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Révolutions Arabes - Page 95

  • Hamma Hammami : Le Front populaire votera contre le gouvernement (Essf)

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    Depuis l’annonce le 20 août de la composition du nouveau gouvernement, de multiples pressions ont lieu sur le Premier ministre pour modifier la répartition du gâteau avant le vote de confiance qui devrait intervenir vendredi 26 ou samedi 27.

    Le Front populaire qui, avec 15 députés est la principale force d’opposition au Parlement, aura une position sans aucune ambiguité lors de ce vote : ce sera NON à ce gouvernement dirigé par des notables de l’ancien régime et les islamistes d’Ennahdha. Et cela d’autant plus qu’il s’apprête à renforcer la politique d’austérité exigée notamment par le FMI, la Banque mondiale et l’Union européenne (DL).

    L’article reproduit ci-dessous est paru le 23 août dans le quotidien tunisien « La Presse »

    Le porte-parole du Front populaire, Hamma Hammami, a affirmé hier que le groupe parlementaire du Front votera contre le gouvernement Youssef Chahed qu’il qualifie de « gouvernement de quotas politiques représentant Nida Tounès et Ennahdha ».

    « La composition du nouveau cabinet a été agrémentée par certaines figures politiques et syndicales », a-t-il déclaré au cours d’un point de presse tenu au siège du Front à l’issue d’une réunion de son conseil central.
    Au vu de sa composition, le nouveau cabinet ministériel sera un prolongement du gouvernement Essid et sera soumis au lobbying local et aux diktats des institutions financières internationales qui sont de nature à aggraver la crise financière et sociale dans le pays, a estimé Hamma Hammami.

    Et d’ajouter que la composition du gouvernement annoncé « dévoile en grande partie un cabinet de complaisance dans lequel plusieurs ministres n’ont aucun lien avec les dossiers à traiter », relevant « un conflit d’intérêts » concernant plusieurs noms proposés dans le nouveau gouvernement entre leurs responsabilités et les ministères qui leur ont été confiés.

    * Il a cité en exemple le portefeuille de l’investissement et de la coopération internationale confié à une personne « liée aux institutions financières ». (1)

    * Hamma Hammami s’interroge également sur la relation du secrétaire général d’Ennahdha, Zied Ladhari, avec le secteur du commerce et de l’industrie.

    * Certains secrétaires d’Etat proposés ont des liens étroits avec les gendres du président déchu (Ben Ali), a-t-il encore avancé.

    * « Dire que les jeunes et les femmes sont représentés dans le nouveau cabinet est un leurre. Ce ne sont que d’anciens rcdistes sans aucune compétence et dont certains font l’objet de soupçons de corruption », a-t-il laissé entendre.

    Les initiateurs du nouveau gouvernement avaient annoncé que celui-ci serait plus restreint pour réduire les dépenses. Finalement, le nombre des ministres et secrétaires d’Etat est passé de 26 à 40.
    Ce gouvernement ne luttera ni contre la corruption, ni contre le terrorisme, a soutenu Hamma Hammami, relevant le fait que dix ministres dans le cabinet Essid ont été maintenus. (2)

    Le peuple tunisien aura à évaluer son rendement dans le traitement des dossiers sensibles, notamment les questions de pénurie d’eau, la corruption, l’évasion fiscale, les martyrs et les assassinats, a-t-il dit.

    Les partis de l’opposition qui ont accepté de rejoindre le gouvernement Chahed ne comptent plus parmi les amis du Front et ne font plus partie des rangs de l’opposition dès lors qu’ils sont entrés dans la coalition au gouvernement et vont appliquer ses choix et ses orientations politiques, a lâché Hamma Hammami.

    , par HAMMAMI Hamma

    Note sur Fadhel Abdelkefi :

    Président du CA de la Bourse de Tunis de 2011 à 2014,
    DG de Tunisie valeurs, un intermédiaire en Bourse ,
    Directeur associé du fonds d’investissement Integra Partners et gérant d’Integra immobilière,
    Membre du Conseil d’administration de trois SICAV,
    Fadhel Abdelkefi a conduit des missions de restructuration et d’introduction en Bourse de grands groupes privés tels que PGH et OTH et a participé au placement de ces opérations auprès de fonds étrangers de renommée tels que Genesis, Actis, JP Morgan... ). (DL)
    Source principale http://www.ilboursa.com/marches/fadhel-abdelkefi-un-consciencieux-designe-a-un-ministere-a-la-mission-perilleuse_9870

  • Les hôpitaux syriens sous les bombes: la guerre sans règles de Moscou et Damas (Pùblico.es)

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    Les Conventions de Genève interdisent les parties d'une attaque médical personnel, les ambulances et les hôpitaux conflit.

    Depuis 2011, il y a eu 373 attaques sur 265 structures de santé. Poutine et Assad sont responsables de 90% d'entre elles.

