Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Révolutions Arabes - Page 50

  • Alep

    alep.jpg

    Le dernier est Nasrallah, chef du Hezbollah

  • Climat de tension à Alger/ Émeutes contre la cherté de la vie et la Loi de Finances 2017 à Ain Benian (Algérie Focus)

     

    A Alger, la cherté de la vie et les augmentations générales des produits de large consommation commencent à susciter l’exaspération de la population de la localité d’Ain Benian. Des jeunes issus des quartiers populaires de cette commune ont déclenché un violent mouvement de contestation. 

    Ce lundi soir, la route nationale numéro 11 est fermée à la circulation par des groupes d’émeutiers au niveau du quartier dit du cimetière, un quartier populaire ravagé par la pauvreté. Les émeutes ont commencé en début de soirée. Les affrontements avec les forces de l’ordre risquent de dégénérer et plusieurs arrestations nous ont été signalées par des témoins oculaires. Les émeutiers scandent des slogans hostiles à la Loi de Finances 2017 et dénoncent la cherté excessive de la vie.

    La localité d’Ain Bénian a connu une nuit de tensions depuis dimanche où des poubelles ont été incendiées au niveau de la cité AADL située à proximité de la Cité Belle-Vue, un autre quartier populaire qui abrite des familles défavorisées.  En ce moment-même, une forte présence policière a été observée dans toutes les rues d’Ain Bénian et la tension demeure perceptible.

  • Affrontements, routes coupées, grève générale : l’année 2017 commence dans la contestation à Béjaïa (TSA)

    De violents affrontements opposent depuis la matinée de ce lundi 2 janvier, les policiers antiémeute et des citoyens, en majorité des jeunes dans plusieurs quartiers du centre-ville de Béjaïa.

    Les forces antiémeute de la police ont utilisé des gaz lacrymogènes pour disperser les manifestants. Les affrontements ont gagné en intensité en milieu d’après-midi. Vers 16 heures, un fourgon de la police antiémeute a été incendié par les manifestants devant le siège de la wilaya, a-t-on constaté. La cité CNS est inaccessible.

    L’action de protestation semblait pacifique en début de matinée, puisque la grande majorité des commerçants du centre-ville ont adhéré au mouvement de grève. Mais elle a dégénéré en affrontements violents lorsque les forces de police ont tenté de disperser les manifestants à coups de bombes lacrymogènes, notamment au niveau de la cité Edimco – où un bus de l’Etusa a été saccagé et incendié par la foule – puis au carrefour d’Aamriw qui mène vers l’université.

    De sources hospitalières, TSA a été informé que pas moins d’une dizaine de personnes, entre forces de police et jeunes manifestants, ont été admises aux différentes structures médicales de la ville pour de multiples blessures.

    Le même climat de tension a été enregistré du côté est du chef-lieu de Béjaïa. Des escarmouches ont été signalées à Baccaro, relevant de la commune de Tichy où la route nationale RN9 a été bloquée à l’aide de divers objets. À Bordj Mira, les manifestants ont également coupé la RN9 en brûlant des pneus. La circulation automobile a été interrompue dans les deux sens entre Béjaïa et Setif. D’importants embouteillages se sont, par conséquent, formés.

    À Sidi Aich, à 60 km à l’ouest de Béjaïa, des rumeurs faisant état d’une « magouille » dans la distribution de logements de type LPA au niveau de la Daïra, a provoqué une émeute. La foule s’est attaquée au siège du commissariat local à coups de pierres et autres projectiles.

    http://www.tsa-algerie.com/

  • Attentats, guerres, politiques sécuritaires et xénophobes... (Anticapitalisme & Révolution)

    16641056319_694411a5a7_b.jpg

    Un vœu pour 2017 : en finir avec cette barbarie du monde capitaliste

    L’attentat dans la discothèque d’Istanbul en Turquie, qui a fait 39 morts et des dizaines de blessés dans la nuit du 1er janvier, a été revendiqué lundi par Daech dans un communiqué se réjouissant de la mort de « chrétiens faisant la fête ». Ces mots de propagande volontairement racistes – et particulièrement mensongers, car danser et fêter le Nouvel An n’a rien de spécifiquement « chrétien » – ne diffèrent pas de ceux qu’utilise désormais depuis des années cette organisation armée contrôlant divers territoires en Irak et en Syrie. En Turquie, cet attentat va encore renforcer le pouvoir dictatorial d’Erdoğan et accentuer la guerre intérieure qu’il mène contre les Kurdes et tous les opposants politiques.

