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Syrie - Page 25

  • Nouveautés sur Europe Solidaire Sans frontières

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    • Syrie, périphérie de Damas : Etranglé par le régime d’Al-Assad, Daraya capitule

      , par KODMANI Hala

      L’évacuation ce vendredi des derniers habitants de Daraya, en périphérie de Damas, a été obtenue à l’issue d’un accord entre le régime Assad et les insurgés syriens qui lui tenaient tête après quatre ans de siège.
      Traînant d’une main une valise à roulettes et de l’autre un enfant en bas âge, des centaines de (...)

    • Turkey
      Turkey’s incursion in Syria is aimed at defeating the Kurds and overthrowing Rojava

      , by HEARSE Phil

      Turkey’s incursion into northern Syria on 24 August was flagged up as a move to drive the so-called Islamic State (ISIS) out of the border town of Jarabulus. But that is just a cover: Turkey’s not very secret major objective is to crush the 50,000-strong Kurdish YPG (people’s Protection Unit) (...)

    • Kurdistan in Turkey
      Debate – Analysing the PKK: a reply to Alex de Jong

      , by HEARSE Phil, PARKER Sarah

      In the wake of the failed military coup in Turkey, and the massive wave of state repression that has followed, building solidarity with the progressive resistance in Turkey and Kurdistan is even more vital. The attention of socialists and democrats worldwide will be turned towards the (...)

    • LGBT+ Egypt
      Egypt’s grand mufti says harming gays is unacceptable even as LGBT crackdown continues

      , by ETEHAD Melissa

      In an interview with Germany’s Süddeutsche Zeitung newspaper late last month, Shawki Allam said that he condemned the Orlando massacre in which 49 people were killed and that no one had “the right to hurt homosexuals or to take the law into their own hands.”
      Allam’s comments, which were part of a (...)

    • A gauche
      Tunisie : Déclarations de dirigeants du Front populaire sur leur refus de voter la confiance au gouvernement Chahed

      , par AMROUSSIA Ammar, AMAMI Nizar, HAMMAMI Hamma, HAMMAMI Jilani, LAKHDHAR Zied

      D’autres déclarations convergentes rapportées par les media sont disponibles sur ESSF aux adresses suivantes
      http://www.europe-solidaire.org/spip.php?article38728 http://www.europe-solidaire.org/spip.php?article38788 http://www.europe-solidaire.org/spip.php?article38800
      25 août : Jilani Hammami (...)

     

  • Nouveautés sur Europe Solidaire Sans frontières

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    • Tunisie : Déclarations de dirigeants du Front populaire sur leur refus de voter la confiance au gouvernement Chahed

      , par AMROUSSIA Ammar, AMAMI Nizar, HAMMAMI Hamma, HAMMAMI Jilani, LAKHDHAR Zied

      D’autres déclarations convergentes rapportées par les media sont disponibles sur ESSF aux adresses suivantes http://www.europe-solidaire.org/spip.php?article38728 http://www.europe-solidaire.org/spip.php?article38788 http://www.europe-solidaire.org/spip.php?article38800
      25 août : Jilani Hammami (...)

    • Tunisie : le vote de confiance au gouvernement Chahed

      , par LEROUGE Dominique

      Sur les 217 députés que compte l’Assemblée, 194 étaient présents et ont pris part au vote (89,4%).
      167 députés ont voté la confiance au gouvernement Chahed (86 % des présents)
      5 se sont abstenus
      22 ont voté contre (11,3 % des présents) et constituent donc désormais l’opposition au sein de (...)

    • Internationalism
      A critical test – Anti-imperialism and the Syrian Revolution

      , by SMITH Ashley

      Ashley Smith explains what’s at stake in a critical test for the international left.
      THE SYRIAN Revolution has tested the left internationally by posing a blunt question: Which side are you on? Do you support the popular struggle against dictatorship and for democracy? Or are you with Bashar (...)

    • On the Left
      United States Left: A Challenge to the Green Party on Syria

      , by HELLER Stanley

      August 4. The uprising and fighting in Syria have gone on for over five years and your platform doesn’t say a word about it . Delegates to this weekend’s convention, how about adding these five sentences?
      1. We stand with the Arab revolutions and uprisings for democracy that started in Tunisia (...)

    • Syria
      A Light in the Darkness – Self organisation and the Syrian Revolution

      , by BOOTHROYD Mark

      Behind the headlines and vicious brutality of Syria’s civil war lie amazing examples of self organisation, the story of which is largely unknown to most in the West. It is this self organisation, and not Saudi or Turkish aid, which has allowed the revolt to sustain itself through six long brutal (...)

