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  • Nouveautés sur Orient 21

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  • Nouveautés sur Association France Palestine Solidarité

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    Projet dattes dans la vallée du Jourdain : le Film

    AFPS Nanterre, AFPS Paris-Centre, AFPS Champigny, AFPS Dijon, AFPS Villeneuve St Georges, AFPS Fontenay sous Bois, mardi 24 mai
  • Valls, « l’ami d’Israël »... dont Israël ne veut pas (NPA)

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    Manuel Valls, en visite en Israël et dans les territoires palestiniens pour défendre « l’initiative française pour le Proche-Orient », n’aura donc rien obtenu...

    Sa visite aura toutefois eu l’intérêt de démontrer, à qui refusait de le voir, que les positions pourtant pro-israéliennes du Premier ministre ne suffisent pas au gouvernement d’extrême droite de Netanyahou.

    Une « initiative française » ?

    En quoi consiste le projet français ? Il s’agit, afin de « relancer le processus de paix », d’organiser une conférence à Paris avant l’été, en présence des pays « intéressés », afin de définir les « paramètres » d’une solution au « conflit ». Puis, Palestiniens et État d’Israël seraient invités à se réunir afin de conclure un « accord de paix » dans le cadre de ces « paramètres ».

    Beaucoup de guillemets, tant le projet français repose sur des hypothèses… peu crédibles. Qui peut en effet croire que la base d’un règlement de la question palestinienne pourrait être le point de vue (et donc les intérêts) des pays occidentaux et de certains régimes arabes (puisque c’est d’eux dont il s’agit) ? 25 ans de « processus de paix » n’ont-ils pas suffi à démontrer que la seule paix possible repose sur la justice, et donc la fin de la négation des droits nationaux des Palestiniens ?

    Arrogance israélienne

    L’initiative française, condamnée à l’inutilité, a reçu le soutien d’une direction palestinienne ravie d’être considérée comme un interlocuteur crédible, alors qu’elle a perdu toute légitimité auprès de la population palestinienne. Mais elle a été, comme on pouvait bien évidemment s’y attendre, rejetée par le gouvernement Netanyahou qui, faisant une nouvelle fois la preuve de son arrogance, en a appelé à une « autre initiative française ».

    Netanyahou affirme qu’il est prêt à discuter avec les Palestiniens, mais dans un cadre bilatéral, et sans aucune précondition. Autrement dit : poursuivre la mascarade de pseudo-négociations qui consistent en l’écrasement du faible par le fort et sa légitimation au nom de la « recherche de la paix », tandis que sur le terrain, le gouvernement israélien poursuit sa politique de fait accompli, par la colonisation, les expulsions et la répression.

    Aucune solution sans sanctions

    À la tête d’un gouvernement d’extrême droite dans lequel Avigdor Lieberman – qui en appelait il y a peu à « décapiter à la hache » les Palestiniens d’Israël « déloyaux » – pourrait faire son entrée au poste de ministre de la Défense, Netanyahou n’a pas l’intention de renoncer à l’entreprise coloniale et au nettoyage ethnique. Et ce ne sont pas les déclarations d’amour de Manuel Valls à l’État d’Israël, destinées à repositionner la diplomatie française dans la région, qui vont y changer quoi que ce soit.

    En effet, quand bien même la pseudo-initiative française n’aurait rien changé sur le terrain, c’en est déjà trop pour une extrême droite israélienne qui refuse que quiconque se mêle de la question palestinienne qu’elle considère, conformément à son idéologie coloniale, comme une affaire de politique intérieure... Le refus de l’initiative française n’est pas tant un désaveu de la France qu’une posture politique qui participe de la course à la radicalisation du champ politique israélien.

    Une nouvelle démonstration du fait que les gesticulations diplomatiques, même si elles déplaisent à Israël, ne serviront jamais les intérêts du peuple palestinien, et donc de la justice, tant que de véritables mécanismes contraignants (boycott, désinvestissement, sanctions) ne seront pas imposés à un État d’Israël qui ne comprend pas d’autre langage que celui du rapport de forces.

    Julien Salingue

  • Nouveautés sur Agence Médias Palestine

    Comment les grèves de la faim des Palestiniens contrarient le monopole de la violence détenu par Israël

    Comment les grèves de la faim des Palestiniens contrarient le monopole de la violence détenu par Israël

    Par Basil Farraj – le 12 mai 2016 Alors que ces mots s’imprimaient, trois prisonniers palestiniens étaient en grève de la faim pour protester contre leur emprisonnement sans procès, pratique habillée de l’appellation anodine de « détention administrative ». Sami Janazra en était à son 69ème jour et sa santé s’était gravement détériorée, Adeeb Mafarja en était...
     
