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Révolutions Arabes - Page 248

  • La liberté d’expression en régression (El Watan)

    Rapport de Human rights watch sur l’algérie

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    Aucune amélioration générale de la situation des droits humains n’a pu être constatée en Algérie en 2014, malgré les promesses d’introduire des réformes faites par le gouvernement depuis 2011.» C’est par ce constat que le rapport annuel de Human Rights Watch, rendu public jeudi dernier, entame son analyse de la situation des droits humains en Algérie.

    Le dit rapport, évaluant l’état des droits humains au cours de l’année 2014 dans le monde, souligne que les autorités algériennes ont «restreint la liberté d’expression et les droits à la liberté d’association, de réunion et de manifestation pacifiques, et ont eu recours à des arrestations et à des poursuites à l’encontre de militants politiques et syndicaux».

    L’ONG HRW note que même si elle a été autorisée (première fois depuis 2005) en octobre 2014 à tenir une conférence de presse sur la situation des droits humains dans les camps de réfugiés de Tindouf, le gouvernement algérien a «continué à bloquer l’enregistrement juridique des organisations non gouvernementales algériennes de défense des droits humains et a maintenu sa non-coopération avec plusieurs experts et mécanismes de droits humains des Nations unies».

    La liberté de réunion est fortement menacée en Algérie, les manifestations pacifiques continuent à être interdites et empêchées.

    Dirigeants syndicaux et défenseurs des droits humains font l’objet d’arrestations et de poursuites judiciaires sur des accusations de rassemblements illégaux, indique le rapport qui a cité, entre autres cas, l’arrestation Mohand Kadi militant de RAJ et du Tunisien Moez Ben Ncir inculpés pour «attroupement non armé qui peut troubler la tranquillité publique». HRW cite aussi le cas de 26 jeunes à Laghouat condamnés à des peines de prison pour des «accusations de participation à un attroupement armé» et de violence contre la police en se basant sur des témoignages de policiers qui n’incriminaient pas les accusés de façon individuelle.

    Sur les 26 accusés, 17 militants des droits humains ont été condamnés par contumace. Ils se sont rendus aux autorités et ont eu droit à un nouveau procès, au cours duquel ils ont été acquittés». L’entrave à la liberté d’expression est aussi une réalité. HRW cite le cas de Youcef Ouled Dada arrêté à Ghardaïa après diffusion d’une vidéo sur facebook montrant des policiers dévalisant un magasin à El Guerara.

    Le 1er septembre 2014, la cour d’appel de Ghardaïa prononce à l’encontre de Ouled Dada une peine de prison de deux ans et l’amende qu’un tribunal de première instance avait imposées en juin et ce pour le motif «d’outrage envers corps constitués» et «diffusion de document de nature à nuire à l’intérêt national».

    «Les ONG vulnérables à une ingérence gouvernementale excessive»

    La loi sur les associations promulguée en janvier 2012 est un réel blocage et une atteinte à la liberté d’association. Exigeant de toutes les associations, dont celles activant déjà, l’obtention d’un récépissé d’enregistrement délivré par le ministère de l’Intérieur qui a le droit de refuser d’enregistrer une association au motif très vague «d’activités contraires aux constantes et aux valeurs nationales, à l’ordre public, aux bonnes mœurs et aux dispositions des lois et règlements en vigueur».

    «Ces critères vagues donnent aux autorités une grande latitude pour refuser l’enregistrement, sans lequel les organisations ne peuvent pas légalement tenir des réunions publiques ni accepter des fonds de l’étranger», commente HRW en soulignant que les activités de certaines ONG, ayant obtenu une inscription avant la loi 2012, se trouvent restreintes à cause de procédés administratifs de blocage. La loi 2012 autorise aussi le ministère de l’Intérieur à suspendre ou dissoudre une association au motif «d’ingérence dans les affaires internes du pays ou d’atteinte à la souveraineté nationale».

