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  • L'Arabie saoudite accentue la répression visant les militants des droits humains (Amnesty)

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    Les autorités saoudiennes ont entamé la nouvelle année en intensifiant la répression contre les militants des droits humains, s'attaquant une fois de plus violemment aux derniers vestiges d'une société civile très fragilisée dans le pays, a déclaré Amnesty International.

    Ces dernières semaines, plusieurs militants ont été arrêtés ou ont comparu devant la justice pour des motifs liés à leurs activités pacifiques de défense des droits humains, ce qui indique que les autorités ont l'intention de poursuivre la répression contre les dissidents pacifiques. Parmi ces personnes figure un militant poursuivi en justice pour avoir fourni des informations à Amnesty International.

    « Cette dernière série d'arrestations incite à craindre que 2017 ne soit une nouvelle année noire pour les droits humains en Arabie saoudite, les autorités poursuivant leurs tentatives d'anéantissement de tout ce qui peut ressembler à un mouvement de défense des droits humains dans le pays, a déclaré Lynn Maalouf, directrice adjointe des recherches au bureau régional d’Amnesty International à Beyrouth. 

    « Les militants des droits humains sont une espèce en voie de disparition en Arabie saoudite. Ils disparaissent les uns après les autres, étant poursuivis en justice, incarcérés, réduits au silence par des manœuvres d'intimidation ou contraints à l'exil, et cela témoigne de la politique de tolérance zéro des autorités à l'égard de la liberté d'expression. »

    Les militants des droits humains sont une espèce en voie de disparition en Arabie saoudite. Ils disparaissent les uns après les autres, étant poursuivis en justice, incarcérés, réduits au silence par des manœuvres d'intimidation ou contraints à l'exil
    Lynn Maalouf, directrice adjointe des recherches au bureau régional d’Amnesty International à Beyrouth

    Le 10 janvier, Abdulaziz al Shubaily, défenseur des droits humains et membre fondateur de l'Association saoudienne pour les droits civils et politiques (ACPRA), une organisation indépendante de défense des droits humains aujourd'hui dissoute, a comparu devant le Tribunal pénal spécial, qui s'occupe des affaires de terrorisme. Il a été condamné à une peine de huit ans d'emprisonnement en raison de son travail de défense des droits humains. Il était accusé, entre autres, d’avoir « été en contact avec des organisations étrangères » et d’avoir fourni des informations à Amnesty International pour deux rapports de l’organisation. Tous les autres membres de l'ACPRA ont été poursuivis en justice ou incarcérés.

    Le 8 janvier, Essam Koshak, défenseur des droits humains,a été convoqué pour un interrogatoire par le Département de police judiciaire (CID) à La Mecque vers 17 heures (heure locale). Il s'est immédiatement rendu au commissariat d'al Mansour, mais il a été placé en détention et n'est depuis pas rentré chez lui. Amnesty International a appris qu'Essam Koshak n'a pas été autorisé à prendre un avocat et qu'il est interrogé au sujet de son compte Twitter, qu'il a principalement utilisé pour envoyer des tweets sur la situation des droits humains en Arabie saoudite.

    Trois jours plus tôt, le 5 janvier, Ahmed al Mushaikhass, membre fondateur du Centre Adala pour les droits humains, une organisation indépendante de défense des droits humains qui n'avait pas été autorisée à se faire enregistrer en Arabie saoudite, avait reçu un appel téléphonique du CID qui lui demandait de se rendre au commissariat de police d'al Qatif pour un interrogatoire. Le 8 janvier, il a été transféré au commissariat d'al Dammam, où il est toujours détenu. Il est depuis interrogé par le Bureau des enquêtes et des poursuites judiciaires (BIP). Ahmed al Mushaikhass est un défenseur des droits humains dont le travail est reconnu ; il aide notamment les proches de personnes détenues dans la province de l’Est à exposer leur cas auprès des autorités. Son frère, Yussuf al Mushaikhass, a été condamné à mort en janvier 2016 parce qu'il avait participé à une manifestation dans la province de l’Est, et il risque à tout moment d'être exécuté.

