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Les groupes armés sont disposés à quitter leur bastion, dont plus de 80 % ont été reconquis par les forces pro-Assad. La bataille d’Alep approche de son dénouement. Alors que les troupes progouvernementales se sont emparées de plus de 80 % des quartiers rebelles, des tractations sont en cours, entre (...)
Yassin al-Haj Saleh, écrivain et dissident, a passé seize ans dans les geôles syriennes. Il s’est exilé en octobre 2013 pour échapper au régime et à Daesh. Interview. L’âpre conflit syrien vit-il un tournant fatidique ? Les événements à Alep le donnent à penser. Dans la grande métropole septentrionale, la (...)
Téhéran assure la survie militaire du régime de Damas en finançant et en armant des mercenaires. Sur un boulevard d’un faubourg de l’est d’Alep, des centaines d’habitants attendent de quitter la ville, assis sur des valises, poussant des landaus sur des trottoirs défoncés. Ils sont filmés au téléphone (...)
La chute d’Alep ne signifiera pas la fin de la guerre, mais seulement le début d’un nouveau chapitre. La façon dont les rebelles réagiront sera décisive pour la possibilité de voir la Syrie renaître de ses cendres. Que ce soit par habitude ou par tradition, la transition présidentielle aux États-Unis (...)
Aleppo’s fall will start a new chapter of the war, not end it. How rebels respond will decide if a united Syria can emerge from its ashes. Whether by habit, or tradition, the US presidential transition is the ideal time to deal with unfinished business. The handover from one administration to (...)
, par AFP, BARTHE Benjamin, FEVRIER Renaud, Le Monde
A Alep, l’écrasement de la rébellion syrienne L’armée syrienne affirme être « dans les derniers instants avant la proclamation de la victoire ». Dans la ville, les combattants anti-Assad ne contrôlent plus qu’une minuscule poche. lls auront résisté près de quatre ans et demi. Mais cette fois c’est (...)
A Paris De nombreuses organisations appellent à 18h, Place Stravinsky, Rue Brisemiche, 75004 Paris (à côté du centre Georges Pompidou). Parmi elles, Amnesty international, CCFD-Terre Solidaire, FIDH - International Federation for Human Rights, Avec la révolution syrienne (dont notamment l’Union (...)
The Syrian regime and its Russian ally are in the last barbaric stages of an onslaught against Aleppo. Ashley Smith analyzes the consequences of the rebel stronghold’s fall. THE COMBINED forces of Bashar al-Assad’s regime, Russian air power and Iranian-backed Shia death squads are reconquering (...)
Ashley Smith analyzes the complex conflicts driving the crisis in the Middle East—and fueling the drive for an intensified U.S. intervention in Iraq, and possibly Syria. THE ISLAMIC State in Iraq and Syria’s (ISIS) horrifying execution of American photojournalist James Foley has given the Obama (...)
History, society
2011-2016 – How did Syria become a burning country?
, by SMITH Ashley, YASSIN-KASSAB Robin
In 2011, the Syrian people joined their sisters and brothers throughout the Middle East in a popular revolution for liberation from dictatorship. They aimed to establish democracy and equality. The regime of Bashar al-Assad responded by bombing its own people and dividing them along ethnic and (...)
Spokesman describes ‘complete meltdown of humanity’ as troops loyal to Syrian president close in on last opposition-held areas. Children are reportedly trapped inside a building under attack in besieged Aleppo, the UN’s children agency has said, amid reports that forces loyal to the regime of (...)
Social media posts and texts show desperation as Bashar al-Assad’s forces close in and threat of detention or execution for those suspected of supporting the opposition looms Around 100,000 civilians and rebels are thought to be left in the slivers of east Aleppo still under opposition control (...)
à Paris sur la Place Stravinsky à côté du Centre Pompidou pour manifester votre solidarité avec les victimes d’Alep ! Solidarité avec les victimes à Alep A l’heure où les forces gouvernementales syriennes sont en train de prendre le contrôle de la quasi-totalité de l’Est de la ville d’Alep, des dizaines (...)
