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  • Le coup de sang printanier de Mohamed 6 empêtre diplomatie et justice marocaines (Afriques en Luttes)

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    Marchandage au Conseil de Sécurité de l’ONU, agitation médiatique en Afrique, effet d’annonce au Maroc… tout y est passé pour masquer l’embarras d’un colonisateur dos au mur, face à un peuple qui ne démord pas de son droit international à l’autodétermination.

    Rappel des faits :

    En mars 2016, le roi du Maroc expulsait 75 membres civils de la MINURSO, chargés principalement de l’organisation du référendum d’autodétermination au prétexte que Ban Ki-moon aurait évoqué la partie occupée du Sahara occidental. Expulsion accompagnée d’une campagne médiatique d’insultes à l’égard du Secrétaire général de l’ONU. Le roi du Maroc mettait ainsi au défi l’organisation internationale.

    Fin avril 2016, le Conseil de sécurité de l’ONU en renouvelant le mandat de la MINURSO, donnait trois mois au Maroc pour rétablir la mission dans sa plénitude. Trois mois, c’est court pour se sortir d’une telle injonction sans perdre la face !

    Ce fut donc l’heure de nouvelles diversions : à la mi-juillet, en marge du sommet de l’Union Africaine, le Maroc annonce avoir exprimé son intention en vue d’intégrer l’Union Africaine, alors qu’il a quitté l’Organisation de l’Unité Africaine en novembre 1984 après l’admission de la RASD. Contrairement à ce que certains médias marocains ont sous-entendu, le sommet de l’UA n’a pas traité de la question. C’est l’ami du roi, Idriss Dehbi président en exercice de l’UA, qui fut chargé de remettre une lettre d’intention à Nkosazana Dlamini Zuma, présidente de la Commission de l’Union africaine.

    La lettre du roi du Maroc est d’ailleurs méprisante à plus d’un titre pour les pays africains et les dirigeants de l’époque. L’adhésion de la RASD est qualifiée « d’effraction, de connivence » (…) « une tromperie, un détournement de procédures, au service d’on ne sait quels intérêts. Un acte comparable à un détournement de mineur, l’OUA étant encore, adolescente à cette époque » (…) « une erreur historique et un legs encombrant. » Et de s’interroger sur une « contradiction évidente » de la position de l’Union africaine avec la légalité internationale ! De la part d’un monarque qui ne respect ni ses lois, ni les conventions qu’il signe, ni la Charte des Nations Unies, c’est pathétique ! Au final il estime (en toute modestie) qu’il lui sera plus facile de « soigner de l’intérieur que de l’extérieur » le « corps malade » de l’UA !

    La réponse de la Commission fut claire : l’Acte constitutif de l’Union africaine « ne contient pas de disposition relative à l’expulsion d’un membre quelconque de l’Union ».

    Le roi du Maroc ne ménage pas ses efforts du pour se faire des alliés parmi les dirigeants africains. Outre les investissements qu’il fait à droite, à gauche, et qui rapportent à sa holding ou celles de ses partenaires, il se pare de la lutte antiterroriste en formant des imams d’Afrique de l’ouest et envoyant son armée dans des pays qui devront bien sûr lui en être reconnaissants. Etonnant que le commandeur des croyants ne s’inquiète pas plus sur les motivations des vocations djihadistes de ses ressortissants qui fuient le pays.

    Fin juillet, le Conseil de Sécurité de l’ONU entérinait le retour de 25 membres de la MINURSO sans donner de délai au Maroc pour revenir à la plénitude de sa capacité. Le lendemain on annonçait au Maroc l’annulation du verdict du Tribunal militaire de Rabat par la Cour de Cassation qui avait condamné en février 2013, vingt-trois civils sahraouis (incarcérés depuis 27 mois), à des peines de prison de 2, 20, 25, 30 ans et allant à la perpétuité pour 9 d’entre eux. Un verdict énoncé sans preuve, sur la base de rapports de police et d’aveux extorqués sous la torture, au cours d’un procès dont les organisations internationales de défense des droits de l’homme indépendantes ont dénoncé le manque d’équité. Un procès qui n’a pas fait la lumière sur ce qui s’est passé lors du démantèlement violent du campement de Gdeim Izik comme l’attendaient les familles des victimes.

    Une nouvelle fois, lors de la séance de cassation, la loi n’a pas été respectée.

