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Israël - Page 7

  • Selon Google Maps, la ‪‎Palestine‬ n’existe plus ! (Anti-k)

     
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    Selon Google Maps, la Palestine‬ n’existe plus ! Google a supprimé le nom de Palestine de ses cartes et l’a remplacé par Israël.

    La décision de Google de retirer la Palestine de ses cartes et de la remplacer par Israël‬ a été tout de suite dénoncée par le Forum des Journalistes Palestiniens.

    Selon leur déclaration, la décision de Google faite le 25 Juillet est « une partie de la stratégie d’Israël pour établir son nom en tant qu’Etat légitime pour les générations à venir et rayer définitivement de la carte la Palestine ».

    « Le déplacement vise également à falsifier l’histoire, la géographie, ainsi que le droit du peuple à avoir sa patrie, et aussi une tentative échouée de manipuler la mémoire des Palestiniens et des Arabes ainsi que du monde ».

    D’après le forum, ce remplacement est « contraire à toutes les normes et conventions internationales », ce qui souligne que Google doit refuser ses actions.

    Les internautes ont largement réagi à la décision de Google de remplacer la Palestine par Israël sur ses cartes.

    http://www.anti-k.org/

  • « Israéliser » la société française (UJFP)

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    Une nouvelle fois, l’émotion légitime générée par les attentats ignobles de Nice et de Saint-Etienne-du-Rouvray génère son lot de « solutions » du Ministère de la Parole ... mais qui font froid dans le dos. Surtout quand elles proviennent non pas d’abonnés au café du Commerce mais de hauts responsables politiques.

    Ainsi d’Hervé Morin, ancien Ministre de la Défense de Nicolas Sarkozy et actuel président du conseil régional de Normandie, qui propose d’« israéliser » notre sécurité et de prendre modèle sur la société israélienne pour vaincre le terrorisme, afin ainsi de « mettre hors d’état de nuire tous ceux qui sont potentiellement dangereux ». Du grand n’importe quoi si l’on considère d’abord, du seul point de vue de l’efficacité militaire, qu’Hervé Morin propose de prendre exemple sur ... un échec !

    Car l’État d’Israël n’a sûrement rien éradiqué du « terrorisme » comme le montrent les récents actes désespérés de jeunes palestiniens agressant des soldats ou des Juifs ultra-nationalistes à l’arme blanche ou au tournevis.

    Bien sûr, cynique, Hervé Morin confond « terroristes » et résistants, oublie la terreur indiscriminée, définition du terrorisme, infligée aux Palestiniens par des gouvernements israéliens de plus en plus extrémistes, bombardant une population désarmée de deux millions d’habitants enfermée dans la prison à ciel fermé par les drones de Gaza.

    Mais, après tout, peut-être est-ce cela le « modèle » rêvé par Hervé Morin ?

    Ériger un mur, par exemple, entre Rouen et sa banlieue de Saint-Etienne-du- Rouvray ? Détruire les immeubles et maisons des « terroristes » et de leur famille ? On pourrait aussi lui suggérer de priver d’eau, mais aussi, pourquoi pas, de gaz et d’électricité certaines cités de banlieue... Et si on installait un peu partout dans « nos » banlieues, de ces checkpoints humiliants, histoire de « leur » montrer qui est le maitre ?

    Et des prisons pour les enfants, pourquoi pas ?

    Ça existe déjà, en France, mais on pourrait les améliorer, comme là-bas ! À moins, finalement, d’instaurer officiellement (puisqu’il existe déjà selon Manuel Valls) un bon petit apartheid bien de chez nous, provisoire, bien sûr, comme l’état d’urgence ?

    Mais surtout, la grande idée de Hervé Morin et de ses amis sionistes, c’est de faire de chaque citoyen un délateur, un flic et/ou un soldat permanent doté du permis de tuer tout « suspect » ayant des intentions potentiellement louches ou un geste imprudent. Normal, évidemment, puisque nous sommes « en guerre » : guerre extérieure, au Mali, en Libye, en Afghanistan, en Syrie et en Irak, et partout où le terrain de jeu de « nos » services reste inconnu de la plupart d’entre nous ; guerre intérieure dans laquelle tout Arabe ou Musulman est suspect.

