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Le 17 avril 2017 environ 1500 prisonniers politiques palestiniens ont entamé une grève de la faim illimitée. Les prisonniers en grève appellent à mettre fin aux pratiques israéliennes: violence, détention à l’isolement, torture, négligence médicale et déni des droits garantis par le droit international -y compris le droit d’avoir un procès équitable et des...Du 2 au 11 Juin, le Festival Ciné-Palestine lance sa 3 ème édition. A Paris, Saint-Denis et Aubervilliers, une nouvelle fois, le Festival se donne pour ambition d’être à la hauteur du dynamisme et de la qualité du cinéma palestinien ! Lire la présentation de ce festival dans cet article publié le 18 avril dernier...Dr Inas Abad – 12 mai 2017 – Middle East Eye Le frère d’Inas Abbad est en grève de la faim dans la prison de Gilboa. Ici, elle raconte son calvaire pour arracher une visite de 45 minutes. Le frère d’Inas Abbad, Mohammed Abbad, est en prison depuis 16 ans et il est l’un...Par Ziad Medoukh, directeur du département de français à l’Université Al Aqsa de Gaza, le 15 mai 2017 « 69 ans de la Nakba, la lutte continue » C’est dans une conjoncture très particulière, mais avec beaucoup d’espérance et de détermination que le soixante-neuvième anniversaire de la Nakba-la catastrophe- est commémoré par tous les Palestiniens,...« Le Chanteur de Gaza», film réalisé par le réalisateur palestinien Hany Abu Assad , vient de sortir en salles en France le 10 mai dernier. Présentation: Passionné par la musique depuis son enfance où il chantait dans les mariages et les réceptions privées, Mohammed Assaf veut réussir son rêve : devenir un grand chanteur. Il décide de participer...Par Maureen Clare Murphy, 10 Mai 2017 Une capture d’écran d’une vidéo d’une démonstration policière montrant des agents tirant sur un faux agresseur étendu sur le sol, pendant qu’une foule d’enfants regarde. Aujourd’hui, personne ne peut nier que les exécutions extrajudiciaires de Palestiniens qui ne posent pas de menace létale immédiate sont une politique...Par Ali Abunimah pour The Electronic Intifada, le 13 mai 2017 Le lobby israélien de France semble détenir un veto sur qui peut se présenter à la députation sous l’étiquette du parti du nouveau président Emmanuel Macron. Les médias français ont rapporté vendredi que le mouvement En Marche ! de Macron avait suspendu un de...Par Al-Marsad, The Electronic Intifada, 26 avril 2017 Le site internet de Lonely Planet met en valeur des sites en Cisjordanie et dans les Plateaux du Golan occupés comme “Les meilleurs expériences en Israël.” Pourquoi Lonely Planet – éditeur du célèbre guide de voyage – a effacé l’occupation israélienne des Plateaux du Golan syrien...Action BDS-HP-FNAC Clermont en soutien aux prisonniers palestiniens grévistes de la faim (10 mai 2017) Depuis le 17 avril, près de 1500 prisonniers politiques palestiniens ont entamé une grève de la faim. Cette grande action collective a été lancée par Marwan Barghouti, symbole de la résistance populaire contre l’occupation. L’emprisonnement massif est un mode...Par Charlotte Silver, le 9 mai 2017 Des mères palestiniennes prennent part à un rassemblement de soutien aux prisonniers en grève de la faim le 3 mai à Ramallah, Cisjordanie. (Ahmad Al-Bazz / ActiveStills) Plus de 1.500 Palestiniens ont entamé lundi leur quatrième semaine sans nourriture tandis qu’Israël intensifie ses efforts pour briser la grève...
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Lorient Palestine (AFPS + OF)
Rassemblement pour les prisonniers palestiniens jeudi à Lorient
Afin de soutenir 1 500 prisonniers palestiniens qui observent actuellement une grève de la faim en Israël, un collectif d’associations et de syndicats morbihannais appellent à un rassemblement jeudi à 18 h à Lorient.
6 500 prisonniers palestiniens sont détenus en Israël. Depuis trois semaines, plus de 1 500 d’entre eux se sont lancés dans une grève de la faim pour protester contre leurs conditions de détention.
Associations et syndicats
Pour les soutenir, un collectif d’associations et syndicats morbihannais (CGT, FSU, Solidaires, Association culturelle islamique de Lorient, Ensemble, Union juive française pour la paix, Action des chrétiens contre la torture, Ligue des droits de l’homme, France Insoumise, le Droit au logement, le PCF…) organise un rassemblement.
Il aura lieu jeudi à 18 h place Aristide Briand (près de la Fnac) à Lorient.
