Révolutions Arabes - Page 32
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Brest Syrie Irak (Ouest France)
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Égypte : prêt du FMI, attaques redoublées contre la population (Lutte Ouvrière)
La Grande-Bretagne vient de se porter garante pour 150 millions de dollars, dans le cadre du plan d’aide de 12 milliards du FMI obtenu par le gouvernement égyptien en novembre dernier.
Ce prêt est censé aider le pouvoir égyptien à faire face à la crise monétaire vécue par le pays, qui s’est traduite, en novembre 2016, par la décision de laisser flotter la livre égyptienne, à la demande des grandes puissances financières. La monnaie égyptienne a alors perdu 50 % de sa valeur, ce qui a entraîné une explosion des prix de certains produits importés, dont le sucre qui a augmenté de 80 %, le blé, l’essence ou le coton.
Les milliards promis par le FMI et la Banque mondiale, dont une partie a déjà été versée, s’accompagnent en outre, comme toujours, de l’obligation de mener de prétendues réformes, comme la réduction des subventions d’État sur l’électricité et le carburant. Le poids à supporter par la population est évidemment lourd, d’autant plus que la moitié des 90 millions d’Égyptiens vivent sous le seuil de pauvreté. L’électricité, qui connaît des baisses de tension et des coupures, a augmenté d’un tiers en quelques mois. Pour les petits paysans indépendants, c’est l’engrais, fabriqué à partir de matières premières importées, qui a augmenté de 50 %. Depuis début 2017, une TVA longtemps retardée s’applique sur de nombreux produits, hors produits de première nécessité comme le pain, qui reste subventionné pour les plus modestes.
Début février, une grève a touché cinq établissements de la Misr Spinning and Weaving Company, la plus grande usine textile étatique de Mahalla-al-Kubra, dans le delta du Nil. Deux mille ouvriers et ouvrières y ont arrêté le travail pour réclamer le paiement de leurs primes en retard, l’intégration de leur prime mensuelle de 220 livres égyptiennes (LE) dans le salaire (environ 1 500 LE par mois pour ceux qui ont un contrat, soit quelque 90 euros), l’augmentation de leur prime quotidienne de panier de 7 à 10 LE, en raison de l’inflation et du programme d’austérité mis en place par le gouvernement. Les grévistes ont également exigé l’arrêt des poursuites contre les cinq représentantes désignées pour porter les revendications.
Les autorités semblent au demeurant craindre d’autres manifestations du mécontentement ouvrier, tant elles sont promptes à déployer les forces de police, au moindre signe de rassemblement. Mais la politique du bâton, Sissi le sait, comme Morsi et Moubarak avant lui, ne nourrit pas et ne fait pas toujours taire les mécontentements.
V. L. 01 Mars 2017 -
Nouveautés sur "Afriques en Lutte"
1er mars 2017Quelques infos sur la mobilisation sur la question sahraouie dans les semaines qui viennent, notamment dans le cadre de la 12ème Semaine anticoloniale et antiraciste qui se tiendra du 4 au 20 mars à Paris mais aussi en région (voir le programme actualisé sur www.anticolonial.net). Les associations sahraouies et de soutien à la cause sahraouie sont particulièrement intéressées par plusieurs évènements : Soirée d’ouverture le jeudi 23 février à 18h au siège du PCF place du Colonel Fabien centrée sur (...)
"Tunisie : six ans après la Révolution, les mouvements sociaux se multiplient"
Le Comité pour le respect des libertés des droits de l’homme en Tunisie (CRLDHT), le Centre de recherche et d’information pour le développement (CRID), - l’Association pour la taxation des transactions financières et pour l’action citoyenne (...)Tunisie : Le parlement devrait amender le projet de loi sur les stupéfiants Il faut supprimer les peines de prison pour les simples utilisateurs
Le parlement tunisien devrait amender le projet de loi sur les stupéfiants qui lui a été présenté, afin d’en renforcer les dispositions en matière de droits humains, ont déclaré aujourd’hui Human Rights Watch, Avocats sans Frontières et la Ligue (...)Djibouti : Condamnation de la réception d’Ismaël Omar Guelleh à l’Elysée et appel à manifester
La réception en visite officielle d’Ismaël Omar Guelleh en France est inacceptable pour les citoyens du monde que nous sommes. Elle constitue un dénigrement manifeste des droits des Djiboutiens à la démocratie et à la liberté déjà totalement bafoués (...)
