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Révolutions Arabes - Page 57

  • Nouveautés sur Europe Solidaire Sans frontières

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  • Récupération politique ? (Révolution Permanente)

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    Montpellier Rassemblement Alep. Le PS à la baguette pour dédouaner l’impérialisme français !

    Environ 150 personnes se sont rassemblées ce vendredi 16 décembre à Montpellier pour témoigner de leur soutien à la population de la ville d’Alep, à l’appel du collectif « Alep : pour un cessez-le-feu immédiat ». Mais derrière un mot d’ordre formulé de façon très large et donc facilement trompeur, le contenu politique concret imposé lors de l’événement s’est malheureusement révélé être une couverture pour l’impérialisme français.

    L’événement a circulé sur la toile :

    le collectif local « Alep : pour un cessez-le-feu immédiat » organisait, ce vendredi soir, son onzième rassemble- ment pour Alep, incitant à se rassembler « en soutien à la population civile de la ville d’Alep ». Une initiative qui semblait bienvenue face aux massacres, aux bombardements et aux souffrances que subit la population syrienne depuis des années, et dont les médias français nous incitent à nous rendre compte tout spécialement maintenant. Il est évident que si l’émotion est un début, il faudrait réussir à la transformer en force de frappe collective pour mettre un terme à l’horreur.

    Mais cet appel minimal et ce collectif au nom très neutre cachaient en fait une réalité et des contenus bien plus orientés. Sur place, les slogans entonnés dénonçaient Al-Assad, Poutine et Khamenei, chef religieux de l’Iran.

    Mais lorsqu’une militante de BDS a voulu ajouter Hollande à la liste des « assassins », les organisateurs du rassemblement, dont une partie est encartée au PS, lui ont vite fait comprendre que ce genre d’initiative n’était pas souhaité. Une façon de passer délibérément sous silence la responsabilité des autres pays impérialistes, à commencer par la France.

    Le tract distribué, dans la même veine, cible le régime d’Al-Assad, présenté comme seul responsable des massacres et des bombardements, qui ne sont pourtant en aucun cas l’apanage du régime syrien. Tout en dénonçant sur son tract le complotisme qui « tend à douter de tout », le collectif « Alep : pour un cessez-le-feu immédiat » l’alimente donc, en se présentant comme un faux-nez du PS manipulant une émotion populaire légitime pour justifier la politique du gouvernement.

    En affichant en outre la volonté « d’aider les réfugiés qui sont plusieurs millions dans plusieurs pays (Liban, Jordanie, Turquie, Grèce) », les organisateurs font mine d’oublier le bilan comptable du quinquennat Hollande et ses millions de réfugiés syriens refoulés ou morts pendant leur voyage vers l’Europe. On se souvient d’Aylan, mais qui parlera des autres ?

    Le reste n’est qu’hypocrisie et larmes de crocodile, in fine négation des responsabilités du parti au pouvoir, dont se réclame une partie des organisateurs. Exiger un cessez-le-feu, non seulement sur Alep mais sur toute la Syrie, est une évidence ; mais il faut y ajouter l’ouverture des frontières et l’accueil immédiat de tous les réfugiés.

    Pour finir, les discours prononcés devant la Préfecture, dont celui de Michel Calvo (trésorier de la fédération PS de l’Hérault) ont appelé à restructurer le collectif pour mener une action humanitaire en soutien au peuple syrien.

    Mais une action humanitaire sera bien dérisoire si les impérialistes de tout poil, Hollande, Valls ou Fillon les premiers, poursuivent leur politique guerrière et meurtrière. Face à l’urgence de la situation, nos supplications sont dérisoires : l’heure est à la reconstruction de solidarités internationalistes fortes, pour le renversement d’un système qui n’en finit plus de pourrir et d’entraîner dans ses convulsions des millions de vies humaines.

    Dom Thomas

    http://www.revolutionpermanente.fr/

  • Alep : Au milieu des décombres et du sang, Assad et Poutine crient victoire (Révolution Permanente)

    Il s’agit sans doute de l’épilogue de la période ouverte avec les printemps arabes de 2011.

    Alors que la situation à Alep est plus que dramatique, le dictateur Assad crie victoire, épaulé par son allié russe, Vladimir Poutine. Une victoire annoncée de la réaction, qui ne devrait en aucun cas mettre fin à la barbarie qui règne actuellement en Syrie.