"Tout mettre en œuvre"
Les militants réclament « l’intervention ferme des États signataires de la convention de Genève - dont la France - et de l’Union européenne ». Selon eux, « il est temps de tout mettre en œuvre et de faire pression sur le gouvernement israélien pour qu’il respecte le droit international ».
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Gourin Palestine (AFPS)
Printemps de la Palestine - projection
AFPS Centre Bretagne, jeudi 18 mai 2017
Ciné Jeanne d’Arc - Gourin
Jeudi 18 mai - 20 h 00
Je danserai si je veux
Un film de Maysaloun Hamoud
suivi d’un débat
Layla, Salma et Nour, 3 jeunes femmes palestiniennes, partagent un appartement à Tel Aviv, loin du carcan de leurs villes d’origine et à l’abri des regards réprobateurs. Mais le chemin vers la liberté est jalonné d’épreuves…
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Nouveautés sur Association France Palestine Solidarité
Rassemblement à Paris : Soutien aux grévistes de la faim !
L’AFPS et nombreuses organisations du CNPJDPI, mardi 16 mai 2017À l’appel de l’AFPS et de nombreuses organisations du Collectif national pour une paix juste et durable entre Palestiniens et Israéliens-
Les Palestiniens commémorent sous tension le 69e anniversaire de la Nakba
HuffPost Maghreb, mardi 16 mai 2017 -
Afrique du Sud : une grève de la faim pour la Palestine
BBC, mardi 16 mai 2017 -
Un pêcheur de Gaza tué par la marine israélienne
Le Point avec AFP, mardi 16 mai 2017 -
Une extension inutile de la zone de pêche à Gaza ?
Guilhem Delteil, RFI, lundi 15 mai 2017
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Palestine. Les grévistes de la faim entrent dans une période critique
Pierre Barbancey, l’Humanité, lundi 15 mai 2017 -
L’Invention tragique du Moyen-Orient
Abis Sébastien, Futuribles, vendredi 12 mai 2017
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Rassemblement grévistes de la faim (AFPS)
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Bahreïn. Première affaire civile déférée à un tribunal militaire (Amnesty)
Les autorités bahreïnites ont déféré un civil devant un tribunal militaire pour la première fois depuis 2011, à la suite de la ratification par le roi en avril 2017 d'un amendement à la Constitution ayant de très graves conséquences. Le parquet bahreïnite a déféré le cas de Fadhel Sayed Abbas Hasan Radhi, victime d'une disparition forcée, à une juridiction militaire le 9 mai 2017.
« Cette manœuvre des autorités vise à effrayer la population. Il s'agit également d'un grave coup porté à la justice à Bahreïn. Les procès militaires à Bahreïn sont d'une flagrante iniquité. Le fait de faire juger des civils par des tribunaux militaires est contraire aux dispositions des normes internationales, a déclaré Samah Hadid, directrice des campagnes au bureau régional d’Amnesty International à Beyrouth.
« La décision de transférer Fadhel Sayed Abbas Hasan Radhi devant un tribunal militaire doit être immédiatement annulée. Il doit être immédiatement autorisé à avoir accès à une représentation juridique digne de ce nom, informé des accusations retenues contre lui, et jugé devant un tribunal civil, conformément aux normes relatives à l'équité des procès. »
Fadhel Sayed Abbas Hasan Radhi a subi une disparition forcée pendant sept mois à la suite de son arrestation le 29 septembre 2016 à son domicile familial à Hamad Town – au sud-est de la capitale, Manama – par des membres de la Direction des enquêtes criminelles. Durant cette période, il n'a pas été autorisé à consulter un avocat et a été coupé du monde extérieur, ce qui a fait craindre qu'il n'ait été soumis à la torture ou à d'autres mauvais traitements. L'organisation est également préoccupée par le fait qu'il pourrait avoir été contraint de faire des « aveux » qui seront utilisés en tant que preuve lors de son procès devant un tribunal militaire.
Ses proches n’ont pas été informés de l’endroit où il a été emmené ni des motifs de son arrestation, et ils sont restés sans nouvelles de lui pendant deux semaines jusqu’à ce qu’il les appelle pour leur dire où il se trouvait. Depuis, ils n'ont eu que des contacts très sporadiques avec lui par téléphone.
Les proches de Fadhel Radhi et Amnesty International ont adressé de nombreuses requêtes au bureau du procureur et au bureau du médiateur du ministère de l’Intérieur, ce dernier étant chargé d'enquêter sur les allégations de torture et d'autres mauvais traitements, mais ils n'ont reçu une réponse que dans la matinée du 9 mai : le bureau du procureur leur a alors annoncé que le dossier de Fadhel Radhi avait été transmis à ce tribunal. Son avocat n'a pas été informé de cette décision, et il n'a reçu aucune information au sujet de ce dossier et des accusations retenues contre son client.