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Syrie. La Turquie consolide sa zone d'influence (A l'Encontre.ch)
La Turquie a atteint l’un des objectifs qu’elle s’était fixés lorsque son armée est entrée en action sur le sol syrien, fin août 2016: la reprise d’Al-Bab.
Cette localité de 100’000 habitants, à 40 kilomètres au nord-est d’Alep, est passée jeudi 23 février sous le contrôle des forces spéciales turques et de brigades rebelles syriennes, alliées à Ankara dans le cadre de l’opération «Bouclier de l’Euphrate».
Assiégés depuis deux mois, les combattants de l’organisation Etat islamique (EI), qui s’étaient emparés de la ville à la fin de l’année 2013 en profitant du chaos suscité par le soulèvement anti-Assad et sa répression, se sont enfuis en direction de Deir Hafer, plus au sud, l’une des dernières villes de la province d’Alep encore sous leur coupe.
Ce faisant, la Turquie consolide sa zone d’influence dans le nord de la Syrie, un triangle d’environ 2000 km2 entre Azaz, un poste-frontière tout au nord d’Alep, Djarabulus, une autre ville frontalière plus à l’est, et Al-Bab au sud. Un protectorat de fait, destiné à empêcher que les forces kurdes syriennes du YPG (Unités de protection du peuple), la bête noire de la Turquie, opèrent la jonction entre leurs deux enclaves, celles de Kobané et d’Afrin.
Les civils ont payé très cher cette victoire. Un très grand nombre d’habitants d’Al-Bab et de ses environs – 353 dont 87 enfants selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme basé à Londres – ont péri dans les bombardements de ces deux derniers mois. La résistance acharnée des djihadistes, qui a coûté la vie à 69 militaires turcs depuis le début de «Bouclier de l’Euphrate», a obligé Ankara à mener de nombreux raids aériens. Les Etats-Unis et la Russie ont également participé à ces frappes contre les positions de l’EI.
«Fous furieux»
Vendredi 24 février, plus de 50 personnes, en majorité des rebelles syriens, ont péri dans un attentat à la voiture piégée commis par un kamikaze de l’EI. «Les rebelles de “Bouclier de l’Euphrate” racontent avoir combattu des fous furieux qui, lorsqu’ils ne portaient pas de ceintures explosives, tentaient de se piquer avec des seringues empoisonnées, pour ne pas tomber vivants aux mains de leurs ennemis», témoigne un diplomate occidental basé en Turquie.
La bataille s’est trouvée compliquée par le fait que l’armée syrienne, après avoir repris Alep-Est aux insurgés fin décembre 2016, s’est déployée au sud d’Al-Bab, à moins de 3 kilomètres de ses premières maisons. Le risque d’une confrontation militaire turco-syrienne, mis en lumière par quelques escarmouches, le 9 février, entre les rebelles et l’armée régulière, a transformé ce théâtre d’opérations somme toute modeste en un test géopolitique majeur.
Moscou, à la fois protecteur de Damas et partenaire d’Ankara, dans le cadre du processus de négociations d’Astana visant à imposer un cessez-le-feu en Syrie, a dû s’employer à éviter que les combats d’Al-Bab dégénèrent.
«Il y avait un accord tacite entre la Russie et la Turquie, garantissant à cette dernière une zone d’influence incluant Al-Bab, explique la chercheuse Agnès Favier, spécialiste de la Syrie. L’avancée de l’armée syrienne vers la ville a fait penser que les pressions russes sur Damas n’avaient peut-être pas été suffisantes. Mais finalement, l’accord a été respecté.»
La suite de l’opération «Bouclier de l’Euphrate» pourrait être encore plus ardue. Le pouvoir turc martèle son intention d’entrer dans Manbij, une ville à 50 km à l’est d’Al-Bab. Possession de l’EI pendant longtemps, cette localité est aujourd’hui sous le contrôle des Forces démocratiques syriennes (FDS), une coalition à dominante kurde, qui s’en sont emparées au mois d’août 2016 avec le soutien de l’aviation américaine.