Le Conseil de Sécurité a abandonné les Syriens. Depuis bientôt six ans de conflit, près d’un demi-million de personnes ont été tuées et 11 millions ont été déplacés de force sur le territoire. Plus récemment, la Russie, le régime et leurs alliés ont mené des attaques illégales sur Alep-Est, se souciant peu (...)
Rendez-vous à Paris le mercredi 14 à 18h sur la Place Stravinsky à côté du Centre Pompidou pour manifester votre solidarité avec les victimes d’Alep !
Venez habillés de rouge, ou avec un détail rouge (foulard, bonnet). Nous mettrons à votre disponibilité des bougies.
Solidarité avec les victimes à Alep
A l’heure où les forces gouvernementales syriennes sont en train de prendre le contrôle de la quasi-totalité de l’Est de la ville d’Alep, des dizaines de milliers de civils doivent être protégés de toute urgence.
Les événements des dernières 24 heures indiquent que des civils vivant dans ces secteurs seraient victimes d’actes de représailles commis par les forces loyales au gouvernement syrien : détention arbitraire, torture, disparition forcée et exécutions extrajudiciaires. Le Haut-Commissariat de l’ONU (HCDH) aux droits de l’homme dénonce l’exécution d’au moins 82 civils, dont 11 femmes et 13 enfants, par les forces pro-gouvernementales.
« Nous avons été informés que des forces pro-gouvernementales ont pénétré dans des habitations et tué les civils qui s’y trouvaient, y compris les femmes et les enfants », a dit le porte-parole du HCDH, Rupert Colville.
Aujourd’hui, les blessés ne peuvent pas être évacués, et ceux qui essayent de fuir risquent leur vie.
Nous demandons que :
Les parties au conflit autorisent les civils, s’ils le souhaitent, à quitter la ville sans restriction et en toute sécurité, et que leur évacuation soit facilitée.
Un accès humanitaire soit garanti pour que l’aide dont ont besoin les civils puisse être acheminée.
Les bombardements cessent.
Des observateurs puissent assurer le respect des droits humains et du droit international humanitaire.
Nous vous appelons à venir nombreux pour exprimer votre solidarité avec les civils d’Alep.
Soyons nombreux. Soyons solidaires. Montrons au peuple d’Alep qu’il n’est pas oublié.
Mercredi 14 décembre à 18h Place Stravinsky, Rue Brisemiche, 75004 Paris (à côté du centre Pompidou)
Albert Camus disait que « mal nommer les choses, c’est ajouter du malheur au monde », paroles qui se confirment tout à fait à propos du conflit syrien.
Ainsi les médias – qui nous donnent envie de les détester chaque jour davantage, quand cela n’est juste pas possible – et leurs journalistes pressés pour infos et réflexions rapides présentent et mettent en scène que deux camps: les rebelles et les forces loyalistes fidèles à Bachar el-Assad.
Les plus futés nous jouent les « experts » en invoquant la fameuse guerre de religion entre les chiites et les sunnites… La connotation défavorable du terme rebelle s’installe dans tous les esprits et aide à légitimer les atrocités commises par le soit-disant autre camp dit gouvernemental.
Parmi ces « rebelles » Daesh était peu ou pas représenté à Alep.
Les autres groupes que nous qualifierions de résistants au régime fasciste du boucher Assad, rassemblent des soldats perdus de différentes milices financées par des ressources improbables et qui se livrent elles aussi à des atrocités mais, parmi ces forces, particulièrement à Alep se trou- vaient également des combattant issus du processus de libération de la Syrie que sous soutenons.
C’est contre ces derniers que toutes les autres forces, se sont en dernier ressort liguées et c’est contre eux que tous les impérialismes se sont dressés, pour appeler les choses par leur nom.
Contre un processus révolutionnaire, il valait mieux pour les puissants conforter un Assad en ne lui laissant qu’un seul ennemi Daesh, susceptible de pouvoir fédérer contre lui, le monde entier, tout en étant incapable de fournir la moindre perspective de libération populaire.