    Israël et Hervé Morin veulent « terroriser les terroristes » comme le proposait Charles Pasqua, sans oublier « leurs complices » - entendez, tous ceux qui, comme en Israël, essaient de comprendre et d’expliquer. Car, comme le dit Manuel Valls, il n’y a rien à expliquer, car expliquer, c’est déjà excuser.

    En prenant exemple sur Israël, ils nous proposent une société autiste, repliée sur elle-même et paranoïaque, une société fonctionnant sur le mode manichéen, individuellement et collectivement, dans laquelle tout ce qui n’est pas avec « nous » est contre « nous », où l’ennemi est partout. Une société qui s’est rendue elle-même malade de l’oppression d’un autre peuple.

    Non, l’État d’Israël, premier producteur mondial de barbelés, ne sera jamais « notre » modèle !

    Le Bureau national de l’UJFP, le 5 août 2016

    http://www.ujfp.org/

  • Israël autorise désormais la prison pour « terrorisme » à partir de 12 ans (AFPS)

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    La presse unanime, appelle cela une "altercation" entre le (méchant) enfant et le (gentil) militaire, et le gosse est plâtré! Et ses parents seraient des "militants" !(Pas de gauche, au moins?)

    Israël, modèle à suivre en matière de lutte contre le terrorisme ?

    Le parlement de l’Etat juif rend possible, ce mercredi, l’emprisonnement de l’auteur d’un acte « terroriste » grave dès l’âge de 12 ans. Plusieurs attaques anti-israéliennes ont été perpétrées ces derniers temps par de jeunes Palestiniens.

    Avant cette nouvelle loi, l’âge minimum était de 14 ans.

    Le texte « permettra aux autorités d’emprisonner un mineur reconnu coupable d’un crime grave comme un meurtre, une tentative de meurtre ou un homicide, même si il ou elle a moins de 14 ans », annonce la Knesset (le Parlement israélien) sur son site internet.

    Cela revient à abaisser à 12 ans l’âge minimal. Parce qu’un enfant de moins de 12 ans ne peut être jugé pour un acte criminel, a expliqué une porte-parole du ministère de la Justice.

    La loi a été définitivement adoptée mardi soir en troisième lecture par le Parlement, dominé par la majorité de droite qui soutient le gouvernement de Benjamin Netanyahu. 32 députés ont voté pour, 16 contre, un seul s’est abstenu.

    « Une approche plus agressive »

    Le texte avait été présenté face à un regain d’attaques anti-israéliennes dont les auteurs sont souvent des adolescents palestiniens. Cette réalité « exige une approche plus agressive », affirme la Knesset.

    « Peu importe à ceux qui sont assassinés d’un coup de couteau dans le coeur que l’enfant (auteur des faits) ait 12 ou 15 ans », renchérit Anat Berko, députée du parti de droite Likoud, citée par le Parlement. « Peut-être que cette loi permettra aussi d’empêcher ces enfants d’être utilisés pour tuer des gens. » Anat Berko parrainait le texte, bénéficiant du soutien de la ministre de la Justice Ayelet Shaked.

    257 personnes tuées

    Israël, les Territoires palestiniens et Jérusalem sont en proie depuis le 1er octobre 2015 à des violences qui ont coûté la vie à 219 Palestiniens, 34 Israéliens, deux Américains, un Érythréen et un Soudanais. La plupart des Palestiniens tués étaient des auteurs d’attaques anti-israélienes, ou auteurs présumés.

    B’Tselem, une ONG israélienne qui documente les violations des droits de l’Homme dans les Territoires occupés, s’est émue de l’adoption de la loi. « Plutôt que de les envoyer en prison, Israël ferait mieux de les envoyer à l’école, où ils grandiraient dans la dignité et la liberté, et non pas sous le régime de l’occupation », a déclaré l’association.

    Dans les faits, la nouvelle loi s’applique là où est appliquée la loi civile israélienne. En Cisjordanie occupée, la loi militaire permet déjà à Israël d’emprisonner des mineurs âgés de 12 ans.

    La Parisien  jeudi 4 août 2016

    http://www.france-palestine.org/Israel-autorise-desormais-la-prison-a-partir-de-12-ans

  • Cisjordanie : des ânes au coeur de la bataille pour la terre (France24)

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    C'est bien un âne israelien!

