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  • Maroc, pays de l’hypocrisie et de la violence machiste et d’État ! (Emancipation)

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    Que la prostitution soit pratique courante dans un pays où la sexualité est fortement encadrée par une morale religieuse et sociale des plus obtuses et hypocrites, pour toute personne ayant vécu au Maroc est une évidence.

    Dès leur plus jeune âge, les filles mais aussi les garçons issuEs des classes les plus pauvres n’ont que ce seul recours pour subsister… pour le plus grand plaisir d’une masse d’hommes qui en profitent plus que couramment !!!

    Mais qu’un film ose mettre sur la place publique – et internationale, qui plus est ! – la réalité marocaine dans ce domaine et tous les démons machistes se déchaînent. Loubda Abidar, l’actrice qui joue le rôle de l’une des prostituées du film Much loved , de Nabil Ayouch, l’a appris à ses dépens.

    Dans une lettre ouverte, publiée par Le Monde , en date du 12/11/2015, elle dénonce la censure conservatrice de l’État : le film a été interdit “avant même que la production demande l’autorisation, de le diffuser”[par]“un ministre qui ne [l’] avait même pas vu”, dit-elle.

    Alors, prolifèrent sur les réseaux sociaux insultes et menaces – orchestrées par les forces réactionnaires du pays – qui l’amènent à se cloîtrer chez elle puis à sortir en burka et qui se terminent par une folie barbare de jeunes en goguette qui la forcent à monter dans leur voiture. Quoi de plus héroïque que d’enlever, rouer de coups de pieds au visage et sur tout le corps une “sale pute” de ciné ? Quoi de plus glorieux que des policiers qui se moquent de la victime lorsqu’elle veut porter plainte et qui – après publication de sa lettre ouverte – portent plainte pour diffamation ?

    Loubda Abidar n’est pas seulement une “sale pute”, c’est aussi une mauvaise Marocaine : elle a quitté son pays pour s’installer en France. À croire que ce pays dont le roi a voulu, dès 2003, donner aux femmes un statut personnel plus progressiste que celui de la plupart des pays musulmans est rattrapé par les forces conservatrices les plus arriérées, à l’instar de certains autres royaumes proches-orientaux !

    Eliane Paul-Di Vincenzo mardi 22 décembre 2015

    http://www.emancipation.fr/spip.php?article1208

  • Nouveautés "Djibouti" sur Afriques en Lutte

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    ARRESTATION du Président de la LIGUE DJIBOUTIENNE des DROITS de l’HOMME

    Pour des raisons géopolitiques, en cette fin d’année 2015, la France lâche les Droits de l’Homme à Djibouti, et livre ses représentants comme ceux de l’opposition démocratique à la violence éradicatrice du régime de Guelleh Ce 29 décembre 2015 matin, le (...)

    Djibouti : Une justice expéditive

    La LDDH vient d’apprendre que le secrétaire général de l’USN, Mr Abdourahman Mohamed Guelleh et un membre de cette opposition Mr Eleyeh Hassan Ali ont été présentés au parquet hier soir vers 23 heures et ils ont été placés en détention provisoire à la prison de GABODE et ce en catimini. Selon nos informations Mr Abdourahman TX et Eleyeh Hassan ont été torturés lors de leurs détentions par la police et plusieurs membres de l’opposition ont été arrêté ces derniers jours et sont détenus dans des différents (...)

    GUELLEH met Djibouti à feu et à sang

    Le régime en place à Djibouti transforme une cérémonie traditionnelle et commémorative en un drame sanglant et meurtrier. Selon les informations recueillies par la LDDH, 37 personnes tuées par des balles réelles et plus de 150 blessés de balles tel (...)

     

    Vingt-cinq civils tués par la police et situation insurrectionnelle à Djibouti

    Un carnage en règle a eu lieu ce lundi 21/12 à Djibouti où la police a abattu 25 civils réunis pour une cérémonie rituelle dans la localité de Buldhuqo, près de Balbala en périphérie de Djibouti-ville, où la communauté Yonis Moussa avait demandé (...)

  • Tunis : Grève dans toutes les grandes surfaces les 29 et 30 décembre (Afriques en Lutte)

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    Le secrétaire général de la fédération du tourisme, des industries agroalimentaires, du commerce et de l’artisanat (UGTT), Habib Rejeb a déclaré, ce jeudi 24 décembre 2015, à Jawhara fm, qu’une grève générale sera observée dans toutes les grandes surfaces de la république, les 29 et 30 décembre courant.