    Assad parle de "libération" d’Alep. Poutine appelle au cessez le feu dans tout le pays

    A Alep, les troupes loyalistes du gouvernement Assad ont repris la ville, en ruine après 6 ans de guerre. Dans une vidéo postée sur Facebook, le dictateur s’est félicité de la "libération" d’Alep, un succès qu’il n’aurait jamais obtenu sans ses alliés, en particulier la Russie. Vladimir Poutine n’est d’ailleurs pas en reste, appelant ouvertement à un cessez le feu immédiat sur l’ensemble du territoire Syrien. Le tandem Assad/Poutine, fer de lance de la réaction la plus barbare depuis l’ouverture du processus révolutionnaire en 2011, sort sans conteste vainqueur au milieu des décombres et des cadavres du peuple syrien : plus de 400 000 depuis le début du conflit pour ce qui reste sans doute la plus grande boucherie de ce début de XXI° siècle.

    Sans alternative progressiste et prise du pouvoir par les travailleurs, c’est bel et bien la barbarie qui l’emporte. Une barbarie encore loin d’être terminée, tant cette victoire objective d’Assad laisse le champ libre aux représailles, exécutions et épurations. Les ruines d’Alep offrent le visage saisissant des conséquences d’une solution "pro-impérialiste", d’une révolution déviée vers les intérêts de diverses puissances réactionnaires. Un scénario loin d’être isolé, quand on pense à la situation de Mossoul en Irak, au Yémen ou les phénomènes contre-révolutionnaires sanglants en Tunisie et en Egypte.

    Exiger l’ouverture des frontières et l’asile politique : Une revendication immédiate d’urgence pour le mouvement ouvrier international.

    La situation dramatique en Syrie ne laisse quasi plus de place pour un renversement populaire et révolutionnaire de la situation. L’explosion a bien eu lieu, mais le manque de perspectives et d’organisation révolutionnaire aura conduit au désastre actuel, sans alternative possible à court terme pour les masses insurgées.

    Un bilan terrible mais nécessaire dans le contexte mondial actuel, qui laisse présager une augmentation des conflits de classes sur fond de crise économique, sociale et politique. Pour l’heure, la situation d’urgence doit réveiller le meilleur de l’internationalisme ouvrier, avec des revendications fortes que seul un rapport de force conséquent permettra d’imposer.

    Celle de l’ouverture des frontières pour l’accueil de l’ensemble des réfugiés fuyant la barbarie impérialiste au moyen orient et l’obtention de l’asile politique pour toutes celles et ceux qui se sont soulevé(e)s contre le régime dictatorial d’Assad.

    Le tout couplé à un cessez le feu multilatéral entre les différentes force pro-bourgeoises et réactionnaires en action sur le territoire. Il s’agit, à l’heure actuelle, de la seule perspective un tant soit peu progressiste qui soit réalisable, pour éviter la poursuite des actes barbares qu’ouvre la victoire de Bachar Al Assad et de ses alliés.

    16 décembre Julian Vadis

    http://www.revolutionpermanente.fr

  • Paris Alep

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    Facebook

  • Philippe Poutou (NPA)

  • Brest Quimper. Solidaires des victimes d’Alep (Ouest France + Télégramme)

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    Brest:

    Plusieurs dizaines de personnes se sont rassemblées hier soir devant le monument aux morts de la place de la Liberté pour rendre hommage aux habitants d'Alep, victimes d'un siège sanglant de l'armée syrienne ces derniers jours. « Nous sommes la conscience en marche de l'humanité qui refuse la barbarie », ont déclaré les organisateurs regroupant différents collectifs et associations. Les participants ont conclu leur rassemblement en observant une minute de silence. 1

    Quimper:

    Solidaires envers les victimes de la guerre en Syrie, près de 200 personnes se sont rassemblées ce samedi matin 17 décembre, place Terre-au-Duc à Quimper (Finistère). L’appel était lancé par la section quimpéroise de la Ligue des Droits de l’Homme.

    "Des civils sont tués à l’arme blanche. Certains montent dans des cars, on ne les retrouve plus." Les informations reçues par la section quimpéroise de la Ligue des Droits de l’Homme (LDH) en provenance de Syrie, via les réseaux sociaux notamment, sont "effrayantes", alerte son président, Dominique Brunel.

    http://www.ouest-france.fr/

    http://www.letelegramme.fr/

  • Insoumission (Anti-k)

    melechn

    Oui, Mélenchon a approuvé les bombardements russes sur la population civile d’Alep !

    La controverse sur la question syrienne prend une importance considérable dans les débats entre les organisations se réclamant du marxisme à la hauteur du drame épouvantable qui se joue à Alep et en Syrie.