Une guerre sans fin pour remplacer la « guerre froide » qui a si bien servi les impérialismes des décennies durant. Les forces soit-disant « loyalistes » ou « gouvernementales » comme on dit positi- vement dans les médias, alors que l’armée régulière est exsangue, et ceux qui ont martyrisé Alep ne sont qu’un ramassis de bandes armées, « pistoleros » modernes comme le Hezbollah libanais, les diverses milices irakiennes, afghanes et pakistanaises dirigés par les Gardiens de la révolution iraniens.
Elles sont responsables d’odieux massacres, y compris de l’utilisation d’armes chimiques pros- crites. Ces mercenaires ne peuvent agir qu’avec l’appui déterminants de l’aviation russe et ses bom- bardements sauvages qui sont tout autant des crimes de guerre tournés contre les populations civiles. Nous sommes devant une guerre d’inspiration fasciste comme à Guernica, Dresde ou Gaza, fondée sur le massacre et la terreur des populations civiles mais qui n’a pu empêcher la reprise de Palmyre par les autres assassins de Daesch.
Ces forces regroupées sont à l’origine du retournement militaire en Syrie au profit du clan Assad en attendant les autres bouleversements qui ne manqueront de se produire dans le chaos installé au Moyen Orient, et en Afrique du Nord, Egypte, Lybie, Mali. L’aventure coloniale de la Russie et de la Turquie en Syrie ne fait peut-être que commencer sur des territoires désertés par leurs habitants.
Tous les impérialismes occidentaux, y compris le russe, l’iranien, le turc, le saoudien voulaient en Syrie extirper les idées portées par les « révolutions arabes » en faisant payer à un peuple qui se soulève le prix fort. L’expression « choc des barbaries » avancée par notre camarade Gilbert Achcar n’est pas qu’une formule d’expert, elle se révèle à Alep dans son immense cruauté; nous sommes confrontés à un drame de portée considérable et à l’insondable incurie de toutes les machins nationaux ou internationaux qui cause d’humanité.
Pour notre part nous aurons d’autres comptes à régler avec toutes celles et tous ceux qui par une analyse « campiste » imbécile ont témoigné un vague soutien (et bloqué toute protestation internationale Note du Blog!) ou même une timide reconnaissance à l’égard du grand assassin Poutine même si son insigne brutalité n’excuse pas celle de ses compères de l’autre alliance, en particulier américains, anglais et français.
Mais c’est d’Alep dont il est question aujourd’hui, ce sont de ces crimes-là dont nous devons parler et contre eux qu’il nous faut agir. Ils et elles se sont montréEs imprudentEs voire complaisants envers ce torrent d’atrocités, l’un des pires commis depuis l’intervention militaire américaine en Irak, la cause de tous ces malheurs.
L’absence de critique conséquente donc spécifique de la sauvagerie meurtrière qui a été mise en œuvre à Alep par Poutine, les a conduits à assimiler tous les « rebelles » à Daesch comme les médias mainstream, à relativiser le caractère inhumain des crimes de guerre commis contre toute la population, à sous-estimer ensuite les raisons du soulèvement populaire contre Assad, et finalement ne pas soutenir les groupes issus du mouvement de libération nationale Syrien; les plus fous et les plus folles en venaient à trouver un caractère « progressiste » au régime dictatorial du clan Assad et condamner ainsi les résistants de l’intérieur que nous soutenons, comme agents des « nord-américains ». L’élimination scatologique des dernières bribes de crypto-stalinisme ne nous aura rien épargné!
La faiblesse du mouvement anti-guerre pour l’arrêt des bombardements et des interventions militai- res en France s’explique en partie par ces considérations négationnistes venant d’une certaine gauche étatiste et « républicaine », de la droite et de « l’extrême droite ».
Les grands criminels existent et prospèrent parce qu’ils savent qu’il y aura toujours des lâches pour ne pas s’opposer radicalement à leurs crimes comme l’on doit s’opposer à tout crime, et qui vont trouver des arguments pour construire du consentement à leurs pires horreurs.