    Les avocats des condamnés ont été prévenus deux jours avant sa tenue et non cinq jours, ce qui a empêché les avocats sahraouis d’y assister. L’avis de cassation de leur procès a été remis à chacun des prisonniers le 29 juillet, avec un renvoi devant la Cour d’appel de Rabat, sans indication de la motivation de la cassation, sans avis de détention préventive, ce qui aurait dû, en toute logique, conduire à leur libération immédiate… ce n’est pas le cas, ils sont embastillés depuis 5 ans et 9 mois, dont 27 mois de détention provisoire !

    Autre illégalité : le renvoi devant le Tribunal de Rabat alors que les faits reprochés aux militants se sont déroulés au Sahara occidental, leur pays d’origine occupé par le Maroc.

    Or, ni l’ONU, ni aucun pays au monde, n’a reconnu la souveraineté du royaume sur le Sahara occidental. Le Maroc ne peut même pas prétendre au statut de puissance administrante, ce qui l’obligerait à rendre régulièrement des comptes aux Nations Unies. Non, le Maroc est une puissance occupante au titre du droit de la guerre édicté par les Conventions de Genève dont il est partie tout comme le Front Polisario. Dans ce cadre, il lui est interdit de déplacer les ressortissants du territoire occupé hors de leurs frontières. S’il peut tenir procès contre ces militants, c’est à l’intérieur du seul territoire du Sahara occidental. Et ce procès devra bien sûr être équitable et transparent, respectant les droits de la défense internationalement reconnus. En l’occurrence les procès verbaux comportant des aveux obtenus sous la torture ne pourront plus être retenus comme preuves.

    Cette annonce de la cassation n’est-elle pas une nouvelle façon de « jouer la montre » pour le monarque conscient que le référendum, qui interviendra un jour ou l’autre, est perdu d’avance pour lui ?

    Ce que redoute le Palais, et qui devrait tomber au cours de la seconde quinzaine d’août, c’est la décision du Comité contre la torture de l’ONU à propos de la plainte de Naâma Asfari pour les tortures qu’il a subies lors des interrogatoires à l’origine des procès verbaux de police, seules preuves pour sa condamnation à 30 ans de prison. Si cette décision demandait la libération du militant sahraoui, elle devrait en toute logique entraîner celle de ses 23 compagnons qui ont subi les mêmes traitements inhumains et dégradants, auxquels on a opposé les mêmes « preuves » et infligé les mêmes peines, voir la perpétuité.

    Mais ni la logique ni la légalité ne sont de mise au Maroc, et comme disent les Sahraouis « Au Maroc il n’y a pas de loi, il n’y a que le roi ».

    Michèle DECASTER 22 août 2016

    Source : http://afaspa.com/

    http://www.afriquesenlutte.org/afrique-du-nord/republique-sahraouie

    Lire aussi:

    http://www.algeria-watch.org/lsahara_occidental/polisario-denonce_operation

  • Nouveautés sur Association France Palestine Solidarité

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  • Les femmes en Arabie saoudite (Arte)

     

    Une révolution silencieuse

    vendredi 02 septembre à 11h05 (44 min)

    Rediffusion mercredi 07.09 à 11h05

    Dans le royaume ultraconservateur d'Arabie saoudite, corseté par la charia et les traditions, les femmes peuvent difficilement s'extraire du carcan qui leur est imposé. Pourtant, une révolution silencieuse semble être en marche... Portrait de Saoudiennes courageuses qui se battent pour faire évoluer la situation des femmes dans leur pays.

  • Paris 21 août (Souria Houria)

     

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    Paris : Appel au rassemblement et au Flash-Mob « A l’occasion du 3ème anniversaire de l’attaque chimique de la Ghouta »

    Gazage de la population de La Ghouta 3 ans déjà et l’assassin court toujours.

    Le 21 août 2013 au matin, les forces de Bachar Al Assad perpétraient une attaque à l’arme chimique contre la Ghouta, banlieue de Damas faisant 1454 morts dont de nombreux enfants et femmes.

    3 ans d’impunité, 3 ans de lâcheté de la part de la Communauté internationale

    Rassemblement :

    Place du Trocadéro et du 11 Novembre (Esplanade) Dimanche 21 août à 16 heures. Métro : Trocadéro

    Aujourd’hui, chacun s’accorde à considérer que l’inaction des grandes puissances au lendemain de ce tragique 21 août 2013 a donné à Bachar Al Assad un permis de tuer et a de fait favorisé l’émergence de Daech en Syrie, pain bénit pour le régime qui en tire argument pour ne pas négocier et pour s’affubler d’un rôle usurpé de rempart contre le terrorisme.