    "40 ânes à vendre": l'annonce, publiée dans la presse palestinienne, aurait pu être banale. Mais elle est signée de l'armée israélienne et concerne, assurent les Palestiniens, des animaux confisqués à des agriculteurs en Cisjordanie occupée.

    Les autorités israéliennes affirment oeuvrer pour la sécurité publique en s'emparant d'animaux errants. Mais, pour les Palestiniens, l'objectif est autre: en multipliant confiscations et destructions, l'armée veut les pousser à quitter la Vallée du Jourdain, stratégique pour ses terres agricoles et ses réserves en eau.

    Les bêtes seront vendues aux enchères si elles ne sont pas réclamées par leurs propriétaires, précise l'annonce en arabe du commandement militaire du territoire palestinien occupé par Israël depuis près de 50 ans.

     

    Pour Arif Daraghmeh, chef du Conseil des villages d'Al-Maleh qui regroupe 26 hameaux de la Vallée du Jourdain, les propriétaires ne se sont pas manifestés parce que l'armée leur réclame des amendes allant jusqu'à 2.000 shekels, plus de 470 euros, par âne.

    Le Cogat, organe du ministère de la Défense israélien en charge des Territoires occupés, explique lui qu'il s'agit de "mesures (appliquées) depuis des années pour appréhender les animaux qui errent sans surveillance et représentent un danger".

    Sollicité par l'AFP, il explique que grâce à ces mesures, "les accidents de la route ont baissé de 90%". Quant aux amendes, "il ne s'agit que des dépenses liées à la capture et au gardiennage des animaux".

    L'annonce des 40 ânes est inhabituelle, c'est la troisième en deux ans et avant cela, il n'y en avait jamais eu, assure M. Daraghmeh. Mais les saisies d'animaux, elles, ne sont pas nouvelles.

    'Zones de tir'

    Les chèvres de Slimane Becharat, 60 ans, installé sous un abri de toile de jute, ont déjà été placées dans la "zone de quarantaine" israélienne installée le long de la frontière jordanienne il y a vingt ans.

    Pour lui, comme pour M. Daraghmeh, ces saisies ont un but "hautement stratégique". "En confisquant animaux et matériel agricole et en détruisant maisons, abris pour animaux et autres, les Israéliens veulent faire pression sur les Palestiniens pour qu'ils quittent la Vallée du Jourdain", qui s'étend sur un tiers de la Cisjordanie, assure M. Daraghmeh.

    Car, dit-il, "celui qui contrôle la Vallée, contrôle la frontière (avec la Jordanie), et les accès à l'eau et aux terres agricoles", deux éléments vitaux pour les Palestiniens du cru, qui vivent de culture et d'élevage.

    C'est le cas de Youssef, qui surveille ses 80 vaches et veaux en gardant un oeil sur la route où passent des véhicules militaires israéliens. Derrière lui, une inscription en hébreu, arabe et anglais proclame sur un bloc de béton "Zone de tir, entrée interdite".

    L'armée israélienne a transformé 18% de la Cisjordanie en zone d'entraînement, indique l'ONU. Aujourd'hui, 6.200 Palestiniens y vivent encore.

    Dans le gouvernorat de Toubas, où vit Youssef, plus de 800 personnes sont restées avec leur bétail dans ces "zones de tir". L'armée peut, selon lui, l'expulser à tout moment de chez lui et saisir ses bovins.

    "Les soldats embarquent les bêtes en nous disant que nous sommes dans une zone militaire fermée", raconte Youssef, en agitant son bâton pour déplacer ses animaux aux côtes saillantes. "Ou alors ils passent avec leurs chars et rien ne survit, ni un oeuf d'oiseau enfoui ni même un bébé gazelle couché au sol".

    Youssef assure avoir déjà perdu des dizaines de bêtes, confisquées ou mortes de soif faute d'accès à un point d'eau.

    Bataille pour l'eau

    Car, sur les bords du Jourdain, l'immense majorité des habitants de la zone dite "C" --qui couvre 90% de la Vallée-- ne sont pas connectés à l'eau et doivent l'acheter à prix d'or, rapporte l'ONU.