     
    Israël intensifie sa guerre contre la culture palestinienne

    Israël intensifie sa guerre contre la culture palestinienne

    Alia Al Ghussain, Electronic Intifada,  Haifa 18 mai 2016   Israël a gelé les crédits accordés au Théâtre Al-Midan après qu’il ait donné Un Temps Parallèle de Bachar Murkus, l’an dernier. (Nir Elias Reuters)   La communauté palestinienne de Haïfa a remporté une petite victoire en mars lorsqu’un théâtre a défié avec succès le gouvernement...
     
     
    Un criminel de guerre israélien a-t-il joué le premier rôle dans la sécurité de Cannes ?

    Un criminel de guerre israélien a-t-il joué le premier rôle dans la sécurité de Cannes ?

    Par Ali Abunimah, 13 mai 2016 Le général de brigade israélien Nitzan Nuriel, à droite, avec le général de corps d’armée de l’US Air Force Craig Franklin, en 2012. La ville de Cannes en France a démenti les rapports qui disaient qu’un général israélien supervisait les forces de sécurité engagées dans la protection du festival de...

  • Nouveautés sur Association France Palestine Solidarité

    http://www.france-palestine.org/local/cache-vignettes/L580xH290/afps_libertedexpression_logo-3e621.jpg?1463480003

    Conférence nationale des Groupes locaux 2016 : une belle dynamique pour renforcer notre action

    AFPS, mardi 24 mai 2016
     
    La Conférence nationale 2016 des groupes locaux de l’AFPS s’est tenue les 21 et 22 mai, avec près de 140 participants d’un peu plus de 50 groupes locaux de l’AFPS venus de toute la France. Face à un pouvoir israélien dont plusieurs grandes personnalités israéliennes relèvent qu’il est en train de glisser vers le fascisme, face à une politique (...)
     
  • Nuit d’émeutes à Zighoud Youcef-Constantine (Algeria Watch)

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    Le domicile du chef de daïra incendié

    Le conflit entre la population de la commune de Zighoud Youcef (35 km au nord de Constantine) et les autorités locales a franchi, jeudi soir, un seuil dangereux dans la violence.

    Des groupes d’émeutiers se sont attaqué, à la faveur de la nuit, au domicile du chef de daïra, avant d’y mettre le feu. La maison située au quartier Ouled Fatma a été ravagée par l’incendie, mais, heureusement, le bilan ne fait pas état de perte humaine ni de blessure. Selon une source locale, en contact avec El Watan, les assaillants ont tenté d’abord d’incendier le nouveau tribunal situé dans le même quartier, mais empêchés par les forces du maintien de l’ordre, ils se sont tournés vers cette maison, symbole pour eux de l’autorité avec laquelle ils sont en conflit.

    Mardi dernier, le chef de daïra avait provoqué la population, venue manifester devant son bureau, en faisant un geste vulgaire à l’intention de la foule avant que la police ne charge violemment les manifestants. Les affrontements se sont soldés par des dizaines de blessés et aussi des dizaines d’arrestations. La police a eu recours aux gaz lacrymogènes pour repousser les manifestants, mais ces événements se sont prolongés jusqu’à une heure tardive. Après un mercredi relativement calme, les affrontements ont repris jeudi, alors qu’hier, des milliers de personnes ont répondu à un appel au rassemblement après la prière du vendredi, lequel rassemblement s’est déroulé dans le calme jusqu’à rédaction de ces lignes.

    Comme rapporté dans notre édition de jeudi, le motif de ces événements est lié à l’opposition de la population de Zighoud Youcef au projet d’implantation d’un centre d’enfouissement technique (CET) sur le territoire de cette commune à vocation agricole.

    Une position exprimée pacifiquement à de nombreuses reprises, mais le wali n’en a pas tenu compte.
    Ce dernier, en visite en novembre 2015 sur place, a répondu sèchement qu’il ira au bout de son projet. Pourtant, l’expérience du CET de Bougharb, dans la commune de Benbadis (30 km au sud du chef-lieu de wilaya), aurait dû lui donner à réfléchir. En août 2014, la population de Benbadis avait mis le feu au CET après avoir dénoncé à maintes reprises les dégâts écologiques induits par le non-respect des normes de traitement des déchets.

