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Révolutions Arabes - Page 223

  • Nouveautés sur Global Voices

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    Aéroports, habitations, usines, stades, palais, infrastructures : la longue liste des destructions de la guerre au Yémen

    Des photos et vidéos impressionnantes de la dévastation et les destructions à grande échelle de l'opération "Tempête Décisive" et des attaques des milices houthistes et pro-Saleh.

     

    Le Liban célèbre son héritage arménien et commémore le génocide

    Le Liban fait partie des nations qui ont accueilli les réfugiés arméniens qui fuyaient le génocide de 1915, et célèbre aujourd'hui la richesse de leur contribution...

     

    L'Arabie Saoudite annonce la fin des frappes aériennes sur le Yémen

    L'Arabie Saoudite vient d'annoncer la fin de ses frappes aériennes au Yémen après avoir “réalisé ses objectifs militaires”. Les internautes n'y croient pas encore.

     

    Les pénuries aggravent les souffrances des Yéménites sous les bombardements de la coalition saoudienne

    La crise humanitaire existait déjà avant la présente guerre : 15,9 millions de personnes, 61 % de la population dépendaient de l'aide humanitaire fin 2014.

     

    Le Koweït, le Bahreïn et l'Arabie Saoudite font taire les voix qui s'élèvent contre la guerre au Yémen

    La lutte contre les activistes anti-guerre s'intensifie. Le Koweït et le Bahreïn emprisonnent des activistes qui avaient critiqué la guerre menée par l'Arabie Saoudite au Yémen.

     

  • Débats nauséabonds et fausses solutions (CCR)

    Comment résoudre « le problème » des migrants « clandestins » ?

    L’année passée, plus de 4.000 migrants, hommes, femmes et enfants, ont perdu la vie en tentant leur chance en Méditerranée pour passer d’Afrique, du Moyen-Orient ou du Maghreb en Europe. Ces dix derniers jours, pas moins de 1.300 personnes, poussées par les guerres ou la misère, alimentées ou provoquées par les impérialistes, se sont noyées en Méditerranée. Pendant que les assassinats prémédités par nos gouvernements se poursuivent, la presse et les médias de la semaine sont largement revenus sur la question qui taraude nos gouvernants: «comment résoudre le «’problème’ de l’immigration ‘irrégulière’ » ?

    Des cafards au Figaro en passant par Zemmour. Quelques raccourcis

    C’est du côté de la presse d’outre-manche que racisme et xénophobie ont pu s’étaler avec le moins de retenue. Le 17 avril, en page une du tabloïde britannique The Sun, le journal le plus lu du royaume, Katie Hopkins n’a pas hésité à comparer les migrants à des « cafards », appelant de ses vœux à « utiliser des navires de combat pour stopper les clandestins ». Ces sorties médiatiques, destinées à booster les ventes d’un torchon tout en libérant la parole d’extrême droite, n’ont rien à envier à celles d’Eric Zemmour chez nous.

    Dans sa chronique du 23 Avril sur RTL, Zemmour s’en est pris aux « droits de l’homme qui tuent ». Ce seraient en effet les « droits de l’homme » qui « nous » obligeraient à « les » « secourir », « accueillir », « adopter » et « intégrer », alors que de l’autre côté, « nous » n’aurions pas le droit de les « trier », de les « sélectionner ». On l’aura compris. Entre le tri des êtres humains et les cafards, il n’y a qu’un pas.

    Yvan Rioufol se garde bien de le franchir, mais il n’en est pas loin, dans son éditorial du 23 avril dans Le Figaro.

    Pour Rioufol, toujours à l’écoute de son prochain, l’urgence n’est pas de secourir les migrants mais de « dissuader ceux qui veulent forcer les portes ». Les drames de la Méditerranée, loin de l’émouvoir, doivent permettre, selon l’éditorialiste, de « relancer le débat sur l’immigration en Europe ». Pour Rioufol, cette immigration est, bien entendu, une « menace pour l’Europe ». Ce qui nous guette, en effet, c’est une « invasion (…) d’un million de déshérités économiques (…) prêts à tout, tout de suite ». La plupart, on s’en doute, ne peuvent être que des « musulmans ». De façon plus policée, Le Figaro réchauffe les propos orduriers, racistes et islamophobes que The Sun et Zemmour déversent à longueur de journée.