    Le 18 décembre, Issa al Nukhaifi, défenseur des droits humains et membre de l'ACPRA, a été convoqué pour un interrogatoire au BIP à La Mecque. Il a été interrogé au sujet, entre autres, de ses tweets soutenant des militants des droits humains saoudiens et d'autres détenus. Il est actuellement incarcéré à la prison générale de La Mecque. Il avait déjà été incarcéré en 2013 en raison de son travail en faveur des droits humains et était resté trois ans en prison avant d'être remis en liberté en avril 2016. Il a continué après sa libération à dénoncer les violations des droits humains perpétrées en Arabie saoudite, représentant ainsi une épine dans le pied des autorités. 

    Actuellement, en Arabie saoudite, toute personne qui ose défendre publiquement les droits humains est en danger
    Lynn Maalouf, directrice adjointe des recherches au bureau régional d’Amnesty International à Beyrouth

    « La persécution incessante des défenseurs des droits humains par les autorités saoudiennes vise à les dissuader de parler de la situation des droits humains dans le pays et d'œuvrer en faveur des victimes de violations. Les militants des droits humains qui ont été arrêtés uniquement en raison de leur travail de défense de ces droits doivent être remis en liberté immédiatement et sans condition, a déclaré Lynn Maalouf.

    « Actuellement, en Arabie saoudite, toute personne qui ose défendre publiquement les droits humains est en danger. Comme cette répression généralisée ne semble pas s'épuiser, il est plus que jamais important que les soutiens internationaux de l'Arabie saoudite la dénoncent à voix haute. »

    https://www.amnesty.org/

  • Trégor Palestine (AFPS)

    lannio

    3e quinzaine de la Palestine en Trégor

    10 au 22 Janvier 2017 – Lannion, Bégard, Locquémeau, Plestin

    Exposition « Un mur au (mi)lieu des mo(r)ts : le mur de séparation qui enferme les Palestiniens »

    Du mardi 10 au mercredi 18 janvier : Cafétéria de l’Espace St-Anne – Lannion – De 9h30 à 12h et de 14h à 17h30 – Entrée gratuite Cette exposition sera aussi proposée au café Théodore (Locquémeau) du jeudi 19 au dimanche 22 janvier

    Vendredi 13 Janvier

    Conférence – Contre l’apartheid israélien – Pour la défense de la population de Gaza en cage

    trégor palestine (afps) dans Altermondialisme

    Pierre STAMBUL et Sarah KATZ de l’UJFP (Union Juive Française pour la Paix)

    Salle de conférence – Espace Sainte Anne – 2, rue de Kérampont – Lannion – 20h30 – Entrée libre

    Pierre Stambul, fils de résistants déportés, est coprésident de l’UJFP (Union Juive Française pour la Paix) Il est l’auteur de plusieurs ouvrages aux éditions Acratie : « Israël/Palestine, du refus d’être complice à l’engagement » (2012), « Le Sionisme en question » (2014), « Chroniques de Gaza ; mai-juin 2016 » (co-écrit avec Sarah Katz ; 2016)

    Dans un premier temps, Pierre Stambul décrira la destruction de la société palestinienne qui est à l’œuvre : occupation, colonisation, fragmentation, apartheid, crimes de guerre … Il dénoncera l’idéologie sioniste qui est à l’origine de cette guerre, l’instrumentalisation de l’antisémitisme pour défendre le colonialisme et la criminalisation du BDS (boycott, désinvestissement, sanctions).

    Dans un deuxième temps Sarah Katz et Pierre Stambul, raconteront, à partir de photos, ce qu’ils ont vu à Gaza lors de leur séjour en mai-juin 2016 : une cage hermétique, une volonté délibérée de l’occupant de transformer les Gazaouis en assistés et la résistance de la population, une société hautement éduquée, les différents partis politiques, la division palestinienne qui est une grande victoire de l’occupant. Ils présenteront leur livre « Chroniques de Gaza ».