    Cette grève a été décidée suite au ralentissement des négociations concernant les situations sociales et professionnelles des employés de ces grandes surfaces, a ajouté la même source.

    Source : African Manager 27 décembre 2015 

    http://www.afriquesenlutte.org/afrique-du-nord/tunisie/article/tunis-greve-dans-toutes-les

  • Nouveautés sur Association France Palestine Solidarité

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  • PST (Algérie) : transferts sociaux, loi de finance, code de l’investissement à l’heure du libéralisme sauvage (Essf)

    Mohamed Rachedi SG du PST

    Les arguments du gouvernement battus en brèche

    NOUREDDINE BOUDERBA ET MAHMOUD RECHIDI, PORTE-PAROLE PST, ANIMENT UN DÉBAT SUR LE PLF 2016

    Invité d’un débat organisé par le PST, Noureddine Bouderba, syndicaliste et spécialiste des questions sociales, s’est employé, hier, une heure durant, à démonter les arguments utilisés par le gouvernement pour la suppression des transferts sociaux. Autant d’éléments, sur lesquels le Parti socialiste des travailleurs (pst) escompte construire le contre-discours ou le projet d’alternative politique.

    Lors de son intervention préliminaire, Mahmoud Rechidi, SG du PST, a estimé d’abord que la nouvelle orientation libérale du pays n’a pas commencé avec l’actuel gouvernement mais avec la politique de l’infitah qui remonte aux années 1990. Selon lui, la LF 2016 vise à liquider le secteur public, en procédant à l’ouverture du capital des grandes entreprises et remet en cause, même partiellement, les transferts sociaux. Et ce, d’une façon légale, à travers la loi de finances qui fait partie de tout un dispositif qui inclut le code du travail, la loi sur la santé et le code des investissements. Aussi, dit-il, “la révision de la Constitution annoncée est le couronnement de ces mutations”. il a argué que l’enjeu n’est pas tant dans la révision des mandats présidentiels mais dans la “constitutionnalisation de cette orientation, c’est-à-dire le basculement économique libéral qui est porteur d’un grand danger, en ce qu’elle porte atteinte à l’espoir sur lequel étaient bâti le mouvement national et l’Indépendance nationale qui étaient aussi contre l’exploitation sociale et pour l’égalité”.

    Pour l’orateur la loi de finances intervient dans un processus d’événements qui date depuis des années. Un constat largement partagé par Noureddine Bouderba, qui en a voulu pour preuve, l’annonce d’un texte plus grave encore, à savoir le code des investissements qui entre dans le perspective de tout privatiser en Algérie. Déjà que la LF 2016 n’est pas encore promulguée que l’on nous annonce la décision du gouvernement de remettre en cause progressivement les transferts sociaux dans le cadre de la protection sociale en Algérie, qu’il s’agit de remplacer par des transferts ciblés, parce que, d’après eux, ces transferts généralistes ou universalistes ne sont pas efficaces, affirme l’orateur. Plus grave encore, il pense que la déclaration du FCE, selon laquelle “les transferts sociaux tels qu’ils sont pratiqués en Algérie ne profitent qu’aux riches”, émanerait réellement des institutions financières internationales, notamment la Banque mondiale et le fmi.

    L’expert devait battre en brèche les arguments selon lesquels, la suppression des transferts sociaux était nécessaire pour endiguer la surconsommation et la contrebande, en estimant, études à l’appui, que les mesures universalistes réduisent davantage la pauvreté que les programmes ciblant directement les pauvres. Il proposera à la place une stratégie de mobilisation des ressources.

    A. R.

    * Liberté. 20-12-2015 10:00 :
    http://www.liberte-algerie.com/actualite/les-arguments-du-gouvernement-battus-en-breche-238626#.VnZ9t2b

     

    Loi de Finance, code de l’investissement : un « libéralisme sauvage »

    Adoption de la loi de finances pour 2016 : Le PST accuse le gouvernement et le FCE de faire basculer le pays dans un « libéralisme sauvage »

    Etre de gauche aujourd’hui, « c’est faire barrage à la politique d’austérité annoncée par le gouvernement à travers l’adoption de la loi de finances pour 2016. Et le plus dangereux est le contenu du projet de code de l’investissement qui sera présenté à l’APN pour son adoption ».