Marchandage diplomatique
Les Etats-Unis pourraient-ils laisser la Turquie déloger les YPG alors que ces derniers sont leur plus efficace allié dans la lutte contre l’EI en Syrie? Et la Russie, qui a déjà dû faire avaler la pilule d’Al-Bab à Damas, aurait-elle intérêt à recommencer avec Manbij? Avant toute offensive turque, une période d’intense marchandage diplomatique devrait s’ouvrir, destinée aussi à préciser les rôles en vue de la bataille de Rakka.
Les troupes kurdes sont en train d’encercler la «capitale» djihadiste en Syrie. Elles ont fortement progressé ces dernières semaines. Mais, arguant du caractère arabe de la ville, Ankara affirme qu’il revient à ses protégés au sein de la rébellion syrienne d’y pénétrer.
Selon le président turc Erdogan, la zone de sécurité d’Ankara en Syrie doit atteindre, à terme, «4000 à 5000 km2». Dans l’attente d’une décision, les troupes du «Bouclier de l’Euphrate» pourraient attaquer Tal Rifaat, un bourg au sud d’Azaz tenu aussi par les YPG, mais d’une valeur tactique moindre que Manbij. (Article publié dans Le Monde, daté des 26-27 février 2017, p. 4)
Par Benjamin Barthe
le 25 - février - 2017 -
Metz: rencontre avec deux journalistes syriens, 14 mars à l’Arsenal (Collectif des Amis d'Alep)
Conférence-témoignage
Deux journalistes venant directement de Syrie seront à Metz, mardi 14 mars 2017 18H00 à l’Arsenal, Salon Claude Lefebvre, (entrée gratuite, par la place de la République).
Rim Ahmad et Ahmad Al-Ahmad sont deux journalistes syriens qui ont choisi de rester en Syrie pour y vivre et travailler. Ils viennent directement de la province voisine d’ Idleb, limitrophe avec celle d’Alep, pour apporter leur témoignage sur l’impact du conflit au quotidien: les enfants soldats, les camps de fortune ou s’amassent les déplacés, les bombardements continuels- jusqu’à ce jour- du régime syrien et de la Russie, et leurs lots de morts et de destructions d’ infrastructures : Les services de bases n’existent plus et l’eau courante et l’électricité ne sont plus qu’un lointain souvenir.
Rim Ahmad a choisi l’écriture pour témoigner de la situation des populations civiles dans le Nord de la Syrie d’où a été délogé le gouvernement d’Assad, notamment sur les conditions de vie des femmes dans les zones dites libérées, Pour les femmes en particulier, la guerre « est un combat de survie, où chaque geste simple de la vie quotidienne devient une tâche difficile».
Ahmad Al Ahmad a créé une des premières agences de médias libres en Syrie, le «Syrian Press Center » qui dispose d’une agence à Hama et dans la province d’Idleb. «S’exprimer et informer sont des droits fondamentaux dont les Syriens ont toujours étés privés ». Il a également formé des centaines d’activistes au métier du journalisme : « Former des journalistes c’est bâtir les bases de la Syrie démocratique initiée par la révolution ».
Événement organisé par: le Collectif des Amis d’Alep, Comsyr Moselle, avec la participation de la ville de Metz.
D’Alep à Idleb, la voix aux Syriens:
4 acteurs de la société civile sont en Europe du 14 au 30 mars 2017.
Paris, Metz, Bordeaux, Rennes, Marseille, Lyon, Montpellier, Genève, Grenoble.
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Palestine Lausanne
La Gauche anticapitaliste vous invite à la conférence-débat:
Les mouvementes de résistance palestiniens, de la conférence d’Oslo à ajourd’hui,
avec Julien Salingue, spécialiste du mouvement national palestinien.
Rendez-vous le mardi février, à 19h30 (apéritif dès 19h)
Dans les locaux de Pôle Sud, rue J.-J. Mercier 13, à Lausanne (métro Lausanne-Flon)Cliquez ici pour télécharger le flyer de la soirée [PDF].