Amnesty International craint en outre qu'une autre personne soumise à une disparition forcée depuis plus de six mois, Al Sayed Alawi Hussain al Alawi, ne soit déférée devant un tribunal militaire. Cet homme a lui aussi été coupé du monde extérieur depuis son arrestation en octobre 2016 ; il n'a pas eu accès à son avocat durant toute sa détention et on ignore de quoi il est accusé. Il risque toujours d'être soumis à la torture ou à d'autres mauvais traitements.
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L'AMARC appelle à la libération immédiate de Salam Mlik (Amarc + Amnesty)
L'AMARC, Association Mondiale des Radiodiffuseurs Communautaires, exprime toute sa solidarité à Salam Mlik, directeur de la radio associative Djerid FM et président de l'UTMA, Union Tunisienne des Médias Associatifs, ainsi qu'aux autres journalistes de la même radio.
L'AMARC appelle à sa libération immédiate.
M. Salam Mlik a été condamné à 6 mois de prison ferme. Sa sœur Salwa Mlik a été condamnée à six mois de prison avec sursis. Le 7 février 2017, la police avait effectué une descente dans la maison de famille de Salam. Ce n'est pas la première fois que la police vient fouiller leur domicile. Le frère de Salam et Salwa est présumé "extrémiste". Pendant la descente du 7 février 2017, le neveu de Salam (moins de 10 ans) a commencé à filmer le raid. Les policiers ont pointé leurs armes sur lui. Salam et Salwa ont protesté ce que a créé des tensions, mais "sans aucune infraction à la loi ou n'importe quel acte de violence de la part de Salam et Salwa Mlik" précise leur avocate.
"L'emprisonnement d'un journaliste quelques jours après la journée mondiale de la liberté de la presse est un acte grave, a commenté Emmanuel Boutterin, président de l'AMARC. Cela d'autant plus que M. Mlik n'est pas un criminel et a n'a commis aucun acte de violence. Nous espérons que les dérives sécuritaires du gouvernement tunisien ne se traduisent pas par des restrictions contre les journalistes et leur volonté d'informer les citoyens."
Lire aussi:
Tunisie. Des journalistes poursuivis pour avoir critiqué la conduite des forces de sécurité (Amnesty)
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Maroc. L’affaire Ben Barka relancée ? (Anti-k)
Le ministère français de la Défense s’apprête à déclassifier 89 documents liés à la disparition, le 29 octobre 1965 à Paris, de l’opposant marocain.
La déclassification de 89 documents secrets liés à l’affaire de l’opposant marocain Mehdi Ben Barka, enlevé le 29 octobre 1965, et disparu depuis, par le ministère de la Défense (annoncée dans le Journal officiel du 5 mai), va-t-elle permettre de faire enfin la lumière sur ce que d’aucuns qualifient de crime d’État ? En cinquante ans, malgré les demandes insistantes de la famille Ben Barka – son fils avait même écrit au président Hollande – et les quelques documents déclassifiés en 2000, 2001 et 2005, le dossier Ben Barka avait peu progressé. Selon RFI, les documents déclassifiés « remontent pour la plupart aux années 1965 et 1966, certains sont datés de 1964, soit avant l’enlèvement de Ben Barka en octobre 1965 ». Reste à savoir dans quelle mesure le contenu de ces documents, intervenant quelques jours avant que François Hollande quitte ses fonctions, va permettre de faire avancer la vérité sur une affaire qui dure depuis près de cinquante-deux ans à la fois côté français et, surtout, côté marocain.
Depuis le procès intenté en 1966-1967 aux protagonistes de cet enlèvement, dont la plupart étaient soit en fuite ou refusant de comparaître à l’instar du ministre de l’Intérieur marocain, le général Oufkir, procès qui n’a pu permettre de lever le voile sur cette affaire, l’enquête judiciaire relancée sous les différents septennats, de Giscard d’Estaing à Hollande, s’est de tout temps heurtée à ce qui semble relever de la raison d’État. Quant aux commissions rogatoires internationales adressées au Maroc, elles sont restées lettre morte. Il en a été de même des mandats d’arrêt internationaux lancés contre des responsables marocains dont le chef de la gendarmerie, le général Hosni Benslimane, et l’ex-chef des services secrets, le général Abdelhak Kadiri.
Qui plus est, ce qui complique les choses, la plupart des acteurs de cette affaire sont soit morts, soit grabataires.
