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Algérie - Page 29

  • Non-lieu dans l’affaire Mecili: la cour d’appel de Paris rendra son verdict en juin (Algeria Watch)

    ali-mecili

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    La cour d’appel de Paris devrait rendre son verdict concernant la confirmation ou l’annulation du non-lieu dans l’affaire Mecili au mois de juin prochain.

    «Nous ne pourrions pas admettre que la cour d’appel de Paris confirme le non-lieu qu’a prononcé le juge d’instruction en novembre dernier. Et contre lequel nous avons fait appel», a déclaré Annie Mécili, veuve de Ali Mecili, assassiné le 7 avril 1987 à Paris.

    Lors de son allocution d’ouverture de la cérémonie de recueillement annuel à la mémoire de son défunt époux, au cimetière du Père Lachaise, Mme Mecili a réaffirmé sa détermination, celle de ses enfants et des camarades de son mari, à «poursuivre l’objectif final qui n’est autre que le rétablissement de la justice» et la fin de l’impunité qui dure depuis 28 ans.

    Elle a exprimé son souhait de voir la justice française se ressaisir en annulant, comme elle l’a fait dans le passé, le non-lieu.

    «Cette année, nous sommes encore plus déterminés à poursuivre notre combat. D’ici juin, nous comptons organiser plusieurs actions pour dénoncer l’impunité», a-t-elle indiqué.

    Ensuite, elle a laissé la parole à son fils Yalhane, qui a lu un dialogue entre son père et Hocine Aït Ahmed, constitué à partir de lettres qu’ils ont échangées entre 1967 et 1987. «Hocine est parmi nous par la pensée et par le cœur. Et d’ailleurs je suis entourée par ses camarades de la direction nationale du FFS, j’en suis très heureuse, de son fils Jugurtha et de son petit-fils.

    Ali et Hocine avaient le souci d’établir la démocratie à la fois en Algérie et au sein du mouvement de l’opposition», a souligné Annie Mécili qui conclut la cérémonie avec un dernier commentaire sur le dialogue entre Aït Ahmed et Mecili : «C’est une vraie leçon de pédagogie politique et nous comprenons pourquoi ces deux compagnons se sont trouvés et ont fait route ensemble, partageant la même humanité, la même intelligence politique et la même ouverture au monde. Et aussi, nous comprenons pourquoi ils faisaient peur au pouvoir algérien.» 
    Ghezlaoui Samir El Watan, 13 avril 2015

    http://www.algeria-watch.org/fr/article/just/affaire_mecili/verdict_juin.htm

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Ali_Andr%C3%A9_M%C3%A9cili

  • Maspero est mort (Algéria Watch)

    Par Brahim Senouci, Le Quotidien d'Oran, 14 avril 2015

    François Maspero vient de mourir. Ce nom résonne-t-il aux oreilles algériennes ? J'en doute.

    Et pourtant:

    Né en 1932, François est le fils et le petit-fils de savants illustres, Professeurs au Collège de France, l'égyptologue Gaston Maspero, qui a laissé son nom à un quartier du Caire et le sinologue Henri Maspero, mort dans le camp de concentration de Buchenwald.

    Lui-même a été écrivain, éditeur.

    Il a notamment publié «l'Honneur de Saint-Arnaud» en Algérie, à Casbah Editions. Il a consacré sa maison d'édition à la publication d'œuvres choisies pour leur engagement contre le colonialisme, la lutte contre la torture, la dénonciation du racisme. Son nom reste attaché à la guerre d'Algérie.

    Il a assuré la sortie d'ouvrages tels que «L'An V de la révolution algérienne» (1959), de Frantz Fanon, «Ratonnades à Paris», long article (non signé), de Paulette Péju, «L'Algérie, nation et société» (1965), de Mostefa Lacheraf.

    Il fonde, en 1961, la revue «Partisans» qui devient l'un des porte-voix incontournables du mouvement anticolonialiste. Il lance, en 1959, la collection «Cahiers libres» pour «combler les lacunes de l'information sur la guerre d'Algérie». La censure gaulliste s'abat sur lui. Des livres et des articles sont frappés d'interdiction.

    Avec les Editions de Minuit, fondées par Jérôme Lindon, les éditions Maspero sont les seules, en France, à braver le pouvoir, la répression et les attentats de l'OAS. Lassé par les luttes et les désillusions, François décide de passer la main à un de ses collaborateurs, François Gèze, qui rebaptise la maison et en fait «La Découverte».