    Leurs guerres, nos morts
    De Berlin à Istanbul, en passant par Paris ou Nice, la logique mortifère des attentats répond à la guerre menée par les grandes puissances et leurs alliés en Irak et en Syrie. Dans ces deux pays, les États occidentaux interviennent depuis des années, s’arrogent le droit d’envoyer leurs armées, de soutenir des dictateurs puis de tenter de les renverser et d’écraser les populations sous les bombes. Le prétexte est toujours de rétablir la paix, mais la raison réelle est de maintenir leur influence dans cette région au profit de leurs compagnies, pétrolières ou autres. C’est cela qui fait le lit d’une organisation comme Daech, qui enrôle des gens prêts à aller se faire sauter au milieu d’autres ou à tirer sur des foules désarmées, quitte à se faire tuer ensuite par la police. Quand des attentats ont lieu dans les pays européens ou ailleurs dans le monde, ils ne sont qu’un épisode de la guerre qui se déroule depuis des années au Moyen-Orient.

    Aucune mesure sécuritaire n’arrêtera cette guerre sans fin
    Les mesures sécuritaires, les policiers et soldats déployés dans les villes, les contrôles aux frontières et l’état d’urgence prolongé n’y changeront rien. Ils ne feront qu’installer un peu plus au cœur de l’Europe l’état de guerre qui sévit depuis des années de l’autre côté de la Méditerranée, pendant que des politiciens – en premier lieu du Front National, mais bien d’autres aussi – saisissent cette occasion pour surenchérir dans les discours xénophobes et racistes. Les migrants, les réfugiés sont désignés comme des « terroristes » en puissance et sont rejetés d’un pays européen à un autre, parqués dans des camps de réfugiés ou refoulés derrière des barbelés et des murs. Là-bas, ils meurent sous les bombes des grandes puissances ou les coups des dictateurs, et ici, ils sont traités en parias… Seuls ceux qui veulent nous diviser – pour mieux nous exploiter – ont intérêt à mener ces politiques inhumaines.

    En finir avec les guerres, en finir avec le système qui les produit
    Pour la deuxième année consécutive, les exportations d’armement de la France ont atteint le montant record de 14 milliards d’euros, soit plus du double du montant de 2012, année de l’arrivée au pouvoir de Hollande. Les multinationales françaises des marchands de canon peuvent sabrer le champagne : DCNS pour les navires et les sous-marins, Airbus pour les hélicoptères, Dassault pour les Rafales, Thalès pour les satellites militaires, Nexter pour les véhicules. Pour les actionnaires des trusts de l’armement, l’argent des profits a une odeur : celui du sang des peuples. Ces guerres omniprésentes sont faites en notre nom là-bas, mais finalement, elles nous concernent ici de près, parce qu’elles nous plongent dans la même logique sanglante et favorisent l’adoption de mesures qui empiètent sur nos libertés et nos droits. Si nous ne voulons plus vivre avec ces guerres pour des années et des années encore, c’est bien le système capitaliste que nous devrons renverser, ce système qui fabrique les guerres pour mieux enrichir une minorité.

    03/01/201

    http://anticapitalisme-et-revolution.blogspot.fr/

    Commentaire: A&R est un courant interne du NPA

  • Nouveautés sur Association France Palestine Solidarité

    Voeux 2017

    Taoufiq Tahani, Président de l’AFPS, mardi 3 janvier 2017
    Nous vous souhaitons une très bonne année 2017, solidaire et fraternelle.
     

  • Nouveautés sur Europe Solidaire Sans frontières

    syrie.png

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    • Syrie
      Anger: To “leftist” admirers of Assad’s Syria

      , by MARDAM-BEY Farouk

      As a Syrian who has always identified politically with the left, I am particularly appalled by those men and women who call themselves left-wingers — and are therefore supposed to stand in solidarity with struggles for justice worldwide — and yet openly support the regime of the Assads, father (...)

    • Syria
      Document: The secret pact between Russia and Syria that gives Moscow carte blanche

      , by BIRNBAUM Michael, Russian Government, Syrian Government

      MOSCOW – When you are a major nuclear power and you want to make a secretive deployment to a faraway ally, what is the first thing you do? Draw up the terms, apparently, and sign a contract.
      That’s what the Kremlin did with Syria in August, according to an unusual document posted this week on a (...)

    • Human Rights, justice
      USA: New Trial for Palestinian community activist Rasmea Odeh

      , by FINKEL David, Solidarity (USA)

      RASMEA ODEH, THE Palestinian community activist in Chicago who was convicted in 2015 for “fraudulent procurement of naturalization” when she obtained her U.S. citizenship in 2004, has won a new trial.
      This is an important victory for Odeh and her defense team, who successfully argued on appeal (...)

    • Religious arbitration forums
      Religious arbitration bodies – Sharia debate in the UK: who will listen to our voices?

