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Algérie - Page 31

  • Soutien de la Marche mondiale des femmes à Cherifa Kheddar (Le Matin.dz)

    Soutien de la Marche mondiale des femmes à Cherifa Kheddar

    La Marche mondiale des femmes apporte son soutien à Cherifa Kheddar, présidente de Djazairouna, agressée dans un commissariat d'Alger.

    Nous apprenons avec consternation, que notre amie Chérifa Kheddar a été "passée à tabac" par un officier supérieur de la DGSN et par plusieurs autres subalternes, pour avoir déployé , le jour du 8 Mars, (journée internationale de lutte pour les droits des femmes) une banderole portant les noms des Femmes et des Jeunes Filles assassinées par les terroristes islamistes.

    La haine et la brutalité dont a été victime Madame Chérifa Kheddar sont à nos yeux, inacceptables. Madame Kheddar, qui a eu trois personnes de sa famille assassinées , rendait un hommage pacifique à toutes les femmes, les jeunes filles sauvagement violées, égorgées, tuées.

    Depuis la pseudo réconciliation nationale, les parents des victimes croisent dans la rue les assassins de leurs proches qui de plus les narguent. Le souvenir que chacun veut faire vivre, le devoir de mémoire que tout un peuple est en droit de réclamer, sont-ils des crimes dans ce pays ?

    Nicole Thuet et Horiya Mekrelouf

    http://www.lematindz.net/news/16883-soutien-de-la-marche-mondiale-des-femmes-a-cherifa-kheddar.html

  • « Il est nécessaire de médiatiser, et d’informer sur la lutte menée contre le gaz de schiste en Algérie » (Npa)

    Samedi 28 février, le lancement d’un deuxième puits-pilote cette semaine par la compagnie américaine Halliburton, avec la Sonatrach, a été le détonateur de violents heurts à proximité du site gazier situé à 10 km de In Salah. Un « climat d’émeute » dira Abdelkader Bouhafs, militant anti-gaz de schiste, où les femmes participent aussi aux affrontements.

    Mardi 24 février, à l’occasion d’un rassemblement devant le consulat d’Algérie à Paris, nous avons rencontré Zoheir, militant algérien contre l’exploitation du gaz de schiste.

    Alain Jacques – Pourrais-tu nous donner les raisons du mouvement en Algérie et de ce rassemblement ici à Paris ?

    Zoheir – Aujourd’hui, en Algérie des manifestations ont lieu à travers tout le pays pour soutenir la lutte des populations de In Salah qui manifestent depuis plus de 62 jours quotidiennement contre l’exploration et l’exploitation du gaz de schiste.

    Des rassemblements ont lieu le même jour en Europe : Londres, Genève, Hambourg, Lyon et donc ici Paris à l’appel de la Coordination nationale pour les libertés et la transition démocratique (CNLTD) - France regroupant les représentants des partis Jil Jadid, RCD, MSP et Aladala, ainsi que le Collectif contre le gaz de schiste en Algérie, des associations comme ACA (Action pour le changement en Algérie), Initiative Ibtikar et des étudiants algériens de l’Association des étudiants nord-africains et des membres d’organisations françaises.

    Pour la première fois depuis l’indépendance, toutes les régions du pays se sont unifiées avec les mêmes mots d’ordre contre le gaz de schiste, contre ce régime illégitime. Les Algériens se sont mobilisés malgré la répression et des arrestations, notamment à Alger, et la présence de très nombreuses forces de l’ordre.

    Le 24 février 1971 est le jour de la nationalisation des hydrocarbures par Boumédiene… Cela touche donc à la souveraineté nationale. Les slogans des manifestantEs, « Nous ne voulons pas d’un néocolonialisme déguisé », exprime cela. L’exploration et l’exploitation du gaz de schiste se fait sans consultation de la population. Comme à son habitude, ce régime tente de passer en force, interdisant toute expression démocratique, alors que cela engage le présent et les générations futures.

    Alors qu’en France, l’exploration est actuellement arrêtée pour des raisons d’environnement et de santé publique, Total est néanmoins soutenu par les autorités françaises pour participer à son exploration en Algérie…. C’est mauvais pour les Français, mais c’est bon pour les Algériens ? La première bombe nucléaire française avait été testée dans le sud, à Reggane. À l’époque on nous a dit que cela serait sans impact. Or à ce jour, des personnes souffrent encore des séquelles dues à ces explosions. Les populations du sud ont déjà donné !

    Alors que l’Algérie est un producteur important du pétrole, pourquoi le gouvernement se lance-t-il dans le gaz de schiste ?