Ces gens là professent une conception géo-politicienne cynique, tacticienne et sans principes, une vision du monde complotiste dont la lutte des classes et la morale la plus élémentaire sont exclues, ils affichent un niveau d’humanité flexible, car bien sûr « toutes les guerres sont affreuses »… mais « la fin vaut les moyens » comme disait déjà les staliniens avec cette maxime toujours utilisée par les dominants contre les peuples.
Quel niveau faut-il atteindre dans les exactions, les viols, les tortures, les meurtres d’enfants, de femmes, de vieillards, pour condamner ces barbaries, pour s’indigner, pour se révolter pour s’organiser pour les stopper, sans les noyer pour qu’elles disparaissent dans le carrousel infernal de tous les autres crimes du monde. Ceux perpétrés à Alep, par le satrape russe ont leurs spécificités que nous avons le devoir d’analyser pour nous mobiliser, les relativiser c’est en être les complices.
Acculés, les rebelles d’Alep ont accepté un accord de cessez-le-feu avec les forces loyalistes qui leur permet de quitter la ville avec leurs armes.
Les combattants rebelles d’Alep-Est ont fini par plier. Après quatre semaines de combats, soumis aux pilonnages de l’artillerie et à des bombardements intensifs de l’aviation russe, les insurgés avaient perdu tout espoir de résister militairement plus longtemps à l’offensive des forces loyalistes. Ils ont accepté, ce mardi d’évacuer les derniers quartiers qu’ils contrôlaient encore, en échange d’un sauf-conduit. L’accord, annoncé mardi soir, a été conclu sous la houlette de la Russie et de la Turquie, soutiens respectifs du régime de Bachar al-Assad et de la rébellion. Le cessez-le-feu est entré en vigueur dès ce mardi soir, et les premières évacuations sont prévues pendant la nuit. Les civils et les blessés devraient être évacués en premier, suivis par les combattants rebelles, qui seront autorisés à conserver leurs armes individuelles. Les civils et les blessés devaient être évacués en premier, suivis par les combattants rebelles, qui seront autorisés à conserver leurs armes individuelles. Ils pourront ensuite choisir d’aller dans les parties de la province d’Alep encore aux mains de la rébellion ou bien vers la province d’Idlib, dans le Nord, tenue par une coalition de groupes djihadistes.
Ahrar al-Cham, autre influent groupe rebelle islamiste, a confirmé l’accord d’évacuation en précisant que les civils puis les rebelles seraient transportés en bus vers ces régions. Cette évacuation met un terme à une bataille longue de six ans pour le contrôle de la deuxième ville de Syrie, qui avait commencé en juillet 2012 avec l’entrée des rebelles dans les quartiers Est de l’agglomération.
Des habitants pris au piège
D’abord favorable aux rebelles, la fortune des armes a progressivement changé de camp. Longtemps sur la défensive, le régime syrien est repassé à l’attaque d’Alep-Est à l’été 2016, coupant les quartiers insurgés de leurs dernières voies de communication. Abandonnés par la Turquie, les rebelles se sont battus avec acharnement contre une armée syrienne appuyée par l’aviation russe, et renforcée par les milices chiites libanaises et irakiennes entraînées par l’Iran. Au cours des dernières semaines, les insurgés ont perdu les uns après les autres les quartiers qu’ils contrôlaient dans la ville.
Quelque 50.000 civils sont restés jusqu’à la fin dans les derniers secteurs tenus par la rébellion, al-Machad, al-Ansari, al-Sukari, Ard al-Sabbagh et Amriya, au sud de la vieille ville. Pris au piège des combats ou empêchés de fuir, ces gens s’étaient réfugiés dans les caves et les immeubles, privés de ravitaillement et sans soins médicaux. Beaucoup craignaient plus les représailles du régime que les bombardements.