    Il a écrit de nombreux romans, édités au Seuil, «Le Sourire du chat» (1984), «Le Figuier» (1988), «Le Temps des Italiens» (1994) ou «La Plage noire» (1995). Ces livres lui ressemblent, par le nimbe de lumière dans lequel ils sont enchâssés, par la sourde désespérance dont on perçoit l'écho. La vie ne l'a pas plus épargné après la guerre. Il ne s'est jamais, vraiment, remis de la perte d'une compagne et d'une fille bien-aimées.

    François était très ami avec le chroniqueur et écrivain algérien, Sadek Aïssat, qui écrivait «les chroniques du café mort» dans le «Matin d'Algérie» jusqu'à son départ, en France, en 1990. Sadek est mort, il y a 10 ans. Nous avons commémoré ce douloureux anniversaire, en compagnie de François, autour d'un couscous… Sadek et François avaient, en partage, un mal d'être que Sadek évacuait par le chaabi et François par des engagements, en pointillés, pour des causes choisies.

    C'est ainsi que j'ai eu le privilège de le connaître. Il a, en effet, fait partie du Comité organisateur du Tribunal «Russell» sur la Palestine. Nos réunions se passaient à Bruxelles et nous voyagions souvent ensemble. C'était un «taiseux», espèce rare dans les rues parisiennes gonflées de conversations ineptes. Il pouvait, même, avoir l'air revêche. Il était en fait d'une délicatesse extrême et très affectueux. Aux funérailles de sa compagne, son visage s'est éclairé à ma vue. Il m'a serré dans ses bras, «à l'algérienne»…

    Salut, François…

    http://www.algeria-watch.org/fr/article/div/maspero_deces.htm

    El Watan:

    http://www.elwatan.com/actualite/francois-maspero-l-editeur-engage-n-est-plus-14-04-2015-292397_109.php

    Lire aussi:

    http://npa29.unblog.fr/2015/04/13/francois-maspero-lediteur-et-ecrivain-est-mort-of/

  • Violences exercées lors du FSM 2015 à Tunis (Essf)

     
    Condamnation par des associations et syndicats algériens

    Violences d’éléments algériens au FSM 2015 de Tunis :

    Position des associations et syndicats algériens présents au Forum

    De très graves incidents ont marqué la table-ronde « Résolution des conflits pour l’unité du Maghreb », qui s’est tenue jeudi 26 mars, au second jour du Forum social mondial (FSM) 2015 de Tunis.

    Des éléments, en force, se réclamant de la « société civile » algérienne, ont eu un comportement violent à l’égard d’intervenants et de participants, empêchant le débat de s’instaurer. A la fin de la table-ronde, un membre du comité d’organisation a été violenté, et un participant a subi une agression physique. Ces éléments, constitués en véritable commando, affublé de drapeaux et de casquettes aux couleurs algériennes, ont entravé en permanence le débat. Il est fait état, aussi, d’agissements et d’agressions par ces mêmes éléments lors d’autres rencontres et même contre des stands d’associations algériennes.

    Ce comportement est contraire à la charte des Forums sociaux mondiaux et à leur esprit, caractérisé par la liberté d’expression et le refus de la violence et des discours haineux. Ces éléments ne représentent en aucun cas la société civile algérienne et donnent une image détestable de notre pays.

    Ces agissements sont d’autant plus condamnables que nous avons constaté une participation importante et remarquable de collectifs algériens à ce Forum social mondial.

    Nous, associations et syndicats algériens, présents au FSM 2015 de Tunis :

    • Condamnons fermement les responsables de ces agissements, digne des pratiques de « baltagias » ;

    • Exprimons notre regret que ces agissements viennent entacher cette participation algérienne – forte et inédite ;

    • Militons pour que, en Algérie même, ce genre de rencontres, de débats contradictoires, d’espaces d’expression libre, de société civile indépendante et autonome ne soient plus empêchés par les autorités algériennes.