    Il n’y a quasiment pas d’industrie, le niveau des importations est très élevé : biens de consommation courants et produits finis financés par les exportations d’hydrocarbures qui assurent 98 % des ressources. Cela permet en outre d’assurer la paix sociale. Or, le cours du pétrole a fortement baissé et le risque à terme est de ne plus pouvoir être en capacité d’assurer la rente. Le gaz de schiste est donc ce « nouvel El Dorado » qui devrait sauver la rente. Le régime n’a pas de stratégie de développement à moyen et long terme pour sortir de cette dépendance.
    L’énergie solaire serait un moyen mais de la même façon, les investissements ne sont pas faits pour garantir l’avenir.

    Et pour ce qui concerne l’eau ?

    La fracturation a un impact sur la nappe phréatique. Or l’eau est vitale, notamment pour le sud. En touchant à la nappe phréatique, on se coupe un bras. Les risques sont très importants. De plus, il faut des quantités d’eau très importantes, mélangées à des produits toxiques, dans une région qui en manque. Les études d’impact ne nous satisfont pas car la confiance est nulle envers l’État. Ce sujet est d’ampleur nationale et cristallise l’opposition de toutes les organisations politiques et environnementales, et d’abord de toute la population.

    Cela peut-il être une activité créatrice d’emplois ?

    En Algérie, les entreprises étrangères viennent avec leur savoir-faire, leurs moyens et leur personnels. Il en sera de même pour le gaz de schiste. Un exemple : l’autoroute Est-Ouest a été réalisée par des travailleurs chinois, et les chômeurs algériens assis au bord de la route les regardaient travailler... L’Algérie sert-elle à régler les problèmes du chômage chinois ?

    Quel soutien pouvons-nous apporter ?

    Il faut comprendre qu’il y a des forces qui luttent pour un changement démocratique. Il est nécessaire de médiatiser, et d’informer sur la lutte menée contre le gaz de schiste en Algérie, que les populations du sud sachent qu’elles sont soutenues dans leur lutte contre le gaz de schiste par des organisations et associations françaises.

    Propos recueillis par Alain Jacques

     
     Zoheir 11 mars 2015

    * « Algérie : de l’eau dans le gaz... de schiste à In Salah ». Paru dans l’Hebdo L’Anticapitaliste - 280 (11/03/2015). http://www.npa2009.org

     

    Lire aussi: http://www.europe-solidaire.org/spip.php?article34547

  • A Béziers comme ailleurs, non aux nostalgiques de l’Algérie française et de l’OAS (Npa)

    Caricature-arrete-municipal-linge-Beziers.jpg

    Robert Ménard, maire de Béziers élu avec le soutien du FN, a décidé de débaptiser la « rue du 19 mars 1962 », date symbolisant la fin de la guerre d’Algérie et son indépendance, pour lui substituer un hommage à un officier français, le commandant Hélie Denoix de Saint Marc, engagé au côté des généraux putschistes de l’OAS.

    Spécialiste des provocations réactionnaires, Ménard, depuis son arrivée à la Mairie, a mis en place une politique antisociale et sécuritaire associant asphyxie financière du centre communal d’action sociale (CCAS), couvre-feu pour les mineurs de moins de 13 ans, interdiction d’étendre le linge aux fenêtres dans le centre-ville, armement de la police municipale. La présence dans l’équipe municipale d’authentiques fascistes, membres des réseaux identitaires qu’il a fait venir à Béziers n’est pas étrangère à ses déclarations régulières sur le danger immigré et islamiste s’ajoutant à la panoplie habituelle des mesures prises par nombre de maires de droite.

    La volonté de Ménard de mobiliser tous les anciens de l’OAS, tous les nostalgiques du colonialisme français en choisissant un officier certes résistant à l’occupation nazie, déporté, mais surtout combattant en Indochine et en Algérie, commandant au sein du régiment de parachutistes dirigé par Massu, contre les peuples luttant pour leur liberté, n’est pas anodine.  On retrouve dans cet acte une stratégie qui vise à associer les noyaux les plus durs de la galaxie FN et au delà, aux tenants d’un discours sécuritaire plus classique.

    Le NPA s’associe aux associations, organisations syndicales et partis qui protestent contre cet acte qui tente de réhabiliter le colonialisme. Il dénonce son caractère raciste et revanchard et appelle à se joindre à la manifestation unitaire du samedi 14 mars à 14h à Béziers rue du 19 mars 1962.

    Montreuil, le 10 mars 2015

    http://npa2009.org/communique/beziers-comme-ailleurs-non-aux-nostalgiques-de-lalgerie-francaise-et-de-loas

  • In Salah: Une première victime (Algeria Watch)

    Les violents affrontements qui ont eu lieu le 3 mars à In Salah ont fait une victime, elle avait été admise à l’hôpital de la ville à la suite d’une intoxication aux gaz lacrymogènes. Le jeune homme est décédé lundi soir et sa disparition a immédiatement fait réagir la classe politique.
    Pour le Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD), la responsabilité du pouvoir est entière dans la mort du jeune homme.