    Ces 90% sont "virtuellement interdits d'usage aux Palestiniens et réservés à l'armée israélienne ou placés sous la juridiction des colonies", où vivent 9.500 Israéliens, explique l'ONU.

    La consommation d'eau dans certains endroits y "est de 20 litres par jour par personne seulement, soit un cinquième des recommandations de l'OMS", l'Organisation mondiale de la Santé, déplore l'ONU.

    La zone dite "C" représente plus de 60% de la Cisjordanie. Depuis les accords israélo-palestiniens d'Oslo (1993), ce secteur est placé sous le contrôle unique de l'armée israélienne échappant ainsi à l'Autorité palestinienne.

    Sur la colline rocailleuse qui monte derrière les animaux de Youssef, un tuyau détourne l'eau qu'il utilisait autrefois pour ses bêtes, "vers une colonie", affirme-t-il en ajoutant, amer: "avant, nous buvions l'eau de la source. Aujourd'hui, les colons s'y baignent".

    Sarah BENHAIDA le

    http://www.24matins.fr/topnews/cisjordanie-des-anes-au-coeur-de-la-bataille-pour-la-terre-373022

  • Nouveautés sur AURDIP

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  • Nouveautés sur Agence Médias Palestine

    La lettre de Bilal Kayed depuis la prison, au 48e jour de sa grève de la faim : « Vos luttes renforcent ma détermination pour la victoire »

    La lettre de Bilal Kayed depuis la prison, au 48e jour de sa grève de la faim : « Vos luttes renforcent ma détermination pour la victoire »

    Samidoun, 1er août 2016 Le prisonnier palestinien Bilal Kayed, au 48e jour de sa grève de la faim, a transmis la lettre suivante aujourd’hui, de l’intérieur de l’hôpital Barzilai où il est maintenu pieds et mains enchaînés à son lit d’hôpital. Kayed, 38 ans, a lancé sa grève de la faim le 15 juin ; il...
     
     
    B’Tselem : 740 civils, dont des mineurs, laissés sans logement par l’État israélien

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    IMEMC – 28 juillet 2016 De janvier à juin 2016, les autorités israéliennes auraient démoli 168 habitations dans les communautés palestiniennes en Cisjordanie occupée, laissant sans logement 740 personnes, dont 384 mineurs, révèle un rapport de B’Tselem selon Palestine News Network (PNN). Ces chiffres de B’Tslem montrent que cette période de six mois a connu,...
     
     
    Les malades de Gaza paient le prix du blocus

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    Isra Saleh el-Namey, The Electronic Intifada, 27 juillet 2016 Gaza souffre d’une pénurie chronique de médicaments, conséquence de la division politique entre la Cisjordanie et Gaza, ainsi que du siège d’Israël. (Eyad Al Baba / APA Images) Huda Jalal pleure encore la mort de son bébé en mai dernier. Cette femme de 32 ans est entrée prématurément...
     
     
    Les autorités israéliennes arrêtent 6730 Palestiniens en neuf mois

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    Middle East Monitor – 4 juillet 2016 Les autorités israéliennes ont arrêté 6730 Palestiniens et rendu 950 ordonnances de détention administrative depuis octobre 2015, rapporte ce dimanche le journal Quds Press en citant la Commission palestinienne des Droits de l’homme. La Commission informe que 180 Palestiniens sur ces 6730 ont été arrêtés pour incitation présumée...
     
     
    48 Palestiniens en grève de la faim contre la politique israélienne de détention sans charges

    48 Palestiniens en grève de la faim contre la politique israélienne de détention sans charges

    23 juillet 2016 (mis à jour le 24 juillet 2016) RAMALLAH (Ma’an) – Selon un communiqué émis par le Comité Palestinien des Affaires des Prisonniers, une grève de la faim massive se poursuivait samedi dans les prisons israéliennes pour protester contre la détention de Palestiniens par Israël, sans charges ni procès, 48 Palestiniens participant maintenant...
     