    Aussi, le gouvernement algérien se donne un droit de regard et d’avis sur les accords de coopération qu’entretiennent les associations avec des organisations internationales. «Ces exigences accordent des pouvoirs excessifs au gouvernement sur l’établissement et le fonctionnement légaux des organisations indépendantes… La loi rend ces organisations vulnérables à une ingérence gouvernementale excessive», estime le rapport de HRW. Ce dernier évoque aussi avec inquiétude les entraves à la constitution et au travail des syndicats indépendantes.

    Le combat des familles de disparus pour la vérité et la justice ainsi que l’impunité consacrée par la charte pour la paix et la réconciliation nationale figurent dans le rapport de HRW, soulignant que le gouvernement algérien n’a pas accordé l’accès aux mécanismes des Nations unies relatifs aux droits humains depuis 2011. «Les demandes d’accès en attente comprennent celles des rapporteurs spéciaux sur la torture et sur la liberté de réunion pacifique et d’association, et les groupes de travail de l’ONU sur les disparitions forcées ou involontaires et sur les détentions arbitraires»

    Nadjia Bouaricha le 31.01.15 | 10h00

    http://www.elwatan.com/une/la-liberte-d-expression-en-regression-31-01-2015-286345_108.php

  • Algérie: des marches anti-schiste aujourd’hui à travers le pays (El Watan)

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    Il y a une mois, jour pour jour, et dans un scénario comparable à tant d’autres contestations, les autorités ont commencé par banaliser, puis discuter, ensuite intimider avant de promettre une réponse positive à la revendication unique, à savoir l’arrêt des puits expérimentaux de Dar Lahmar et enfin maintenir le programme et lancer l’appât de la promotion de cette daïra en wilaya. L’opposition au gaz de schiste se propage à travers le pays et dans la diaspora.

    In Salah a réussi le pari de la résistance, elle entame son deuxième mois de soulèvement par une série de manifestations de solidarité, une prise de conscience citoyenne contagieuse et un nouveau round de négociations avec les autorités, non pas à l’aéroport d’In Salah, mais à El Mouradia. Au moment où une dizaine de wilayas du pays ainsi que les villes de Paris et de Lyon, en France, organisent aujourd’hui une série de manifestations de soutien aux opposants au projet de gaz de schiste d’In Salah, la société civile locale de cette ville a désigné une trentaine de délégués chargés de mener un nouveau round de négociations avec la Présidence.

    Le comité des 22, auto-dissous après les menaces de Mahmoud Djemaa, wali de Tamanrasset, qui avait demandé la levée du camp au lendemain du show télévisé du Premier ministre, a fini par se reconstituer. «Le groupe bénéficie de la confiance des gens, les membres ont été obligés à poursuivre les démarches, on veut qu’ils soient automatiquement présents en compagnie de huit autres personnalités reconnues», apprend-on auprès d’un proche du comité.

    La marche du 31 janvier sera une nouvelle supplication, une prière collective chez cette population qui est restée pacifique jusqu’au bout : «Ya Allah ya Rahim, Arhamna Yallah». Il faut croire que la résistance continue au moment où la ville est quasiment encerclée par les radiations de la bombe nucléaire de Reggane, les puits expérimentaux de gaz de schiste à l’ouest, la séquestration du CO2 et la réinjection des eaux au nord.

    La seule direction qui reste vraisemblablement libre est celle de l’est : «Le gouvernement nous a laissé la Qibla, Dieu merci, prions pour notre salut.» A la place de la Résistance, les prises de parole se succèdent tout au long de la journée : «Si le deuxième puits est torché, il emportera avec lui le reste de confiance, nous sommes en train de réprimer les jeunes qui veulent passer à la vitesse supérieure.»