    C’est ce qu’a déclaré hier le secrétaire général du Parti socialiste des travailleurs (PST), Mohamed Rachedi, lors d’une conférence de presse animée au siège de son parti conjointement avec l’expert Noredine Bouderba, également ancien membre de la Fédération des travailleurs des hydrocarbures, et consacrée au texte de loi de finances pour 2016 et ses répercussions sur la vie des citoyens.

    Pour le PST, l’adoption de la loi de finances pour 2016 « n’est pas le commencement de la privatisation des entreprises publiques en Algérie, mais elle s’inscrit dans le cadre d’un processus annoncé durant les années 1990 imposé par le Fonds monétaire international (FMI) et les multinationales dont les gouvernements successifs ont suivi à la lettre ses orientations économiques ».

    Pour Rachedi, il s’agit de dénoncer le danger de la loi de finances pour 2016 et son atteinte à la souveraineté nationale, et également cette « austérité imposée aux masses populaires ainsi que les cadeaux fiscaux décernés aux patrons et aux riches ». Pour ce qui est du projet de la nouvelle mouture de la Constitution, le secrétaire général du PST s’attend « à la constitutionnalisation de ce basculement vers le libéralisme sauvage » prôné par le Forum des chefs d’entreprises (FCE) et le gouvernement.

    Pour faire face à cette situation, Rachedi insiste sur la nécessité de relancer la lutte si on veut stopper net le glissement vers la privatisation des biens publics qui appartiennent à tous les citoyens et de barrer le chemin à cette nouvelle classe d’exploiteurs composée par une infime minorité de la population. « Il s’agit de s’opposer au projet libéral de privatisation du secteur public et de bradage du foncier et des terres agricoles. Aujourd’hui, il est question de faire le bilan de la politique de privatisation adoptée par le gouvernement avant de la relancer. » Selon lui, ce qui n’a pas été dit par le gouvernement, c’est son « abandon de l’idéal du combat du peuple algérien et son contrat social, dont le FMI exige sa révision pour faire des travailleurs de simples marchandises ».

    Pour l’expert Noredine Bouderba, « la situation d’aujourd’hui n’est pas similaire à celle des années 1980 et 1990. Aujourd’hui, on assiste à une privatisation sauvage des biens publics qui appartiennent à tout le peuple algérien ». Selon lui, « la crise de la chute des prix du pétrole sur le marché international n’est qu’un choc psychologique utilisé par le gouvernement pour faire passer son programme de privatisation en adoptant un discours alarmiste pour faire peur aux citoyens ». « Le gouvernement, au lieu de tourner son regard vers les chefs d’entreprise qui ont bénéficié de réductions et d’exonérations fiscales, s’est tourné vers la poche du citoyen épuisé par la cherté de la vie », a-t-il regretté.

    Pour ce qui est des subventions du gouvernement, ce dernier, chiffres à l’appui, explique « le grand mensonge médiatisé par le gouvernement et le FCE » portant sur la surconsommation des Algériens. Selon lui, le taux de subvention du gouvernement est le taux le plus faible, en comparaison avec les pays voisins, notamment la Tunisie qui consacre 1,85% de son PIB, contre 1,2% pour l’Algérie. Pour ce qui est du gaspillage dont parle le gouvernement, les études et les rapports des organisations internationales démontrent que « 80% des Algériens consacrent 55% de leur salaire à l’achat des produits alimentaires ». Selon l’étude de la FAO, l’Algérien gaspille 16% de ses produits, contrairement à l’Européen qui gaspille plus de 40% par an. Pour ce qui est des céréales, le taux de gaspillage est de 30%, dont 20% lors des opérations de stockage et de récolte. Pour ce qui est de la consommation des hydrocarbures, Bouderba estime que l’Algérien consomme moins de 1 200 kg pétrole par an, alors que la moyenne est de 8 000 kg pétrole/an au niveau mondial, avant d’ajouter : « Donc, la levée des subventions de l’Etat sur ces produits n’a aucune relation avec la surconsommation des citoyens, c’est exigence du FMI. »

    Abdellah Bourim

    * Reporters. 20 décembre 2015 06:00


    « Il faut dresser le bilan de la privatisation »

    L’ancien syndicaliste Noureddine Bouderba à une rencontre du PST

    « Il faut dresser le bilan de la privatisation », déclarait hier l’ancien syndicaliste et spécialiste des questions sociales, Noureddine Bouderba.