    • Syria
      2011-2013 – Local Coordination Committees of Syria

      , by Local Coordination Committees

      At the onset of the Syrian revolution, Syrian youth began organizing themselves in their neighborhoods, villages and towns so they could plan protests and deliver their news to global news agencies. As the revolution spread throughout the country, there came a need for coordination between (...)

     

  • Quel accueil en Europe pour les enfants syriens qui ont échappé à la guerre ? (Amnesty)

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    La terrible situation des enfants en Syrie, notamment illustrée par les images montrant le petit Omran Daqneesh, cinq ans, le visage ensanglanté et hagard, à l'arrière d'une ambulance alors qu'il vient d'être extrait des décombres de sa maison, permet de comprendre aisément pourquoi les parents emmènent avec eux leurs enfants quand ils entreprennent un périple dangereux et incertain vers l'Europe.

    Or, les enfants qui survivent à ce voyage et atteignent les rivages de l'Europe ne sont pas pour autant au bout de leurs épreuves.

    Lors d'une visite sur l'île de Lesbos, en Grèce, j'ai vu de mes yeux ce qui les attend.

    Dans un centre de détention à Lesbos, j'ai fait la connaissance d'Ahmed, un bébé d'un an, malade quasiment depuis le début de sa vie en raison de ce que sa mère a décrit comme étant une attaque chimique. Elle m'a raconté qu'une bombe a détruit sa maison peu après la naissance d'Ahmed, qui a reçu un éclat d'obus dans le cou. Peu après, il a été atteint d'une forme aiguë d'asthme et a développé d'autres symptômes correspondant à l'inhalation de chlore gazeux. Quand j'ai vu ce bébé, un an environ après le bombardement, son petit corps présentait des cicatrices et il avait du mal à respirer.

    Sa famille, des Palestiniens de Syrie, a d'abord fui les horreurs du siège du camp de Yarmouk, à Damas, où les gens souffraient notamment de la faim.

    Mais la famille a été poursuivie par la guerre quand elle a fui à Idlib, dans le nord du pays. Quand un obus a frappé sa maison, la mère a emmené sa famille de l'autre côté de la frontière, en Turquie, où ils ont payé des passeurs pour effectuer une dangereuse traversée à bord d'une embarcation surpeuplée à destination des îles grecques.

    Quand ils ont débarqué, ils n'ont pas été accueillis à bras ouverts. Ils sont arrivés après l'entrée en vigueur, le 20 mars, de l'accord entre l'Union européenne et la Turquie, qui a de fait transformé ces îles en lieux de détention massive.

    La famille d'Ahmed s'est retrouvée enfermée, avec plus de 3 000 autres personnes, dans le centre de détention de Moria, séparée du monde extérieur par des clôtures en fil de fer barbelé. Quand j'ai rencontré ces personnes, elles ne bénéficiaient d'aucune intimité et n'avaient aucune idée de ce qui allait leur arriver par la suite. Au lieu de prodiguer rapidement à Ahmed les soins médicaux dont il avait besoin d'urgence, un médecin a donné une boîte de paracétamol à la famille.

    Elles ont depuis été déplacées hors du centre de détention mais restent bloquées en Grèce, tout comme près de 60 000 autres réfugiés et migrants. Les routes permettant de rejoindre les autres pays d'Europe sont pour la plupart coupées. Si cela ne tenait qu'à certains dirigeants européens, la majorité de ces personnes seraient tout simplement renvoyées en Turquie.

    Cette situation critique se retrouve à travers toute l'Europe, en Hongrie, en Serbie, en Grèce et à Calais, entre autres.

    Omran me rappelle tant d'enfants que nous avons rencontrés dans tout le continent, et les épreuves qu'ils doivent endurer.

    Un tiers environ des réfugiés et des migrants qui traversent la méditerranée pour rejoindre l'Europe sont des enfants. La plupart d'entre eux voyagent seuls, exposés à l'exploitation, ou ont été séparés de leur famille en chemin, parfois par les autorités elles-mêmes.

    Ceux qui ont été traumatisés par la guerre ne reçoivent quasiment pas de soutien psycho-social.

    Il y a peu de lieux où ils peuvent jouer en toute sécurité, et encore moins étudier ou aller à l'école.

    Certains des enfants que nous avons rencontrés ne vont plus à l'école depuis si longtemps qu'ils ne savent plus lire ni écrire.