    Mobilisation

    Ouargla, Metlili, El Ménéa, Adrar, Oran, Djelfa, Laghouat, Béjaïa, Paris et Lyon organisent aujourd’hui des «milyonias» anti-gaz de schiste

       Plus de 80 organisations d’Afrique, d’Europe et d’Amérique ont apporté, la semaine dernière, leurs soutien et solidarité à la résistance d’In Salah. En Algérie, la communauté scientifique a apporté son soutien actif par des manifestations tant scientifiques que populaires tout au long du mois qui va se terminer en apothéose avec des manifestations simultanées. Adrar a organisé, hier matin, une marche de soutien où la présence de la gent féminine était visible, colorée et déterminée avec des autocollant anti-gaz de schiste sur leurs vêtements, un autobus d’étudiants a d’ailleurs parcouru les 400 km séparant Adrar d’In Salah pour participer aujourd’hui à la grande marche prévue dans la matinée. Hier, la police a essayé d’intimider les manifestants, pour la première fois ils portaient la tenue d’intervention rapide en signe d’hostilité, mais les jeunes ont réussi à garder leur calme. «Silmiya, silmiya», tel est le mot d’ordre qui a été répété.

    Ghazi ou Ouyahia

    Pendant ce temps, la délégation des «ambassadeurs d’In Salah», tel qu’il plait à la population de les appeler, se prépare à affronter le négociateur choisi par la Présidence. Quel qu’il soit, il aura en face de lui la crème des protestataires d’In Salah qui vient d’accepter l’initiative de Mohamed Baba Ali et Abbas Bouamama, respectivement député de Tamanrasset et sénateur d’Illizi. Il s’agit des seuls élus qui se sont, dès le départ, rangés du côté des revendications de la population, tout en menant de front une campagne médiatique et de sensibilisation du gouvernement. Une quarantaine de parlementaires du FLN sont attendus demain à Tamanrasset et In Salah, apprend-on auprès de l’APW de Tamanrasset.

    Houria Alioua le 31.01.15 | 10h00

    http://www.elwatan.com/actualite/des-marches-anti-schiste-aujourd-hui-a-travers-le-pays-31-01-2015-286342_109.php

  • In Salah : La population intercepte un convoi destiné à la fracturation hydraulique (El Watan)

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    Alors que de nouveaux pourparlers sont prévus au courant de la semaine prochaine entre une délégation d’habitants d’In Salah et un représentant du Président de la République à Alger, une dizaine de jeunes de la ville auraient mis au jour, vendredi, vers 17h, l’arrivée d’équipements destinés à la fracturation hydraulique au niveau du puits de gaz de schiste TP214 à Dar Lahmar, à quelque 28 Km d’In Salah.

    Selon nos informations, le convoi de camions banalisés, ne portait pas le sigle de la multinationale chargée de la fracturation hydraulique, seconde étape du 2eme forage prévu dans la région. Un des chauffeurs ayant été sommé de s’arrêter a affirmé que les camions appartenaient bien à Halliburton, qu’ils venaient d’Aqebli située à 140 Km d’In Salah, territorialement dépendante de la wilaya d’Adrar et qu’ils se rendaient à In Salah.

    En fait, comme le convoi empruntait l’évitement des poids lourds et se dirigeait vers le site des puits de gaz de schiste, les jeunes n’ont pas trop cru à la version du chauffeur et lui ont demandé de prendre la route de la base de vie de Halliburton, située elle à 9 km d’In Salah. Les jeunes, qui ont suivi le camion jusqu’à destination ont été reçu par le responsable de la base qui leur a répondu « khatina taksir hydrauliki » « nous ne sommes pas concernés par la fracturation hydraulique ».

    A In Salah, ou le rituel du vendredi vient d’être achevé à la place Somoud, l’information a fait le tour de la ville en quelques minutes. Les représentants de la société civile dénoncent une nouvelle entourloupe, ils appellent la population à plus de vigilance et convient les protestataires à un meeting demain matin pour prendre les décisions qui s’imposent apprend-on auprès du comité.