Julien Salingue est docteur en science politique (Université Paris 8), ancien enseignant à l’Université d’Auvergne, Paris 8, Paris 10, spécialiste du mouvement national palestinien et des dynamiques politiques, sociales et économiques en Palestine.
Il est l’auteur du livre « La Palestine des ONG, entre résistance et collaboration » paru aux éditions La Fabrique en 2015.
N’hésitez pas à consulter son blog pour (re)découvrir ses nombreux articles sur le sujet:La conférence débutera à 19h30, mais venez nous retrouver autour d’un apéritif dès 19h!
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Nouveautés sur Chronique de Palestine
Le 25 février 1994, un colon juif massacrait les fidèles palestiniens dans la mosquée Ibrahimi
Nigel Wilson – Vingt-deux ans plus tard, l’horreur du massacre commis par Baruch Goldstein reste une plaie ouverte pour les survivants palestiniens. Hébron, Cisjordanie occupée…
lundi 27 février 2017 /Pourquoi Le Pen s’est cassé les dents au Liban
Robert Fisk – La chef du Front national imaginait que le Liban, qui supporte la charge d’un million de réfugiés syriens, devrait les renvoyer chez…
dimanche 26 février 2017 /Israël institutionnalise la torture des enfants palestiniens
Ben White – Selon des associations de défense des droits de l’homme, les juges israéliens retiennent régulièrement les aveux de Palestiniens torturés. Un article récemment…
samedi 25 février 2017La vie de Muhammad al-Qiq à nouveau en danger après 3 semaines de grève de la faim
Ma’an News – Amnesty International manifeste son inquiétude face à l’état de santé de Muhammad al-Qiq, prisonnier palestinien en grève de la faim. Amnesty International,…
vendredi 24 février 2017 /Comment les Palestiniens doivent répondre à Trump
Alaa Tartir & Tareq Baconi – Les Palestiniens doivent dire clairement que la seule condition nécessaire à une paix durable est la justice sur leurs…
jeudi 23 février 2017 /Procès Azaria : « Pas de justice pour les Palestiniens ! »
Jonathan Cook – Le soldat qui a assassiné un Palestinien blessé, a été condamné à 18 mois de prison et à une rétrogradation. Des groupes…
mercredi 22 février 2017 /Quand Israël et la Grande-Bretagne célèbrent le traumatisme historique des Palestiniens
Dct Samah Jabr – Après cent ans, la Grande-Bretagne semble en être au même stade moral que lorsque le secrétaire britannique aux Affaires étrangères, Arthur…
mardi 21 février 2017 /Trump et la Palestine : pitoyable, risible, dramatique…
Robert Fisk – L’abandon par Donald Trump de la solution à deux États s’est transformé très rapidement en une sombre comédie. C’était presque aussi drôle…
lundi 20 février 2017 /Justice pour Bessan, Mayar, Aya et Nour
Jillian Kestler-D’Amours – Des années après l’assassinat de ses filles par l’armée israélienne à Gaza, le procès exigé par Izzeldin Abuelaish devrait enfin avoir lieu.…
dimanche 19 février 2017 /Un nouveau départ pour la résistance palestinienne ?