    Samedi 14 janvier

    Soirée festive Jazz et crêpes – Au profit de la coopérative d’Al Sanabel

    Café Les Valseuses (en face de l’église de Brélévenez) – Lannion – 18h – Tarif : 6€ Restauration sur place : galettes et crêpes:

    JSON : formation de jazz (quintet) qui reprend des standards pour proposer un jazz moderne et dynamique, qui flirte parfois avec le funk

    Sulfate de cuivres proposera en première partie une évocation de l’âge d’or du jazz, faisant notamment référence au célébrissime Big Band de Duke Ellington, avant de présenter en deuxième partie une sélection de musiques de films, de musiques des Balkans et de génériques TV qui rappelleront bien des souvenirs !

    Dimanche 15 Janvier

    Conférence – Les enfants de Gaza

    MJC de Bégard – 16h – Entrée libre

    Conférence de Mme Kilani Nabila, Directrice du Centre Culturel, Éducatif et de Formation de Beith Lahiya ( CETC-Nord Bande de Gaza ) Conférence organisée par l’association d’aide médicale AMANI qui s’engage avec le CETC dans un projet de soutien psychologique auprès des enfants de Gaza.

    Jeudi 19 Janvier

    Mur – Film documentaire de Simone Bitton (2004) – 1h40
    Café Théodore – Trédez-Locquémeau
    20h30 – Entrée gratuite Soupe dès 19h30

    Mur est une méditation cinématographique personnelle sur le conflit israélo-palestinien, proposée par une réalisatrice qui brouille les pistes de la haine en affirmant sa double culture juive et arabe. Dans une approche documentaire originale, le film longe le tracé de séparation qui éventre l’un des paysages les plus chargés d’histoire du monde, emprisonnant les uns et enfermant les autres.

    Sur le chantier aberrant du mur, les mots du quotidien et les chants du sacré, en hébreu et en arabe, résistent aux discours de la guerre et se fraient un chemin dans le fracas des foreuses et des bulldozers. Toute la beauté de cette terre et l’humanité de ses habitants sont offertes au spectateur comme un dernier cadeau, juste avant de disparaître derrière le Mur.

    Exposition sur le mur de séparation du jeudi 19 au dimanche 22 janvier

    Dimanche 22 janvier

    La Palestine au cinéma

    Cinéma Le Douron – Plestin les Grèves

    De 14h à 18h Entrées : 5 € la séance – 9 € les deux séances

    14h – OMAR – Fiction – 1h 37min – De Hany Abu-Assad

     dans Anticolonialisme

    Omar vit en Cisjordanie. Habitué à déjouer les balles des soldats, il franchit quotidiennement le mur qui le sépare de Nadia, la fille de ses rêves et de ses deux amis d’enfance, Tarek et Amjad. Les trois garçons ont décidé de créer leur propre cellule de résistance et sont prêts à passer à l’action. Leur première opération tourne mal.

    Capturé par l’armée israélienne, Omar est conduit en prison. Relâché contre la promesse d’une trahison, Omar parviendra-t-il malgré tout à rester fidèle à ses amis, à la femme qu’il aime, à sa cause ?

    Entracte Pâtisseries palestiniennes, thé, café

    Projection de dessins satiriques

    16h – 3000 nuits – Fiction – 1h43min – De Mai Masri (sortie nationale le 4 janvier 2017)

     dans Antiimpérialisme

    Années 80, à la veille des événements de Sabra et Chatila. La révolte gronde dans une prison israélienne, où sont détenues des prisonnières politiques palestiniennes. Une jeune institutrice de Naplouse, vient d’arriver, condamnée à 8 ans de prison pour un attentat dans lequel elle n’est pas impliquée. Elle partage la cellule d’israéliennes condamnées pour droits communs et s’habitue progressivement à l’univers carcéral. Mais elle découvre qu’elle est enceinte. Envers et contre tous, elle décide de garder l’enfant.

    « Voyez ce film ! Voyez-le maintenant ! » C’est Ken Loach qui le dit !

    http://www.france-palestine.org/

  • Après Homs, Daraya, Alep,… Assad détruit Wadi Barada (Anti-k)

    Manif samedi 14 janvier:

    Après Homs, Daraya, Alep,…

    Assad détruit Wadi Barada

    Appel au rassemblement à Paris

    Samedi 14 janvier 2017 à 15h00 

    Fontaine des Innocents

    Métro : Chatelet ou Chatelet-les-Halles

    Rassemblons-nous pour exprimer notre solidarité avec le peuple syrien en lutte pour sa liberté

    Contre la barbarie du régime d’Assad et celle de ses alliés (Poutine, le régime iranien et ses milices extrémistes),

    Contre la barbarie de Da’ech comme de tous les extrémismes.