    Un adolescent de 16 ans, qui se trouve dans un camp en Grèce continentale, nous a dit : « Nous sommes ici depuis 423 jours et nous n'avons aucun espoir, nous ne recevons aucune éducation et n'avons pas d'écoles. J'ai besoin qu'on me donne la possibilité de terminer mes études. »

    Ces enfants ont besoin de sécurité, de soins particuliers, d'éducation, et d'un toit au-dessus de leur tête. Ils ont besoin que les gouvernements permettent et facilitent le regroupement familial.Ils ont besoin que les pays respectent leurs engagements concernant la relocalisation et la réinstallation des familles comme celle d'Ahmed. En Europe, les gouvernements sont loin d'accéder à ces besoins. Par exemple, les dirigeants de l'Union européenne n'ont relocalisé que 5 % des réfugiés qu'ils avaient promis d'accueillir en juin dernier.

    Le monde entier s'est ému du sort d'Omran, et de celui d'Alan Kurdi avant lui, mais la pitié et l'indignation ne suffisent pas. Ces images ont ému les gens à travers le monde, mais pas les dirigeants. Tant qu'ils n'agiront pas, des milliers d'enfants continueront de subir le même sort qu'Omran, Alan et Ahmed.

    Cet article a été publié pour la première fois par CNN.

    Gauri van Gulik,

    https://www.amnesty.org/fr/latest/news/2016/08/after-escaping-war-what-awaits-syrian-children-in-europe/

  • Les hôpitaux syriens sous les bombes: la guerre sans règles de Moscou et Damas (Pùblico.es)

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    Les Conventions de Genève interdisent les parties d'une attaque médical personnel, les ambulances et les hôpitaux conflit.

    Depuis 2011, il y a eu 373 attaques sur 265 structures de santé. Poutine et Assad sont responsables de 90% d'entre elles.

    Nouvelles et images des hôpitaux ou d'autres infrastructures de santé détruits en Syrie sont constamment répétés dans les médias. Et ils le font parce que les bombardements et les frappes aériennes principalement gouvernementale syrie-russe sont pratique courante.

    Un rapport récent par "Les Prix Nobel for les droits de l'homme  (PHR en anglais), a confirmé que de Mars 2011 à mai cette année, il y a eu 373 attaques sur 265 structures de santé. 90% (336) d'entre elles commises par les gouvernements syrien et russe: 291 par le régime d'Assad, 16 l'aviation russe et 29 par le gouvernement syrien ou l'aviation russe.

    Rien qu'en 2015, un centre hospitalier ou de santé pris en charge par Médecins Sans Frontières (MSF) a été bombardé chaque semaine: 94 bombardements aériens et des attaques contre les 63 structures, dont 12 ont été complètement détruite. En outre, 81 membres de ses équipes médicales ont été tués ou blessés. Cela réduit encore la capacité d'un système de santé à la limite, la difficulté à fonctionner en dépit d'une infrastructure fortement endommagée et de nombreux travailleurs de la santé ont fui vers d'autres pays pour des raisons de sécurité. MSF le dénonce dans un rapport de 2015.

    Sur les 113 hôpitaux publics de Syrie, 56% sont hors service partiellement ou totalement, selon un rapport de l'Organisation mondiale de la santé (OMS).

    L'attaque sur les hôpitaux et le personnel médical est pas propre aux conflits modernes. Chaque fois on  puni des civils. La Syrie mérite toutefois une attention particulière en raison des nombreuses et diverses violations des droits humains que le gouvernement de Bachar al Assad commet dans le pays. Selon plusieurs témoignages recueillis par les commissions enquête de l'ONU, les forces gouvernementales et les milices affiliées interfèrent et instrumentalisent à des fins stratégiques et militaires les soins de santé, en tant que politique de l'État.

    Les preuves sont écrasantes: les forces gouvernementales syriennes refuse l'accès aux médecins des zones qui sont dans l'opposition. Pour ce faire, ils effectuent des attaques incessantes sur les unités médicales, ce qui rend les hôpitaux des zones dangereuses où la population a peur d'aller; ils attaquent le personnel médical et les patients. Il y a beaucoup de victimes qui racontent des histoires de  blessés et de malades gardés dans les postes militaires -checkpoints- sans avoir accès à un traitement médical nécessaire, attaqués à nouveau une fois lorsqu'ils atteignent les hôpitaux et de médecins arrêtés , menacés et tués.