    Au moment où l’opposition armée à Assad et à Daech inflige dans Alep des revers militaires significatifs à la dictature syrienne et à ses alliés (le régime intégriste d’Iran et le Hezbollah, soutenus par l’aviation de guerre de Vladimir Poutine), l’inquiétude grandit pour les populations civiles quant à ce qui pourrait survenir en cas d’utilisation d’armes chimiques par un pouvoir aux abois. Ces derniers jours des bonbonnes de gaz toxique ont été larguées sur la ville de Sarakeb.

    À la veille de nouvelles négociations sur la Syrie, on entend toujours sur les ondes la petite rengaine de pseudo-spécialistes en géopolitique dont le premier souci est d’occulter les crimes de guerre et crimes contre l’Humanité de Bachar Al Assad. Sachant la gravité de la situation, nous demandons à la Communauté internationale :

    ♦ De faire respecter les résolutions du Conseil de Sécurité des Nations unies n° 2118 sur les armes chimiques et n° 2209 sur l’usage du chlore,

    ♦ De protéger la population civile en empêchant définitivement ce régime criminel et ses alliés d’utiliser leur aviation militaire et leurs armes de destruction massive, barils et tuyaux bourrés d’explosifs, bombes au phosphore et autres engins de mort,

    ♦ De procéder sans délai à la saisine de la Cour Pénale Internationale.

    Contact presse : collectif.psld@gmail.com Téléphone : 06 87 56 94 53

    Facebook : https://www.facebook.com/

    http://souriahouria.com/events/paris-appel-au-rassemblement/

  • Guidel (56) Moyen Orient (Ensemble)

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    Dimanche 28 Aout 2016 à 16h30
    salle ATLANTIQUE
    Guidel  Morbihan (56) Club Belambra

    Entre dictatures militaires et djihadisme, révolutions et contre révolutions, l’onde de choc moyen-orientale

    Avec:

    Riad Majed politologue, auteur de Syrie, la révolution orpheline
    Michel Warshawski Président du Centre d’Information, Alternative de Jerusalem
    Etre Öngün militant d’Ensemble, spécialiste de la Turquie.
    Un représentant du PPDU/Front populaire de Tunisie
    Une représentante de l’Association Souria Houria (Syrie libre)
    Elise Lowy, membre du Bureau exécutif de EELV, déléguée aux relations internationales…

    En Syrie, une guerre effroyable se poursuit, Guerre au Yémen, Chaos en Libye Répression en Egypte Coup d’état raté en Turquie et aggravation de la politique dictatoriale du régime Erdogan Implacable négation des droits du peuple palestinien par le régime israélien Menaces sur la fragile démocratie tunisienne…
    Face à leurs opinions publiques, les pouvoirs français et européens ne paraissent concernés que par les attentats terroristes et partiellement par les drames des migrants et réfugiés…
    Comme s’il n’y avait pas de rapports entre ceux-ci et la situation globale du Moyen-Orient.
    Comme s’ils n’avaient pas de responsabilités dans cette situation.
    L’Orient n’est ni si lointain, ni si complexe qu’on ait le droit de s’en désintéresser…

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    Le 3 Forum se tient du 27 au 30 août à Guidel dans le Morbihan (56) au Club Belambra, « Les Portes de l’Océan »….

    Voir le programme détailé Programme 3 Forums « Ensemble »

    http://souriahouria.com/events/guidel-3-forums

     

  • Algérie : Gagner la bataille des retraites ! (PST.dz)

     Présentée comme une mesure incontournable pour préserver l’avenir de la Caisse nationale des retraites (CNR), la suppression de la retraite proportionnelle et sans condition d’âge constitue en réalité un choix de classe, celui de faire payer les travailleurs.

    Cette attaque ne se limite pas à la retraite proportionnelle et anticipée, mais annonce la remise en cause future d’autres acquis sociaux des travailleurs et des masses populaires. La veille de la tripartite du 5 juin, le président du Forum des chefs d’entreprise (FCE) annonçait fièrement à la télévision publique : « Nous allons augmenter l’âge de départ en retraite de 60 ans à 65 ans ».