    «Ce drame vient nous rappeler l’incapacité des tenants illégitimes du pouvoir à dialoguer et à prendre en charge les préoccupations des citoyens», juge Athmane Mazouz. Pour sa part, dans un communiqué, le parti Jil Jadid estime que «la responsabilité personnelle du président de la République est engagée» dans ce décès.

    «La répression, l’emprisonnement abusif de Rachid Aouine, de Khencha Belkacem et de tant d’autres auxquels nous exprimons notre soutien sont les sacrifices que consent la nation pour se débarrasser d’un régime décidément incapable de se remettre en cause et d’accepter de libérer le pays», juge Soufiane Djilali, président de Jil Jadid.

    Statu quo

    Pour leur part, les contestataires continuent d’occuper la place Somoud, malgré l’ultimatum lancé par l’armée qui leur avait ordonné de la quitter au plus tard lundi. Face aux risques de dérapage, les militaires ont pour le moment décidé de ne pas envenimer la situation et de remettre à plus tard l’application de leur demande. «Les gendarmes que nous avons croisés font comme si les manifestants n’étaient pas présents, déclare Soufiane Djilali, qui a conduit la délégation qui s’est rendue à In Salah.

    On sent qu’il y a une volonté de calmer les choses. Mais cela peut changer à tout moment, car les contestataires sont décidés à ne pas quitter la place Somoud.» D’autant qu’au niveau des plus hauts responsables de l’armée, l’analyse de la situation est à géométrie variable. Alors que la rencontre qui a eu lieu entre le général-major Amar Athamnia, chef de la 6e Région militaire de l’armée algérienne, et les représentants des contestataires avait abouti, selon eux, à ce qu’ils puissent continuer à manifester pacifiquement sans intervention de la police ni de la gendarmerie. Le ministère de la Défense nationale, dans un communiqué, démentait les assurances qui leur étaient accordées et leur demandait de lever les camps.

    Marche à Ouargla le 14 mars

    Un autre front antigaz de schiste risque de s’enflammer prochainement. Un collectif rassemblant les différentes associations et personnalités opposées à ce projet a appelé à une grande manifestation, le 14 mars à Ouargla. Une marche à laquelle devraient participer de nombreux partis politiques de l’opposition. Une réunion de la Coordination pour les libertés et la transition démocratique (CLTD) devrait se tenir prochainement pour arrêter une position commune et décider de la participation à la manifestation.
    Mesbah Salim
    El Watan, 11 mars 2015

    Sofiane Djillali fait état d’une première victime parmi les protestataires contre le gaz de schiste à In Salah

    Aïssa Bouziane, Maghreb Emergent, 11 mars 2015

    La contestation contre l'exploitation du gaz de schiste dure depuis deux mois à In Salah

    Un manifestant qui protestait contre l’exploitation du gaz de schiste serait mort à In-Salah, après avoir inhalé des gaz lacrymogènes, selon le président du parti Djil Djadid, Sofiane Djillali.

    Une première victime est tombée lundi à In-Salah, selon le président de Jil Jadid, Sofiane Djillali, président du parti Jil Jadid (Nouvelle génération), qui s’est rendu sur place pour soutenir les manifestants qui contestent l’exploitation du gaz de schiste.

    La victime s’appellerait Moulay Nekhou. Elle serait décédée après avoir inhalé des gaz lacrymogènes, utilisés par les forces de sécurité contre les opposants au gaz de schiste, qui poursuivent leurs manifestations quotidiennes depuis deux mois.

    M. Sofiane Djillali, qui fait partie de la CNLTD (coordination nationale des libertés démocratiques), vaste coalition de l’opposition, a déclaré sur sa page facebook que « la responsabilité personnelle du président de la république est pleine et établie » dans ce drame.

    Les manifestations contre le gaz de schiste ont commencé en janvier à In-Salah, pour s’étendre progressivement à de nombreuses villes du sud du pays. Les partis de l’opposition, regroupés au sein de la CNLTD, ont décidé de célébrer le 24 février, anniversaire de la nationalisation des hydrocarbures en 1971, sous le signe de la solidarité avec les manifestants d’In-Salah et contre l’exploitation du gaz de schiste.

    Vive tension depuis une semaine

    Le gouvernement a tenté de calmer le jeu, sans succès. Le premier ministre Abdelmalek Sellal, le ministre de l’énergie Youcef Yousfi, le patron de Sonatrach Saïd Sahnoun, ainsi que de nombreux relais officieux, ont tenté de convaincre les manifestants qu’il s’agissait d’exploration et d’évaluation, non d’exploitation. En vain. Le président Abdelaziz Bouteflika est aussi intervenu, en envoyant des messages dans le même sens, sans obtenir de résultat probant.