    Cela limite également la fourniture de médicaments et de fournitures pour les hôpitaux, dont l'accès est difficile, voire impossible. Il faut ajouter que les médecins en Syrie font face à un contexte  d'armes prohibées telles que les armes chimiques. Au cours des dernières semaines, les militants et les médias locaux ont rapporté des attaques du gouvernement syrien avec du gaz au chlore et au napalm à Daraya et Saraqeb, respectivement. Ils ont également signalé l'utilisation de missiles au gaz sarin, des agents neurotoxiques, des bombes à fragmentation, des bombes au phosphore blanc, avec le soutien de l'aviation russe. Le personnel médical a la tâche impossible de traiter ces patients avec des ressources limitées ou pas du tout.

    Ces attaques nécessitent des recherches et des tests pour vérifier le type de matériau utilisé et le diagnostic des patients. L'absence d'agences internationales sur le terrain rend cette tâche difficile.

    Avec l'arrivée des acteurs internationaux dans l'espace aérien syrien, en particulier avec l'émergence de l'aviation russe en Septembre 2015, ont a pu noter l'augmentation du nombre d'hôpitaux ciblés et détruits partiellement ou totalement.

    Bombarder les hôpitaux exige une force aérienne et les groupes d'opposition armés n'ont pas d'avions ou hélicoptères. Les États qui  bombardent, sont les mêmes Etats qui ont signé des conventions qui leur interdisent de commettre ces crimes.

    De nombreux hôpitaux sont victimes d'une stratégie militaire connue sous le nom de «double-tap», qui vise à augmenter le nombre de victimes par un second bombardement dans le même lieu, quelques minutes  plus tard. Ainsi, ils tuent aussi les services de secours qui viennent pour aider les premières victimes, y compris le personnel médical. Cela constitue une violation du droit international.

    Ces gouvernements tentent de justifier leurs attaques contre des installations médicales sous prétexte que parmi les patients figurent des combattants qui font partie du conflit. Ils oublient que dans le droit international humanitaire, toutes les parties en conflit sont tenues de respecter, envisage les combattants blessés comme hors de combat, une fois qu'ils sont admis dans un hôpital pour traitement, ils ont droit à la même protection que le reste des patients recevant des soins et  traitements.

    Il est clair que personne ne nie les violations des droits de l'homme commises par l'opposition armée ou des groupes terroristes comme Al Nusra, Daesh ou autres. Cela peut être lu dans la section consacrée à la Syrie  2015-2016 du rapport annuel d'Amnesty International.

    Que dit le droit international?

    Les hôpitaux en Syrie font partie du champ de bataille, malgré le statut de refuge accordé par le droit international dans les situations de conflit. Dans les quatre conventions de Genève de 1949 figurent l'obligation des parties dans un conflit à prendre soin des malades et des blessés. Le droit international humanitaire accorde également une protection spéciale aux hôpitaux, aux unités et au personnel médical et les normes internationales des droits de l'homme interdisent la privation arbitraire de la vie.

    En outre, le droit à la santé contient en elle-même l'obligation clé et indérogeable d'assurer l'accès à des installations médicales, des biens et des services sans discrimination, en particulier en ce qui concerne les groupes vulnérables ou marginalisés. Les attaques intentionnelles directes sur les hôpitaux et les lieux occupés par des blessés et malades, identifiés par l'emblème du Croissant-Rouge ou de la Croix-Rouge sont des crimes de guerre. Si elles ne sont pas marqués, il continue d'être un crime de guerre, mais l'auteur peut prétendre ignorer l'existence d'un hôpital ou un établissement médical sur le site de l'attaque.

    Dans la Constitution syrienne, adoptée en Février 2012 quelques mois après le début du conflit, le pouvoir s'engage  «à protéger la santé des citoyens et à leur fournir les moyens de prévention, de traitement et des médicaments." Cependant, en Juillet de la même année, alors que l'état d'urgence en vigueur depuis 1963 est supprimée, la loi contre le terrorisme criminalise les soins médicaux sans l'autorisation du gouvernement. Cela viole le droit international humanitaire, qui stipule qu'en aucun cas, on ne peut punir une personne pour fournir des soins médicaux.
    (...)

    Xili Fernández Gazientep (Turquía) | 24 de Agosto de 2016  

    http://ctxt.es/es/Siria-bombardeos-hospitales-MSF-Al-Assad-Rusia

  • Paris 21 août (Souria Houria)

     

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    Paris : Appel au rassemblement et au Flash-Mob « A l’occasion du 3ème anniversaire de l’attaque chimique de la Ghouta »

    Gazage de la population de La Ghouta 3 ans déjà et l’assassin court toujours.