Le truand Georges Figon a été tué par balles en 1966. L’étudiant Thami Azemmouri, qui avait accueilli Ben Barka, s’est officiellement « suicidé » en 1971 à Paris. Autre « suicidé », le général Oufkir lors du coup d’État raté contre Hassan II en 1972. Les malfrats français impliqués dans l’enlèvement de Ben Barka, Georges Boucheseiche, Le Ny et Dubail, réfugiés au Maroc, ont été assassinés entre octobre et novembre 1974. Autre témoin disparu de mort naturelle : le journaliste Philippe Bernier. Mort également à la suite d’un accident de voiture suspect en 1983, l’adjoint du général Oufkir, le commandant Dlimi. Les autres agents marocains impliqués dans la disparition de Ben Barka sont soit morts comme Mohamed Achaachi et Boubker Hassouni dit « l’Infirmier », soit décorés de l’équivalent de la Légion d’honneur par Mohammed VI à l’instar de Miloud Tounzi et Abdelkader Saka.
L’Humanité – Hassane Zerrouky – Vendredi, 12 Mai, 2017
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Julien Salingue (Regards)
Spécialiste du Proche et du Moyen-Orient, Julien Salingue évoque le "conflit colonial" mené par Israël et le "champ de ruines politique" palestinien. Il exprime aussi ses craintes quant à la politique étrangère du nouveau président pour la région.
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PST (Algérie)
Déclaration
1 - A une écrasante majorité, estimée à presque 72%, les masses populaires algériennes ont rejeté la mascarade électorale des législatives du 04 mai 2017. Alors que l’abstention n’aurait pas dépassé officiellement les 63 %, le vote blanc et les bulletins nuls ont explosé, atteignant pour la première fois deux millions de voix, soit 25% des votants. A cela s’ajoute la fraude qui aurait franchi, selon plusieurs témoignages, des seuils scandaleux rappelant, entre autres passages en force, celui de 1997.2- En octroyant d’office 3/4 des sièges de la future APN aux partis qui le soutiennent (FLN, RND, TAJ, MPA, ANR,…), le pouvoir, sans se soucier des formes, reconduit son contrôle absolu sur toutes les institutions afin de poursuivre sans entrave l’application de sa politique économique et sociale antipopulaire (loi sur les retraites, nouveau code du travail…), de muselerle mouvement social et d’assurer au mieux la succession de Bouteflika. Dans cette perspective, la bienveillance et les satisfécits de Paris et de Washington ont été garantis, comme semblent le suggérer les récents arrangements Sonatrach/Total ou les contrats juteux concédés à Général Electric.
3- De toute évidence, le rejet des législatives exprime avant tout une protestation sans équivoque des masses populaires contre les politiques économiques et sociales libérales, contre l’austérité et le chômage, contre la corruption et l’impunité qui règnent au plus haut sommet de l’Etat. C’est une protestation contre l’arrogance de ces nouveaux oligarques et patrons privés prédateurs du secteur public d’une part, et contre ces multinationales qui s’accaparent nos richesses et participent au pillage de notre pays d’autre part. C’est aussi une protestation contre la dérive autoritaire et antidémocratique du régime, contre l’oppression et l’injustice, contre la répression et le musellement des libertés. Mais c’est également la marque d’une faible adhésion aux projets politiques portés par l’opposition.
4 –Quelle que soit sa forme, ce rejet des élections législatives ne constitue pas pour autant une alternative politique. L’aspiration au changement qu’il exprime relève d’une résistance passive, une résistance sans projet collectif et sans lendemains. Et alors que les appels contre la participation aux législatives foisonnaient de partout, les patrons et les milliardaires, les affairistes et les opportunistes, les carriéristes et les tribalistes ne se sont pas abstenus. Ils ont usé de tous les stratagèmes : la démagogie, les moyens publics, la « chkara » et la fraude. Ils sont partis à l’assaut de l’APN et comptent bien légiférer et imposer de nouvelles lois libérales qui aggraveront le suicide économique de notre pays et le désastre social qui frappe déjà des pans entiers de notre peuple.
5- Mais, les luttes et les mobilisations des travailleurs et des masses populaires, à l’instar de celles de l’intersyndicale et des secteurs combatifs de l’UGTA, des étudiants et des jeunes, des femmes, des paysans pauvres et de tous les opprimés, démontrent que la résistance pour la défense du pouvoir d’achat et des acquis sociaux et démocratiques, s’organise et se recompose. C’est dans l’élan de cette résistance active du front social que notre parti s’inscrit.
En l’absence d’un rapport de forces politique capable d’imposer immédiatement une autre solution, le PST a préféré, même avec une seule liste à Bejaia, se saisir de la tribune électorale et présenter ses propositions politiques. Pour le PST, il s’agit de renforcer et d’amplifier la résistance sociale dans la perspective de cristalliser sur le plan politique une convergence démocratique, antilibérale et anti-impérialiste.
Le Secrétariat National.
Alger, le 12 mai 2017Parti Socialiste Des Travailleurs