    « Sauver d’abord, accompagner ensuite et réformer pour finir »

    Pour Christophe Barbier, éditorialiste à L’Express, il faut d’abord commencer par éviter de passer pour un assassin pour mieux maquiller par la suite la scène du crime. Dans sa chronique vidéo du 20 avril, Barbier souligne que la question n’est pas de se défendre contre « une invasion » mais d’abord de « sauver » ces migrants afin « d’échapper à l’accusation de non-assistance à personne en danger », et ce pour « sauver l’honneur de l’Europe ». Plus qu’une urgence humanitaire, il y a bien urgence médiatique, selon Barbier qui relaie bien, en cela, la posture de l’Elysée.

    Une fois ces migrants sauvés, l’accompagnement consisterait à séparer le bon grain de l’ivraie. Il faudrait « raccompagner » les migrants qui « quittent un pays ou une situation économique et sociale qui ne leur laisse pas assez d’espérance » et ne faire des exceptions que pour ceux qui « échappent à une guerre civile », et ce afin de limiter au maximum le soi-disant effet « pompe aspirante ». Pour les heureux élus au retour au pays, il s’agirait de les « raccompagner pour les aider à [y] rester » pour qu’ils « développent leur projet d’épanouissement personnel ». Barbier, qui pourrait devenir porte-parole du ministère des Douanes et des Frontières, ne rechigne pas, lui non plus, à trier et à distinguer : les migrants « légaux » des migrants « illégaux », tout d’abord, puis, au sein de ces derniers, ceux qui fuient un vrai conflit de ceux qu’il faut renvoyer chez eux pour « s’épanouir » (dans la misère) parce qu’ils n’ont pas une kalachnikov braquée sur la tempe.

    Pour répondre, à long terme, « à la tragédie des migrants qui traversent la Méditerrané », il faudrait réformer « les liens entre le Sud et le Nord », autrement dit, « aider le continent africain à sortir du chaos et à aller vers la prospérité ». Il faudrait, de la même façon, réformer les actions « diplomatiques et militaires envers ou contre les pays du Nord de l’Afrique en proie au chaos et aux mains des trafiquants, (…) notamment [en] Lybie [puis] gérer la suite en Syrie ». L’hôpital se fout de la charité. Ce sont les politiques impérialistes qui sont responsables et qui maintiennent sous-développement, misère, famine, chômage et surexploitation dans les semi-colonies d’Afrique, en collaboration avec les dictatures et les pseudo-démocraties locales. Et ce sont les interventions impérialistes qui créent chaos, guerres civiles et monstruosités réactionnaires, que les migrants fuient. Cette « réforme des actions diplomatiques et militaires », appelée par Christophe Barbier, n’est autre qu’une reconsidération de nouvelles interventions impérialistes en Lybie et en Syrie.

    Hollande, Sarkozy, Marine Le Pen se renvoient la balle

    C’est ce qui est en jeu ces derniers jours, d’ailleurs. Dans les heures qui ont suivi le naufrage de 800 migrants embarqués dans un chalutier au large de la Lybie, dans la nuit du 18 au 19 avril, les politiques ont parlé d’une situation « dramatique » et « épouvantable », disant leur « tristesse » face à ce qui venait d’arriver. Une fois le « moment émotion » passé, place à l’instrumentalisation en revanche. C’est ce que pointe Cécile Cornudet, dans Les Echos du 23 avril, en décrivant l’affrontement entre le gouvernement, l’UMP, et le FN, se « renvoyant la responsabilité de la situation » pour « masquer l’impuissance » des uns et des autres.

    Tandis que Sarkozy attaque Hollande sur le terrain d’un « problème d’immigration » que le président refuserait de « de voir en face », Hollande, appuyé sur ce point par le FN, rétorque sur la nécessité de « réparer les erreurs du passé en Libye », reprochant à son prédécesseur de n’avoir eu « aucune réflexion sur ce qui devait se passer après ».

    Contrairement à ce qu’écrit Cornudet, cependant, ce dialogue de sourd, ne démontre pas l’impuissance des gouvernants mais bien leur responsabilité pleine et entière dans ces assassinats planifiés car annoncés. Pour preuve, après avoir dénoncé une « catastrophe », Hollande a poursuivi en qualifiant les passeurs de « terroristes » pour, aussitôt, demander à Bruxelles plus de moyens pour lutter contre le trafic d’êtres humains, en refoulant les migrants et en bombardant les passeurs. Ce n’est autre qu’un nouveau prétexte pour une intervention contre ces nouveaux « terroristes » en Lybie, d’autant que le précédent gouvernement n’aurait pas fini correctement son travail.

    La réponse et la continuité des politiques impérialistes de nos gouvernements est claire : triplement du budget de l’Opération Triton et préparation de nouvelles interventions au Nord de la Méditerranée.