    Dans une situation où les contradictions capitalistes conduisent à une crise paroxystique, sans qu’un front populaire des travailleurs gagne l’hégémonie dans la confrontation avec les forces du capital et de leurs alliés, il y a un risque d’une tendance à l’émiettement des oppositions, au repli sur soi sectaire, à l’opportunisme réformiste et électoraliste et surtout nous assistons à « une dérive des continents » vers la droite, une « tectonique des plaques » inquiétante voire effrayante symbolisé à nos yeux par le cas jlm2017 que nous combattons vigoureusement mais politiquement ici: http://www.anti-k.org/

    Mais derrière lui et son côté « tête de turc », que nous n’avons pas épargné, au delà de la polémique sur ses propos et son impensé, nous découvrons des « camarades » qui pour défendre leur chef à tout prix, révèlent des positions politiques odieuses sans prendre les circonlocutions pénibles de leur mentor.

    Nous ne transigerons pas face à ceux qui « relativise » pareille monstruosité à Alep, en tant qu’être humain sensible d’abord et parce qu’il s’agit d’une  néga- tion de nos traditions internationalistes qui se rangent toujours du côté des opprimés, anti-impérialistes et anti-guerre, qui va nous conduire à rompre avec eux, un nouveau désastre en vue ! 

    Lire aussi notre camarade Julien Salingue

    http://www.anti-k.org/

  • Nouveautés "Syrie" sur Europe Solidaire Sans frontières

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    • Syrie
      Alep, Syrie : Les massacres continuent avec la bénédiction du monde « libre » et grâce à son indifférence

      , par CONFAVREUX Joseph, KAWAKIBI Salam

      Salam Kawakibi est originaire d’Alep. Il est politiste, directeur adjoint du laboratoire d’idées Arab Reform Initiative. Il a récemment publié et préfacé chez Actes Sud le livre d’Abd al-Rahman Kawakibi, son grand-père, intitulé Du despotisme, un recueil de textes écrits au début du XXe siècle qui ont (...)

    • Syrie
      Alep : Dans les larmes et le sang – Syrie : le duo diplomatique russo-turc

      , par BARTHE Benjamin, Le Monde.fr

      Dans les larmes et le sang, l’adieu des insurgés à Alep
      L’évacuation des 50 000 habitants de la partie est de la ville a commencé jeudi 15 décembre, mais elle ne se déroule pas sans accroc.
      Leur photo passera peut-être à la postérité sous le titre des « amoureux d’Alep-Est ». Lui en jean et blouson, un (...)

    • Syrie
      Alep saigne. La Syrie saigne.

      , par ARABI Samir

      Déclaration lue « à titre personnel » par Samir Arabi, principal animateur de Toulouse Syrie Solidarité, lors du rassemblement du mercredi 14 décembre.
      Chers amis Bonsoir,
      J’exprime dans cette intervention mes opinions en tant que démocrate syrien indépendant. Elles n’engagent pas le Collectif (...)

       

    • Syria
      Turkey: women, girls, children victimised by the AKP authoritarian government

      , by TURAN Nurcan

      RESİSTANCE AGAINST AKP’S PATRIARCHAL ATTACK
      Like every authoritarian government AKP has a special interest in suppressing women and children that gives them the opportunity to naturalise and justify its despotic and patriarchal rule. They have attempted to take back many rights of women since (...)

    • Syria
      UK/Syria – Today’s emergency debate on Aleppo: What we haven’t done

      , by STROM Kellie

      Tobias Ellwood, UK Government Minister for Middle East, tweeted today to the Russian Ambassador: ‘Emergency Commons debate on Syria today. Please say what you are doing to help those trapped in Aleppo.’
      The Russian government, in partnership with the Assad regime, the Iranian regime, the (...)

    • Antiwar, International Solidarity
      Philippines/Syria: Stop the bombing of Aleppo, provide safe passage

      , by PLM

      The bombs are falling on Aleppo as we issue this statement and the people of Aleppo are sending their final messages and last minute appeals to avert what can only be described as genocide by a brutal regime against its own people.
      According to latest reports from humanitarian volunteers from (...)

    • On the Left
      We weep for Aleppo – “Aleppo burn, Yemen starve and Palestine cry out for justice”

      , by DOWLING Felicity, Left Unity

      Left Unity Principal Speaker Felicity Dowling writes:
      The abomination that is the destruction of Aleppo, of its people and of its buildings and services will be remembered for centuries to come, should humanity have the good fortune to last that long.
      War is part and parcel of capitalism, (...)

     

  • Aux ratiocineurs assado-poutiniens de France et d’ailleurs ( Philippe Marlière)

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    Une lecture ambivalente de la tragédie d’Alep a pris corps dans des cercles de la gauche « radicale ».
     
    Celle-ci efface des débats les combattants pour une Syrie libre et démocratique qui s’opposent à la fois à la dictature d’El-Assad et à Daech. Ce discours impérialiste français, qui s’oppose à l’impérialisme étatsunien, renie plus d’un siècle de traditions et de luttes internationalistes.