    Houria Alioua le 30.01.15 | 21h48

    http://www.elwatan.com/actualite/in-salah-la-population-intercepte-un-convoi-destine-a-la-fracturation-hydraulique-30-01-2015-286337_109.php

  • Sahara libre!

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  • Un anniversaire au goût amer pour les femmes en Égypte (Amnesty)

    Manifestation contre le harcèlement sexuel, au Caire ©Getty Images.

    Manifestation contre le harcèlement sexuel, au Caire ©Getty Images.

    Les rues sont vides. Les prisons sont pleines. Le 4e anniversaire de la « Révolution du 25 janvier » se déroule dans le plus grand silence, nombre des jeunes militants qui en ont été les chefs de file se trouvant désormais derrière les barreaux.

    Pour de nombreuses femmes en Égypte, ce dimanche ravivera des souvenirs particulièrement amers – souvenirs d’un bref moment pendant lequel elles ont cru qu’un avenir meilleur s’ouvrait enfin.
    Les femmes se sont tenues aux côtés des hommes tout au long du soulèvement de 2011. Mais depuis, s’abat sur elles une vague de violences et de discriminations.

    Et il n’y a pas d’endroit où se mettre à l’abri.

    Des témoignages choquants révélés par Amnesty International montrent que les femmes subissent des violences de la part de leurs partenaires, de la population et de la police.

    Elles ne sont pas en sécurité chez elles. Une femme a raconté à Amnesty International les violences que son époux lui infligeait :

    « Il avait l’habitude de m’attacher au lit et de me frapper avec une ceinture… Un jour, alors que j’étais enceinte, il m’a frappée et m’a poussée dans les escaliers. J’ai fait une fausse couche. »

    En Égypte, les lois relatives au divorce empêchent les femmes de partir, sauf si elles renoncent à leurs droits financiers ou se préparent à mener une bataille judiciaire longue et coûteuse.

    « Pour une femme, la procédure est inhumaine », a déclaré une journaliste qui a traduit son époux devant les tribunaux pour obtenir le divorce.

    Les femmes ne sont pas non plus en sécurité dans les rues. Si la « Révolution du 25 janvier » a fait connaître la place Tahrir du Caire au monde entier, elle est désormais rendue tristement célèbre par les agressions sexuelles collectives dont les manifestantes sont victimes.

    L’une d’entre elles a raconté son agression place Tahrir le 25 janvier 2013 :

    « J’ai senti des mains qui me touchaient de toutes parts, et j’ai été déplacée, presque soulevée, jusqu’à l’intérieur du cercle pendant que les hommes continuaient de me dire : «  Ne t’inquiètes pas  ». Ils me disaient ça pendant qu’ils me violaient… »

    Les rares femmes qui osent solliciter l’aide de la police ou du bureau du procureur se retrouvent face à des agents méprisants ou peu formés – c’est ce que révèlent les recherches menées par Amnesty International.

    « Les policiers n’en ont rien à faire, nous a confié une victime de violences conjugales, selon eux, ce n’est pas un problème si un mari bat sa femme. »

    Loin de venir en aide aux femmes qui survivent à ces violences, les forces de sécurité en sont parfois la cause.

    Une jeune femme qui a purgé deux ans de prison pour adultère a raconté à Amnesty International qu’un policier l’avait giflée et s’était contenté de regarder lorsque son époux l’avait frappée dans le poste de police.

    « Aucune femme décente ne quitterait son mari et ses enfants, femme de mauvaises mœurs », lui a dit le policier.

    Elle était enceinte de six mois à l’époque.

    Les femmes sont également confrontées aux violences sexuelles et fondées sur le genre dans les prisons et les postes de police. Les manifestantes arrêtées par les forces de sécurité expliquent que, bien souvent, les agents les pelotent et les harcèlent lors de leur arrestation.

    Une étudiante nous a raconté qu’un policier antiémeutes avait menacé de la violer après l’avoir arrêtée sur le campus en décembre 2013.