    « Légalisation de l’immigration » et « vente de visas aux travailleurs migrants »

    Pour les moins va-t-en-guerre et les plus lucides de nos porte-voix médiatiques de la bourgeoisie hexagonale, « résoudre le problème de l’immigration clandestine », c’est possible et, de surcroit, cela ne devrait pas empêcher de faire de l’argent au passage. Libération et Le Monde des 20 et 21 avril donnent la parole à Emmanuelle Auriol, chercheure à l’Ecole d’Economie de Toulouse, et à Alice Mesnard, chercheure à la City University de Londres, toutes deux auteures d’une étude sur la « légalisation de l’immigration ».

    Partant du constat que « l’émigration économique ne se tarira pas tant que subsisteront de telles différences économiques entre Nord et Sud » et soulignant un « manque de migrants » en Europe, Auriol et Mesnard proposent de légaliser « l’immigration économique en vendant des visas aux gens qui souhaitent travailler chez nous ». Selon leur étude, cette légalisation, couplée à une politique répressive contre les passeurs et les entreprises qui continueraient à embaucher des travailleurs « clandestins », devrait permettre de mettre fin à ces catastrophes.

    La délivrance au « compte-gouttes [faisant] le jeu des passeurs », baliser davantage les flux migratoires en les encadrant de façon à « légaliser l’immigration » ne représente pas aujourd’hui le point de vue dominant dans les pays impérialistes. Le projet, visant à fournir une main d’œuvre légale, abondante et peu qualifiée, aux entreprises capitalistes, prend exemple sur ce qui se fait actuellement en Israël ou la Jordanie qui « accordent des permis de travail temporaires sur des emplois peu qualifiés » et qui sont, comme chacun sait, des pays forts sympathiques à l’égard des travailleurs migrants. Cette option, que Le Monde et Libération présentent comme une alternative au tout sécuritaire, n’est qu’une version moins barbare d’un système basé sur une division internationale du marché du travail perpétuant, derrière des frontières mieux contrôlées, la dichotomie entre pays du Sud et puissances impérialistes. A l’opposé de ce qui serait une véritable « légalisation de l’immigration », à savoir la liberté d’installation et de circulation pour tous et toutes.

    25/04/15  Damien Bernard

    http://www.ccr4.org/Debats-nauseabonds-et-fausses

  • Yarmouk, les portes de l’enfer… (CCR)

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    Yarmouk. Situé à quelques kilomètres du centre de Damas, c’était, jusqu’en 2014, le principal camp de réfugiés palestiniens en Syrie et la place forte du Front Populaire de Libération de la Palestine – Commandement Général. A Yarmouk comme dans les camps palestiniens du Liban dans les années 1980, la dynamique de la guerre civile interne a pris le dessus sur le combat pour le droit au retour et contre le sionisme. Dès 2011, le FPLP-CG a pris le parti du régime du dictateur Al-Assad et l’Armée Syrienne Libre, soutenue par les impérialistes, a attaqué le camp, à plusieurs reprises. Yarmouk est par la suite tombé aux mains d’Aknaf Bait al-Maqdis, une milice palestinienne liée au Hamas, et le camp se retrouve aujourd’hui pris en étau entre les forces loyales au régime de Damas et les bourreaux du groupe Etat Islamique.

    Les images pourraient être celles de Gaza après l’Opération Bordure Protectrice. A l’origine des bombardements, cependant, on ne trouve pas Tsahal mais les forces du régime de Damas, d’un côté, et Daesh, de l’autre. Au milieu du feu croisé de la guerre civile syrienne, quelque 18.000 Palestiniens essayent de survivre. Ou plutôt de ne pas mourir. Ce sont ceux qui n’ont pas pu fuir. Parmi eux, 3 500 enfants, à la merci de l’artillerie et des obus. La situation est désespérante. Cela fait plus de six mois qu’il n’y a plus d’eau potable ni de médicaments. Selon l’URNWA, l’agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens, les rations alimentaires qui entrent dans le camp suffisent à peine à assurer 400 calories par jour et par habitant. Lorsqu’ils n’ont pas été détruits, les hôpitaux comme le Palestine Hospital ou le Al-Basil Hospital sont l’objet d’intenses bombardements. Dans les 20 écoles financées par l’UNRWA, les rares enseignants qui sont restés font cours dans les caves.