    Nouvelles et images des hôpitaux ou d'autres infrastructures de santé détruits en Syrie sont constamment répétés dans les médias. Et ils le font parce que les bombardements et les frappes aériennes principalement gouvernementale syrie-russe sont pratique courante.

    Un rapport récent par "Les Prix Nobel for les droits de l'homme  (PHR en anglais), a confirmé que de Mars 2011 à mai cette année, il y a eu 373 attaques sur 265 structures de santé. 90% (336) d'entre elles commises par les gouvernements syrien et russe: 291 par le régime d'Assad, 16 l'aviation russe et 29 par le gouvernement syrien ou l'aviation russe.

    Rien qu'en 2015, un centre hospitalier ou de santé pris en charge par Médecins Sans Frontières (MSF) a été bombardé chaque semaine: 94 bombardements aériens et des attaques contre les 63 structures, dont 12 ont été complètement détruite. En outre, 81 membres de ses équipes médicales ont été tués ou blessés. Cela réduit encore la capacité d'un système de santé à la limite, la difficulté à fonctionner en dépit d'une infrastructure fortement endommagée et de nombreux travailleurs de la santé ont fui vers d'autres pays pour des raisons de sécurité. MSF le dénonce dans un rapport de 2015.

    Sur les 113 hôpitaux publics de Syrie, 56% sont hors service partiellement ou totalement, selon un rapport de l'Organisation mondiale de la santé (OMS).

    L'attaque sur les hôpitaux et le personnel médical est pas propre aux conflits modernes. Chaque fois on  puni des civils. La Syrie mérite toutefois une attention particulière en raison des nombreuses et diverses violations des droits humains que le gouvernement de Bachar al Assad commet dans le pays. Selon plusieurs témoignages recueillis par les commissions enquête de l'ONU, les forces gouvernementales et les milices affiliées interfèrent et instrumentalisent à des fins stratégiques et militaires les soins de santé, en tant que politique de l'État.

    Les preuves sont écrasantes: les forces gouvernementales syriennes refuse l'accès aux médecins des zones qui sont dans l'opposition. Pour ce faire, ils effectuent des attaques incessantes sur les unités médicales, ce qui rend les hôpitaux des zones dangereuses où la population a peur d'aller; ils attaquent le personnel médical et les patients. Il y a beaucoup de victimes qui racontent des histoires de  blessés et de malades gardés dans les postes militaires -checkpoints- sans avoir accès à un traitement médical nécessaire, attaqués à nouveau une fois lorsqu'ils atteignent les hôpitaux et de médecins arrêtés , menacés et tués.

    Cela limite également la fourniture de médicaments et de fournitures pour les hôpitaux, dont l'accès est difficile, voire impossible. Il faut ajouter que les médecins en Syrie font face à un contexte  d'armes prohibées telles que les armes chimiques. Au cours des dernières semaines, les militants et les médias locaux ont rapporté des attaques du gouvernement syrien avec du gaz au chlore et au napalm à Daraya et Saraqeb, respectivement. Ils ont également signalé l'utilisation de missiles au gaz sarin, des agents neurotoxiques, des bombes à fragmentation, des bombes au phosphore blanc, avec le soutien de l'aviation russe. Le personnel médical a la tâche impossible de traiter ces patients avec des ressources limitées ou pas du tout.

    Ces attaques nécessitent des recherches et des tests pour vérifier le type de matériau utilisé et le diagnostic des patients. L'absence d'agences internationales sur le terrain rend cette tâche difficile.

    Avec l'arrivée des acteurs internationaux dans l'espace aérien syrien, en particulier avec l'émergence de l'aviation russe en Septembre 2015, ont a pu noter l'augmentation du nombre d'hôpitaux ciblés et détruits partiellement ou totalement.

    Bombarder les hôpitaux exige une force aérienne et les groupes d'opposition armés n'ont pas d'avions ou hélicoptères. Les États qui  bombardent, sont les mêmes Etats qui ont signé des conventions qui leur interdisent de commettre ces crimes.

    De nombreux hôpitaux sont victimes d'une stratégie militaire connue sous le nom de «double-tap», qui vise à augmenter le nombre de victimes par un second bombardement dans le même lieu, quelques minutes  plus tard. Ainsi, ils tuent aussi les services de secours qui viennent pour aider les premières victimes, y compris le personnel médical. Cela constitue une violation du droit international.

    Ces gouvernements tentent de justifier leurs attaques contre des installations médicales sous prétexte que parmi les patients figurent des combattants qui font partie du conflit. Ils oublient que dans le droit international humanitaire, toutes les parties en conflit sont tenues de respecter, envisage les combattants blessés comme hors de combat, une fois qu'ils sont admis dans un hôpital pour traitement, ils ont droit à la même protection que le reste des patients recevant des soins et  traitements.