    • Les milices de Assad et de ses alliés assiègent wadi Barada, banlieue libérée de Damas, dans le but d’affamer sa population, de la soumettre et, comme celle de Daraya et d’Alep, de la forcer à partir pour la remplacer par une population « démographiquement loyalistes ».

    • Comme toutes les autres régions libérées par les forces d’opposition, Wadi Barada subit les bombardements en tous genres, au Napalm, aux Barils d’explosifs,…détruisant toutes les infrastructures de la vie civile, à commencer par les sources d’eau alimentant la population en eau potable, comme à Aïn el Fija visée par des barils de poudre.

    • La folie criminelle de la dictature Assad et de ses alliés, à l’œuvre depuis bientôt six ans, s’accompagne de propagande parlant de « cessez-le-feu, de négociations et de règlement politique » en Syrie !

    • Au prix de sacrifices surhumains, le peuple syrien est décidé à poursuivre son combat pour sa liberté et sa dignité ; pour bâtir une société démocratique, de droit et de justice, basée sur l’égalité de tous ses citoyens, quelle que soit leur origine ethnique ou religieuse.

    http://www.anti-k.org/

  • La crise de l’islam politique (I) : Problèmes de terminologie (Chronique de palestine)

    Azmi Bishara

     
    Azmi BisharaDes groupes se réclamant de l’islam politique ont récemment franchi deux importantes étapes représentant chacune une crise et peut-être bien une bifurcation de la route.

    L’échec de l’expérience des Frères musulmans après la révolution en Égypte, l’émergence du groupe État islamique en Irak et en Syrie soulèvent de sérieuses questions quant à la notion d’islam politique.

    Dans ce contexte, toutefois, il faut dire qu’une démarche récente du parti Ennahdah tunisien pour rompre avec l’islamisme n’est pas tant un signe de crise que celui de l’amorce d’une tentative de surmonter cette crise.

    De nombreux experts et certains islamistes influents réfutent l’expression « islam politique ». On peut résumer leurs arguments ainsi :

    1. La religion est par définition sociale, et s’intéresse à la sphère publique. L’islam en particulier n’a jamais été séparé de la politique depuis ses origines; par conséquent il n’existe pas d’islam apolitique.

    2. Si l’expression se rapporte au chevauchement entre la religion et la politique, et l’exploitation de la religion à des fins politiques, alors elle ne devrait pas s’appliquer exclusivement aux mouvements islamistes. Elle doit également englober les régimes qui ont utilisé la religion en tant qu’idéologie de légitimation – notamment ceux qui revendiquent l’islam comme religion d’état et base de la législation, tout en combattant les groupes islamistes.

    La première objection, en réalité, confirme la profonde imbrication de la religion et de la politique avant l’apparition de la laïcité, semblable à l’entrelacement des fonctions sociales et du tribalisme et des communautés en général.

    A l’époque, « l’état » était un euphémisme pour désigner le pouvoir des dynasties régnantes – qui ont donné leur nom au pays – et d’autres entités sociales avec des fonctions se chevauchant.

    Mais depuis l’apparition de la sphère politique moderne, avec les états nation, les structures bureaucratiques, les organismes de sécurité et les armées – et des hommes politiques de carrière – les fonctions politiques, sociales, et cognitives de la religion ont régressé.

    L’apparition des mouvements politiques et religieux réformistes

    C’est dans ce contexte que sont apparus des mouvements politiques et religieux réformistes s’appuyant idéologiquement sur le discours religieux et les écritures, et que des groupes ont investi la sphère politique. Le soi-disant islam politique résulte donc d’une réalité où la religion et la politique sont deux entités distinctes.

    Il s’ensuit que la première objection est erronée.