    Cherif Bennaceur - Alger (Le Soir) - Invité à une rencontre-débats du Parti socialiste des travailleurs (PST), cet expert en relations sociales a estimé que le processus de privatisation qui a été enclenché voilà presque une vingtaine d’années poursuivi jusqu’à la moitié de la décade 2000, sera relancé.

    Une relance qui sera concrétisée dans le cadre du projet de Code de l’investissement dont une mouture devra être examinée prochainement par le Parlement. Or, ce projet aura des répercussions aussi importantes que le projet de loi de finances pour 2016, adopté récemment par les deux Chambres du Parlement, considérera Noureddine Bouderba.

    Et cela dans le contexte où l’économie nationale est dans une situation difficile au regard de la diminution des revenus du pays, compliquée et complexe, en prenant en compte la prégnance du discours ultralibéral, l’« offensive » de l’argent et du capital ainsi que les divergences « politiciennes » et dangereuse au regard de la remise en question et des transferts sociaux, voire du contrat social existant en Algérie.

    Selon cet expert, il s’agit certes de cerner le bilan de la privatisation, ses résultats et ses effets sociaux, mais aussi de remettre en cause certaines idées reçues. Ainsi, il relèvera que si les partisans de la privatisation arguent qu’une enveloppe de l’ordre de 60 milliards de dollars a été injectée pour le développement du secteur public durant les quatre dernières décades, mais en vain, il faudra également prendre en compte les 10 milliards de dollars dont bénéficie annuellement le secteur privé depuis quelques années (sous forme d’avantages fiscaux et autres). Comme Noureddine Bouderba considère que les arguments avancés pour remettre en cause la politique des transferts sociaux ne sont pas pertinents, les subventions alimentaires n’ayant jamais dépassé selon cet ancien syndicaliste les 2 milliards de dollars (quelque 2% de la richesse nationale).

    Il estimera ainsi que la démarche de « ciblage » des subventions sociales sera inopérante et que toute remise en cause des transferts sociaux ne fera qu’aggraver les inégalités.

    C. B.

    * Le Soir Algérie :
    http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2015/12/20/article.php?sid=188860&cid=2

     

    PLF 2016 : Le PST s’attaque au gouvernement

    Les critiques des partis politiques pour le Gouvernement ne cessent plus. Hier encore, le Parti socialiste des travailleurs (PST), a fortement critiqué, dans un communiqué rendu public, les textes de la Loi de Finances 2016.

    Selon le communiqué, « depuis plus de trois ans, l’offensive li bérale n’a pas cessé de rogner les mesures inconséquentes et insuffisantes, appelées pompeusement patriotisme économique, introduites par la LFC 2009 ». Pour ce parti socialiste, les attaques quasiquotidiennes contre les subventions et les transferts sociaux, contre l’augmentation des salaires et les pensions, contre les acquis et les droits sociaux, meublaient le discours d’une partie du pouvoir, de l’opposition libérale, du FMI et de la BM ainsi que les médias.

    Aujourd’hui, explique-t-on, la loi de finances 2016, dont le passage en force au Parlement renseigne sur les « réformes démocratiques » promises, vient renforcer ce processus libéral dans le but de démanteler le secteur public, d’abolir ce qui reste du caractère social de l’Etat algérien et soumettre notre économie et nos richesses nationales au secteur privé et aux multinationales. Alors que le pays dispose d’une marge de manœuvre financière consistante, indique-t-on, la promotion d’un discours alarmiste, instaurant la peur au sein de la population, vise « à profiter de la chute du prix des hydrocarbures pour accélérer le processus libéral et imposer l’austérité et la précarité sociale pour la majorité des travailleurs et des masses populaires ».

    « Cette accélération est confortée par le nouveau rapport de forces au sein du régime en faveur du patronat et des affairistes privés, par la bienveillance des puissances impérialistes qui se frottent les mains et par la lente et difficile cristallisation politique du front social » indique-t-on. Pour le PST, la bataille ne se limite pas à « la dénonciation de la LF 2016 au sein du parlement » ou à la défense du droit de préemption, il s’agit de « s’opposer au projet libéral, à la privatisation du secteur public et le bradage du foncier et des terres agricoles ».