    Il est clair que personne ne nie les violations des droits de l'homme commises par l'opposition armée ou des groupes terroristes comme Al Nusra, Daesh ou autres. Cela peut être lu dans la section consacrée à la Syrie  2015-2016 du rapport annuel d'Amnesty International.

    Que dit le droit international?

    Les hôpitaux en Syrie font partie du champ de bataille, malgré le statut de refuge accordé par le droit international dans les situations de conflit. Dans les quatre conventions de Genève de 1949 figurent l'obligation des parties dans un conflit à prendre soin des malades et des blessés. Le droit international humanitaire accorde également une protection spéciale aux hôpitaux, aux unités et au personnel médical et les normes internationales des droits de l'homme interdisent la privation arbitraire de la vie.

    En outre, le droit à la santé contient en elle-même l'obligation clé et indérogeable d'assurer l'accès à des installations médicales, des biens et des services sans discrimination, en particulier en ce qui concerne les groupes vulnérables ou marginalisés. Les attaques intentionnelles directes sur les hôpitaux et les lieux occupés par des blessés et malades, identifiés par l'emblème du Croissant-Rouge ou de la Croix-Rouge sont des crimes de guerre. Si elles ne sont pas marqués, il continue d'être un crime de guerre, mais l'auteur peut prétendre ignorer l'existence d'un hôpital ou un établissement médical sur le site de l'attaque.

    Dans la Constitution syrienne, adoptée en Février 2012 quelques mois après le début du conflit, le pouvoir s'engage  «à protéger la santé des citoyens et à leur fournir les moyens de prévention, de traitement et des médicaments." Cependant, en Juillet de la même année, alors que l'état d'urgence en vigueur depuis 1963 est supprimée, la loi contre le terrorisme criminalise les soins médicaux sans l'autorisation du gouvernement. Cela viole le droit international humanitaire, qui stipule qu'en aucun cas, on ne peut punir une personne pour fournir des soins médicaux.
    (...)

    Xili Fernández Gazientep (Turquía) | 24 de Agosto de 2016  

    http://ctxt.es/es/Siria-bombardeos-hospitales-MSF-Al-Assad-Rusia

  • Les forces marocaines répriment une manifestation des Sahraouis à Al Ayoun (El Watan)

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    Les forces marocaines ont réprimé une manifestation pacifique organisée par des jeunes Sahraouis à la plage de Foum Al Ouad, située à 25 km à l’ouest de la ville occupée d’Al Ayoun, a rapporté hier l’APS citant l’agence de presse sahraouie (SPS).

    Les manifestants ont scandé des slogans réclamant le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination et l’indépendance et dénoncé le pillage systématique des richesses et des ressources naturelles sahraouies par l’occupant marocain.

    Les forces de répression marocaines, en uniforme et en civil, ont eu recours à la force pour disperser la manifestation, faisant plusieurs blessés. Elles ont également procédé à l’arrestation de la militante et ex-prisonnière politique sahraouie, Sukaina Djed Ahlou, la journaliste sahraouie Nazha Khaldi, Laroussi Andour et Al Gardek Khaded qui ont été transférés au siège de la gendarmerie marocaine à la ville d’Al Ayoun occupée. Par ailleurs, l’organisation britannique chargée de promouvoir les droits de l’homme au Sahara occidental, Adala UK, a dénoncé l’arrestation de la journaliste et correspondante de la télévision sahraouie (RASD TV) des territoires sahraouis occupés, Nazha Khaldi, par les forces marocaines lors de sa couverture de la manifestation.

    «Cette arrestation s’inscrit dans le cadre des crimes commis par le gouvernement marocain contre les journalistes sahraouis», a indiqué l’organisation britannique, observant que «cette opération confirme la nécessité d’un mécanisme pour la protection des journalistes sahraouis dans les territoires sahraouis occupés». Elle a rappelé que la journaliste N. Khaldi a pris part à plusieurs congrès internationaux et sessions du Conseil des droits de l’homme de l’ONU à Genève pour dénoncer les pratiques et les crimes de l’occupant marocain contre les civils sahraouis. Adala UK a également indiqué que cela confirme le niveau de persécution exercée par l’occupant marocain et ses organes contre les journalistes en violation flagrante des valeurs, principes et résolutions des institutions internationales, y compris les résolutions des Nations unies qui garantissent et assurent la liberté du travail journalistique et les droits des journalistes. Elle a aussi appelé la Fédération internationale des journalistes, la Fédération européenne des journalistes et Reporters sans frontières à dénoncer l’arrestation de Nazha Khaldi par les autorités d’occupation marocaines et intervenir immédiatement pour sa libération.