    Le 21 août 2013 au matin, les forces de Bachar Al Assad perpétraient une attaque à l’arme chimique contre la Ghouta, banlieue de Damas faisant 1454 morts dont de nombreux enfants et femmes.

    3 ans d’impunité, 3 ans de lâcheté de la part de la Communauté internationale

    Rassemblement :

    Place du Trocadéro et du 11 Novembre (Esplanade) Dimanche 21 août à 16 heures. Métro : Trocadéro

    Aujourd’hui, chacun s’accorde à considérer que l’inaction des grandes puissances au lendemain de ce tragique 21 août 2013 a donné à Bachar Al Assad un permis de tuer et a de fait favorisé l’émergence de Daech en Syrie, pain bénit pour le régime qui en tire argument pour ne pas négocier et pour s’affubler d’un rôle usurpé de rempart contre le terrorisme.

    Au moment où l’opposition armée à Assad et à Daech inflige dans Alep des revers militaires significatifs à la dictature syrienne et à ses alliés (le régime intégriste d’Iran et le Hezbollah, soutenus par l’aviation de guerre de Vladimir Poutine), l’inquiétude grandit pour les populations civiles quant à ce qui pourrait survenir en cas d’utilisation d’armes chimiques par un pouvoir aux abois. Ces derniers jours des bonbonnes de gaz toxique ont été larguées sur la ville de Sarakeb.

    À la veille de nouvelles négociations sur la Syrie, on entend toujours sur les ondes la petite rengaine de pseudo-spécialistes en géopolitique dont le premier souci est d’occulter les crimes de guerre et crimes contre l’Humanité de Bachar Al Assad. Sachant la gravité de la situation, nous demandons à la Communauté internationale :

    ♦ De faire respecter les résolutions du Conseil de Sécurité des Nations unies n° 2118 sur les armes chimiques et n° 2209 sur l’usage du chlore,

    ♦ De protéger la population civile en empêchant définitivement ce régime criminel et ses alliés d’utiliser leur aviation militaire et leurs armes de destruction massive, barils et tuyaux bourrés d’explosifs, bombes au phosphore et autres engins de mort,

    ♦ De procéder sans délai à la saisine de la Cour Pénale Internationale.

    Contact presse : collectif.psld@gmail.com Téléphone : 06 87 56 94 53

    Facebook : https://www.facebook.com/

    http://souriahouria.com/events/paris-appel-au-rassemblement/

  • Guidel (56) Moyen Orient (Ensemble)

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    Dimanche 28 Aout 2016 à 16h30
    salle ATLANTIQUE
    Guidel  Morbihan (56) Club Belambra

    Entre dictatures militaires et djihadisme, révolutions et contre révolutions, l’onde de choc moyen-orientale

    Avec:

    Riad Majed politologue, auteur de Syrie, la révolution orpheline
    Michel Warshawski Président du Centre d’Information, Alternative de Jerusalem
    Etre Öngün militant d’Ensemble, spécialiste de la Turquie.
    Un représentant du PPDU/Front populaire de Tunisie
    Une représentante de l’Association Souria Houria (Syrie libre)
    Elise Lowy, membre du Bureau exécutif de EELV, déléguée aux relations internationales…

    En Syrie, une guerre effroyable se poursuit, Guerre au Yémen, Chaos en Libye Répression en Egypte Coup d’état raté en Turquie et aggravation de la politique dictatoriale du régime Erdogan Implacable négation des droits du peuple palestinien par le régime israélien Menaces sur la fragile démocratie tunisienne…
    Face à leurs opinions publiques, les pouvoirs français et européens ne paraissent concernés que par les attentats terroristes et partiellement par les drames des migrants et réfugiés…
    Comme s’il n’y avait pas de rapports entre ceux-ci et la situation globale du Moyen-Orient.
    Comme s’ils n’avaient pas de responsabilités dans cette situation.
    L’Orient n’est ni si lointain, ni si complexe qu’on ait le droit de s’en désintéresser…

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    Le 3 Forum se tient du 27 au 30 août à Guidel dans le Morbihan (56) au Club Belambra, « Les Portes de l’Océan »….