    Si le gouvernement n’a finalement pas suivi Ali Haddad, c’est par crainte de la réaction des travailleurs qui se sont spontanément mobilisés à Rouiba, Hassi R’Mel, Hassi Messaoud… pour exiger l’annulation de la décision de suppression de la retraite proportionnelle et de la retraite anticipée. Leur protestation a été relayée par 16 syndicats autonomes regroupés au sein d’une coordination nationale pour faire face à la contre-réforme du gouvernement. Les Fédérations nationales de l’UGTA ont refusé la suppression de la retraite anticipée entérinée par le Secrétariat national de leur organisation. Soumis aux pressions de la direction qui relaie les exigences du gouvernement, les responsables de ces Fédérations risquent d’accepter la retraite proportionnelle et la définition des « postes de haute pénibilité » qui diviseront les travailleurs.

    L’enjeu de la bataille des retraites est énorme. La perdre, c’est ouvrir la voie à une remise en cause de l’âge de départ en retraite et, plus généralement, de tout le Code du travail. A l’inverse, remporter la bataille des retraites permettrait d’affaiblir l’offensive des classes dominantes, de renforcer le camp populaire et sa confiance en ses propres forces. Cela est possible.

    Il faut se donner les moyens de remporter la bataille des retraites. Cela passe par :

    l’élargissement de la mobilisation des travailleurs à la base par la tenue d’Assemblées générales sur les lieux de travail pour expliquer les enjeux de la contre-réforme des retraites, par l’adoption de motions et déclarations, par des rassemblements publics, par la signature de pétitions…

    le soutien et l’élargissement de la coordination des 16 syndicats autonomes contre les attaques du gouvernement contre les retraites, le Code du travail, le pouvoir d’achat…

    une bataille au sein de l’UGTA pour faire échec aux manœuvres de la bureaucratie syndicale qui tente de faire accepter la suppression de la retraite proportionnelle et la définition de « postes de haute pénibilité ».

    la construction d’une convergence des syndicats autonomes et de l’UGTA autour du refus de la contre-réforme des retraites et du Code du travail. La bataille des retraites doit être l’occasion de rebâtir l’unité des travailleurs et de leurs organisations que les classes dominantes se plaisent à diviser.

    la défense des libertés syndicales et démocratiques qui permettent aux travailleurs et aux masses populaires de résister au rouleau compresseur de la politique néolibérale du pouvoir. Cela passe par la construction d’une convergence de résistance démocratique, antilibérale et anti-impérialiste rassemblant le plus largement possible syndicats, mouvements, associations…

    Lamine Torki

    Extraits, reproduits El Khatwa avec l’autorisation de l’auteur, de la conférence de Nouredine Bouderba intitulée : Du code du travail à la retraite en passant par les transferts sociaux. La remise en cause de l’État social. Alger, le 16 juin 2016.

    Offensive contre les retraites

    Le gouvernement, le patronat et l'UGTA viennent de décider de supprimer la retraite proportionnelle et sans condition d'âge. Les Algériens ne pourront plus faire valoir leur droit à la retraite avant l'âge de 60 ans. […] La retraite anticipée n'est pas supprimée pour

    tous les Algériens puisque les cadres supérieurs de l'Etat et les députés continueront de bénéficier de la retraite sans condition d'âge après seulement 20 ans de cotisation dont 10 à un poste supérieur avec une pension égale à 100 % du meilleur salaire de la carrière qui évoluera au même rythme que ce salaire. Cette décision de suppression a été précédée par une campagne médiatique bien orchestrée menée par le patronat et les experts attitrés des néolibéraux

    sur le vieillissement de la population algérienne et le déséquilibre structurel du système de retraite que seule une "réforme anticipée et courageuse" pourra solutionner.

    Par réforme ils n’entendent pas une augmentation des ressources dont le potentiel est loin d’être épuisé, ce qui aurait mis à contribution les entrepreneurs, mais plutôt une diminution des pensions à travers le relèvement de l’âge de départ à la retraite accompagnée de la suppression ou la restriction de la retraite avant l’âge légal (Retraite proportionnelle et retraite sans condition d’âge). Certains experts proposent même la privatisation graduelle de la retraite à travers l’introduction de la retraite à trois (03) piliers, chère à la banque mondiale et/ou la souscription à des assurances privées.

    La suppression de la retraite avant l’âge légal, une mesure injuste

    Elle va pénaliser avant tout ceux qui ont commencé à travailler tôt. Un travailleur ayant entamé sa carrière professionnelle à l’âge de 16 ans, sera obligé de travailler durant une période allant jusqu’à 44 ans avant de pouvoir partir en retraite. Et comme il a commencé à travailler tôt, cela veut dire qu’il n’a pas eu la chance de poursuivre ses études et sa carrière sera une somme d’emplois d’exécution dans la plupart des cas.