    «Insécurité totale»

    Récemment, Adala UK a affirmé que le syndicaliste sahraoui Brahim Saika a été enterré par les forces marocaines sans le consentement de sa famille et sans que soit connue la cause de sa mort et appelé à une action urgente de l’ONU pour dénoncer cet «acte injustifiable et inhumain». Adala UK a rapporté que «Brahim Saika, le jeune syndicaliste sahraoui et chef de la Coordination des Sahraouis sans emploi, mort en détention arbitraire le 15 avril dernier, a été enterré le 4 août, à 19h30 sans le consentement de sa famille». «La famille du jeune militant sahraoui a été informée seulement 15 minutes avant l’enterrement et n’avait pas donné son consentement», selon l’organisation qui cite des membres de la famille de Brahim Saika. Adala UK a noté qu’à ce jour, les forces marocaines refusent de procéder à une autopsie pour déterminer la cause de la mort de Brahim Saika et ils ont même «proposé à sa famille la somme de 700 000 dirhams marocains (70 000 dollars) pour signer l’accord d’enterrer la victime sans autopsie».

    Brahim Saika a été arrêté arbitrairement par les forces marocaines le 1er avril 2016. Il est mort en détention deux semaines après. Ses bourreaux n’ont pas donné d’explication concernant sa mort. La sœur de la victime, Khadidja Saika, a affirmé qu’effectivement, le 4 août, deux hommes se sont présentés au domicile de la victime comme étant des représentants du gouvernement marocain. «Ils nous ont informés qu’ils allaient enterrer Brahim à 19h30. Notre famille n’a pas accepté qu’il soit enterré avant qu’une autopsie ne soit effectuée pour déterminer la cause de la mort», a-t-elle dit. Elle a ajouté que «finalement, ils l’ont enterré sans déterminer la cause de sa mort», et que «de cette façon, les responsables de son décès ne seront jamais punis». Et d’interpeller «la communauté internationale et les Nations unies sur les violations systématiques et répétées des droits de l’homme et les répressions» perpétrées par l’«occupant marocain» à l’égard du peuple sahraoui. «Le gouvernement marocain représente l’insécurité totale pour les citoyens sahraouis», a-t-elle affirmé. Elle dit enfin que «la famille de Brahim Saika n’a pas l’intention de se taire».

    Adala UK, qui a condamné vigoureusement ce dernier acte perpétré par l’Etat marocain, a exigé en conséquence «une action urgente de la communauté internationale, en particulier l’ONU». Et de poursuivre : «Le gouvernement marocain devrait s’expliquer sur les circonstances de la mort de Brahim Saika, et désigner les responsables de cet assassinat politique arbitraire.»
    Des membres de la coordination des Sahraouis sans emploi ont affirmé que Brahim Saika a été victime d’une campagne d’intimidation constante de la part des forces marocaines avant son interpellation, ayant entraîné son décès resté sans explication.

    Le Conseil de sécurité de l’ONU a adopté le 29 avril la résolution 2285 par laquelle il proroge d’un an le mandat de la Mission des Nations unies pour le référendum au Sahara occidental (Minurso) sans intégrer la revendication sahraouie qui consiste à élargir ses prérogatives à la protection des droits de l’homme. Elle se contente ainsi de surveiller un cessez-le-feu conclu en 1991, en attendant le référendum sur l’autodétermination du peuple sahraoui.  

    Amnay idir  24.08.16

    http://www.elwatan.com/les-forces-marocaines-repriment-une-manifestation-des-sahraouis

  • Ya Rayah


    YA RAYAH ( Dahmane El Harrachi )

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Ya_Rayah

    L’émigré

    Oh où vas-tu?
    Ne te presses pas, tu reviendras
    Comme tant d’autres ignorants avant toi,
    Comme tant d’autres ignorants avant moi,
    sont revenus

    Combien de pays et de terres vides as-tu vu?
    Combien de temps as-tu perdu?
    Combien encore en perdras-tu ?
    Oh émigré
    Sais-tu ce qui se passe?
    Le destin et le temps suivent leur cours, mais tu l'ignores

    Pourquoi ton cœur est-il si triste?
    Et pourquoi demeures-tu si misérable?
    l’échec sera le résultat de ton regard obtus.

    Les jours passeront, et ta jeunesse aussi .
    Pauvre garçon, tu as raté ta chance, comme avant toi
    j’ai raté la mienne
    Oh émigrés, je vous donne un ultime conseil !
    étudiez ce qui est de votre intérêt avant de vendre ou
    d'acheter
    Sinon, in challah, vous vivrez mes mésaventures,
    Pour rejoindre d’un pas rapide, notre seigneur Dieu.
  • Les mauvais traitements infligés au gréviste de la faim Bilal Kayid sont de la torture ! (Info Palestine)

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    Photo : via Samidoun

    Le bureau du Premier ministre palestinien a appelé mardi à la libération immédiate de Bilal Kayid, en disant que « le traitement horrible » par Israël du prisonnier gréviste de la faim équivalait à de la « torture ».