    La contestation s’est déroulée dans une atmosphère plutôt festive et bon enfant pendant près de deux mois. Le premier dérapage a été enregistré la semaine dernière, lorsque des manifestants ont tenté de s’approcher d’une base dans laquelle se seraient trouvés des étrangers. Les forces de sécurité ont répondu violemment. Il y eut des blessés. Le chef de la 6ème région militaire, le général-major Athamnia, s’était rendu sur les lieux pour tenter d’apaiser la situation. Mais son initiative montrait clairement que la situation devenait très délicate, tous les médiateurs traditionnels ayant échoué.

    Les manifestants réclament un moratoire. Le gouvernement annonce la fin des explorations dès que les travaux seront achevés dans les puits déjà forés, mais il se refuse à utiliser le mot « moratoire ».

    http://www.algeria-watch.org/fr/article/eco/gaz_schiste/insalah_premiere_victime.htm

  • Révision des dispositions sur le divorce (El Watan.dz)

     

    Les inquiétudes des associations de femmes

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    Va-t-on vers une restriction du recours au khol’ (khul', divorce demandé par la femme ndB)  pour venir à bout des chiffres en hausse ? Pourquoi le Président n’a-t-il pas évoqué la répudiation ? Autant de questions qui se posent.

    Une révision du code de la famille, le mouvement militant pour les droits de la femme l’attendait depuis longtemps, –à défaut d’une suppression pour une égalité parfaite entre hommes et femmes –. Annoncée, hier, par le président de la République dans un discours lu en son nom par la ministre de la Solidarité nationale, Mounia Meslem, lors de la célébration de la Journée de la femme, cette révision suscite toutefois des réserves. Les réaménagements «ordonnés» se feront-ils en faveur de la femme algérienne ou plutôt le contraire ?

    L’ambiguïté est totale. Dans un discours convenu, le Président a d’abord plaidé pour une plus forte émancipation de la femme algérienne, «pivot autour duquel se font et se défont les relations et se déroulent les fonctions essentielles de la famille en matière d’éducation et de transmission des valeurs et des spécificités de la culture nationale»…

    Avant de reconnaître que «le code de la famille n’est pas exempt de lacunes». Le Président annonce une révision du code de la famille en vue de baisser les chiffres du divorce, «dans toutes ses formes et notamment à l’initiative de l’épouse (el khol’)». «J’ordonne au gouvernement de charger un comité ah hoc de la révision et du réaménagement des articles du code de la famille relatifs au divorce, en vue d’y introduire les clarifications et précisions nécessaires, afin de combler les insuffisances et garantir la protection des droits des deux conjoints et des enfants, ainsi que la préservation de la stabilité de la famille algérienne garante de l’immunité pérenne de notre société contre les déséquilibres et les fléaux», est-il dit dans ce discours lu en son nom.

    Va-t-on vers une restriction du recours au khol’ (le droit à la femme de demander le divorce contre une somme à verser à l’époux) pour venir à bout des chiffres en hausse ? Pourquoi le Président n’a-t-il pas évoqué la répudiation ? Autant de questions qui se posent.

    Plus de 100 000 femmes répudiées en cinq ans

    «Quand on parle de stabilité de la famille algérienne, ça ne me rassure jamais. Ça implique l’effacement de l’individu», réagit d’emblée Cherifa Khedar, porte-parole de l’Observatoire des violences faites aux femmes (Ovif). «Le discours du Président n’est pas clair. S’il s’agit de revenir en arrière, ce serait grave. Il faut aller vers l’égalité homme/femme aux yeux de la loi, parce que tant que les discriminations à l’égard de la femme continueront, l’Algérie ira mal» ajoute-t-elle.

    Même inquiétude au sein du réseau Wassila (défense des droits de la femme et des enfants). «Sa déclaration est vague, elle ressemble à une remise en question du droit au khol’, ce serait scandaleux !», pense Dalila Djerbal, sociologue, membre du réseau Wassila. Et d’ajouter : «Je ne comprends pas pourquoi on s’intéresse au khol’ plutôt qu’à la répudiation. Cette décision est peu rassurante, même très inquiétante. Il y a bien plus urgent à revoir dans le code de la famille.

    La meilleure chose à faire d’ailleurs est de le supprimer et d’appliquer une parfaite égalité entre hommes et femmes aux yeux de la loi.» Il ne fait pas de doutes, pour la militante, que si les chiffres du divorce explosent, «c’est du fait de la répudiation». Le président de la Commission nationale consultative de protection et de promotion des droits de l’homme, Farouk Ksentini, pense pour sa part que tous «les articles favorisant le divorce arbitraire doivent être révisés».

    «La puissance maritale dont jouit l’homme dans l’actuel code de la famille, qui lui permet de demander le divorce même sans motif valable, pourrait générer une attitude abusive et ne laisser d’autre choix au magistrat que d’approuver le divorce», a-t-il ajouté hier lors d’un passage sur les ondes de la Radio. Pour Nadia Dridi, présidente de l’Association nationale de promotion de la femme et de la jeunesse, l’augmentation du nombre de divorces a de quoi inquiéter. «Il faut faire en sorte qu’il y ait moins de divorces.