      , by 300 abused women

      Over 300 abused women have signed a statement opposing Sharia courts and religious bodies, warning of the growing threat to their rights and to their collective struggles for security and independence.
      We are women who have experienced abuse and violence in our personal lives. Most of us come (...)

    • A gauche
      Tunisie : Une année s’achève… Une autre arrive

      , par Parti des Travailleurs (Tunisie)

      Dans quelques jours, le peuple tunisien fera ses adieux à 2016 pour accueillir la nouvelle année. L’année 2016 a été assurément dure pour les travailleurs et les couches populaires, en raison des choix du gouvernement de coalition Nidaa-Ennahdha. Les belles promesses électoralistes n’étaient qu’une (...)

    • Humanitaire associatif
      Le Collectif de Développement et Secours Syrien (CODSSY)

      , par Codssy

      Auto-présentation reprise du site du CODSSY le 31 décembre 2016.
      CODSSY est une association humanitaire à but non-lucratif, indépendante, non partisane et non-gouvernementale, fondée à Paris le 22 octobre 2012 et enregistrée sous le numéro W751217007. Elle est régie par la loi du 1er juillet 1901 et (...)

     

  • Paris Syrie

    syryey.jpg

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Rassemblement « La Syrie veut la Liberté »  Paris

    (organisé par des Syriens). 

    Le peuple syrien est exposé à un holocauste simplement parce qu’il a réclamé sa liberté, une liberté qui lui a été usurpée depuis que #Assad a volé le pouvoir en Syrie.

    Des centaines de milliers de personnes ont pris la rue et les places en Syrie, seulement parce qu’ils voulaient respirer la liberté.

    Des chanteurs ont eu la gorge coupée, des peintres ont eu les doigts cassés, des #enfants ont eu le cou brisé, des femmes ont été violées et des milliers de jeunes gens sont morts sous la torture dans les centres de détention de Assad, simplement parce qu’ils voulaient s’émanciper de la servitude de Assad.

    Dans les villes assiégées des enfants et des personnes âgées meurent de faim, et des localités subissent la violence de toutes les sortes d’armes, parce qu’ils avaient un rêve, celui de vivre libre comme d’autres #nations.

    Il est le tueur de cette époque.

    Le #crime_de_guerre qui est parrainé par les Nations Unies est le #déplacement des #civils, sous la menace de #siège, de bombardements, et de  #génocide.

    Encore et toujours, la Syrie veut la liberté #SyriaWantsFreedom

    Joignez-vous à notre campagne internationale #SyriaWantsFreedom et protestez avec nous pour exprimer votre soutien à la Syrie, aux Syriens et à leurs droits à la liberté et à une vie décente sans dictature.

    syryey.jpg

    PARIS :

    Rassemblement

    samedi 7 janvier,

    15h-17h,

    Place de la République

    Source du texte :

    https://www.facebook.com/events/832425180222993/

    Evénement sur Paris :

    https://www.facebook.com/events/1508654562500212/

    Vidéo de lancement de l’événement international :

    https://www.facebook.com/Hashtag.Revolution2011/videos/383889575293609/

    Page internationale autour des événements

    https://www.facebook.com/SyrianRovolution.Demonstration/?hc_ref=PAGES_TIMELINE

  • Bonne année et luttes victorieuses!

    anik.jpg

    dir.jpg

  • « Au Maroc, les professeurs de philosophie sont des foyers de résistance contre la bêtise » (Le Monde)

    Les enseignants de philosophie marocains sont mobilisés contre des nouveaux manuels d’éducation islamique, qui présentent la philosophie comme une « matière contraire à l’islam ». Noureddine Affaya, professeur de philosophie moderne et d’esthétique à l’université Mohammed-V de Rabat, décrypte les relations tendues entre la philosophie et le pouvoir, dans un contexte de retour au traditionalisme culturel sous Hassan II. Il a publié, en 2014, De la critique philosophique contemporaine (prix de la Fondation de la pensée arabe, Beyrouth, 2015).

    Avez-vous été surpris de la mobilisation des enseignants de philosophie ?

    Noureddine Affaya J’aurais été surpris que les enseignants de philosophie ne se mobilisent pas pour dénoncer les dérapages des nouveaux manuels d’éducation islamique. Cela prouve qu’au Maroc, et en dépit des élans rétrogrades, il y a toujours des défenseurs de la pensée moderne, y compris la philosophie.

    Comment expliquez-vous la tension récurrente entre la philosophie et les sciences sociales d’un côté, et la sphère religieuse de l’autre ?

    La philosophie, en tant que discipline et matière d’apprentissage, est le fruit du système d’enseignement introduit par le protectorat français [de 1912 à 1956]. D’ailleurs, elle n’a été arabisée qu’au milieu des années 1970. La tension entre la philosophie et la sphère religieuse n’est pas spécifique au cas marocain.