    Le camp de Yarmouk a été créé en 1957. La première génération de réfugiés est arrivée quelques années après la Nakba, quand, en 1948, les milices sionistes et les forces armées de l’Etat israélien ont expulsé près d’un million de Palestiniens, forcés de prendre la route de l’exil. Après la Guerre des Six jours, en 1967, ce sont des dizaines de milliers de Palestiniens qui ont à nouveau dû fuir leurs terres. Nombre d’entre eux se sont installé à Yarmouk également, sorte de ghetto de deux kilomètres carré qui a accueilli jusqu’à 250.000 palestiniens, entassés dans des conditions humiliantes. Mais avec le temps et avec le manque de perspectives de la lutte pour la libération nationale palestinienne, les tentes se sont transformées en maisons et en petits immeubles. De tout cela, il ne reste quasiment plus rien.

    Cela faisait deux ans déjà que le gouvernement d’Afez Al-Assad avait instauré une sorte de blocus complet du camp de Yarmouk, soumettant les résidents à de terribles pénuries. Le conflit entre milices palestiniennes opposées puis l’occupation d’importantes zones stratégiques du camp par les milices de l’Etat Islamique (EI) début avril n’ont fait qu’aggraver la situation. Dans une orgie de sang, les djihadistes de l’EI ont semé la terreur, assassinant plus de mille Palestiniens, dont un imam lié au Hamas, décapité en place publique pour hérésie. Le massacre a atteint un tel degré de férocité que certains journalistes arabes ont rebaptisé le camp « la nouvelle Srebrenica », en référence au génocide des 8.000 Bosniaques musulmans perpétré impunément par les milices serbes en 1995.

    Dans sa lutte contre l’EI, le gouvernement syrien, qui n’a pas hésité à bombarder certains districts du camp, après 2012, pour appuyer les milices du FPLP-CG qui perdaient du terrain, assure aujourd’hui vouloir appuyer les combattants palestiniens, quels qu’ils soient, pour ouvrir un corridor humanitaire. Selon plusieurs spécialistes, dont Lira Khativ, du Carnegie Middle East Center, basé à Beyrouth, c’est en réalité Assad, lui-même, qui aurait permis la progression de l’EI sur Yarmouk. L’enjeu était d’affaiblir les milices d’Aknaf Bait al-Maqdis ayant définitivement pris le dessus sur le FPLP-CG, les forces d’Aknaf Bait al-Maqdis étant liées au Hamas et alliées au Jabhat Al Nusra, la branche syrienne d’Al-Qaeda et qui combat dans plusieurs régions du pays le régime baathiste.

    Comme le faisait son père Hafez Al-Assad, Bashar Al Assad utilise et instrumentalise les revendications du peuple palestinien et certaines factions du mouvement de libération national pour légitimer son régime assassin. En 1976, déjà, Hafez Al-Assad avait commandité des tueries de Palestiniens dans les camps de réfugiés de Tal Al Zaatar, Jesr Al Basha et Dbayeh. Plus tard, pendant la guerre civile libanaise, il n’a pas hésité à collaborer avec les milices libanaises chrétiennes-maronites et avec les troupes israéliennes en 1982.

    Sous la pression de milliers de Palestiniens de Cisjordanie qui essayent d’avoir des nouvelles de membres de leur famille résidant à Yarmouk, le président de l’Autorité Palestinienne Mahmoud Abbas a exigé de l’aide pour le camp. Déjà, en 2013, face aux conséquences catastrophiques de la guerre civile syrienne, Abbas avait proposé le départ des Palestiniens de Yarmouk pour Gaza et la Cisjordanie. Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu avait alors répondu positivement à la sollicitude d’Abbas à condition que les réfugiés de Yarmouk renoncent formellement au droit au retour. L’ultimatum formulé par Tel-Aviv avec le soutien de Washington avait été rejeté. La triste ironie du sort, c’est que l’Autorité Palestinienne, que dirige aujourd’hui Abbas, est née des accords d’Oslo de 1993, qui nient le droit au retour, l’une des principales revendications démocratiques du peuple palestinien. Pendant ce temps, les Palestiniens de Yarmouk continuent de se faire massacrer. Miguel Raider 17/04/15

    http://www.ccr4.org/Yarmouk-les-portes-de-l-enfer

    Commentaire: Le CCR est un courant au sein du NPA

  • Nouveautés sur Association France Palestine Solidarité Rennes

  • Répression au Maroc (Afriques en lutte)