    Bilal Kayid est en grève de la faim depuis 70 jours après que les autorités israéliennes l’ont condamné à la détention administrative - internement sans procès ni charges et sans limite de durée - le jour où il devait être libéré de prison après avoir purgé une peine de 14 ans et demi.

    Kayid a depuis été hospitalisé après que sa santé se soit gravement détériorée.

    Malgré cela, le Service pénitentiaire d’Israël (IPS) le maintien enchaîné à son lit d’hôpital et des gardes l’entourent à tout moment.

    « L’horrible traitement par Israël de Bilal Kayid équivaut à la torture », a déclaré Jamal Dajani, le directeur des communications stratégiques au bureau du premier ministre palestinien. « La décision de maintenir M. Kayid emprisonné après avoir purgé sa peine est inhumaine et viole les droits fondamentaux de l’homme. »

    « Israël viole toute éthique médicale en gardant enchaîné un être humain comme un animal », a déclaré le Premier ministre Rami Hamdallah dans sa déclaration de mardi. « Les autorités israéliennes sont directement responsables de l’état de santé de M. Kayid et devraient le libérer immédiatement. »

    Un appel a également été présenté à la Cour suprême israélienne mercredi concernant les conditions dans lesquelles Kayid était détenu, en réponse à une décision de justice israélienne antérieure qui a rejeté une demande qu’il ne soit plus menotté à son lit d’hôpital, et soit autorisé à recevoir un médecin de l’extérieur pour vérifier son état de santé.

    Kayid est l’un des plus connus des grévistes de la faim depuis que le journaliste palestinien Muhammad al-Qiq a manqué mourir lors d’une grève de la faim de 94 jours pour protester contre sa détention administrative, avant d’être finalement libéré en mai.

    Des dizaines de prisonniers palestiniens ont rejoint un mouvement de solidarité à grande échelle avec Kayid et d’autres prisonniers en grève de la faim pour dénoncer leur détention administrative.

    Le mouvement a été victime d’une répression tout aussi massive - principalement contre les prisonniers affiliés au Front Populaire pour la Libération de la Palestine (FPLP), le parti politique auquel Kayid est affilié - de la part de l’IPS, qui a mené plusieurs raids, fermant des blocs de cellules, confisquant des biens personnels et transférant des détenus pour tenter de réprimer les grèves.

    La politique d’Israël de la détention administrative, qui permet de détenir quelqu’un sans procès ni accusation, est presque exclusivement utilisée contre les Palestiniens et a été largement critiquée par les groupes de défense des droits de l’homme.

    Ces groupes ont accusé Israël de vouloir ainsi éroder la vie politique et sociale palestinienne en kidnappant un grand nombre de Palestiniens sans preuve d’actes répréhensibles.

    Selon Addameer, on pouvait comptabiliser en juillet 7 000 Palestiniens détenus dans les prisons israéliennes, dont 750 en détention administrative. mercredi 24 août 2016 

    Ma’an News - Traduction : Chronique de Palestine

    http://www.info-palestine.eu/

  • Nouveautés sur Association France Palestine Solidarité

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  • Palestine: l’Alliance démocratique, une troisième option pour les élections d’octobre? (Al'Enconre.ch)

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    Dans Le Monde du 19 août 2016, Nicolas Ropert écrivait: «La dernière confrontation électorale entre le Fatah et le Hamas avait tourné à l’affrontement après la victoire du mouvement islamiste aux législatives de 2006. Dix ans après, les deux frères ennemis palestiniens se défieront de nouveau dans les urnes. Après l’annonce surprise de Mahmoud Abbas, le président de l’Autorité palestinienne et secrétaire général du Fatah, d’organiser des élections municipales en octobre, le Hamas a fait savoir mi-juillet qu’il y participerait et que le vote se déroulerait aussi dans la bande de Gaza, qu’il contrôle.»

    Le journaliste souligne, ensuite, les polémiques entre le Fatah et le Hamas. Puis continue ainsi: «Le Hamas n’a rien à perdre dans cette élection, au contraire du Fatah, qui va utiliser tous les moyens pour éviter une défaite», analyse Amjad Shihab, professeur de sciences politiques et chercheur palestinien. L’universitaire souligne le ras-le-bol croissant parmi les dirigeants au pouvoir en Cisjordanie et note qu’une opposition interne au sein du Fatah est en train de s’organiser autour de la personnalité controversée de Mohammed Dahlan, l’ancien chef des services de sécurité de Gaza, exilé aux Emirats arabes unis. Les observateurs notent aussi la présence de listes communes de la gauche palestinienne. Cantonnée à de faibles pourcentages quand elle concourt en ordre dispersé, la gauche unie pourrait grignoter de précieuses voix au Fatah.»