     
    Israël emprisonne une journaliste pour un statut sur facebook

    Israël emprisonne une journaliste pour un statut sur facebook

    Par Charlotte Silver, le 20 juillet 2016 Des Palestiniens prennent part à une manifestation, le 19 juin dans la ville de Gaza, pour demander la libération de Bilal Kayed, prisonnier palestinien en grève de la faim. (Ashraf Amra / APA images) Un tribunal israélien de Jérusalem a condamné une journaliste palestinienne à six mois de prison...

  • 26 juillet 1956. l'Egypte nationalise le canal de Suez ( Algérie Infos)

    Photo DR

    A Alexandrie, le 26 juillet 1956. Photo DR

    Le 26 juillet 1956, le président égyptien Gamal Abdel-Nasser annonce la décision de nationaliser le canal de Suez, en l'accompagnant d'un mémorable éclat de rire. Il déclare à Alexandrie, devant une foule en liesse: "Le canal est désormais à nous, bien à nous".  

    Gamal Abd el-Nasser était alors âgé de 38 ans. Quatre ans après la Révolution menée par les Officiers libres, il rêve de moderniser son pays. Il veut commencer par construire un barrage à Assouan, en amont du Nil, pour régulariser le débit du fleuve, doubler ou tripler les surfaces irriguées du pays et fournir de l'énergie hydroélectrique.

    Le devis de cet immense projet dont on parle depuis déjà deux siècles : 1,2 milliard de dollars. Nasser demande aux Américains de l'aider à le financer. Washington, qui tient à conserver de bonnes relations avec l'Égypte, signe un accord de principe en février 1956. Mais le raïs, qui affiche pourtant un anticommunisme farouche, désavoue le pacte de Bagdad - l'équivalent de l'Otan au moyen-Orient- créé sous la houlette américaine. Nasser affirme donc sa neutralité dans la "guerre froide" qui oppose l'URSS et les États-Unis.

    Le 19 juillet 1956, les USA font volte-face, retirent l'offre de prêt américain à l'Égypte et poussent la Banque mondiale à en faire autant ! C'est une humiliation amère pour les Égyptiens et leur jeune président de la République, qui décide de se procurer l'argent en nationalisant le canal de Suez, par lequel transitent notamment 70 % des importations britanniques et 50 % des importations françaises.

    Les Britanniques et les Français refusent cette décision souveraine, assortie de l'engagement d'indemniser les actionnaires de la Compagnie. Les deux pays refusent de discuter et décident d'occuper Suez militairement. Ils combinent avec Israël une opération rassemblant plus de 60.000 hommes, 300 avions de combats et 6 porte-avions. Le gouvernement français, alors présidé par le socialiste Guy Mollet, voulait aussi stopper le soutien égyptien à la lutte de libération nationale des Algériens.

    Après de premières opérations, le maréchal Boulganine, président de l'Union soviétique lance son ultimatum historique: si l'attaque n'est pas stoppée l'URSS menace d'intervenir avec des fusées intercontinentales. Les trois pays sont contraints de se replier, les USA étant plutôt réservés sur leur intervention. Les parachutistes français et britanniques doivent cesser le feu, quelques heures à peine après avoir sauté sur le canal. Le 6 novembre 1956, à minuit, prend fin l'expédition de Suez.

  • Égypte-Turquie-Israël : Petits jeux diplomatiques pour puissances régionales (Npa)

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    Le jeu des alliances au Proche et au Moyen-Orient évolue, une fois de plus, de manière à première vue surprenante.

    Dimanche 10 juillet, le ministre égyptien des Affaires étrangères, Sameh Choukri, s’est rendu en Israël pour une première visite depuis neuf ans. À l’époque, en juillet 2007, son prédécesseur de l’époque (Ahmed Aboul Gheit) s’était rendu à Jérusalem avec son homologue jordanien, Abdelelah Al-Khatib. Mais cette fois-ci, le ministre Choukri s’est laissé prendre en photo dans deux réunions, dont l’une avait lieu dans la résidence personnelle du Premier ministre israélien, Benjamin Nétanyahou. Une première et donc un symbole d’autant plus fort.