    Mais ça tient autant pour la femme que pour l’homme. Je ne pense pas qu’on revienne sur le droit au khol’ pour la femme.» Si le doute subsiste quant aux intentions précises du Président pour réduire le nombre de divorces, les chiffres, eux, sont clairs : de 2007 à 2011, le divorce a connu une hausse de 61%, passant de 34 123 à 55 490 cas enregistrés. Seules 5000 femmes ont recours au khol’ en moyenne par an. La répudiation, elle, vient en première position des demandes de divorce. 106 614 femmes ont été répudiées en cinq ans. le 10.03.15 | 10h0

     

    Bouredji Fella

    http://www.elwatan.com/actualite/les-inquietudes-des-associations-de-femmes-10-03-2015-289426_109.php

    Voir aussi:

    http://www.elwatan.com/actualite/le-khol-et-la-repudiation-largement-decries-09-03-2015-289315_109.php

  • Algérie : de l’eau dans le gaz... de schiste à In Salah (Npa)


    Crédit Photo:  DR

    Entretien.Samedi 28 février, le lancement d’un deuxième puits-pilote cette semaine par la compagnie américaine Halliburton, avec la Sonatrach, a été le détonateur de violents heurts à proximité du site gazier situé à 10 km de In Salah. Un « climat d’émeute » dira Abdelkader Bouhafs, militant anti-gaz de schiste, où les femmes participent aussi aux affrontements. Mardi 24 février, à l’occasion d’un rassemblement devant le consulat d’Algérie à Paris, nous avons rencontré Zoheir, militant algérien contre l’exploitation du gaz de schiste.


    Pourrais-tu nous donner les raisons du mouvement en Algérie et de ce rassemblement ici à Paris ?
    Aujourd’hui, en Algérie des manifestations ont lieu à travers tout le pays pour soutenir la lutte des populations de In Salah qui manifestent depuis plus de 62 jours quotidiennement contre l’exploration et l’exploitation du gaz de schiste.


    Des rassemblements ont lieu le même jour en Europe : Londres, Genève, Hambourg, Lyon et donc ici Paris à l’appel de la Coordination nationale pour les libertés et la transition démocratique (CNLTD) - France regroupant les représentants des partis Jil Jadid, RCD, MSP et Aladala, ainsi que le Collectif contre le gaz de schiste en Algérie, des associations comme ACA (Action pour le changement en Algérie), Initiative Ibtikar et des étudiants algériens de l’Association des étudiants nord-africains et des membres d’organisations françaises.


    Pour la première fois depuis l’indépendance, toutes les régions du pays se sont unifiées avec les mêmes mots d’ordre contre le gaz de schiste, contre ce régime illégitime. Les Algériens se sont mobilisés malgré la répression et des arrestations, notamment à Alger, et la présence de très nombreuses forces de l’ordre.


    Le 24 février 1971 est le jour de la nationalisation des hydrocarbures par Boumédiene… Cela touche donc à la souveraineté nationale. Les slogans des manifestantEs, « Nous ne voulons pas d’un néocolonialisme déguisé », exprime cela. L’exploration et l’exploitation du gaz de schiste se fait sans consultation de la population. Comme à son habitude, ce régime tente de passer en force, interdisant toute expression démocratique, alors que cela engage le présent et les générations futures.


    Alors qu’en France, l’exploration est actuellement arrêtée pour des raisons d’environnement et de santé publique, Total est néanmoins soutenu par les autorités françaises pour participer à son exploration en Algérie…. C’est mauvais pour les Français, mais c’est bon pour les Algériens ? La première bombe nucléaire française avait été testée dans le sud, à Reggane. À l’époque on nous a dit que cela serait sans impact. Or à ce jour, des personnes souffrent encore des séquelles dues à ces explosions. Les populations du sud ont déjà donné !


    Alors que l’Algérie est un producteur important du pétrole, pourquoi le gouvernement se lance-t-il dans le gaz de schiste ?


    Il n’y a quasiment pas d’industrie, le niveau des importations est très élevé : biens de consommation courants et produits finis financés par les exportations d’hydrocarbures qui assurent 98 % des ressources. Cela permet en outre d’assurer la paix sociale. Or, le cours du pétrole a fortement baissé et le risque à terme est de ne plus pouvoir être en capacité d’assurer la rente. Le gaz de schiste est donc ce « nouvel El Dorado » qui devrait sauver la rente. Le régime n’a pas de stratégie de développement à moyen et long terme pour sortir de cette dépendance. L’énergie solaire serait un moyen mais de la même façon, les investissements ne sont pas faits pour garantir l’avenir.


    Et pour ce qui concerne l’eau ?