    L’utilisation de l’expression « islam politique » est née de l’aspiration nostalgique de relier les deux, en réaction à la rupture qui les a séparées. Ou dans d’autres cas elle vient d’une forte croyance découlant de l’analyse de l’état postcolonial des pays islamiques, selon laquelle la nation islamique ne pourra se relever à moins de revenir à son identité culturelle comme base d’interaction avec la modernité.

    Mais je serais assez d’accord avec la seconde objection.

    Plusieurs régimes ont utilisé la religion comme idéologie de légitimation, se servant de la puissance de l’état pour imposer leur propre interprétation de celle-ci.

    Il n’y a aucune raison pour que l’expression « islam politique » ne s’applique pas à ces régimes, puisqu’ils politisent l’islam pour servir leurs propres intérêts. Il est aussi presque naturel que ces régimes s’engagent dans un combat existentiel avec des groupes islamistes, qui se présentent comme un autre choix fondé sur la même source de légitimité.

    A cet égard, leur guerre avec des groupes islamistes est féroce car c’est après tout une guerre civile. Toutefois, pour ces régimes l’expression « islam politique » ne devrait recouvrir que l’islamisme militant – mais ceci devrait faire l’objet d’une autre étude.

    Les dilemmes devant lesquels se trouvent les mouvements politiques religieux peuvent être résumés comme suit :

    La religion est une sphère sacrée, tandis que le rôle de la politique consiste à administrer les affaires humaines dans le cadre d’une société organisée, et de faire fonctionner les institutions étatiques. La sphère de la politique, c’est le pouvoir et la distribution et la gestion de la richesse sociale et des avantages sociaux, caractérisés souvent par des conflits entre divers groupes d’intérêt et communautés.

    Et le rapprochement entre les deux sphères ne peut se faire que de deux façons :

    – En sécularisant et politisant la religion, ce qui veut dire soumettre l’interprétation de la religion aux considérations politiques du moment. Que cela soit fait «de bonne foi » ou non, cet effort finira presque toujours par malmener la religion.

    – En sacralisant la politique, en élevant certaines valeurs politiques au niveau du religieux. C’est une pratique des mouvements séculiers totalitaires, mais cela se produit également lorsqu’un mouvement islamiste – en faisant partie – devient sacré, plus encore que les valeurs religieuses elles-mêmes.

    Le discours des groupes religieux politiques s’appuie sur des sources qui ont vu le jour dans des contextes historiques dont nous sommes séparés de plus d’un millénaire, et qui sont elles-mêmes totalement coupées de la modernité et de ses productions intellectuelles dans le domaine des sciences sociales, des lettres, de l’économie et des sciences politiques.

    Ainsi ces mouvements se trouvent confrontés à deux options : soit ils s’imposent l’adoption de notions modernes, réinterprétant les écritures et leur signification originelle inacceptable à l’âge moderne, avec pour résultat que de tels enseignements finiront par être déformés. Soit, ils imposent ces écritures et leur signification d’origine perçue, à la réalité moderne créant un affrontement avec celle-ci et ses valeurs, pouvant même dégénérer en un conflit terriblement dévastateur et sanglant– comme nous avons pu le constater récemment.

    Par ailleurs, des forces non-islamistes se sentent souvent menacées par l’amalgame que font les mouvements islamistes entre politique et religion. Ceci est dû au fait que les idées des mouvements religieux sont par implication sacrées, tandis que celles des mouvements non religieux sont décriées comme obscènes.

    Sphère politique et sphère religieuse

    Dans une société religieuse, cette implication délibérée a pour but de gêner ceux qui critiquent les propositions islamistes ou s’y opposent, en laissant entendre qu’ils portent atteinte à la religion elle-même. Et ceci en dépit du fait, que les mouvements islamistes ont des structures laïques conçues par des hommes et entretiennent des relations tout comme les autres mouvements politiques, et ont des objectifs politiques liés à une orientation politique, au pouvoir, à la domination, et à des intérêts partisans sinon factieux et confessionnels.

    La sphère politique est une sphère destinée à l’organisation des affaires publiques. C’est également une sphère de pouvoir et de monopole de la violence. C’est donc une arène où règnent la rivalité et le conflit entre les différents intérêts et visions.