    Deux semaines plus tôt, le dimanche 26 juin le gouvernement de l’État sioniste avait pu conclure un accord avec le gouvernement turc, mettant officiellement fin à un contentieux vieux de six ans. Le 31 mai 2010, des troupes israéliennes avaient donné l’assaut en Méditerranée, contre le navire turc « Mavi Marmara », tuant dix ressortissants turcs. Le bateau faisait partie de la flottille pour Gaza. Cela jeta un froid dans les relations officielles entre les deux États. Jusqu’ici, Israël et la Turquie, deux puissances militaires travaillant avec les structures de l’Otan (dont la Turquie est membre depuis 1952) en Méditerranée, avaient été stratégiquement proches.

    Excuses croisées...

    Depuis la fin juin, la crise diplomatique semble donc soudainement réglée. Le pouvoir turc renonce désormais aux poursuites judiciaires, qu’il avait lancées contre Israël. Initialement, la Turquie d’Erdogan avait posé trois conditions pour une reprise des relations : des excuses publiques israéliennes, une indemnisation financière des familles des victimes turques de 2010, et un abandon du blocus imposé à Gaza. Les deux premières conditions ont été partiellement satisfaites, surtout en termes financiers, puisque Israël va verser 20 millions de dollars (18 millions d’euros) pour clore le dossier. En revanche, il n’y aura pas de libre accès au port de Gaza, même si la Turquie pourra livrer des biens pour Gaza au port israélien d’Ashdod, d’où les Israéliens les achemineront... ou pas !

    Turcs et Égyptiens auraient-ils donc abandonné leurs critiques à l’égard d’Israël, l’occupation de la Palestine serait-elle donc terminée ou acceptée ?

    En réalité, les comportements des deux gouvernements – à Ankara et au Caire – ne sont pas si liés que cela. Concernant le pouvoir turc, dans le même mouvement, il s’est aussi rapproché d’un autre pays avec lequel les rapports étaient entrés en crise : la Russie. Et cette fois-ci, c’est le président Erdogan qui le 27 juin s’est excusé – chose qui ne lui ressemble guère – auprès de son homologue Vladimir Poutine, demandant aussi de « restaurer les relations traditionnellement amicales » entre les deux pays. L’objet de ses excuses concernait l’avion russe abattu par l’armée de l’air turque en novembre 2015, aux confins de la Syrie.

    Qui aura l’hégémonie ?

    La réalité, c’est surtout qu’Erdogan, dans sa recherche d’un rôle de grande puissance régionale, était allé trop loin dans l’isolement. Historiquement, le leader de l’AKP (islamiste), arrivé au pouvoir en 2003, avait suivi une politique du « zéro ennemi » dans la région : ami avec le régime syrien de Bachar el-Assad (les deux hommes sont même partis en vacances ensemble...), négociant un temps avec les Kurdes du PKK, etc. Mais à partir de 2011, Erdogan a rompu avec cette politique : il croyait que le « printemps arabe » allait lui donner un rôle de leader régional (l’AKP devenant le « modèle » de parti « islamiste libéral » au pouvoir que les Frères musulmans devaient imiter), que le régime syrien d’Assad allait rapidement chuter, et que le régime turc apparaîtra comme le protecteur des sunnites dans la région. Puisque ce scénario ne s’est pas réalisé, Erdogan est aujourd’hui obligé de composer avec d’autres puissances.

    Concernant l’Égypte, c’est une autre affaire.

    Depuis l’arrivée au pouvoir du militaire al-Sissi suite au renversement du gouvernement islamiste en 2013, la diplomatie du pays s’aligne surtout sur son allié et créancier saoudien et sur d’autres puissances conser- vatrices du Golfe. Or, ce bloc sunnite-réactionnaire, s’il n’admet pas entretenir des relations avec Israël pour des motifs religieux, entretient bien des relations avec l’État sioniste en sous-main (avec les USA dans le rôle d’arbitre...). Avec la réapparition de l’Iran en tant que puissance régionale, mais surtout depuis l’accord des grandes puissances avec Téhéran en juillet 2015, il n’a plus qu’une seule préoccupation : endiguer l’influence iranienne. Or, au côté d’Israël, on se retrouve contre cet ennemi commun.

    Bertold du Ryon

     
  • La santé du gréviste de la faim palestinien se dégrade : LIBEREZ BILAL KAYED ! (UJFP)

    http://www.ujfp.org/IMG/arton5064.jpg

    #Freedom4Bilal

    L’état de santé de Bilal Kayed palestinien en grève de la faim depuis un mois pour protester contre sa détention administrative en Israël s’est dégradé jeudi, selon un officiel palestinien et des membres de sa famille.