    La fracturation a un impact sur la nappe phréatique. Or l’eau est vitale, notamment pour le sud. En touchant à la nappe phréatique, on se coupe un bras. Les risques sont très importants. De plus, il faut des quantités d’eau très importantes, mélangées à des produits toxiques, dans une région qui en manque. Les études d’impact ne nous satisfont pas car la confiance est nulle envers l’État. Ce sujet est d’ampleur nationale et cristallise l’opposition de toutes les organisations politiques et environnementales, et d’abord de toute la population.


    Cela peut-il être une activité créatrice d’emplois ?


    En Algérie, les entreprises étrangères viennent avec leur savoir-faire, leurs moyens et leur personnels. Il en sera de même pour le gaz de schiste. Un exemple : l’autoroute Est-Ouest a été réalisée par des travailleurs chinois, et les chômeurs algériens assis au bord de la route les regardaient travailler... L’Algérie sert-elle à régler les problèmes du chômage chinois ?


    Quel soutien pouvons-nous apporter ?


    Il faut comprendre qu’il y a des forces qui luttent pour un changement démocratique. Il est nécessaire de médiatiser, et d’informer sur la lutte menée contre le gaz de schiste en Algérie, que les populations du sud sachent qu’elles sont soutenues dans leur lutte contre le gaz de schiste par des organisations et associations françaises.

    Propos recueillis par Alain Jacques

  • Gaz de schiste : les Algériens se mobilisent contre le régime et l’ingérence des multinationales pétrolières (Bastamag)

    Les mobilisations sociales enflent en Algérie, contre l’exploitation future des gaz de schiste, autorisée par le gouvernement.

    Ces forages, à proximité des villes et des oasis sahariens, menacent les précieuses ressources en eau. Total, l’État français, et d’autres multinationales, sont accusés d’ingérence, cinquante ans après les essais nucléaires menés par l’ancienne puissance coloniale dans le Sahara algérien. Basta ! et l’Observatoire des multinationales publient aujourd’hui un rapport sur les enjeux de cette mobilisation écologique et le rôle de la multinationale française.

    Le groupe français Total, d’autres multinationales pétrolières ainsi que le gouvernement algérien, sont dans la ligne de mire d’une contestation écologique et démocratique inédite en Algérie. Depuis le 31 décembre 2014, un mouvement citoyen opposé à l’exploitation des gaz de schiste secoue le pays (notre précédent article). Parti d’In Salah, une ville de 50 000 habitants au cœur du Sahara, proche des sites de forage, le mouvement accuse la multinationale pétrolière française de recourir à l’utilisation de la fracturation hydraulique sur leur territoire, alors même que cette technique fait l’objet d’une interdiction en France depuis 2011 [1]. Et dénonce l’inconséquence de l’entreprise publique Sonatrach et du gouvernement algérien qui font peser sur la région de graves risques de pollutions. Malgré la répression, le mouvement se poursuit. Pour en éclairer les ressorts et l’importance, et interroger le rôle de Total ainsi que des États algériens et français, Basta ! et l’Observatoire des multinationales rendent public ce 6 mars un rapport sur Total et les gaz de schiste en Algérie (pour télécharger le rapport).

    Tout part de la visite des ministres algériens de l’Énergie et de l’Environnement le 27 décembre 2014, dans le bassin d’Ahnet, dans l’immensité du Sud algérien, à 1200 km au Sud d’Alger. Ils viennent saluer le « succès » du premier forage pilote de gaz de schiste conduit par la Sonatrach, la compagnie nationale, devant un parterre de journalistes [2]. L’exploitation des gaz de schiste est rendue possible en Algérie par une nouvelle loi sur les hydrocarbures promulguée en 2013 [3]. La population d’In Salah se découvre voisine du « premier » site de forage, et prend connaissance du projet d’exploration par voie de presse. Très rapidement, la présence sur le forage de firmes étrangères – notamment Halliburton, Schlumberger et Total – est évoquée sur les réseaux sociaux.

    Entre opacité et double discours

    Total a effectivement remporté le 22 décembre 2009 un appel d’offre pour acquérir près de 49% (la majorité revenant à la compagnie nationale Sonatrach) du permis « d’exploration et d’exploitation Ahnet » [4]. Total espère alors démarrer l’exploitation en 2015 et estime le potentiel du permis à 700 millions de barils équivalent pétrole. Des négociations avec le gouvernement algérien sont entamées en 2011. Mais alors qu’en France, organisations altermondialistes et écologistes s’apprêtent à lancer une campagne demandant à Total de se retirer de la concession et de ne pas recourir à la fracturation hydraulique, c’est la surprise [5]. Fin janvier 2015, pendant que les mobilisations citoyennes d’In Salah gagnent Alger, Total précise ne plus être présent sur la concession d’Ahnet. Pourquoi ce revirement ?

    Un accord sur les conditions fiscales et commerciales de l’exploitation de ce gisement n’aurait pas abouti, explique Total [6]. Or, « les dates ne concordent pas », pointe un observateur algérien. Un permis ayant été accordé fin 2009 pour une durée de cinq ans, il n’aurait dû arriver à expiration qu’à la fin de l’année 2014 et non en juin, comme l’affirme la multinationale. Contactée par Basta ! et l’Observatoire des multinationales, Total n’a pas souhaité répondre à nos demandes de précisions.