    Il s’agit aussi, ajoute-t-il, de « dénoncer l’austérité imposée aux masses populaires et les cadeaux fiscaux décernés aux patrons et aux riches. Il faut se positionner contre les projets de lois libérales et anti sociales tels que le code du travail, la loi sanitaire et le code d’investissements. Il faut, enfin, exiger l’annulation de l’accord injuste avec l’UE et s’opposer au projet d’adhésion de notre pays à l’OMC ». Mais, le PST reste disposé à mener la bataille avec tous ceux qui se mobilisent contre la LF 2016, pour son retrait et pour l’ouverture d’un débat démocratique et sans exclusif sur les choix économiques et sociaux. Avec tous ceux qui luttent pour la levée de toutes les entraves à l’exercice effectif des libertés démocratiques dans notre pays.

    Wahida Oumessaoud

    * Ouest Tribune, 19 décembre 2015 :
    http://www.ouestribune-dz.com/fr/le-pst-sattaque-au-gouvernement/

    dimanche 20 décembre 2015

  • Nouveautés sur Agence Médias Palestine

     
    L’ONU adopte une résolution sur la souveraineté palestinienne sur les ressources naturelles

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    23 décembre 2015 10h12 (mis à jour le 24 décembre à 17h10)     JÉRUSALEM (Ma’an) – L’Assemblée Générale des Nations Unies a adopté mardi une résolution exigeant la souveraineté palestinienne sur les ressources naturelles qui sont sous occupation israélienne.   Le projet « Souveraineté permanente du peuple palestinien dans les territoires palestiniens occupés, dont Jérusalem...
     
     
    Libérez Mohammed Faisal Abousakha, formateur et artiste de l’école palestinienne de cirque

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    22 Décembre 2015 Aujourd’hui, 22 décembre, Mohammed AbouSakha a été mis en détention administrative par le tribunal militaire de Salem, mais sans qu’un chef d’accusation n’ait été formulé à son encontre. La détention administrative peut aller de trois mois à l’infini, sans qu’aucune inculpation ne soit nécessaire. L’ordre de détention sera signé dans les 72...
     
     
    Un blocus maritime d’Israël sur Gaza motivé par les découvertes gazières

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    Charlotte Silver – The Electronic Intifada – 22 décembre 2015   Israël a accéléré la militarisation des eaux de Gaza, interdisant aux Palestiniens l’accès à des ressources qui se trouvent aux larges de leur côte. (Mohammed Asad/APA Images)   Quand Benjamin Netanyahu a supprimé les lois anti-monopoles pour permettre l’exploitation de vastes réserves de gaz...
     
     
     
    Les touristes européens sont très nombreux à éviter le tourisme en Israël

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    Par Ali Abunimah,  17 Décembre 2015   Son record de crimes de guerre à Gaza fait d’Israël une destination touristique à éviter si l’on veut voyager sans souci. (Photo: Mohammed Asad APA images)   L’industrie touristique israélienne a connu une chute libre, en conséquence de l’assaut de 2014 à Gaza au cours duquel son armée a...
     
     
    Un village de Cisjordanie puni pour avoir exposé la brutalité d’Israël

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    Nancy Murray, Electronic Intifada, 21 Décembre 2015   Des membres de la famille Tamimi empêchent un soldat israélien d’arrêter Muhammad Tamimi, de 12 ans, lors de la manifestation hebdomadaire contre l’occupation dans le village cisjordanien de Nabi Saleh, le 28 août. Muhannad Saleem ActiveStill   Le petit village cisjordanien de Nabi Saleh paie le prix...

  • Algérie Chantier du téléphérique de Tizi Ouzou : Les travailleurs en grève illimitée (Afriques en Lutte)

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    Des dizaines de travailleurs du chantier du téléphérique de Tizi Ouzou, affiliés à la section syndicale UGTA, ont observé, hier matin, un rassemblement devant la gare G3, sise à proximité du stade du 1er Novembre. Ils comptent entamer une grève illimitée à partir d’aujourd’hui pour réclamer le versement de leurs salaires non perçus depuis trois mois et la réintégration de leurs trois collègues arbitrairement licenciés.