    Le pire qui puisse arriver à la politique c’est qu’elle soit absorbée par l’une des deux formes d’extrémisme : une mobilisation de masse mue par les instincts, ou l’élévation de ces derniers au niveau du sacré.

    Les deux barrent la route à la communication rationnelle et au dialogue qui s’efforcent de trouver les meilleures mesures politiques, les plus appropriées et acceptables qui soient. Elles mènent au rejet du compromis lorsqu’une victoire décisive est inatteignable et donc au recours à la violence.

    Au pire, ces deux formes d’extrémisme pourraient se croiser dans le cas de partis laïques et religieux extrémistes qui jouent à la fois sur la peur et la colère tout en sanctifiant des questions politiques terre-à-terre.

    Ce ne sont pas des questions théoriques mais concrètes, et qui affectent la vie quotidienne de millions de personnes. L’incapacité à les résoudre a conduit les mouvements islamistes dans une impasse, dont il est impossible de sortir sans un changement radical.

     * Azmi Bishara est un intellectuel palestinien, universitaire et écrivain. Consultez son site personnel et suivez-le sur Twitter: @AzmiBishara

    http://chroniquepalestine.com/

  • Nouveautés "Syrie"

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    Ce que Bachar el-Assad n’a pas dit aux médias français…par Anthony SAMRANI

    Les leçons de la révolution syrienne. Entretien avec Ghayath Naisse

    Syrie : Les peuples sacrifiés sur l’autel des grandes puissances (Joseph Daher NPA)

     

  • Marseille : Soirée « La Syrie, une révolution isolée » (Souria Houria)

    La Syrie, une révolution isolée
    JEUDI 26 JANVIER 18H30
    Théâtre de l’Oeuvre

    Marseille

    1 rue Mission de France

    Avec Joseph Daher,

    Joseph Daher est un activiste et universitaire. Il est fondateur du blog Syria Freedom Forever
    Exposition de caricatures de Hani Abbas, Mahmoud Salameh et Anouar Aissa
    Projection de court-métrages et pour finir concert du groupe Catherine Vincent et Mohamad Al RASHI Amour Paix et Révolution

    Un temps de restauration est également prévu. Vous pourrez déguster sur place un repas syrien. Les fonds récoltés seront envoyés en Syrie aux familles en difficulté.

    Facebook

  • Marins marocains

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    Facebook

     

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  • Selon Abou Jahjah l'attaque en Israël n'est pas du terrorisme, Francken le taxe de "malade" (RTBF)

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    L'attaque au camion-bélier sur des militaires qui a tué quatre militaires israéliens dimanche à Jérusalem a été qualifiée sur Facebook de "nécessaire" par Dyab Abou Jahjah: 'Une attaque contre des soldats occupants dans un territoire occupés n'est pas du terrorisme! C'est une acte de résistance", ajoute le chroniqueur flamand d'origine libanaise dans un tweet.

     

    Selon Dyab Abou Jahjah, l'attaque de dimanche n'est pas un attentat terroriste mais "une attaque légitime contre des soldats d'occupation".

    "Libérez la Palestine par tous les moyens nécessaires", écrit-il sur Facebook, complétant quelques heures plus tard son argumentaire sur son site personnel en faisant appel à des notions de droit international (en anglais). L'expression "par tous les moyens nécessaires" issue des Mains Sales de Jean-Paul Sartre a été reprise par Malcolm X dans un discours de 1964, qui incluait la violence comme un des moyens pour arriver à un but. 

    Dyab Abou Jahjah dit aussi ne pas approuver la violence, et ne pas se réjouir de la mort de soldats, tout comme il ne se serait pas réjoui de "la mort de soldats nazis dans les années 40". "Mais la violence comme autodéfense est parfois inévitable", conclut-il.

    "Malade"

    La nouvelle polémique qu'il a ainsi déclenchée a reçu des soutiens mais aussi des critiques en nombre, dont celle du secrétaire d'Etat à l'Asile et la Migration Theo Francken (N-VA). Theo Francken interprète la sortie de Dyab Abou Jahjah comme un "choix pour le califat" contre Israël et le qualifie de "malade".