    Nouri Nesrouche El Watan, 21 mai 2016

    http://www.algeria-watch.org/fr/article/pol/revolte/zighoud-youcef-emeutes

    Lire aussi:

    http://www.algeria-watch.org/fr/article/pol/revolte/rejet_cet.htm

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Youcef_Zighoud

  • Liban : Les conséquences de la crise syrienne. La vie associative et syndicale (Essf)

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    Entretien. Nicolas Dot-Pouillard est chercheur principal au sein du programme européen Wafaw (When Authoritarianism fails in the Arab World, European Research Council). Pour nous, il revient sur la situation du Liban.

    Alain Pojolat – Quelles sont les implications de la crise syrienne sur le Liban ?

    Nicolas Dot-Pouillard – Il y a aujourd’hui plus de 1,5 million de réfugiés syriens au Liban, pour une population libanaise de 4,5 millions de personnes. Un chiffre qui croît depuis 2012. Le Liban fait face à une crise humanitaire, et à une crise politique. Officiellement, le gouvernement de Tammam Salam est partisan de la « dissociation » : le Liban ne devrait prendre parti ni pour le régime ni pour l’opposition syrienne, se contentant d’un rôle humanitaire. Concrètement, c’est la participation du Hezbollah aux combats en Syrie, auprès de l’armée de Bachar el-Assad, qui divise les Libanais. Le Hezbollah, sa base communautaire, chiite, ainsi que ses alliés chrétiens, estiment que la présence du Hezbollah en Syrie permet de sécuriser les frontières contre l’afflux de combattants djihadistes au Liban. Les adversaires du Hezbollah, traditionnellement hostiles au régime syrien, exigent que le Hezbollah se retire de Syrie, lui reprochant son alliance avec l’Iran.

    Cette division du pays autour de la présence militaire du Hezbollah en Syrie s’ajoute à une situation très précaire sur les plans institutionnel, communautaires et économique : le pays est sans président depuis mai 2014. Les tensions communautaires, notamment entre sunnites et chiites libanais, sont le reflet de la polarisation régionale entre l’Arabie saoudite et l’Iran. La dette extérieure est supérieure à 36,4 milliards de dollars, faisant du Liban un pays sous dépendance, tandis que plus d’un million de Libanais vivent sous le seuil de pauvreté.

    Le conflit avec Israël a t-il été relégué à l’arrière-plan ?

    Les tensions entre le Hezbollah et Israël sont continues. Le conflit syrien a donné une nouvelle dimension au conflit entre Israël et le Hezbollah : les affrontements se sont étendus, depuis 2012, au plateau syrien du Golan, où le Hezbollah est maintenant militairement présent. Il y a des pics réguliers de tension : Israël a mené plusieurs opérations contre des convois militaires du Hezbollah en Syrie, ou visé certains de ses dirigeants, comme Samir Qatar, tué dans un bombardement à Damas en décembre 2015.

    Et les réfugiés palestiniens ?

    Les camps sont soumis à une insécurité chronique, notamment en raison des combats entre le Fatah et des groupes djihadistes liés à Al-Qaïda ou à Daech, comme à Ayn al-Helweh qui regroupe près de 75 000 réfugiés palestiniens au Liban. Ensuite, les camps souffrent aujourd’hui d’une réduction drastique des crédits de l’UNRWA, l’agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens au Liban. Et cela dans un contexte où les effets de la crise syrienne pèsent sur les camps : plus de 40 000 réfugiés palestiniens de Syrie se sont installés dans les camps de réfugiés du Liban. Il y a donc, depuis plus d’un an, des mobilisations et manifestations régulières de réfugiés palestiniens dans les camps pour protester contre la baisse des crédits de l’UNRWA. Des jeunes Palestiniens, enfin, s’engouffrent dans les vagues migratoires à destination de l’Europe : certains d’entre eux sont morts en mer, aux côtés de Syriens, et parfois de Libanais.

    Y-a-t-il néanmoins des mouvements sociaux au Liban ?