    Devant une telle situation, les protestataires appellent le premier magistrat de la wilaya, Brahim Merad, à intervenir. Ainsi, las d’attendre le versement de leurs salaires, les travailleurs de l’entreprise réalisatrice, la « SNC Bapiva », ont décidé de sortir dans la rue pour se faire entendre. « Nous sommes méprisés par notre employeur qui a bloqué nos salaires. Aujourd’hui, nous ne pouvons plus subvenir aux besoins élémentaires de nos familles. Raison pour laquelle nous avons décidé de hausser le ton », a regretté un représentant de la section syndicale des travailleurs qui a préféré garder l’anonymat. Selon ce dernier, les représentants de la section syndicale ont déposé leur plate-forme de revendications au niveau de l’inspection locale du travail et de leur employeur au mois de novembre dernier.

    A ce jour, rien n’a été fait. « Ces instances appliquent la politique de la fuite en avant. Nous remettons en cause le licenciement arbitraire de trois membres de notre section syndicale. C’est une atteinte à la liberté syndicale. Nous exigeons leur réintégration immédiate », a-t-on insisté, enchaînant : « Nous ne reprendrons le chemin du travail qu’à la satisfaction totale de nos doléances. »

    Source : Le Temps d’Algérie 22 décembre 2015 

    http://www.afriquesenlutte.org/algerie/article/algerie-chantier-du-telepherique

  • Parti Socialiste des Travailleurs (Algérie) et A Manca (Corse)

    Principaux dirigeants du FLN (de gauche à droite : Mohamed Khider, Mostefa Lacheraf, Hocine Aït Ahmed, Mohamed Boudiaf et Ahmed Ben Bella) après leur arrestation à la suite du détournement, le 22 octobre 1956 par l'armée française, de leur avion civil marocain, entre Rabat et Tunis, en direction du Caire (Égypte).



    بيان حزب العمال الاشتراكي

    بعد وفاة حسين آيت أحمد, أحد القيادات التاريخية للنضال من أجل الاستقلال الوطني لبلادنا, ينحني مناضلو و مناضلات حزب العمال الاشتراكي لذكراه و يقدمون تعازيهم الخالصة لعائلته و كل مناضلات و مناضلي جبهة القوى الاشتراكية.
    مع موت حسين آيت أحمد, فهي رقعة من تاريخنا التي تختفي .جزء من تاريخ الحركة الوطنية وحرب التحرير الوطني, قطعة من النضال من أجل الحريات الديمقراطية, من أجل جمعية تأسيسية, من أجل ترسيم الأمازيغية, من أجل المساواة في الحقوق بين الرجل و المرأة, الفصل بين الدولة و الدين, وضد الدكتاتورية و الاضطهاد.

    سيظل آيت أحمد في تاريخ الجزائر, ليس فقط باعتباره فاعلا رئيسيا في الكفاح من أجل إنعتاق الشعب الجزائري من نير الاستعمار, ولكن أيضا كمعلم في النضالات الديمقراطية والاجتماعية بعد الاستقلال.

    ع / حزب العمال الاشتراكي (PST)
    الأمين العام
    محمود رشيدي


    Déclaration du PST:

    Suite au décès de Hocine Ait Ahmed, l'un des chefs historique du combat pour l'indépendance nationale de notre pays , les militants et les militantes du PST s'inclinent à sa mémoire et présentent leurs sincères condoléances à sa famille et au militants et militantes du FFS.

    Avec la disparition de Hocine Ait Ahmed, c'est un pan de notre histoire qui s'en va . Un pan de l'histoire du mouvement national et de la guerre de libération nationale. Un pan du combat pour les libertés démocratiques , pour une assemblée constituante , pour l'officialisation de Tamazight , pour l'égalité des droits entre les hommes et les femmes , pour la séparation entre la religion et l'état et contre la dictature et l'oppression .

    Ait Ahmed restera dans l'histoire de l'Algérie , non seulement comme un acteur majeur du combat pour l'émancipation du peuple algérien du joug colonial, mais aussi comme repère dans les luttes démocratiques et sociales après l'indépendance.