Abdel Bari Atwan – L’élection d’un « tenant de la ligne dure » comme nouveau leader du mouvement Hamas dans Gaza devrait annoncer la fin de l’ère…
samedi 18 février 2017 / -
Déclaration de l’Assemblée générale du Réseau Syndical Migration Méditerranéen Sub-Saharien (Algeria Watch)
Les membres du Réseau Syndical Migration Méditerranéen Sub-Saharien réunis à Paris du 13 au 15 février 2017 lors de leur troisième Assemblée Générale, ayant examiné la déclaration du Sommet Informel de l’Union Européenne-Malte du 2 et 3 février et la Déclaration de la réunion des experts de haut niveau UA-UE Malte 8 et 9 février 2017 ;
Déclarent être profondément préoccupés et condamnent avec la plus grande fermeté la politique migratoire dite « durable » de l’UE en réalité contraire au respect des droits de l’Homme ;
-Soulignent que le « partenariat Solide » fondé sur la confiance mutuelle dont fait état la Déclaration du Sommet et informel de l’UE (la Valette du 3 février 2017) ne peut être réellement construit que dans le cadre d’une gouvernance équitable, inclusive transparente, et basée sur les droits ;
-Constatent que les migrants, demandeurs d’asile et réfugiés se heurtent à des obstacles physiques et bureaucratiques colossaux et, du fait de ces politiques, sont exposés à des mesures d’expulsion, de séquestration et de détentions indignes, de marginalisation, d’exclusion et d’exploitation en violation de leurs droits fondamentaux
-Dénoncent les termes des accords d’externalisation des frontières signé notamment avec la Libye et les mesures envisagées avec l’OIM et le HCR pour la création de centres d’accueil et de rétention. Elles recommandent aux Etats du sud de la Méditerranée de repousser les propositions d’accord de réadmission et les Laisser-passer de l’UE ;
-Regrettent l’absence de dialogue réel et de consultation des principaux acteurs de la Société civile représentatifs des migrants, réfugiés et demandeurs d’asile au sujet de la mise en œuvre de la Déclaration de la Valette-2015 ;
-Réaffirment leur attachement au respect des normes internationales relatives à la liberté de circulation des personnes et au respect des droits fondamentaux de l’homme tels qu’énoncés par la Déclaration universelle des droits de l’Homme et des autres textes internationaux qui s’y réfèrent ;
-Soulignent la nécessité d’associer les principaux acteurs de la Société civile, dont les organisations syndicales, dans les mécanismes de mise en œuvre du Plan d’action de la Valette aux niveaux régional et national et notamment les préparatifs pour le Sommet UA/EU de novembre 2017 ;
-Appellent l’UE et les Etats membres à suspendre tout processus visant la conclusion d’accords de réadmission et l’externalisation des contrôles aux frontières et de mettre un terme aux procédures d’expulsion contraires aux Conventions internationales ;
-Donnent la priorité à l’intégration des droits humains au cœur des politiques migratoires et exigent des Etats membres de l’UE à s’engager pour la régularisation des travailleurs migrants irréguliers, et d’améliorer la protection et l’intégration socio-économique des migrants et migrantes ;
-Dénoncent l’aide publique dédiée à la militarisation des contrôles aux frontières accordée par l’UE à certains pays africains. Ils demandent avec fermeté la levée de cette conditionnalité dans le cadre des politiques de l’aide au développement ;
-Proposent aux institutions des Nations-unies de mettre en place un mécanisme commun d’observation, la mise en place de corridors humanitaires, de surveillance et de suivi des violations des droits des migrants, réfugiés et demandeurs d’asile ;
-Recommandent à la CSI, la CSI-Afrique et la CSI-Arabe d’examiner l’impact des mesures adoptées dans le cadre des déclarations de l’UE et de prendre les actions appropriées ;
-Exigent que le plan d’action actualisé sur les retours et les orientations pour accroître l’efficacité de l’UE et des Etats-membres dans ce domaine fassent l’objet de consultations avec tous les acteurs du Sud de la Méditerranée ;
-Décident de se mobilier aux niveaux national et régional pour développer des actions de plaidoyer et d’information sur l’impact négatif découlant de la mise en œuvre du plan d’action de la Valette et de développer des partenariats avec les acteurs de la Société civile, des collectivités locales, pour la défense des droits des travailleurs migrants et la promotion d’une gouvernance équitable des migrations.
-Expriment leur indignation face aux violations des droits fondamentaux des travailleurs migrants dans les pays du Sud de la Méditerranée et Sub-sahariens et invitent les gouvernements des pays concernés à prendre des mesures nécessaires, notamment dans le cadre du dialogue social, pour garantir le respect des droits fondamentaux des travailleurs migrants et des membres de leur famille. Elles saisissent cette occasion pour exprimer leur solidarité avec Fouad Hassam, chargé des questions de migration à la CGATA licencié abusivement après la publication du communiqué relatif à l’expulsion par les autorités algériennes des travailleurs migrants à la frontière nigérienne.