    Inavouable fracturation hydraulique

    Fin février, alors que la répression s’accentue à l’encontre des citoyens d’In Salah, l’eurodéputé écologiste José Bové publie une tribune qui met en doute les affirmations du géant français. « Le simple fait que Total songe à exploiter le gaz de schiste dans le désert montre une fois de plus que cette entreprise est criminelle », écrit-il [7]. Le 2 mars, Total dément l’information sur twitter : « Pas de production, d’exploitation, ni de demande de permis pour Total. » 

    La compagnie pétrolière assure ne plus être impliquée dans l’exploration de « gaz de schiste » en Algérie. Mais elle ne dit rien sur le « tight gas », un autre gaz non conventionnel, piégé dans des roches très compactes, dont l’exploitation nécessite aussi de recourir à la fracturation hydraulique. Or, c’est bien du « tight gas » qu’était censée receler la concession d’Ahnet. Si Total en était arrivé au point de négocier les conditions commerciales d’exploitation avec l’Algérie, des forages exploratoires ont dû avoir lieu. Sinon, comment estimer les réserves de gaz « probables » enfouies sous les dunes à l’Ouest d’In Salah ? Par ailleurs, même si elle s’est retirée d’Ahnet, l’entreprise détient encore une autre concession de tight gas à l’Ouest de l’Algérie, à Timimoun (37,5 % des parts pour Total, 51 % pour Sonatrach et 11,25 % pour Cepsa, une compagnie espagnole) avec une mise en production fixée en 2017 [8]. Si la filiale de Total en Algérie reconnaît son implication, elle botte en touche lorsque la question du recours à la fracturation hydraulique est évoquée [9].

    « Total joue sur les mots et les nuances pour gagner du temps, commente Hacina Zegzeg, engagée dans le mouvement à In Salah. Notre revendication concerne le refus de l’exploitation par fracturation hydraulique » Les activistes algériens voient dans la décision gouvernementale d’ouvrir la voie aux gaz de schiste la marque de l’influence des multinationales pétrolières. La campagne de forages pilotes lancée par la Sonatrach semble avoir pour principal objectif de prouver l’existence de réserves de gaz de schiste, pour mieux amadouer les entreprises étrangères. Une manière d’assumer à leur place les investissements – et donc les risques financiers – de l’exploration [10].

    L’eau, « plus sacrée que le pétrole »

    Problème : le recours à la fracturation hydraulique pose crûment la question des ressources en eau, en plein Sahara. La consommation intensive d’eau et la pollution des nappes souterraines et de surface constituent autant de menaces, qui sont au cœur des préoccupations du mouvement citoyen d’In Salah. Dans cette zone aride, la pollution des eaux est perçue comme « une question de vie ou de mort », relate Hocine Malti, ancien cadre de la Sonatrach. L’agriculture, permise par l’irrigation des palmeraies, est la principale source de revenus de la population.

    La demande officielle de moratoire sur le gaz de schiste, cosignée par des experts algériens et adressée le 21 février au président Abdelaziz Bouteflika, met en exergue ces risques environnementaux – pollution de l’eau, de l’air, séismes – et les répercussions sur la santé [11]. « La première revendication est qu’il n’est pas question de faire des investissements qui touchent à l’eau, observe Ghazi Hidouci, ancien ministre de l’Économie et des Finances d’Algérie entre 1989 et 1991 [12]. Les habitants ont bien compris que l’eau est plus sacrée que le pétrole ».

    Produits chimiques mortels

    La Sonatrach assure de son côté maîtriser la technique de fracturation. La compagnie l’aurait initiée à Hassi Messaoud, au Nord-Est d’In Salah dès 1956 pour des gisements pétroliers. Elle aurait fracturé en moyenne 50 puits par an sur ce champ, entre 2006 à 2010. « Ces forages, tout comme le reste des puits conventionnels, ont traversé des nappes aquifères sans pour autant avoir eu un impact sur l’environnement », plaide Said Sahnoun, PDG par intérim de la Sonatrach [13]. La compagnie assure également qu’elle ne lésinera pas sur les mesures de protection de l’environnement. Or, l’expérience prouve qu’il existe toujours une proportion non négligeable de puits défectueux, même aux États-Unis. Guère convaincus par la communication rassurante des autorités algériennes, des habitants d’In Salah décident de pénétrer le 3 février sur le site du forage. Via des photos et vidéos postées sur les réseaux sociaux, ils dénoncent l’absence de traitement des eaux et des boues de forage, désavouant les propos de la compagnie nationale.