    Au nom du Comité Exécutif du Forum du Réseau de la Gauche Africaine (ALNEF) et de tous les partis politiques et organisations qu’il regroupe je condamne avec la dernière énergie la répression sauvage que les forces de l’ordre de l’Etat du Maroc ont fait subir à de nombreux(euses)manifestant(es) lors du sit-in pacifique du samedi 18/04/2014 pour protester contre l’agression du peuple yéménite par la coalition réactionnaire dirigée par l’Arabie saoudite et à laquelle le Maroc participe

    ALNEF considère que c’est un déni de droit que les militants et militantes du Réseau Démocratique Marocain de Solidarité avec les Peuples ont pour exprimer dans des formes légales et civilisées leur désapprobation par rapport à des agressions aussi barbares qu’injustifiées que celles qu’une coalition au service de l’impérialisme porte sur le peuple yéménite innocent qui est aujourd’hui réduit à l’errance dans la souffrance. Surtout quand leur pays, le Maroc, y est engagé.

    ALNEF dénonce avec force le traitement cruel, inhumain et dégradant pratiqué par l’Etat sur les marocain(e)s habitué(e)s des commissariats de police pour militantisme et autres manifestations de solidarité à l’endroit des peuples martyrs.

    ALNEF exprime sa sympathie et son soutien au Réseau Démocratique Marocain de Solidarité avec les peuples et l’exhorte à poursuivre le combat pour cette cause juste.

    Fait à Thiès, Sénégal le 21/04/2015

    LE Coordonnateur du Forum du Réseau de la Gauche Africaine

    Amath CAMARA 26 avril 2015

    http://www.afriquesenlutte.org/afrique-du-nord/maroc/article/repression-au-maroc

  • Dinan film

    moi_je_suis_avec_la_marie_edinan-2.jpg

    Le 5 mai à 19 h,

    amphi L1

    l’université de Rennes 2

     

    À Dol de Bretagne
    le 7 mai à 20 h 20
    Salle de l’Odyssée

  • L'Autre 8 mai 1945 (Algéria Watch)

    Il est impossible de célébrer les 70 ans de la victoire contre le fascisme sans la volonté d'arracher de l’oubli ce qui s’est passé en Algérie ce même 8 mai et les jours suivants.

    Une manifestation pacifique à Sétif, Guelma, Khératta et la région a été réprimée dans le sang ;des dizaines de milliers de civils algériens ont été massacrés par la Police, la Gendarmerie, les milices armées par les autorités locales, l'Armée Française, agissant sur ordre de l'exécutif.

    Amputer notre histoire commune par l'occultation de ce crime d'Etat est une négation du combat contre le colonialisme.

    Le 14 avril 2015, un Collectif Unitaire pour la reconnaissance des crimes d'Etat de 1945 en Algérie (Sétif, Guelma, Kherrata) s'est constitué.

    Outre cette reconnaissance, il demande: l’ouverture de toutes les archives, l'inscription dans la mémoire nationale de ces événements par le biais de gestes forts des plus hautes autorités de l'Etat et un soutien à la diffusion des documentaires relatifs aux événements dans l'Education Nationale comme dans les média publics.

    Après le vote à l'unanimité du conseil municipal de Paris demandant au chef de l'Etat de reconnaître ces massacres comme crimes d'Etat, nous appelons à un:

    Rassemblement unitaire le 8 mai 2015 à 15 h

    sur le parvis de l'Hôtel de Ville, à Paris, et devant toutes les mairies de France, car le geste symbolique du secrétaire d'Etat chargé des Anciens combattants et de la mémoire, J-M. Todeschini, à Sétif, demeure très en-deçà de ces revendications.

    Premiers Signataires :

    Associations : 4acg (Anciens Appelés en Algérie et leurs amis Contre la Guerre), 17 octobre contre l'oubli, ACDA (Agir pour le changement et la démocratie en Algérie), ANPNPA (Association Nationale des Pieds Noirs Progressistes et leurs Amis), ARAC (Association Republicaine des Anciens Combattants), Association Culturelle les Oranges, Cercle de Résistance, Idle No More Kabylie, MRAP (Mouvement contre le racisme et pour l'amitié entre les peuples), PROMEMO (Provence Mémoire et Monde Ouvrier), Respaix Conscience Musulmane, Sortir du Colonialisme, UJFP (Union Juive Française pour la Paix), ...

    Syndicats :

    Partis : PG (Parti de Gauche)

    http://www.algeria-watch.org/fr/article/hist/8mai45/autre_8mai1945.htm

  • Nouveautés sur Association France Palestine Solidarité

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    Exposition sur la palestine "La terre nous est étroite"

     

    19,CRAC - Montbelliard, jeudi 23 avril 2015