    Le niveau de tartufferie et de cynisme de carriéristes politiques et autres « intellos » de salon a atteint la côte d’alerte. Le seul acte de « bravoure » de ces acteurs consiste à prendre à rebrousse-poil les « médias-à-la-solde-des-États-Unis-qui-désinforment ». Ce discours révisionniste que l’on nous sert à grosses louches ces jours-ci sur les réseaux sociaux est un poison mortel à gauche.

    Il faut admirer la plasticité et l’adaptabilité idéologique d’une argumentation qui procède essentiellement par diversions (« Pourquoi ne parlez-vous pas des autres guerres ? »), par le biais de recensions comptables « objectives » (« cela fait six mois que l’on nous annonce la destruction du dernier hôpital à Alep-Est ») et d’affirmations aussi idiotes que scandaleuses, vite démenties quand les critiques enflent (« Poutine va régler le conflit en Syrie »).

    Cette péroraison insidieuse prend corps aussi bien dans le mainstream de la gauche dite « radicale » que dans les cercles conspirationnistes et, évidemment, dans la fachosphère.

    C’est un discours de sens commun qui alterne les propos sibyllins et équivoques, et des affirmations tapageuses. Quand des voix à gauche se rebellent, le ratiocineur assado-poutinien bat provisoirement en retraite, joue à la victime, à l’incompris : « on a déformé mes propos, c’est une conspiration des médias capitalistes, etc. ».  Cette rhétorique fonctionne en boucle, et malheureusement convainc des esprits bien disposés en général.

    Ce poison mortel à gauche, cette (dé)raison soi-disant « anti-impérialiste » sert aujourd’hui de prêt-à-penser d’un combat qui renie plus d’un siècle de traditions et de luttes internationalistes.

    L’internationalisme de gauche est un humanisme intégral : il est bien entendu anti-belliciste, anti-impérialiste et se range aux côtés des opprimés, fussent-ils citoyen-nes cubain-nes ou vénézuélien-nes. Un régime de gauche qui ne respecte pas les droits élémentaires humains doit être considéré comme oppresseur même s’il est progressiste sur le plan socio-économique. Et tant pis s’il faut désespérer le Billancourt géopolitique. L’internationaliste de gauche ne choisit pas ses guerres : il les condamne toutes.

    Ces principes ad minima étant posés, il est simplement stupéfiant que certains à gauche continuent de renvoyer dos-à-dos toutes les parties au conflit et de distiller le doute sur les motivations des parties combattantes. Dire que le combat qui fait des morts civiles (« c’est bien regrettable, mais dans toute guerre il y a des morts civiles », ajoutent nos tartuffes) oppose El-Assad à Daech est une contre-vérité par omission : il se trouve aussi dans ce conflit des combattants pour une Syrie libre et démocratique qui s’opposent à la fois à la dictature sanglante d’El-Assad et à Daech. Ces forces sont les grands perdants de cette offensive. Elles sont, de manière inouïe, oblitérées de ce conflit. C’est une infamie, une faute politique inexcusable de la part de celles et ceux qui se réclament des valeurs et des idéaux de gauche.

    En ce jour, pendant que l’on continue d’arrêter et d’assassiner des civils à Alep – hommes, femmes et enfants – que des femmes engagées dans la résistance se suicident pour échapper aux viols des soldats, nos tartuffes font de vagues déclarations anti-guerre aussi hypocrites que lénifiantes, noient le poisson en digressant sur les conflits au Kosovo, au Yémen, etc.

    Le champ politique comprend ses admirateurs poutiniens – « l’homme fort du Kremlin » – mais il regroupe surtout l’inévitable nébuleuse gauche/droite néo-républicaine, mue par la nostalgie d’une France établie comme « puissance internationale ». L’ennemi numéro un, aussi bien de cette gauche républicano-gaulliste que de l’extrême droite, est « l’impérialisme yankee ».

    Le champ intellectuel compte ses Dr Pangloss, ceux qui concluent sentencieusement un papier sur la tragédie d’Alep en affirmant : « nous n’avons aucune leçon à donner à El-Assad et à Poutine ; Obama est le vrai responsable, ainsi que nos gouvernements, du fait de leur inaction et de leur manque de courage ». C’est une évidence que nos gouvernements occidentaux portent une très lourde responsabilité dans ces massacres : leur inaction et le manque d’initiatives concrètes sont hautement coupables. Mais une fois que l’on a dit cela, quid des massacres assado-poutinien ?

    À Alep, ce sont des hommes, des femmes et des enfants que l’on massacre devant nos yeux. Il faut se mobiliser pour les sauver et les protéger de toute urgence. Toute autre considération est sans intérêt en cette heure tragique.

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