    Les activistes découvrent également la présence de produits chimiques, comme l’Ezeflo110, servant à la facturation hydraulique. Ces substances extrêmement dangereuses sont posées sur de simples palettes alors qu’elles devraient être stockées dans des lieux protégés. De quoi mettre en doute la capacité de la Sonatrach à maitriser la gestion des déchets et le stockage de produits chimiques mortels. La présence d’Halliburton sur le site est également confirmée par plusieurs sacs appartenant à la compagnie. Celle-ci interviendrait en appui technique de la fracturation hydraulique, et non directement comme opérateur.

    Le Sahara, terrain de jeu des expérimentations françaises ?

    Les craintes des habitants d’In Salah sont d’autant plus fortes que la région n’en est pas à ses premières expérimentations technologiques. Les forages pilotes par fracturation hydraulique rappellent aux populations sahariennes la dramatique période des essais nucléaires français dans le sud du pays, à Reggane, dans les années 1960, dont la population locale souffre encore. « J’en déduis qu’ils expérimentent, témoigne une habitante d’In Salah. Que nous sommes, comme nos concitoyens de Reggane, le terrain de prédilection des expérimentations françaises. » « L’anniversaire de ces essais était jusque-là évoqué dans le silence le plus total, observe Ghazi Hidouci. Cette année, cela a fait grand bruit. Au Sahara les gens ont parlé, se sont montrés, cela a pris une résonance politique. »

    Un demi-siècle plus tard, les tensions restent vives en Algérie au sujet d’une éventuelle ingérence de l’ancienne puissance coloniale. De nombreux habitants ont en tête le projet d’accord de partenariat entre le président algérien et le ministre des Affaires étrangères français Laurent Fabius, dont la presse s’est faite l’écho en 2012. Cet accord viserait à permettre aux entreprises françaises d’expérimenter des techniques alternatives à la fracturation hydraulique en Algérie [14]. « Il n’existe, à notre connaissance, aucun accord de ce type », indique une source diplomatique française. Le sujet du gaz de schiste « n’est pas discuté dans le cadre de notre dialogue bilatéral avec l’Algérie », assure-t-on. Les récents propos de l’Ambassadeur de France à Alger concernant un « renforcement du partenariat français avec l’Algérie », impliquant les gaz de schiste auraient été déformés [15].

    Les voix d’In Salah réprimées

    Le gouvernement algérien n’a pour l’instant pas répondu à la demande de moratoire envoyée par le mouvement citoyen d’In Salah le 21 février. Ces dernières semaines, les dirigeants ont tenu des propos contradictoires, minimisant dans un premier temps le problème en déclarant qu’il ne s’agissait que de projets pilotes voués à s’arrêter, et que la décision de développer le gaz de schiste n’interviendrait pas avant plusieurs années. D’autres interventions tendent plutôt à présenter le gaz de schiste comme un fait accompli.

    A l’occasion des mobilisations nationales contre le gaz de schiste en Algérie le 24 février, Abedelaziz Bouteflika s’est montré plus clair, en affirmant sa volonté de faire « fructifier » et de « tirer profit » de tous les hydrocarbures, dont les gaz de schiste qualifiés de « dons de Dieu ». Le 28 février, au 62e jour de la contestation, le mouvement citoyen d’In Salah est sévèrement réprimé, après avoir alerté sur une possible utilisation de la fracturation hydraulique par la compagnie Halliburton, sur un deuxième puits d’exploration. « Cette répression s’est poursuivie jusqu’au centre-ville par le saccage de la Place de la Résistance, lieu symbolique du mouvement citoyen », dénoncent les collectifs français opposés au pétrole, gaz de schiste et de houille [16].

    « On pose les jalons d’une pensée écologique en Algérie »

    L’engouement du gouvernement algérien pour les hydrocarbures non conventionnels s’explique par son inquiétude face à l’épuisement progressif des ressources conventionnelles, dont le pays est extrêmement dépendant d’un point de vue économique. Pour beaucoup d’observateurs, la stabilité politique du régime dépend de sa capacité à acheter la paix civique en maintenant des budgets sociaux suffisamment élevés. Paradoxe : le choix d’investir directement dans l’exploration, en assumant tous les risques financiers et environnementaux, intervient à un moment où, ailleurs dans le monde, gaz de schiste et fracturations hydrauliques sont de plus en plus combattus.

    « L’avenir énergétique de l’Algérie n’est pas dans les schistes mais dans l’optimisation de nos ressources conventionnelles, le développement des énergies renouvelables, dans le mixte énergétique et dans les économies d’énergies », écrivent les habitants mobilisés d’In Salah au président Bouteflika. Des revendications qui font progressivement tâche d’huile dans le pays, reprises d’un bout à l’autre des provinces sahariennes. « Il y a différents groupes de réflexion sur l’environnement, le développement durable. On est en train de poser les jalons d’une pensée écologique en Algérie », espère une militante. La démocratie verte chassera-t-elle la répression kaki ?

    Sophie Chapelle et Olivier Petitjean

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