    Bilal Kayed a débuté le mois dernier une grève de la faim pour protester contre sa détention administrative par Israël, une mesure permettant l’emprisonnement d’une personne sans procès ni charge !

    Après avoir purgé une peine de 14 ans et demi de prison pour ses activités au sein du FPLP (Front populaire de libération de la Palestine), il devait être libéré le 15 juin.


    - Téléphonez, écrivez aux bureaux de la commissaire européenne Federica Mogherini +32 (0) 2 29 53516 , federica.mogherini@ec.europa.eu comme le propose le réseau de solidarité avec les prisonniers palestiniens samidoun.

    - Dans les réseaux sociaux utilisez le mot clé #Freedom4Bilal


    http://www.ujfp.org/IMG/arton5064.jpg

    La famille du gréviste de la faim Bilal Kayed lance un appel au monde

    dimanche 17 juillet 2016 - 06h:32 - Addameer - Traduction Info-Palestine

    Pour tous ceux qui ont une conscience vivante dans ce monde, pour tous ceux qui croient et se battent pour l’humanité – qui est bafouée aux yeux du monde entier – nous crions de toutes nos forces pour que l’on nous rejoigne, en disant : ASSEZ !

    Nous, la famille du prisonnier Bilal Wajeeh Mohammad Kayed, appelons à la justice. Bilal a passé quatorze ans et demi à purger sa peine injuste dans les prisons israéliennes. Il a passé quatorze ans et demi loin de sa famille et de ses amis – qui se sont languis chaque seconde pour lui, priant pour qu’il retrouve sa liberté bien méritée. Une liberté dont il avait rêvé à chaque instant tout au long de ces années, voulant se remettre debout et continuer sa vie comme une personne et rattraper le temps perdu derrière les barreaux sionistes, où les meilleures années de sa jeunesse lui ont été volées.

    Bilal a perdu son emploi, un certain nombre de ses amis, et n’a même pas eu la possibilité d’entendre les dernières paroles de son père ni n’a-t-il pu lui dire adieu – tout cela alors qu’il était maintenu dans l’isolement dans la prison sioniste, subissant une grande oppression et une grande souffrance dans la dernière année de sa peine. Bilal a été isolé de tout contact avec d’autres prisonniers et de toutes les visites de sa mère malade ; une mère qui rêvait du moment de sa libération, le moment de leur réunion et le moment de la paix, en sachant qu’il aurait la chance de revenir dans le monde et de reconstruire une vie qui lui avait été volée.

    Le 13 juin 2016, le même jour où il était censé respirer sa liberté, Israël a détruit ce rêve. Il a effacé les sourires sur les visages de la famille et des amis de Bilal. Israël a placé Bilal en détention administrative pour six mois ; une détention sans inculpation ni jugement. Où est l’humanité dans la détention d’un être humain le jour de sa libération après quatorze ans et demi ? Quel gouvernement dans le monde permettrait de priver un être humain de ses droits les plus élémentaires ? N’est-ce pas un crime d’ampleur internationale que de tolérer cette peine inhumaine pour un prisonnier devant être libéré ?

    Nous implorons la communauté internationale de se dresser contre un tel crime : la détention d’une personne pour aucune raison. Si cet acte est toléré, des centaines d’autres prisonniers palestiniens comme Bilal en seront les victimes et Israël continuera de violer les lois internationales, et sous le nez du monde entier. Bilal avait purgé sa sentence injuste longue de 174 mois ; il a passé ce qui aurait été les plus beaux jours de sa vie en prison purgé une peine pour des crimes dont un tribunal sioniste l’a accusé sans preuves.