    Or les études internationales montrent que l’espérance de vie à la naissance des ouvriers est inférieure, en moyenne, de sept (7) ans à celle des cadres supérieurs. Au final on sera face à une discrimination indiscutable puisque cet ouvrier va cotiser en moyenne 10 années de plus qu’un diplômé du supérieur pour toucher une pension de retraite durant une période inférieure, en moyenne, de 07 ans à celle de ce cadre. Dans la quasi-totalité des pays, la retraite anticipée permet aux travailleurs d’en bénéficier à un âge, en moyenne, inférieur de 05 à 10 ans avant l’âge légal. Elle est destinée à ceux qui ont commencé à travailler tôt comme […] mais aussi aux travailleurs qui ont occupé des postes pénibles durant une période de leur carrière et aux femmes qui ont élevé plusieurs enfants.Elle est destinée aussi aux travailleurs âgés mis en chômage etc.

    La discrimination sera d’autant plus inacceptable à digérer pour les travailleurs que la deuxième retraite sans conditions d’âge destinée aux cadres supérieurs de l’état et aux députés ne sera pas supprimée. Ces derniers pourront continuer d’en bénéficier après uniquement 20 ans d'activité (dont10 dans un poste supérieur) avec une pension égale à 100 % du dernier salaire (ou le meilleur salaire de la carrière) et qui sera revalorisée dans les mêmes termes que les salaires des titulaires de postes qui sont toujours en activité. Autrement dit un salaire à vie.

    Dans une récente contribution publiée par El Watan et plusieurs autres médias,j'avais souligné : « […] les véritables défis qui s’annoncent pour l’Algérie d’ici 2030 ne seront pas ceux des personnes âgées mais seront liés à la santé, la scolarisation, l’emploi et au logement des nouvelles générations avec une natalité de nouveau galopante. Il ne s’agira pas de faire travailler plus les Algériens mais de les faire travailler tous et il y aura suffisamment d’actifs pour prendre en charge tous les retraités dans le cadre du système actuel basé sur la solidarité et la répartition d’ici 2050 et même au-delà. » J'ajouterais aujourd'hui que nos décideurs seraient plus inspirés d'écouter les cris de détresse de ceux qui triment dans les chantiers pétroliers du sud à 50 °c, ceux de la SNVI qui peinent dans les postes pénibles et au travail à la chaine et les enseignants qui sont fatigués après 32 années de dur labeur avec des classes scolaires surchargées que d'écouter des patrons qui à force de vouloir tirer fort sur la corde risque de la casse ou certains experts qui ne sont motivés que par le désir de faire plaisir au patronat et aux institutions financières internationales mais qui ne connaissent rien de l'Algérie profonde.

    Déséquilibre financier de la retraite : Ni structurel ni lié à l’âge de départ

    En 2015 la CNR n’a pu faire face à ses engagements vis-à-vis des retraités qu’après une ponction de 125 milliards DA sur le Budget de la CNAS (entre autres) dans le cadre de la « solidarité inter-caisses » et l’augmentation de la part des cotisations affectée à la retraite de 17.25 % à 18.25 % au détriment des assurances sociales de la CNAS dont le taux est passé de 14 à 13 % (un différentiel de 27 milliards DA).

    En 2016, sur injonction des pouvoirs publics, la CNAS devra encore verser à la CNR 200 milliards DA soit un manque à gagner total de 230 milliards DA représentant l’équivalent de 61 % du montant des prestations sociales de la CNAS. Ces ponctions se font bien sûr au détriment de la couverture médicale des assurés sociaux et du remboursement des actes médicaux et des médicaments.

    Sans apporter une réponse durable au problème d’équilibre des comptes de la CNR, ces transferts mettent à rude épreuve l’équité de la solidarité intergénérationnelle qui caractérise le système de sécurité sociale en Algérie. En 2015 le nombre de salariés selon l’ONS est de 7.4 millions alors que le nombre de cotisants, selon les chiffres de la CNAS, n’est que de 5.1 millions. Soit un déficit de cotisations pour 2.3 millions de salariés. Une autre approche basée sur la masse salariale nationale de 2015 dont le montant avoisine les 4 670 milliards DA nous donnent des recettes potentielles pour la CNR de l’ordre de 850 milliards DA (taux de cotisation 18.25 %). Ce qui aurait largement couvert l'ensemble des dépenses de la CNR dont les prestations qui se sont élevées à 625 milliards DA en 2015 sans compter les recettes provenant du trésor pour couvrir les dépenses de solidarité nationale. Pour l’année 2015, le manque à gagner (différence entre les recettes potentielles et les recettes réelles) pour la CNAS et la CNR (pour le secteur formel uniquement) s'élève à 400 milliards DA.