    « Je vais te montrer ce que c’est d’être traitée comme une femme », lui a-t-il dit.

    Ce sont les militantes égyptiennes, et non les pouvoirs publics, qui se mobilisent pour contrer cette vague d’atteintes aux droits humains.

    Des groupes de femmes sont intervenus pour combler le vide laissé par l’inaction des pouvoirs publics, recensant les atteintes aux droits humains et offrant un soutien solide aux victimes. Des militants ont lancé des campagnes de sensibilisation de la population et fait pression sur le gouvernement pour améliorer les lois et le maintien de l’ordre.

    Toutefois, les autorités freinent, bloquant des financements vitaux pour des organisations de défense des droits humains et refusant à des ONG l’autorisation d’ouvrir des centres d’accueil pour femmes.

    En raison de la répression incessante, de nombreuses associations sont contraintes de réduire leur travail.

    Les promesses du président Abdel Fattah al Sissi de faire des droits des femmes une priorité, à la suite d’agressions brutales visant les femmes place Tahrir au moment de son investiture, sonnent creux.

    Jusqu’à présent, les autorités ont esquivé les grandes réformes. Elles préfèrent se contenter de mesures partielles et purement symboliques.

    Elles hésitent, et les femmes souffrent. La majorité des violences faites aux femmes ne sont pas signalées, ne font pas l’objet d’enquêtes et demeurent impunies. Chacun se renvoie la responsabilité des atteintes aux droits humains dans le cadre d’incessantes disputes partisanes.

    Il est temps d’arrêter de se renvoyer la balle.

    Plus de « si », plus de « mais ». L’Égypte a besoin d’une stratégie nationale qui s’attaque à la violence contre les femmes. Les autorités doivent modifier les lois afin de protéger les victimes de violences et placer les droits des femmes au cœur du programme politique.

    Le président Abdel Fattah al Sissi a fait le serment à Davos de redresser l’économie de l’Égypte. Pour ce faire, son gouvernement doit commencer par reconnaître que les Égyptiennes sont une partie de la solution.

    Les femmes ont besoin d’un environnement sûr, dans lequel elles pourront participer en toute sécurité à la vie économique, sociale et politique du pays, sans discrimination ni violence.

    Mais aujourd’hui, toute promesse de véritable réforme semble bien lointaine.

    Comme nous l’a dit une ancienne détenue : « Si vous avez un problème, plaignez-vous à Dieu. »

    Cet article a été publié dans The Huffington Post.

    Par Hassiba Hadj Sahraoui, directrice adjointe du programme Afrique du Nord et Moyen-Orient d’Amnesty International.

     

  • Tunisie : Victoire des mineurs à Jérissa (Afriques en lutte)

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    Jérissa : Les ouvriers de la mine ont suspendu leur grève et repris le travail ce matin, a déclaré Monji Chikhaoui président directeur général de la mine à Jawhra fm.

    Comme explication, il a précisé que le ministère de l’Industrie, de l’Energie et des Mines a répondu à toutes les revendications des ouvriers en grève depuis le 5 janvier 2015. D’ailleurs, les primes seront attribuées et une ambulance sera mise au service des ouvriers de la mine, a ajouté Monji Chikhaoui.

    source : African Manager 27 janvier 2015

    http://www.afriquesenlutte.org/afrique-du-nord/tunisie/article/tunisie-victoire-des-mineurs-a

  • Assassinat de Chayma Al Sabbagh en Egypte (Afriques en lutte)

    Chayma Al Sabbagh (ou Shaima Al Sabbagh), militante du Parti Socialiste de l’Alliance Populaire, 32 ans, a été assassinée ce 24 janvier 2015 par un policier alors qu’elle participait à une manifestation pacifique pour commémorer la révolution de 2011 au Caire. Mariée et mère d’un enfant, elle était surtout connue dans la région d’Alexandrie pour son action aux côtés des travailleurs en lutte. Après s’être battue contre Morsi, elle est morte tuée par un flic du régime de Sissi en commémorant les martyrs de la révolution de 2011. RIP.