    Nous publions (traduction) ci-dessous, à propos de la présentation de ces «listes communes», un article de Haggai Matar. Nous exposerons d’autres opinions à ce sujet. (Rédaction A l’Encontre)

     

    Cinq partis de gauche palestiniens dans les Territoires occupés ont annoncé qu’ils s’associaient pour former une liste commune en vue des prochaines élections municipales.

    Ces élections devraient se tenir le 8 octobre dans plus de 300 municipalités, conseils de village et conseils régionaux en Cisjordanie et dans la Bande de Gaza. Ces partis, dont la liste portera le nom de «Alliance démocratique, n’ont pas exclu qu’il puisse s’agir d’un premier pas dans la formation d’alliances du même genre à une échelle nationale.

    Les responsables des cinq partis souhaitent que ce bloc de gauche puisse devenir une alternative au Fatah et au Hamas. Il donnera priorité à l’unité de la lutte des Palestiniens contre l’occupation et à la justice sociale, en particulier à l’égalité entre hommes et femmes – l’Alliance s’est engagée à assurer qu’au moins 30% de ses représentants seront des femmes – ainsi qu’à combattre la corruption.

    La plateforme de l’Alliance comprend également l’accès total à l’électricité, à l’eau, aux services sociaux, à l’infrastructure, à l’éclairage et aux parcs publics gratuits. Selon certains membres du parti, l’Alliance s’est inspirée de la création de la Liste conjointe lors des dernières élections à la Knesset. (Voir à ce sujet les deux articles publiés sur ce site en date du 9 mars 2015)

    Le bloc de gauche compte sur les électeurs indécis

    Si ces élections se tiennent effectivement, elles seront les premières élections municipales qui auront pu se tenir dans les Territoires occupés. Les élections de janvier 2006 n’ont pas été menées à bien complètement et celles de 2012 n’ont eu lieu qu’en Cisjordanie, puisqu’elles ont été boycottées par le Hamas à Gaza. Ce sera également le premier épisode électoral à se tenir conjointement en Cisjordanie et à Gaza depuis une décennie, soit depuis la victoire du Hamas lors des élections générales de 2006, de son accession au pouvoir à Gaza et de la division qui s’est ensuite creusée entre les deux partis. La participation du Hamas aux prochaines élections et le fait qu’elles se tiennent en même temps à Gaza et en Cisjordanie sont vus comme un signe positif en vue de combler le fossé.

    Même s’ils s’étaient présentés séparément, chacun des partis de gauche auraient participé à ces élections générales et auraient obtenu, ensemble, un peu moins de 10% du soutien électoral.

    Le dernier sondage, effectué par le centre de recherche palestinien Khalil Shikaki, a montré que si les élections générales étaient tenues aujourd’hui, le Fatah gagnerait avec 34% des voix, devant le Hamas avec 31% et les partis de gauche (séparément) 9%, alors qu’environ 26% des électeurs resteraient indécis. Dans un entretien le site hébreu Local Call, l’homologue de +972, les membres de l’alliance de gauche assurent qu’ils prévoient un soutien significatif de la part des électeurs indécis qui souhaitent envoyer un message contre la division et en faveur d’une troisième voie.

    La nouvelle «Alliance démocratique» est composée du Front populaire de libération de la Palestine (c’est le parti le plus important de l’alliance), du Front démocratique pour la libération de la Palestine, de l’Initiative nationale palestinienne (créée récemment et focalisée sur la lutte contre la corruption et le soutien aux luttes nationales contre le mur), du Parti du Peuple Palestinien (un minuscule parti communiste allié au Parti Communiste Israélien), et de l’Union Démocratique (FIDA, qui s’est séparée du Front démocratique au début des années 1990). Ces partis seront rejoints par des militants politiques indépendants qui s’identifient avec la plateforme de l’Alliance.

    «Dans notre société il y a un grand besoin d’une alliance démocratique de gauche qui offre une alternative à d’autres forces politiques et défende un programme d’égalité entre les hommes et les femmes», explique Khalida Jarrar, une membre du Conseil législatif palestinien pour le Front populaire de libération de la Palestine.

    Khalida Jarrar a récemment été libérée d’une prison israélienne après un peu plus de 14 mois de détention pour des activités politiques telles que la participation à des manifestations, des prises de parole lors de conférences, des assemblées avec des familles de prisonniers, etc. Avant son emprisonnement elle était bien connue pour sa défense des droits des femmes et des prisonniers palestiniens et pour ses critiques de la coordination des services de sécurité entre Israël et l’Authorité palestinienne. Elle explique: «Pour certaines d’entre nous, c’est à l’Université que nous avons pu établir une alliance (…) Celle-ci est clairement un nouveau pas dans cette direction et c’est peut-être le début de quelque chose d’encore plus large qui pourrait s’étendre à l’échelle nationale. Pour le moment, nous nous concentrons sur le niveau local, car là aussi nous devons procurer à nos citoyens des services libérés de la corruption, faire en sorte que le gouvernement soit plus accessible et fournir des services prioritairement aux pauvres, tout en protégeant les terres des confiscations et les résidents de l’Area C de l’occupation [l’Aera C réunit 60% de la Cisjordanie et Israël contrôle effectivement ces territoires, malgré quelques transferts apparents de tâches (éducation, santé), de fait soumis aux forces d’occupation]. Cette coalition est un pas important vers un équilibre politique normal au sein de notre société et je suis très optimiste quant à son avenir.»