    Vieillissement de la population algérienne : Un mensonge

    Le discours sur le « vieillissement » de la population et le « choc démographique » qui guetterait l’Algérie en 2025 « avec l’arrivée à l’âge de la retraite de la génération « baby‐boom » née dans les années 1970‐1980 » est un discours de propagande et n'est appuyé par aucune étude récente quiintègre les dernières évolutions démographiques qui mettrait en évidence ce vieillissement. […] S'il est vrai que l’espérance de vie de la population algérienne s'est améliorée dans notre pays (77.1ans en 2015) elle ne peut être comparée à celle observée dans les sociétés « vieillissantes » à l'exemple du Japon, la France, l’Espagne, l’Italie etc.… ou sa moyenne dépasse les 82 ans. […]

    En 2015 la proportion de la population algérienne âgée de plus de 60 ans était de 8.7 % soit trois fois moins la proportion de ce groupe d’âge dans les pays de l'Union européenne ou de l'OCDE. […] En 2015 toujours pour une personne âgée de plus de 60 ans, l’Algérie compte 07 personnes âgées de15 à 59 ans contre 2,5 dans les pays développés. Pourtant dans ces derniers pays on observe, sur lapériode 1960‐2000, une baisse continue de l’âge de départ à la retraite alors que l'indicateur de dépendance des personnes âgées était, durant cette période, plus défavorable que celui projeté pour l'Algérie à l’horizon 2030

    Consolidation du système des retraites : Un autre choix est possible

    Premièrement,[…] il ne s’agit pas de faire travailler plus les Algériens mais de les faire travailler tous. En 2015 avec 10.6 millions d’occupés le taux d’emploi global est seulement de 37.1 % et celui des femmes particulièrement bas (13.6 %). Le nombre officiel des chômeurs est de 1.34 millions auxquels il faut ajouter 1.94 millions de « découragés » mais néanmoins désirant travailler et non classés comme chômeurs par l’ONS.

    La population « inactive» s’élève à 16.6 millions dont 3.7 millions d’étudiants et 3.5 millions âgés de plus de 60 ans. Ce qui nous donne 9.4 millions d’«inactifs » (dont 8 millions de femmes) âgés entre 15 et 59 ans qui ne sont ni étudiants, ni dans l’emploi, ni dans le chômage. Voilà un réservoir de forces potentiellement actives mais inexploitées qui montre que le profil démographique de l’Algérie est une aubaine à saisir et non celui d’une société vieillissante. Seule la relance de la croissance boostée par les investissements productifs et créateurs de richesses pourra valoriser ce potentiel.

    Deuxièmement : Sur les 10.6 millions d’occupés les salariés, avec 7.4 millions, en représentent 69.8% et « les indépendant » 30.2 % (soit 3.2 millions). En 2015 seulement cinq (5.1) millions de salariés cotisaient à la CNAS et 300 000 indépendants cotisaient à la CASNOS. Soit 5 millions de non cotisants selon les chiffres des caisses et 4.1 millions de non affiliés selon les statistiques de l’ONS.

    L’année 2015 devait être celle du recouvrement selon le ministre du Travail. Des mesures législatives ont été prises dans ce sens. Depuis malgré l’expiration des délais aucun bilan n’est fourni et les prévisions budgétaires des caisses ne reflètent pas une amélioration. Seule une volonté réelle de lutte contre la non déclaration des salariés les sous-déclarations des salaires accompagnée de l‘élimination des différences exonérations de cotisations accordées aux entrepreneurs peut améliorer le taux de couverture et les équilibres du système de sécurité sociale.

    En sus des dépenses de revalorisation et de solidarité nationale (Indemnités complémentaires des pensions Minimum et complémentaires dont celles des moudjahidines) et de revalorisation la contribution de l’Etat à la prise en charge des dépenses de la CNR pourrait être envisagée pour couvrir notamment les pensions de retraite avant l’âge (servies avant 60 ans) avec remboursement à la CNR des sommes servies dans ce cadre par le passé. Dans tous les pays au monde la contribution des Etats aux dépenses de sécurité sociale est réelle et souvent importante.