    Le Liban n’est pas un désert politique. La vie associative et syndicale y est très forte. Les conflits sociaux sont nombreux. Le Liban reste marqué par les manifestations de l’été 2015 contre la « crise des ordures ». Au mois de juillet 2015, la centrale de traitement des déchets de Naameh ferme : les ordures s’accumulent dans le pays. C’est un désastre écologique, qui révèle l’incapacité de l’État libanais à assurer une simple mission de service public. Des manifestations de plusieurs dizaines de milliers de personne ont eu lieu dans le pays et la capitale, Beyrouth. Des collectifs comme « Vous puez » ou « Nous voulons des comptes » se sont mis en place. Les revendications ont débordé vers le politique et le social : d’une crise écologique, les manifestants s’en sont progressivement pris au « régime confessionnel » et aux grands partis dirigeants, qu’ils soient sunnites, chiites ou chrétiens. Ils ont mis en cause l’absence d’un système de sécurité sociale au Liban, la cherté de la vie, l’inflation, les coupures récurrentes d’électricité, le manque d’accès à l’eau courante, ou potable, dans certaines régions.

    Le mouvement social contre la crise des ordures a été précédé en 2013 et 2014 par une grande vague de mobilisations interconfessionnelles pour la hausse des salaires des fonctionnaires : le Comité de coordination syndicale (CCS), la Ligue des professeurs et la Fédération nationale des syndicats des ouvriers et employés du Liban (FENASOL) demandaient alors une hausse de 125 % des salaires du public – un chiffre correspondant à l’inflation depuis 1996, date à laquelle les salaires du public ont été « bloqués ».

    Les mouvements pour les droits des femmes ou pour le droit au mariage civil se sont imposés dans l’espace public. Enfin, les travailleurs et travailleuses « migrants » (éthiopiens, pakistanais, sri-lankais, etc.), sans droit sociaux, très précarisés, se sont organisés ces dernières années. Ils disposent désormais d’un syndicat, qui n’est pas encore reconnu par l’État, mais qui travaille avec la FENASOL.

    Est-ce qu’il y a encore une gauche libanaise ?

    Le Parti communiste libanais demeure une des premières organisations à gauche. Il a rajeuni sa direction lors de son onzième congrès d’avril 2016. Il a un nouveau secrétaire général, Hannah Gharib, populaire au Liban : il était le porte-parole du mouvement de grève de 2013 et 2014 et du Comité de coordination syndicale. Le PCL est présent aux élections municipales, et confirme son implantation historique dans des zones rurales de l’est et du sud du Liban. Son organisation de jeunesse, l’Union des jeunesses démocratiques libanaises (UJDL), a été très active dans le mouvement social de 2015.

    Néanmoins, la gauche libanaise, puissante dans les années 1970, pilier du Mouvement national libanais (MNL), proche des Palestiniens, est sortie exsangue de la guerre civile. Elle est divisée sur de nombreux sujets, dont la crise syrienne. Le Forum socialiste libanais – actif dans certaines luttes comme le soutien aux droits des migrants, aux réfugiés syriens ou sur les droits des femmes – est très hostile à la participation du Hezbollah aux combats en Syrie. Une position inverse à celle du PCL, pour qui le principal danger vient de l’hégémonie saoudienne dans la région. En dépit de ces divisions, des revues indépendantes comme Bidayat (Commencements) tentent de renouveler le socle intellectuel de la gauche libanaise.

    Qu’en est-il alors des élections municipales qui se tiennent tout au long du mois de mai ?

    D’abord, ce sont les premières élections municipales depuis 2010, dans un contexte où le Parlement n’a pas été renouvelé depuis 2009. Des listes issues de la « société civile », dans la continuité du mouvement de l’été 2015, se sont mises en place : Beyrouth Medinati (Beyrouth est ma ville), ou Muwatinoun (Citoyennes et citoyens dans un État), qui est plus marqué à gauche. Le taux de participation est bas, mais ces listes ont d’ores et déjà fait leur effet, avec de bons scores, notamment à Beyrouth : elles contestent les grandes forces politiques communautaires, et avancent des thématiques écologiques et sociales. C’est un phénomène inédit. , par DOT-POUILLARD Nicolas, POJOLAT Alain

    Propos recueillis par Alain Pojolat

     

    Paru dans l’Hebdo L’Anticapitaliste - 337 (19/05/2016) :
    https://npa2009.org/idees/international/le-liban-nest-pas-un-desert-politique

    http://www.europe-solidaire.org/spip.php?article38013

  • 25 mai Quimper « This is my land » (Afps)

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    Le film « This is my Land » de Tamara Erde, sera projeté au « Quai Dupleix » à Quimper, le mercredi 25 mai prochain, à 20 h 30, en présence de la réalisatrice.

    La séance sera suivie d’un débat avec France Palestine.

    http://www.france-palestine.org/

    Source: FDG Pays Bigouden