    Mustafa Barghouti ajoute: «Nous pensons qu’une grande partie de la population cherche une troisième voie face schisme entre le Fatah et le Hamas».

    Il est membre du conseil législatif, fondateur et dirigeant de l’Initiative nationale palestinienne. «Nous cheminons dans les traces de la liste conjointe des Palestiniens de 1948, nous voulons suivre leur modèle réussi et fournir au Fatah et au Hamas un exemple de comment on peut atteindre l’unité.»

    «De manière générale, ces élections sont très importantes, et leur existence même pose les fondations pour combler le fossé entre la Cisjordanie et Gaza, ce qui pourrait, nous l’espérons, conduire à des élections nationales et présidentielles (…) Encore plus important, cela rendra au peuple le droit, longtemps perdu, de voter et d’influencer ceux qui le dirigent. Le tournant est prometteur et redonne une nouvelle énergie aux partis politiques, ce qui est déjà un bon résultat.»

    Des élus mis en détention

    Outre l’optimisme qu’ils affichent, les candidats soulignent l’importance de l’influence israélienne pendant la période précédant les votations. De récentes nouvelles font état des efforts de l’Administration civile pour encourager des commerçants et autres personnes ayant de bonnes relations avec Israël de se présenter aux élections et d’encourager les échanges en vue de cordonner les services de sécurité israéliens et ceux de l’Autorité palestinienne, sans compter les récentes arrestations de militants politiques et de candidats du Hamas et d’autres groupes.

    Arif Jafal, un analyste politique et dirigeant de Al Marsad – une ONG palestinienne indépendante à Ramallah qui supervise les élections et soutient la démocratie – explique à Local Call : «Une des principales questions que va soulever cette élection est celle de savoir avec qui Israël travaille et comment voter contre eux (…) Toute coopération de ce type affaiblit le Fatah et renforce ceux qui se présentent contre ce parti. Lors des précédentes élections nationales, Israël a été plus utile au Hamas que la campagne électorale de ce dernier. »

    Arif Jafal a indiqué que les élections pourraient entraîner un glissement des rapports de forces au niveau des autorités locales. Outre les régions clairement identifiées avec l’un des partis, il y a des villes où l’Alliance démocratique pourrait devenir une présence majeure (en particulier à Bethléem, Ramallah et Tulkarem), ainsi que des régions où le Fatah ou le Hamas seront obligés de former des coalitions avec d’autres groupes pour gérer le gouvernement local. «Dans des élections locales, outre le Fatah, le Hamas, et maintenant l’Alliance démocratique, il existe également des listes familiales qui se présentent de manière indépendante. Le Fatah ou le Hamas devront coopérer avec la nouvelle alliance de gauche ou avec des listes de familles afin de pouvoir contrôler les conseils.»

    Dans le contexte des élections en Cisjordanie et à Gaza, le débat public palestinien s’est récemment focalisé sur le manque d’élections à Jérusalem Est, alors qu’elle est censée devenir la capitale de l’Etat palestinien. Dans un article publié dans le quotidien Al-Quds, Mustafa Barghouti a appelé toutes les listes – celles de l’Alliance comme celles du Fatah et du Hamas – d’essayer d’organiser des élections dans Jérusalem Est en créant une seule liste, exclusivement pour cette ville. «Il s’agit d’un message pour créer, par des moyens non-violents, un état de fait face à la forte pression israélienne», explique Barghouti lors d’un entretien.

    Il est peu vraisemblable que l’Alliance démocratique devienne une force majeure au cours de ces prochaines élections. Mais si la tenue des élections aboutit et que l’Alliance puisse se maintenir – en s’établissant comme troisième parti qui puisse faire contrepoids et contrôler le Fatah et le Hamas à l’échelle locale et nationale – et si Israël ne supprime pas la liste (comme il le fait depuis des années avec des militants politiques et des membres du Conseil législatif) – ce sera une excellente nouvelle. Si tout se déroule bien et si la Liste conjointe devient effectivement, comme le disent certains activistes, une source d’inspiration pour les partis de gauche, alors il semble que la gauche palestinienne pourra aussi remercier le Ministre israélien des affaires étrangères Avigdor Lieberman pour avoir élevé le quorum des élections à la Knesset, obligeant les partis arabes d’Israël à s’unir [allusion à la Liste unifiée qui obtenu 10,54% des suffrages et 13 sièges lors des élections de mars 2015]. (Article publié sur le site +972 en date du 15 août 2016; traduction A l’Encontre)

    Par Haggai Matar

    23 - août - 2016

    http://alencontre.org/moyenorient/lalliance-democratique-une-troisieme-option-pour-les-elections-doctobre

  • Celtic de Glasgow (The Guardian)

    Et la réponse depuis la Palestine

    Les fans du "Celtic de Glasgow"recueillent plus de 85.000 £ pour les organismes de bienfaisance palestiniens après la manifestation des drapeaux.