Paris le 15 Février 2017
Les Organisations syndicales signataires
UGTT, CGATA, UMT, CDT,
CARISM (CNTS, CNTS-FC, CSA, UDTS, UNSAS), USTN, CGTM, UNSTB,
CFDT, CGT, CGIL. -
Tizi-Ouzou: Des milliers de personnes à la marche de l'Intersyndicale (Algeria Watch)
Des milliers de personnes venues des différentes régions du pays ont pris part, hier, à la double marche de l'Intersyndicale organisée par au moins 12 syndicats autonomes.
L'action de l'Intersyndicale a été entamée par une marche depuis l'ancienne place de la mairie de Tizi Ouzou vers le siège de la wilaya. Les manifestants ont scandé tout au long de la marche des slogans demandant le gel de la nouvelle loi sur la retraite, notamment dans sa disposition d'annulation de la retraite anticipée. Les protestataires ont également saisi l'occasion pour dénoncer l'exclusion des syndicats autonomes de la préparation de lois relatives au travail dont celle liée au régime de retraite. Nombreuses revendications écrites sur des banderoles ont été ainsi brandies par les manifestants. Une fois arrivés devant la cité administrative, les manifestants ont observé un rassemblement pendant plus d'une heure au cours duquel des représentants des différents syndicats ayant initié l'action ont pris tour à tour la parole pour réitérer les revendications. Certains intervenants ont appelé le président de la République à user de ses prérogatives pour faire annuler le nouveau texte de loi et associer les syndicats autonomes au débat des projets de loi relatifs au code du travail.
Les représentants de l'Intersyndicale ont également affiché leur disponibilité et leur attachement au dialogue avec les pouvoirs publics. D'autres intervenants ont saisi l'occasion pour rappeler la saisine du Conseil constitutionnel pour dénoncer l'illégalité de la nouvelle loi sur la retraite. A l'issue de ce rassemblement, les manifestants se sont dispersés dans le calme tout en promettant de revenir à la charge jusqu'à l'aboutissement de leurs revendications.
Pour sa part, le ministère du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale a assuré hier, selon un communiqué transmis à l'APS, avoir transmis récemment une copie de l'avant-projet du nouveau code du travail, englobant 661 articles dont 40% nouveaux, aux différentes organisations syndicales. Cette mesure s'inscrit dans le cadre des réunions en cours avec les représentants des syndicats des différents secteurs, pour le renforcement du dialogue social, a affirmé à l'APS l'inspecteur général du travail, Akli Berkati. La transmission d'une copie de l'avant-projet du nouveau code du travail permettra aux syndicats de s'enquérir de son contenu et présenter par la suite leurs observations et leurs propositions en tant que partenaire social, a-t-il précisé.
Evoquant certaines nouvelles dispositions, le responsable a expliqué que l'avant-projet incluait des propositions pour la consolidation du dialogue social à tous les nouveaux et d'autres sur la consécration et la préservation de la liberté d'exercice du droit syndical.
Le ministère du Travail avait organisé en janvier dernier une journée d'information au profit des représentants des syndicats, en prélude d'une nouvelle étape sur la voie du renforcement du dialogue permanent entre les autorités et le partenaire social. L'inspecteur général du travail, Akli Berkati, a été choisi pour être le «coordonnateur» entre le ministère et les représentants des syndicats.
Nait Ali H., Le Quotidien d'Oran, 26 février 2017
Lire aussi:
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Ciné-Palestine Toulouse
Compagnie Ici, Là-Bas et Ailleurs - Toulouse et Colomiers, mardi 28 février 2017
Mardi 28 - ESAV - Entrée libre
14h00 -17h00 documentaires : We cannot go there now, my dear de Carol Mansour Un été long et chaud de Norma Marcos en sa présence
18h00 -19h30 : « Le cinéma Palestinien aujourd’hui. Identité, atouts et défis ». Débat animé par Colette Berthès avec la participation de Carol Shyman et un cinéaste palestinien.
cinéma Le Central Colomiers
20h30 : Personal Affairs de Maha Haj en présence de la réalisatrice cinéma American Cosmograph à Toulouse
21h00 : Je danserai si je veux de Maysaloun HamoudTout le programme : http://cinepalestine.free.fr