple significatif de la manière dont le pouvoir marocain conçoit le « respect des droits humains » !

    Valérie FONTAINE 3 Juin 2015
     
  • Quimper Palestine le 8 juin

    qper

    Un groupe de Quimpérois s'est rendu en Cisjordanie au mois d'avril dernier dans le cadre d'un voyage organisé par l'AFPS Centre Bretagne. 

    Nous souhaitons partager ce que nous avons vu et entendu lors de ce voyage. Pour la plupart d'entre nous c'était la première fois que nous allions en Palestine et nous en sommes revenus bouleversés.

    Nous avons donc souhaité organiser une soirée ouverte au public autour de ce voyage. 

    Cette soirée aura lieu le 8 juin à 20 h 30 

    à l'ESPACE ASSOCIATIF DE QUIMPER 

    (derrière la gare Sncf)