    Tunise, le 27 mars 2015

    Signataires

    Collectif algérien en France ACDA (Agir pour le changement et la démocratie en Algérie)

    Association AGIR Bouira

    Algeria Solidarity Company (ASC)

    AGORA

    Collectif pour l’abrogation de la loi 12/06

    Groupe anti-gaz de schiste Oran GASO

    Femmes plurielles

    Syndicat de chômeur CNDDC

    Rassemblement Action Jeunesse (RAJ)

    Ligue algérienne pour la Défense des droits de l’homme LADDH

    SOS Disparus

    Tharwa Fadhma N’Soumer

    ADRA

    Action Citoyenne pour l’Algérie (ACA)

    APEL-Egalité

    Comité populaire contre le gaz de schiste en Algérie

    Mouvement culturel amazigh des Aurès (MCA)

    http://www.europe-solidaire.org/spip.php?article34722

  • Algérie. L'exploitation du gaz de schiste commence en catimini ( Courrier International)

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

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    Le matériel pour le lancement des opérations de fracturation hydraulique dans le sud de l’Algérie a été discrètement acheminé sur place, déjouant la vigilance des habitants pourtant mobilisés depuis plusieurs mois contre ce projet.

     

    “La compagnie pétrolière étatique Sonatrach et la multinationale Halliburton sont sur le point de lancer les opérations de fracturation hydraulique dans un puits de gaz de schiste situé à une trentaine de kilomètres de la ville de In Salah”, dans le sud algérien, révèle Algérie-Focus, citant “des sources locales”, qui ont alerté le 12 avril au soir la rédaction du site d’information.

    Le projet avait été mis en sourdine ces dernières semaines, à la suite des échauffourées qui ont éclaté début mars à In Salah entre les manifestants contre l'exploitation du gaz de schiste et les forces de l’ordre. ‘Tout le matériel est en place. Ils sont prêts à commencer la fracturation hydraulique. Demain, après-demain, on ne sait pas au juste quand, mais ce qui est sûr, c’est que c’est imminent’, raconte l’un des animateurs du mouvement. Il précise : ‘Les camions transportant ce matériel sont passés sans que la population ne les remarque. Ils ont certainement dû prendre des chemins dérobés, des raccourcis par des pistes pour échapper à notre contrôle et rouler de nuit.’

    Bravo Monsieur Sellal

    Depuis l’émergence, le 1er janvier 2015, du mouvement populaire et écologique, dont les participants manifestent contre l’exploration du gaz de schiste et réclament un moratoire sur la question énergétique, des brigades de jeunes manifestants observent les allées et venues sur la route menant au puits contrôlé par Halliburton afin de s’assurer que le matériel utilisé pour la fracturation hydraulique n’entre pas sur le site gazier.

    “Autre indice : une délégation d’experts étrangers, chargée d’assurer les premières opérations de fracturation hydraulique en Algérie, d’après nos sources, s’est également rendue sur place ce dimanche, escortée par des forces de sécurité.”

    Les animateurs du mouvement se disent désormais “impuissants”, souligne le site d'information. ‘On va certainement encore manifester, mais le dispositif sécuritaire est trop important pour qu’on arrive à changer la donne. Bravo Monsieur Sellal [Abdelmalek Sellal, Premier ministre], vous avez réussi quelque chose de grand’, lâche sur un ton amer l’un des fondateurs du mouvement contre l'exploitation du gaz de schiste.”

    Publié le 13/04/2015 - 13:07

    http://www.courrierinternational.com/article/algerie-lexploitation-du-gaz-de-schiste-commence-en-catimini

  • Actualités politiques algériennes (Essf)

     

    Oligarchie, citoyenneté et sexisme, droit de grève, ordre néolibéral

     
    L’oligarchie se dote de son propre parti ?

    Certains cercles politiques et médiatiques affirment ces jours ci que le frère-conseiller du président de la République, Saïd Bouteflika, est entrain de se préparer pour la création de son propre parti politique. Dans le cas ou cette information s’avère juste, implicitement la faction dominante dans le pouvoir veut s’affranchir du modèle de domination actuelle. Un modèle qui s’appuie sur le consensus entre le bloc social dominant ; à savoir l’Armée, la bureaucratie, le patronat et les partis au pouvoir, notamment le FLN et le RND. Ce qui nécessite ipso facto une réorganisation des alliances actuelles, une redéfinition des rôles des uns et des autres, ainsi l’inscription de nouveaux objectifs politique pour assoir un nouveau rapport de forces.

    Les évolutions politiques qu’a connues le pays depuis mise en place du « Bouteflikisme » indiquent que « l’Oligarchie » qui a accumulé des richesses exorbitantes et un pouvoir politique important, ne peut s’accommoder des hésitations dominantes et de la crise politique actuelle qui entrave son obsession d’assoir son hégémonie totale sur ses « sujets ».