    P/ Le Parti Socialiste des Travailleurs (PST)
    le Secrétaire Général
    Mahmoud Rechidi

    Source : Facebook

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    Nos camarades corses:

    Si n’hè andatu Hocine Aït-Ahmed (A Manca-La gauche)

    Les militants de la Manca tiennent à saluer la mémoire d’un combattant de la liberté. La disparition de Hocine Aït-Ahmed, dirigeant du Front des forces Socialistes, est une perte, à la fois pour sa famille, son entourage et les militants de son mouvement.

    Elle est également, nous le croyons, une perte pour tous les anticolonialistes, pour le peuple Amazigh, et au delà pour les masses populaires de l’Algérie.

    L’héritage politique d’un des fondateurs de la résistance patriotique Algérienne est un bien précieux pour tous les combattants de la liberté au sein des peuples encore sous tutelle coloniale. Nous retiendrons que la tâche des anticolonialistes ne s’arrête pas avec le départ des occupants.

    La lutte pour un véritable processus de désaliénation, exige de dépasser le caractère purement nationaliste des mobilisations, afin de prolonger la marche vers une société débarrassée de toutes les formes de domination.

    Cet apport, décisif à nos yeux, doit irriguer les luttes encore en œuvre.

    Le témoignage de notre profond respect et de notre gratitude accompagne toutes celles et ceux qui pleurent la disparition d’un de ces hommes insoumis, dont les combats participent d’une véritable humanité.

     

    http://www.a-manca.net/si-nhe-andatu-hocine-ait-ahmed/

  • Nouveautés sur Association France Palestine Solidarité

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  • Algérie. Contre l’austérité, les atteintes aux acquis sociaux! Non à la loi de finances 2016! (Al'Encontre.ch)

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    Déclaration du Parti socialiste des travailleurs

    Depuis plus de trois ans, l’offensive libérale n’a pas cessé de rogner les mesures inconséquentes et insuffisantes, appelées pompeusement «patriotisme économique», introduites par la LFC 2009 [Loi de finances complémentaire]. Bien avant la chute du prix des hydrocarbures, les attaques quasi quotidiennes contre les subventions et les transferts sociaux, contre l’augmentation des salaires et les pensions, contre les acquis et les droits sociaux meublaient le discours d’une partie du pouvoir, de l’opposition libérale, du FMI et de la BM (Banque mondiale), ainsi que les médias. Aujourd’hui, la Loi de finances 2016, dont le passage en force au Parlement renseigne sur les «réformes démocratiques» promises, vient renforcer ce processus libéral dans le but de démanteler le secteur public, d’abolir ce qui reste du caractère social de l’Etat algérien et soumettre notre économie et nos richesses nationales au secteur privé et aux transnationales. Le futur amendement de la Constitution couronnera sans doute ce dispositif. Il s’agit d’un processus d’abandon de l’idéal du combat du peuple algérien pour l’indépendance et son caractère social et égalitaire.

    Alors que le pays dispose d’une marge de manœuvre financière consistante, la promotion d’un discours alarmiste, instaurant la peur au sein de la population, vise à profiter de la chute du prix des hydrocarbures [1] pour accélérer le processus libéral et imposer l’austérité et la précarité sociale pour la majorité des travailleurs, des travailleuses et des masses populaires. Cette accélération est confortée par le nouveau rapport de forces au sein du régime en faveur du patronat et des affairistes privés, par la bienveillance des puissances impérialistes qui se frottent les mains et par la lente et difficile cristallisation politique du front social.

    Ceux qui faisaient partie de la campagne ultralibérale il y a peu, dénoncent aujourd’hui le danger de la LF 2016 et son atteinte à la souveraineté nationale, ils ont compris enfin que le pouvoir ne leur concédera ni «transition démocratique» ni «consensus national». Aussi, ceux qui faisaient partie des hautes sphères de la hiérarchie politique et militaire du régime et dénoncent aujourd’hui l’épuration au sein du DRS (Département du renseignement et de la sécurité) et l’emprisonnement de hauts officiers de l’armée ont compris que le rapport de forces est en train de changer profondément et qu’ils sont exclus du centre de décision politique et économique.