    Des ressources fiscales additionnelles pourraient être instituées au profit des caisses des salariés : impôts sur les fortunes et le patrimoine, impôt sur les dividendes, sur-taxations des activités économiques polluantes ou sources de maladies professionnelles et d’accidents de travail ainsi que celles à faible intensité de main d’œuvre, affectation à la S.S. d’une partie de la TVA et des droits de douane institués par la loi de finances 2016 pour protéger la production nationale…

    Mettre fin au financement par la CNAC (elle-même financée par les cotisations des salariés) de la politique de l’emploi qui relève de l’Etat. Le hic est que la totalité des bénéficiaires du dispositif CNAC ne sont pas affiliés à la CNAS. L’arrêt de ces transferts pervers permettra aux caisses des salariés d’économiser annuellement 40 milliards DA. De plus le remboursement par l’Etat des dépenses passées pourrait être envisagé. Le taux des cotisations sociales dans 12 pays européens au moins dépasse 35 % et la part patronale y est supérieure à 25 % dans au moins 08 d’entre eux. Aucune étude sérieuse n’est venue étayer les affirmations qu’une éventuelle augmentation de ce taux mettrait en péril l’emploi en Algérie. Une augmentation progressive (sur 05 ans) de trois (03) points (dont 2 à la charge de l’employeur)pourrait être envisagée. L’impact sur le pouvoir d’achat des travailleurs aux revenus moyens pourrait être compensé par une réduction de l’IRG.

    Au 31 décembre 2014 les créances totales des caisses des salariés s’élevaient à 251 milliards DA dont l’état devait être garant. Le recouvrement de ces créances dans l’immédiat permettra de renflouer les réserves des caisses.

    Vendredi 19 août 2016 Publié dans El Khatwa (PST)

    http://npa2009.org/actualite/international/algerie-gagner-la-bataille-des-retraites

  • Egypte : débat autour de la liberté syndicale (Afriques en Lutte)

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    Amendée par le parlement, la loi sur les syndicats ouvriers est au centre d’un débat. Elle est jugée par certains comme non conforme au principe de l’indépendance syndicale.

    Le président de la République a ratifié les amendements intro­duits par le parlement sur la loi 35 de l’année 1976 relative aux syndicats ouvriers. En vertu de ces modifica­tions, le mandat du conseil d’admi­nistration de l’Union générale des syndicats ouvriers (organisme proche du gouvernement qui encadre les syndicats ouvriers) a été prolongé de 6 mois. La loi a aussi donné à l’ou­vrier au chômage le droit de rester membre du syndicat, une clause qui avait été annulée en 2012 par le biais d’un amendement sur la même loi sous le règne des Frères musulmans. En ce qui concerne les membres du conseil d’administration qui sont arri­vés à l’âge de la retraite, la loi stipule leur droit à poursuivre leur mandat. « Ces amendements introduits sur la loi sont procéduraux et ne satisfont pas aux véritables revendications ouvrières concernant la liberté des formations syndicales et le change­ment du système électoral. Ce conseil n’a jamais vraiment défendu les droits des ouvriers, et en vertu de la version amendée de la loi, les élec­tions longtemps attendues par les ouvriers seront reportées encore une fois », commente Kamal Abbas, mili­tant ouvrier et coordinateur général du Centre des services syndicaux. Il rappelle que le conseil d’administra­tion de l’union doit normalement être élu, mais le conseil en place depuis décembre 2011 a été nommé par l’as­semblée générale.

    Les dernières élections ouvrières remontent à 2006, c’est-à-dire à l’époque de l’ancien président Hosni Moubarak, mais suite à plusieurs recours présentés devant les tribu­naux, la justice a invalidé le scrutin. Pourtant, ces verdicts n’ont jamais été appliqués sous le régime de Moubarak. Alors que de nouvelles élections devaient avoir lieu en 2011, la révolution du 25 janvier a éclaté, et le régime de Moubarak est tombé. Après la révolution, le premier ministre désigné à l’époque, Essam Charaf, décide d’appliquer les déci­sions de justice et de tenir de nou­velles élections. Il forme un comité chargé de gérer provisoirement les syndicats ouvriers, mais il quitte à son tour le gouvernement et l’Union des syndicats ouvriers reste sans conseil d’administration jusqu’en 2012 quand, sous le gouvernement des Frères musulmans, l’assemblée géné­rale de l’union se réunit et décide de former un conseil dont les membres sont choisis directement et non pas élus par les ouvriers. Ce conseil est en fonction jusqu’à aujourd’hui.