    Mise à jour, 25/01/2015 : Manifestation contre le régime militaire lors des funérailles de Chayma Al Sabbagh

    Dimanche ont eu lieu ses funérailles. A Alexandrie, la ville de Chayma, des milliers de personnes qui voyaient en elle une avocate des droits des travailleurs et des droits des enfants, ont participé à la cérémonie (selon le journal Al-Shorouk). Les ouvriers de l’usine textile KABO ont déployé une large bannière avec le portrait de Chayma. Pendant la procession, la foule criait des slogans comme « A bas le régime militaire ! » ou « Les agents du ministère de l’intérieur sont des voyous ». Sur une vidéo montrant le transfert du cercueil samedi depuis la morgue principal du Caire, on entend le slogan suivant : « Tant que le sang des Égyptiens coulera, à bas chaque président ! ».27 janvier 2015

    Source : https://sanscompromisfeministeprogr...

    http://www.afriquesenlutte.org/afrique-du-nord/egypte/article/assassinat-de-chayma-al-sabbagh-en

  • Nouveautés AFPS

     

    63 députés européens demandent la suspension du traité entre l’Union Européenne et Israël

    Communiqué de la CECP, mercredi 28 janvier 2015
    Coordination Européenne des Comités et Associations pour la Palestine - Un groupe de 63 députés influents ont appelé la chef de la politique étrangère de l’UE, Mme Federica Mogherini, à suspendre l’accord d’association UE-Israël, le principal traité entre l’UE et Israël. Par cette importante initiative inter-partis, c’est la première fois, depuis (...)

     

  • In Salah, 28 jours de sit-in non-stop (El Watan)

    Les femmes encore plus déterminées que les hommes

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    « La wilaya, la tanmiya, In Salah hiya dahia », ni wilaya, ni développement, In Salah est la victime. Après un grand rassemblement hier soir, après l'annonce du mini-conseil ministériel présidé par le président Bouteflika, la population poursuit en ce moment même son sit-in permanent devant la daïra.

    Les femmes, encore plus déterminées que les hommes se sont assises devant les portes de la daïra que l’administration voulait rouvrir après plus d’un mois de fermeture. Ces gardiennes de la protestation, supervisent tout. Elles ne laissent rien au hasard.

    Des cuisines ambulantes, des kheimas pour le thé, une esplanade occupée au mètre prés pour soutenir et accompagner l’élan citoyen né il y a un mois, l’heure est grave ce mercredi à In Salah ou la résistance prend l’allure d’un combat qui s’installe dans le temps.

    Cette partie du désert connue pour être un couloir des vents sahariens en cette période de l’année ou le froid est glacial malgré un soleil tout proche, semble vouloir en découdre avec l’inertie de ses bois pétrifiés qui se déclinent en forets entières tout au long de cet immense espace ou le Tidikelt, l’Ahaggar, le Touat et le Gourara se jouxtent et interagissent.

    La solidarité de ces espaces sahariens a pris toute son envergure et son sens depuis le déclenchement de la protestation qui se poursuit depuis 28 jours sans perdre de sa détermination devant les réponses des autorités locales.

    In Salah attendait que Bouteflika tranche pour elle, « une wilaya c’est peu, on veut un moratoire sur le gaz de schiste ». In Salah, elle, a tranché. La protestation continue de plus belle. De nouvelles manifestations sont prévues demain notamment à Ouargla ou des étudiants ont manifesté ce mercredi devant le pole 2 de l’université Kasdi Merbah. le 28.01.15 | 15h51

    http://www.elwatan.com/actualite/in-salah-28-jours-de-sit-in-non-stop-les-femmes-encore-plus-determinees-que-les-hommes-28-01-2015-286149_109.php

  • Lyon

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