    Pour le PST la bataille ne se limite pas à la dénonciation de la LF 2016 au sein du parlement [le débat a été assez vif et traduit les divisions devant des mesures accentuées depuis l’arrivée à la présidence d’Abdelaziz Bouteflika] ou à la défense du droit de préemption [droit de l’Etat d’avoir une priorité d’acquisition lors d’une cession d’une entreprise: par exemple, droit invoqué lors de la vente de filiale de Michelin au groupe privé Cevital]. Il s’agit pour nous de s’opposer au projet libéral, à la privatisation du secteur public et au bradage du foncier et des terres agricoles. Il s’agit aussi de dénoncer l’austérité imposée aux masses populaires et les cadeaux fiscaux décernés aux patrons et aux riches. Il faut se positionner contre les projets de lois libérales et anti-sociales, tels que les contre-réformes du Code du travail, de la loi sanitaire et du Code d’investissements. Il faut, enfin, exiger l’annulation de l’accord injuste avec l’UE (Union européenne) et s’opposer au projet d’adhésion de notre pays à l’OMC (Organisation mondiale du commerce).

    Néanmoins, le PST est disposé à mener la bataille avec tous ceux qui se mobilisent contre la LF 2016, pour son retrait et pour l’ouverture d’un débat démocratique et sans exclusive sur les choix économiques et sociaux. Avec tous ceux qui luttent pour la levée de toutes les entraves à l’exercice effectif des libertés démocratiques dans notre pays.

    L’expérience des luttes a démontré que les travailleurs, comme ceux de la SNVI (Entreprise nationale des véhicules industriels), de l’ETUSA (Transport autobus) d’El Hadjar, des enseignants et bien d’autres secteurs, comme le mouvement des chômeurs, des étudiant·e·s et des jeunes, des femmes et des opprimé·e·s, constituent un rempart contre le projet libéral et peuvent transformer le rapport de forces.

    Le PST appelle les militant·e·s de la classe ouvrière et les syndicalistes, les animateurs du mouvement des chômeurs et de la jeunesse, les militants des mouvements sociaux et du combat des femmes et de tous les opprimés à unir nos forces pour se solidariser avec les luttes et réaliser ensemble une convergence démocratique anti-libérale et anti-impérialiste. (Secrétariat national du PST, 17 décembre 2015)

    Notes:

    [1] Officiellement, en 2014, des exportations algériennes d’hydrocarbures (gaz et pétrole) représentaient 93,53% du total des exportations, ce qui illustre l’échec du pouvoir et du capital d’utiliser des ressources pour avoir une politique de diversification sectorielle répondant aux exigences des besoins de la majorité de la société. Elles totalisaient la somme de 27,25 milliards de dollars.

    Lors des cinq premiers mois de l’année 2015, le recul des revenus d’exportations d’hydrocarbures se situe à hauteur de 45,47%. Cette chute est liée à la dégringolade, sur 12 mois (juin à juin), du cours du pétrole qui a passé de plus 100 dollars (en juin 2014) à 60 dollars en juin 2015. Et ce cours a continué à chuter. En même temps, le volume des exportations s’est contracté étant donné la situation de faible croissance, pour ne pas dire de stagnation, des principaux importateurs: l’Espagne, l’Italie, la France et la Grande-Bretagne.

    Les hydrocarbures contribuent à hauteur de 60% des recettes de l’Etat. Pour ce qui est des recettes fiscales internes, la TVA payée de manière massive par les salariés-consomnateurs représente, pour l’année 2014, 49% des recettes fiscales. Or, la hausse de la TVA sur le carburant, l’électricité et le gaz, de 7% à 17%, va avoir un effet sur les prix et frapper le pouvoir d’achat de la majorité populaire. En outre, la dévaluation du dinar va se répercuter sur les prix des produits importés en masse. Avec un langage «technocratique», Abderrahmane Benkhalfa, ministre des Finances depuis mai 2015, a déclaré «Nous avons une stratégie pour sortir, d’ici deux à trois ans, des subventions généralisées des prix pour aller vers un ciblage des subventions», lors du débat sur le projet de Loi de finances pour 2016 au Conseil de la nation (le système législatif est formellement bicaméral: Conseil de la nation et Assemblée populaire de la nation. Le ministre des Finances est docteur en «Science de gestion» de l’Université de Grenoble et était, avant son poste ministériel, Délégué général de l’ABEF, soit l’Association des banques et des établissements financiers d’Algérie. (Rédaction A l’Encontre)

    Publié par Alencontre le 24 - décembre - 2015