    Les organisations politiques au pouvoir ne jouent plus leurs rôles assignées à cause des multiples crises internes et la perte de légitimité électorales, ainsi que la crise structurelle des institutions élues. Cependant, personne ne peut nier que cette oligarchie a tout le temps eu des véléités d’émancipation de la classe politique au centre ou a la périphérie du pouvoir d’Etat, et de peser de tout sont poids dans la guerre de succession a Bouteflika. Mais pour le moment elle n’a pas les moyens politiques et les rapports de forces nécessaires pour réaliser cette entreprise.

    En attendant de réaliser sont projet politique, l’oligarchie s’accommode bien avec le statut quo.

    Citoyenneté sans citoyennes

    L’actualité politique nationale en mois de mars 2014, reste incontestablement marquée par le débat sur les amendements du code pénal, relatif à la criminalisation des violences à l’égard des femmes. Une véritable levée de bouclier s’est levé chez les partis islamistes, association et dans la société. Les arguments avancés nous renseignent encore une fois, sur la régression du champ politique et social algérien.

    Les idées rétrogrades, le patriarcat et le machisme demeurent des valeurs et des pratiques dominantes. Au nom des valeurs socioculturelles et religieuses, beaucoup de voix, notamment chez les islamistes, ont mené toute une campagne pour dire que ces amendements vont disloquer la famille et l’autorité du mari au sein de la cellule familiale. Ce qui représente une véritable reproduction des rapports de domination et d’abus d’autorité qui règne au sein de nos familles et dans la société.

    Il s’agit là d’une véritable réaction primaire de « mâles » affolés par une éventuelle perte de sa domination sur sa « femelle ». Ce qui nous amène à dire que ces acteurs politiques ne sont pas intéressés par un changement radical des rapports de domination abominables dans nos sociétés. Et pourtant, ces partis-là (le HMS , ADALA , NAHDA , Islah et autres organisation) se revendiquent du combat pour la citoyenneté tel que prescrit dans leurs programmes politique, prise déclaration ou au sein de la CNLTD-ISCO. Alors comment prétendre se battre pour la citoyenneté pleine et entière au peuple algérien quant le « mâle » s’octroie le droit de tabasser sa compagne, considérée comme « femelle ».

    Comment prétendre construire une société démocratique quand la femme qui représente une bonne partie de la société est confinée dans un stade inférieur. Comment prétendre défendre la souveraineté populaire quand la femme na même pas droit de cité dans la gestion de son propre foyer.

    La citoyenneté n’est pas n’est pas un concept creux, soit elle implique tout le monde sans distinction de sexe, d’âge ou de classe dans la gestion effective des affaires de la cité, soit elle sera autre chose qui ne ressemble aucunement a ces principes. Dommage que l’hypocrisie et l’opportunisme politique ne tue pas !

    La troisième colonne

    « Il a été convenu à l’unanimité de saisir la justice pour mettre fin à l’abus d’utilisation du droit de grève », c’est ce qu’a déclaré aujourd’hui le président de l’association nationale des parents d’élèves, dans les colonnes du quotidien El Watan. Cette décision prise dans une réunion ordinaire de la dite association, représente un précédent grave et une atteinte flagrante au droit de grève chèrement acquis par les hautes lutte des travailleurs.

    Cette campagne qui s’ajoute à d’autres, vise en réalité à criminaliser la lutte des enseignants pour l’amélioration des conditions socioprofessionnelles de la corporation des enseignants. Cette croisade contre les syndicats de l’éducation en lutte s’inscrit objectivement dans le cadre de la campagne générale mené par le gouvernement et du patronat contre le droit de grève. Une remise en cause du droit syndical devenue monnaie courante dans tous les secteurs d’activités et inscrite dans l’avant projet du code du travail.

    Cette entreprise mesquine et de bas étage, n’est pas loin des pratiques liberticides des régimes autoritaires et celles des fascistes. Nous devons tous dénoncer cet état de fait et défendre ensembles : le droit de grève et le respect des libertés syndicales

    Repentance ?

    Nous assistons ces derniers jours à une « évolution » dans le discours des « opposants » du régime actuel, notamment avec les derniers événements d’Ain Salah. Les partis composant la CNLTD ou l’ISCO qui tentent de surfer sur le mouvement contestation dans le sud du pays sont devenus en un laps de temps des fervents défenseurs de la souveraineté nationale, anti-multinational et presque anti-impérialiste.