    L’indépendance syndicale débattue

    Pourquoi donc cette décision de maintenir ce conseil en place au lieu de tenir de nouvelles élections ? Selon Fatma Ramadan, cadre et activiste ouvrière, c’est l’absence d’une volon­té politique d’ouvrir le dossier des syndicats indépendants qui est der­rière ces amendements qui ne font que garder le statu quo. Elle ne trouve pas logique que jusqu’à présent, l’Union générale des syndicats ouvriers d’Egypte reste la seule orga­nisation syndicale officielle, en dépit de la création de plusieurs syndicats indépendants qui ne sont pas encore légalisés. « Le parlement a voulu avec ces récents amendements ajour­ner le dossier controversé de la liber­té syndicale, garantie par la Constitution. La tenue de nouvelles élections ouvrières nécessite que la loi sur les syndicats ouvriers soit adaptée aux textes constitutionnels garantissant leur indépendance vis-à-vis de l’Etat, ce qui semble déranger l’exécutif », souligne Ramadan.

    L’Union générale des syndicats ouvriers d’Egypte a été fondée en 1957 et englobe 5 millions d’ou­vriers, dont presque la totalité tra­vaille dans le secteur gouvernemental ou public.

    C’est le plus grand groupe­ment ouvrier. Le nombre total d’ou­vriers en Egypte dépasse pourtant les 26 millions, selon un décompte de 2012 de l’Organisme central de la mobilisation publique et des statis­tiques (Capmas). Ce qui montre, selon Ramadan, que l’union ne repré­sente qu’une minorité d’ouvriers. « Si beaucoup d’ouvriers ont adhéré à des syndicats indépendants c’est parce qu’ils n’ont pas trouvé la protection syndicale sous l’ombrelle de l’Union générale des ouvriers alignée sur le gouvernement. A titre d’exemple, lors de la discussion de la loi unifiée sur le travail, l’union a été contre les grèves ouvrières et la liberté syndicale. Il est lamentable que tous les projets pré­sentés aux gouvernements successifs n’aient pas vu le jour », ajoute-t-elle.

    L’Union officielle avait présenté un projet de loi, le 25 octobre 2014, au ministère de la Main-d’oeuvre qui interdit la formation « d’établisse­ments parallèles aux établissements légitimes ».

    Un autre projet de la loi avait été présenté par le ministère de la Main-d’oeuvre en août 2013, qui était soutenu par les syndicats indé­pendants, mais il a été rejeté par l’Union des syndicats des ouvriers. La définition de l’indépendance des syndicats et des libertés syndicales est au centre des désaccords autour des projets de loi élaborés jusqu’à présent. L’Union générale des syndi­cats ouvriers rejette le système pluri­syndical, légalisé dans le projet de 2013. « Avoir plusieurs syndicats au sein du même établissement est dan­gereux. Cela signifie une lutte entre différentes organisations, et ceci peut affecter l’économie, alors que l’Etat a besoin d’unir les rangs en ce moment », estime Magdi Badawi, porte-parole de l’union. Et d’ajou­ter : « Ce serait une décomposition du mouvement ouvrier ». Mais Salah Al-Ansari, cadre ouvrier, n’est pas d’accord. « Avoir des syndicats indé­pendants ne signifie pas fragmenter le mouvement ouvrier, mais plutôt défendre les droits des ouvriers », réplique-t-il. Il rappelle que la tergi­versation de l’Etat sur ce dossier a été l’une des raisons pour lesquelles l’Organisation Internationale du Travail (OIT) avait placé l’Egypte sur la liste noire en 2013. « Le gou­vernement doit oeuvrer pour la levée des restrictions imposées à la créa­tion et au fonctionnement des syndi­cats ouvriers indépendants et à la mise en place d’un système garantis­sant un salaire minimum convenable réduisant les inégalités », insiste Al-Ansari.

    Le combat pour la liberté syndicale n’est pas fini.

    Cette semaine, 60 députés indépendants ont présenté à la commission des lois au parlement un projet de loi légalisant les syndi­cats indépendants et garantissant leur création sur simple notification. Jusqu’à ce que ce dossier soit rouvert, seule l’Union générale est officielle­ment reconnue comme représentant légal des ouvriers en Egypte.

    Source : Al Ahram 20 août 2016 

    http://www.afriquesenlutte.org/egypte/article/egypte-debat-autour-de-la-liberte

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