    Mais il faut dire que l’adversité à l’égard de la philosophie, au Maroc, s’explique, entre autres, par la peur et la résistance des milieux conservateurs contre toute pensée moderne enseignant la liberté, le questionnement et les principes de l’argumentation. L’enseignement de la philosophie est devenu un enjeu de pouvoir majeur.

    Qui est responsable de ce pourrissement ?

    La faute incombe au pouvoir politique qui a fait du système d’enseignement, après l’indépendance du pays, un front pour contrer les élans modernistes des élites et de la société marocaine, au lieu d’en faire un levier d’épanouissement et de progrès.

    Vous rappelez dans vos écrits que la philosophie a été considérée comme « dangereuse » et officiellement combattue pendant « les années de plomb », sous le règne d’Hassan II. Est-ce encore le cas ?

    Durant « les années de plomb », tant le pouvoir que les milieux traditionalistes ont vigoureusement combattu la philosophie et les sciences sociales et humaines. Néanmoins, les intellectuels marocains ont résisté, en investissant les institutions culturelles et par des pratiques pédagogiques et de sensibilisation.

    Pendant des années, le pouvoir politique a cru pouvoir contrer les habiletés critiques de la philosophie en encourageant les tendances islamisantes et conservatrices. Quand Mohammed VI a opté pour un discours moderniste, il s’est trouvé face à une opposition représentée par les différents courants islamistes qui avaient commencé à devenir plus visibles dès le début des années 1990.

    Comment avez-vous vécu cette montée en puissance de l’idéologie islamiste au Maroc, y compris et peut-être d’abord dans les facultés ?

    Il s’agit d’une histoire tumultueuse. Quand les autorités ont décidé d’élargir la carte universitaire dans les années 1980, de nouvelles universités ont été construites mais les facultés de lettres et sciences humaines étaient dépourvues de départements de philosophie.

    En lieu et place, on a ouvert de nouveaux départements d’« études islamiques », conçus et soutenus par un représentant officiel du wahhabisme marocain. Il est vrai qu’ensuite, l’Etat a permis l’ouverture de départements de philosophie dans les nouvelles facultés, mais dans des conditions extrêmement tendues et difficiles à cause de la nouvelle configuration idéologique caractérisée par la forte présence de l’islamisme.

    Quel rôle joue l’islam officiel, qui légitime le pouvoir royal, dans cette « bataille des valeurs » ?

    L’islam légitime le pouvoir au Maroc et les discours officiels revendiquent un islam ouvert et tolérant, mais leur mise en œuvre est marquée par des dérapages souvent incontrôlables. Ceux qui sont censés traduire ces discours en programmes et actions publiques sont eux-mêmes traversés par les courants qui n’hésitent aucunement à idéologiser, voire à « islamiser » la fonction éducative et pédagogique.

    Le roi a lancé une réforme des programmes de l’enseignement religieux, qui s’est faite sous l’égide du conseil des oulémas. Or, cette institution est dominée par une lecture traditionaliste, sinon salafiste…

    La lecture traditionaliste est prépondérante au sein du corps des oulémas. Mais il y a aussi diverses sensibilités et approches interprétatives du corpus religieux dans les structures institutionnelles qui gèrent « le capital religieux » au Maroc. Le souci tient au manque de vigilance des autorités responsables des programmes. Elles ont travaillé dans l’urgence à les modifier, laissant passer des manipulations aberrantes, notamment vis-à-vis de la philosophie et plus largement de toute pensée critique.

    Les islamistes se targuent d’avoir remporté la bataille idéologique. La philosophie et l’esprit critique sont-ils passés de mode ?

    La philosophie se bat toujours pour arracher sa légitimité et sa crédibilité. Le Maroc est probablement le seul pays au monde qui programme trois années d’enseignement de philosophie avant le baccalauréat. Cet acquis est le fruit d’une lutte des professeurs, car l’idéologie islamiste est présente aussi et contribue aux côtés d’autres forces politiques et sociales à nous tirer vers le bas.

    Les professeurs de philosophie sont des foyers de résistance contre la bêtise, la régression et l’amalgame. Et, heureusement, des espaces d’expression et d’apprentissage de l’esprit critique émergent, que ce soit grâce aux supports numériques ou dans des lieux de vie culturels qui échappent au contrôle des différents censeurs.

    http://www.lemonde.fr/

    Le Maroc enterre trente ans d’arabisation pour retourner au français

    Au Maroc, un manuel scolaire affirme que la philosophie est « contraire à l’islam »

    Au Maroc, la disparition des écoles publiques accélère la marchandisation de l’éducation