    La liberté de Bilal a été effacée et une nouvelle peine de six mois d’obscurité lui a été infligée ! Bilal s’est révolté contre cette décision cruelle et il a immédiatement commencé une grève de la faim. Il ne prend que de l’eau depuis 30 jours, refusant tout aliment et tout substitut alimentaire, et rejetant toute intervention médicale. Son corps est en souffrance. Il a perdu plus de 30 kilos et a commencé à souffrir de graves évanouissements. Mettant en danger sa propre vie, Bilal insiste sur le fait qu’il n’assistera pas aux audiences du tribunal et il refuse de mettre fin à sa grève, lui qui a toujours été prêt à se sacrifier pour les droits de chacun. En réponse, Israël lui a proposé quatre ans d’exil, ce qu’il refusé. Après quoi l’administration pénitentiaire israélienne l’a remis en isolement et à l’écart de ses camarades.

    Nous croyons encore à l’humanité, et donc nous implorons la communauté internationale d’adopter la posture nécessaire et de se rassembler pour soutenir le droit de Bilal à sa liberté.


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    Bilal Kayed, un prisonnier palestinien dont la libération était prévue, doit poursuivre sa détention sans accusation

    source Samidoun traduit par Pour la Palestine

    Le matin du 13 juin, le prisonnier palestinien Bilal Kayed, dont il était prévu qu’il soit libéré ce jour-là après avoir séjourné quatorze ans et demi dans les prisons israéliennes, s’est vu brusquement infliger en lieu et place six mois de détention administrative, c’est-à-dire une incarcération sans accusation ni procès.

    Kayed, 34 ans, originaire d’Asira al-Shamaliya, près de Naplouse, a été privé à de très nombreuses reprises des visites de sa famille et il a effectué plusieurs séjours en enfermement solitaire, durant ses années de détention. Il a participé à de multiples grèves de la faim, notamment en février dernier, pour protester contre sa mise en isolement à la prison d’Ashkelon.

    Avant d’être transféré en cellule d’isolement à Ashkelon, Kayed avait été le représentant des prisonniers du Front populaire de libération de la Palestine, le parti politique palestinien de gauche, à la prison de Megiddo. Il faisait partie des douzaines de prisonniers transférés de Megiddo, en septembre 2015, dans le cadre d’une campagne de répression, répression consistant en autres en transferts, raids et agressions contre les prisonniers.

    Kayed a été emprisonné le 14 décembre 2001. Il avait 19 ans, à l’époque. Durant son séjour en prison, il a travaillé d’arrache-pied pour parfaire son éducation et son rôle de représentant de ses compagnons prisonniers.

    Kayed fait partie des 750 Palestiniens emprisonnés en détention administrative, c’est-à-dire sans accusation ni procès. Les ordonnances de détention administrative, délivrées au nom du commandant militaire de l’occupation israélienne de la Cisjordanie, valent pour des périodes allant de un à six mois, et ce, sur base de preuves tenues secrètes. Elles sont renouvelables à l’infini.

    La détention administrative de Bilal Kayed est manifestement une tentative d’éviter arbitrairement de libérer un prisonnier et combattant palestinien qui a passé plus de 14 ans dans les prisons israéliennes. Depuis son adolescence, Kayed est connu comme un organisateur hors pair et un dirigeant de la jeunesse palestinienne. Ceci illustre une fois de plus le recours à la détention administrative en tant que méthode de ciblage des meneurs de la communauté et société palestinienne, et en tant que pratique coloniale systématique censée dépouiller le peuple palestinien de ses organisateurs efficaces et d’isoler du peuple les dirigeants palestiniens en devenir.

    Le Réseau Samidoun de solidarité avec les détenus palestiniens réclame la libération immédiate de Bilal Kayed et de tous les prisonniers palestiniens détenus dans les prisons israéliennes et il invite instamment tous les amis du peuple palestinien à s’organiser, à protester et à agir pour réclamer sa liberté et celle des 7 000 Palestiniens qui se trouvent actuellement en prison.

     
    mercredi 20 juillet 2016
     
  • Israël face à BDS (Orient 21)

    Interview de Sylvain Cypel

    Hillary Clinton, une fois élue, tentera-t-elle de criminaliser la campagne Boycot-Désinvestissement-Sanctions (BDS) contre Israël ? « Cela pose problème aux États-Unis », dit Sylvain Cypel. D’abord parce que l’expression d’une opinion ne peut pas être criminalisée, ensuite parce que chaque tentative de criminalisation se transforme en échec politique. « Tenter de l’interdire renforce BDS. »