    Le secrétaire d'Etat partage aussi quelques profils Facebook de personnes ayant "liké" le statut de Dyab Abou Jahjah, dont des élus PVDA (PTB), sp.a mais aussi des syndicalistes de la FGTB, une avocate et un comédien.

    Remercié par De Standaard

    Dyab Abou Jahjah, écrivain, activiste et fondateur de la Ligue arabe européenne, publie une chronique hebdomadaire dans De Standaard. Lundi après-midi, le quotidien flamand a fait savoir qu'il mettait un terme à sa collaboration pour avoir "franchi les limites du débat publique que De Standaard entend mener sur ses propres plateformes". En réaction, Dyab Abou Jahjah dit que la "pression N-VA sur De Standaard était devenue trop grande".

    https://www.rtbf.be/

  • Brest Gaza (AFPS)

    brest

    Mardi 17 janvier, à 20h, salle de la maison des syndicats à Brest,
     
    Amani et l’AFPS de Brest vous invitent à une réunion sur un projet de soutien psychologique des enfants de Gaza, en présence de Nabila KILANI, directrice du centre culturel et éducatif de Beit Lahia, au nord de Gaza.
     
    Pour ceux qui ne la connaissent pas, AMANI est une association médicale qui a été fondée à Lannion en 2003 par 5 médecins français afin d’aider les médecins et le personnel médical palestinien à faire face aux difficultés. Amani va signer une convention avec le centre culturel et éducatif BEIT LAHIA   en vue d’initier un centre à GAZA pour le soutien  psychologique des enfants de Gaza.
     
    ASSOCIATION FRANCE-PALESTINE SOLIDARITE

    Maison de l’International
    50 Esplanade de la Fraternité
    29200 Brest
     
    Adresse postale:
    245, Cours Aimé Césaire
    29200 Brest 

    www.france-palestine.org
    afpsbrest.wordpress.com
    www.facebook.com/afps.brest

  • Collectif pour une Syrie libre et démocratique (PSLD)

     syr

    Est ce le rôle de journalistes de servir la soupe à Bachar el-Assad, coupable de guerre et crimes contre l’Humanité ?

    Alors que la reprise violente d’Alep par le régime syrien a fait il y quelques semaines la Une de l’actualité en France, les larmes de crocodile de certains de nos médias se sont bien vite séchées. France Info, RTL, et LCP viennent de tendre leurs micros à Bachar el-Assad désireux de communiquer en direction du pays des Droits de l’Homme.

    Le problème n’est pas le contenu des propos de Bachar el-Assad, ils sont sans surprise et restent dans le déni le plus complet, faisant les amalgames habituels les plus grossiers entre terroristes et populations civiles pour justifier le massacre du peuple syrien depuis plus de 6 ans .

    Le problème est que pour réaliser un coup médiatique des journalistes puissent abandonner leur éthique en interviewant un criminel de guerre et criminel contre l’Humanité dument identifié comme tel par la commission d’enquête de l’ONU des droits de l’Homme à Genève.

    Tout aussi surprenant sont les commentaires qui ont suivi, pour la plupart complaisants, uniquement narratifs des propos du boucher de Damas, sans recul ni analyse quelque peu contradictoire. Affirmer « la victoire « de Bachar el Assad comme inéluctable alors que pour l’anecdote les trois parlementaires français partis en visite d’allégeance ont été bloqués plusieurs heures dans l’ aéroport d’Alep suite à des tirs de la part des rebelles, nous fait mesurer le niveau de pertinence de certaines analyses journalistiques.

    Après l’effarante interview du boucher de Damas parue il y a quelques semaines dans le journal russe Komsomolskîa Pravda, cet épisode ne fait que confirmer le haut niveau de pression exercée sur les médias et sur l’opinion française et européenne par le camp de Poutine et d’Assad.

    Rétablir la vérité des faits est un devoir de solidarité pour les tenants d’une Syrie libre et démocratique.

    Paris le 10 janvier 2017

    collectif.psld@gmail.com

    Facebook : https://www.facebook.com/SyriePSLD2011/?ref=ts&fref=ts.

    http://www.europe-solidaire.org/