De nombreux rapports ont fait état d’exécutions sommaires perpétrées par les forces loyalistes à leur entrée dans les quartiers insurgés. Selon le porte-parole du haut-commissaire de l’ONU aux droits de l’homme, Rupert Colville, au moins 82 civils, dont onze femmes et treize enfants ont été tués pendant les deux derniers jours dans quatre quartiers d’Alep-Est, Boustan al-Qasr, Ferdous, Kallasé et al-Salihin. Colville a admis qu’il était «incroyablement difficile» de vérifier ces informations, mais qu’elles étaient «corroborées par des sources multiples et dignes de foi». En quatre semaines, les combats auraient coûté la vie à plus de 463 civils à Alep-Est, tandis que 130 civils étaient tués par des tirs rebelles dans l’ouest de la ville. Plus de 130.000 civils ont fui les quartiers Est pour se réfugier dans d’autres parties de la ville. La bataille d’Alep s’achève de la même façon que plusieurs sièges précédents au cours de la longue guerre civile syrienne. À Homs, en 2014, les insurgés avaient ainsi accepté d’évacuer la vieille ville, après trois ans de siège. En août dernier, un accord du même type avait permis de mettre fin au blocus de Daraya, un fief rebelle près de Damas, suivi en septembre par deux autres localités de la Ghouta-Orientale.
Une victoire cruciale pour Bachar el-Assad
La reconquête d’Alep-Est constitue une victoire cruciale pour le régime de Bachar el-Assad, qui reprend ainsi le contrôle de la deuxième ville du pays, et remporte un succès symbolique contre une rébellion qui avait menacé de le renverser en 2012. Lui échappent encore Idlib, fief de l’insurrection djihadiste dans le Nord-Ouest, près de la frontière turque, mais surtout la partie orientale de la Syrie. Dans ces étendues désertiques, les villes de Raqqa et de Deir ez-Zor sont toujours aux mains de l’État islamique. La victoire de Bachar et de ses alliés russo-iraniens est d’ailleurs déjà ternie par la perte de Palmyre, reprise dimanche par Daech après la débandade des forces gouvernementales.
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Le plan de généralisation «graduelle» de l’enseignement de tamazight s’étalera jusqu’en 2018, a souligné, hier, le secrétaire général du Haut-Commissariat à l’amazighité (HCA), Si El Hachemi Assad.
Plusieurs facteurs concourent à la réussite de ce plan, notamment le renforcement des effectifs des enseignants, a affirmé M. Assad, dans une déclaration à l’APS. «Nous avons un plan pour une généralisation graduelle de l’enseignement à travers le territoire national, à travers une approche basée notamment sur le renforcement des effectifs des enseignants en ouvrant des postes budgétaires», a-t-il expliqué, précisant qu’«il y a déjà, en Algérie, 711 postes budgétaires affectés en deux ans à cet enseignement et qu’il existe même une instruction du ministère de tutelle pour qu’un poste budgétaire soit affecté dès la constitution de groupes d’enfants scolarisés». Dans son plan, le HCA préconise aussi «l’amélioration de la qualité de l’encadrement, notamment pour les classes-pilotes». Il préconise aussi «de définir les contours d’une stratégie visant à élargir l’enseignement de tamazight en Algérie de manière progressive et planifiée», à côté d’un traitement adéquat de «la question de l’optionalité de la matière de tamazight».
En expliquant les fondements du plan s’étalant jusqu’en 2018, M. Assad a souligné qu’il a enregistré, à travers ses sorties sur le terrain dans les différentes wilayas du pays, «une demande sociale d’associations de parents d’élèves et de la société civile pour l’introduction de l’enseignement de tamazight». Le HCA recommande ainsi de passer de 17 à 24 wilayas avant de toucher le reste du pays, sous condition de «l’optionalité de son enseignement et sa soumission à la demande». Alger, où l’enseignement de tamazight a peiné à s’implanter dans le secteur public, fait désormais partie des 32 wilayas qui l’enseignent, notamment au niveau des chefs-lieux de wilaya.
Le chercheur français Mathieu Rigouste a affirmé, hier, que les manifestations du 11 Décembre 1960, “un épisode fascinant de la lutte d’un peuple”, méritent d’être “mieux” connues dans le monde entier.