    Ce « changement » répond t’il a un changement profond des programmes de ces partis et acteurs politiques ? Aucun indice apparent ou latent ne nous permet de confirmer cette hypothèse. Comment ces organisations, qui ont tous et sans exception, approuvé la loi khlil en 2005 qui dénationalise nos hydrocarbures et l’offre aux géants pétroliers étranger, se disent opposé aujourd’hui a la même option.

    Prétendre défendre la souveraineté nationale contre le dictat des multinationales et défendre les accords d’association avec l’UE et l’OMC, ainsi que le libre échange, relève soit de l’ignorance, de l’inconséquence ou de l’opportunisme politique.

    La perversion des combats légitimes des populations en lutte ne fera que démobiliser les gens à l’ avenir et reproduire les échecs du passé. Il ne s’agit pas la de faire le procès des partis ou la tentative de « jonction » entre des organisations politiques et des mouvements sociaux. Mais une jonction qui ne peut faire l’économie des ruptures nécessaires avec l’ordre établit. L’économie de dénoncer les rapports sociaux dominant basé sur les inégalités (politique, économique, sociale, spatiale, sexuelles, linguistiques…etc.).

    Une rupture avec l’ordre libéral et exploiteur et liberticide. Seule la mobilisation des masses populaires peut imposer, par un rapport de force politique qu’il nous faudra bâtir, des élections démocratiques et transparentes. Seule une convergence des énergies démocratiques et des forces sociales anti libérales et anti impérialistes peut imposer la satisfaction des aspirations de la majorité des algériens et des algériennes.

    Samir Larabi  23 mars 2015

    http://www.europe-solidaire.org/spip.php?article34663

  • RASSEMBLEMENT pour Ali Mécili (Ageria Watch)

    http://revolutionsarabes.hautetfort.com/media/01/00/3604699585.jpeg

    À l’initiative de sa famille et de ses amis

     

    dimanche 12 avril 2015 à 14h30

    Cimetière du Père Lachaise – Entrée principale

     

    "J'aurais pu mourir hier sous les balles des soldats de la colonisation, je meurs aujourd'hui sous des balles algériennes dans un pays que l'ironie de l'Histoire a voulu que je connaisse après l'avoir combattu les armes à la main. Je meurs sous des balles algériennes pour avoir aimé l'Algérie".

    Ces mots ont été écrits par l'avocat Ali Mécili, bien avant son assassinat à Paris le 7 avril 1987 sur ordre du pouvoir algérien. Ces mots nous saisissent par ce qu'ils révèlent de sa clairvoyance et de sa lucidité, lui qui a combattu, avec Hocine Aït-Ahmed, pour la démocratie et le respect des droits de l'Homme.

    Ironie de l'Histoire encore aujourd'hui. Vingt-huit ans après, un juge d’instruction français en vient à prononcer un non lieu pour clore un dossier d'assassinat politique, marqué dès l'origine par la Raison d'Etat et le renvoi en Algérie de l'assassin présumé. Un juge d'instruction français se soumet et reconnaît à un Etat étranger le droit de paralyser l'action judiciaire en France en se fondant sur le refus de coopération internationale de l'Algérie pour justifier un non lieu.

    Ne pouvant accepter une telle décision qui ne pourra qu'encourager d'autres crimes politiques et faire de la France un lieu d'impunité, nous avons fait appel de cette ordonnance de non lieu et demeurons dans l'attente de l'arrêt de la Cour d'appel de Paris.
    C'est pourquoi, le 12 avril prochain, nous devons être encore plus nombreux à rendre hommage à Ali et à montrer notre détermination.
    Oui, Ali est mort à Paris sous des balles algériennes pour avoir aimé l'Algérie, il est mort aussi pour avoir aimé la France des droits de l'Homme et de la démocratie.

    Que justice lui soit un jour rendue dans un pays fidèle à ses valeurs.

    Paris le 31 mars 2015

    http://www.algeria-watch.org/fr/article/div/livres/affaire_mecili.htm

    http://www.algeria-watch.org/fr/article/just/affaire_mecili/rassemblement_2015.htm

    Voir aussi:

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Ali_Andr%C3%A9_M%C3%A9cili

  • Nouveautés sur "Algeria Watch"

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    http://www.algeria-watch.org/francais.htm

  • Non au gaz de schiste

    Lotfi Dk / Desert Boys / Samidoune (Clip Officiel) HD