    Les supporters du Celtic ont recueilli plus de 85.000 £ pour les organismes de bienfaisance palestiniens dans une tentative de faire correspondre une amende imminente de l'UEFA pour l'affichage de drapeaux palestiniens lors d'un match contre une équipe israélienne.

    L'instance dirigeante du football européen a entamé une procédure disciplinaire contre le club de Glasgow la semaine dernière après qu'un certain nombre de fans aient affiché les drapeaux palestiniens lors de leur victoire à domicile 5-2 contre l'Hapoel Be'er Sheva en éliminatoires de la Ligue des Champions. Le match retour doit être joué en Israël mardi soir. Le groupe "Brigade Verte" des supporters a mis en place un appel sur le site Internet  Gofundme dimanche pour correspondre à l'amende prévue et les dons transmis atteignent £ 85 000 mardi matin.

    Les supporters collectent des fonds pour "Aide médicale Palestine", qui oeuvre à la santé et aux soins médicaux aux personnes «les plus touchés par les conflits, l'occupation et le déplacement" et le Centre Lajee, un projet culturel et sportif pour les enfants dans le camp de réfugiés d'Aida, à Bethléem.


    Sur l'appel on peut lire: "Lors du match de Ligue des Champions avec Hapoel Be'er Sheva le 17 Août 2016, la Brigade Verte  a agité le drapeau de la Palestine. Cet acte de solidarité a gagné le respect celtique et été acclamé dans le monde entier. Il a également causé une action disciplinaire de l'UEFA, qui considère le drapeau palestinien comme une «bannière illicite».

    "En réponse à cet acte mesquin et politiquement partisan de l'instance dirigeante du football européen, nous sommes déterminés à apporter une contribution positive et lançons aujourd'hui une campagne pour #matchthefineforpalestine."

    Le communiqué indique que l'argent récolté aidera à acheter de l'équipement de football pour permettre au camp de réfugiés d'avoir une équipe, appelée Aida Celtic, dans la ligue de la jeunesse de Bethléem.

    Le Celtic fait face à sa neuvième punition UEFA pour le comportement de ses supporters en cinq ans, l'affaire sera entendue le 22 Septembre. Il y a deux ans, le club a été condamné à une amende de plus de £ 15 000 après qu'un drapeau palestinien ait été affiché lors de la qualification de la Ligue des Champions contre le KR Reykjavik.

    Les règles de l'UEFA interdisent l'utilisation de "gestes, des mots, des objets ou tout autre moyen de transmettre tout message qui ne soit pas digne d'un événement sportif, en particulier les messages qui sont de nature politique, idéologique, religieux, offensant ou provocateur".

    https://www.theguardian.com/celtic-fans-raise-85000-for-palestinian-charities-after-flag-protest

  • Femmes de Tunisie

  • Nouveautés "Tunisie" sur ESSF

    o-TUNISIE-facebook.jpg

     

    • Nouveau gouvernement tunisien : déclarations du Front populaire

      , par HAMMAMI Hamma, JMOUR Mohamed

      Sur la présentation factuelle de la composition du gouvernement Youssef Chahed, lire l’article publié sur ESSF http://www.europe-solidaire.org/spip.php?article38789
      Hamma Hammami : Les partis de la coalition au pouvoir sont organiquement liés à la corruption (19 août) (...)

    • Tunisie
      Composition du nouveau gouvernement tunisien

      , par LEROUGE Dominique

      Pour connaître les premières réactions du Front populaire, lire les déclarations d’Hamma Hammami et Mohamed Jmour reproduites sur ESSF http://www.europe-solidaire.org/spip.php?article38788
      Ministres (26 dont 4 de Nidaa et 3 d’Ennahdha)
      Hédi Majdoub (sortant), ministre de l’Intérieur ;
      Farhat (...)

      Tunisie : échec de la tentative de faire participer le Front populaire au « gouvernement d’union nationale »

      , par Divers media

      Le 10 août, le Premier ministre nouvellement désigné avait rencontré de député Front populaire Mongi Rahoui pour lui proposer de participer au futur gouvernement. Dominé par Nida Tounès (parti issu de l’ancien régime) et Ennahdha (islamiste), ce gouvernement aura pour mission de mener une politique (...)