“Cet épisode fascinant de la lutte d'un peuple opprimé pour sa libération mérite d'être mieux connu dans le monde entier. Je voudrais mettre à disposition des archives et des sources, un travail d'enquête, d'analyse et de synthèse dans l'idée de nourrir nos mémoires collectives, mais aussi de fournir des outils à toutes les luttes pour l'émancipation”, a expliqué, dans un entretien, à l’APS, le chercheur qui vient de lancer un projet “Un site, un film et un livre” sur ces événements.
Pour lui, ces événements historiques ne marquent pas la fin de la guerre de Libération ni du colonialisme, “mais une séquence décisive” (...) où “des soulèvements populaires, auto-organisés dans la spontanéité, ont permis de faire tomber le premier projet néocolonial gaulliste ainsi que les plans de putsch et d'apartheid militaire des colons ultras”.
“Ils ont aussi démontré à l'ensemble des observateurs étrangers qu'un peuple algérien s'était reconnu et qu'il était prêt à tout pour obtenir son indépendance”, a souligné ce chercheur indépendant en sciences sociales et militant anti-sécuritaire.
Établissant le lien avec les massacres du 17 Octobre 1961 à Paris, Mathieu Rigouste a indiqué que Maurice Papon (préfet), la préfecture, la police et les administrations parisiennes ont importé des théories, des personnels et des méthodes formées par et pour la “guerre antisubversive”. Ils les ont réagencées pour les appliquer aux Algériens à Paris. Ils leur ont ainsi mené une forme de guerre policière dérivée de la “doctrine de guerre (contre) révolutionnaire mise en œuvre industriellement en Algérie”.
“Papon, expert en contre-insurrection et en crime d'État en général, a fait déployer le 17 Octobre 1961 un système de dispositifs policiers inspiré des plans de Défense intérieure du territoire (DIT) et dérivé des féroces répressions militaro-policières des manifestations de Décembre 1960”, a affirmé ce chercheur qui qualifie les manifestations du 11 Décembre 1960 de “Dien-Bien-Phu politique” de la guerre de Libération nationale. Sur la question mémorielle entre la France et l’Algérie qui reste non encore assumée par la France, Mathieu Rigouste a considéré que l'État français “reste l'appareil d'une puissance impérialiste qui conserve des territoires coloniaux à l'extérieur et à l'intérieur de ses frontières nationales, dont l'armée est engagée dans des opérations néocoloniales en Afrique et en Orient et qui continue de prendre part au pillage du Sud global”.
“Il n'a aucune raison de fissurer lui-même l'édifice de silence et de mystifications qu'il s'évertue à bâtir depuis si longtemps pour masquer ses crimes”, a-t-il soutenu, soulignant en substance que qu'“un État impérialiste reconnaît, souvent à demi-mots, la partie émergée des carnages dont il a pu se rendre responsable”.
Document ayant servi de base à l’intervention d’Alain Baron (Union syndicale Solidaires) lors de la réunion publique organisée à Paris le 6 décembre 2016 par le comité de soutien constitué en France. Dans une première partie je résumerais ce qui m’a le plus intéressé dans les formes de lutte utilisées à (...)
The situation seems to be desperate. The offensive of the right wing and the far right movements occupies space and minds. It spreads out in the media and claims to express the shift of societies to the right. This is not the case and nothing has been decided yet. Societies resist and (...)
La mascarade électorale à laquelle Bachar al-Assad vient de se livrer a un précédent historique qu’il n’est sans doute pas inutile de méditer : en janvier 1926, la France coloniale avait déjà fait voter la partie de la Syrie qui demeurait sous son plein contrôle dans le cadre d’une stratégie (...)
Les djihadistes, qui mènent une offensive depuis jeudi, ont pénétré samedi dans la ville antique, selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme. Comme un mauvais parfum de déjà-vu, l’organisation Etat islamique (EI) est de retour à Palmyre, dans l’est de la Syrie, et dans les champs d’hydrocarbures (...)
Daech, pourtant absent de la bataille d’Alep, en apparaît comme le principal vainqueur et reprend l’offensive à Palmyre. Il y aura un avant et un après Alep, en Syrie et au-delà. Mais les forces qui tireront le plus grand profit de cette tragédie ne sont pas forcément en première ligne d’une telle (...)