    Voir le programme détailé Programme 3 Forums « Ensemble »

    http://souriahouria.com/events/guidel-3-forums

     

  • Nouveautés sur A l'Encontre.ch

    Egypte. «Lettre ouverte» au Président de la République sur l’accord imminent avec le FMI

    20 - août - 2016 Publié par: Alencontre

    Le FMI devrait accorder à l’Egypte, début septembre, un «prêt» de 12 milliards de dollars en contrepartie de la baisse des dépenses publiques, de la réduction du nombre de fonctionnaires, de la suppression progressive des subventions aux biens de consommation et d’un nouveau programme de privatisations.  Face à l’imminence de la signature de l’accord, cinq partis […]

    Egypte. «Les généraux vendent l’Egypte»

    20 - août - 2016 Publié par: Alencontre

    Par Haitham Mohamedain Haitham Mohamedain est un avocat spécialisé en droit du travail de premier plan et membre des Socialistes révolutionnaires (SR). Il a été emprisonné de manière totalement infondée à plusieurs reprises par le régime militaire dirigé par le président Abdel Fattah al-Sissi. Mohamedain a été arrêté en septembre 2013 alors qu’il s’apprêtait à représenter […]

    Syrie. «L’ouest ne peut rester en retrait et laisser Alep être détruite»

    19 - août - 2016 Publié par: Alencontre

    Par Janine di Giovanni Les rebelles affirment avoir brisé le siège de la ville [le 5 août], mais ils n’ont pas encore établi une route sécurisée pour les civils. Les forces gouvernementales du président Bachar el-Assad nient avoir été repoussées. La bataille pour le contrôle d’Alep pourrait bien marquer un tournant militaire, mais pour les habitant·e·s […]

    Israël. «Le pays déborde des adeptes du sionisme religieux»

    17 - août - 2016 Publié par: Alencontre

    Les commentaires de mon collègue Ari Shavit [membre du comité de rédaction du quotidien Haaretz] selon lesquels le mouvement des colons est enthousiasmant montrent que dans ce pays même le mouvement qui se dit « centriste radical » est obscurantiste. On se frotte les yeux d’incrédulité. Un journaliste israélien qui se définit comme n’étant ni religieux ni […]

     
  • Amnesty dénonce la "cruauté la plus vile" dans les prisons du régime syrien (France 24)

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    Au moins 17.723 prisonniers sont morts en détention depuis le début de la guerre en mars 2011, soit, en moyenne, plus de 300 décès par mois, d'après l'ON

    Electrocutions, brûlures à l'eau bouillante, viols: le régime syrien a eu recours sur une "grande échelle" à la torture dans ses prisons où plus de 17.700 détenus ont péri en cinq ans de guerre, a indiqué jeudi Amnesty en dénonçant "une cruauté sous sa forme la plus vile".

    "Ils nous traitaient comme des animaux. J’ai vu le sang couler, on aurait dit un fleuve", affirme Samer, un avocat en parlant de ses anciens gardiens durant sa détention.

    Son témoignage figure parmi les 65 récits d'ex-détenus qui ont croupi dans les prisons des services de renseignement du régime et dans la prison militaire de Saydnaya près de Damas, et ont été recueillis par Amnesty International.

    Les actes de torture y sont "généralisés et systématiques contre tous les civils soupçonnés d’être contre le régime", a ajouté dans son rapport l'ONG basée à Londres en dénonçant des "crimes contre l'Humanité".

    Au moins 17.723 prisonniers sont morts en détention depuis le début de la guerre en mars 2011, soit, en moyenne, plus de 300 décès par mois, d'après l'ONG. Mais selon elle, les chiffres réels sont bien plus élevés en citant des dizaines de milliers de disparitions forcées.

    De nombreux prisonniers ont été libérés soit après des différentes amnisties décrétées par le régime ces dernières années, soit après des échanges de prisonniers ou après des procès et se trouvent dans des lieux non précisés.

    Les anciens détenus ont raconté de sinistres rituels à Amnesty, notamment "la fête de bienvenue", durant laquelle les nouveaux détenus sont "roués de coups" au moyen de barres de fer, de plastique ou de câbles électriques.

    Morts 'étouffés'

    Autres sévices: décharges électriques, brûlures à l'eau bouillante et viols.

    Omar S. a raconté qu’un gardien avait contraint deux hommes à se déshabiller et avait ordonné à l’un de violer l’autre, le menaçant de mort s’il n’obtempérait pas.

    Saïd, un militant antirégime, a affirmé avoir été violé, devant son père, à l'aide "d'une matraque électrique" en étant suspendu d'un seul bras et en ayant les yeux bandés.

    La plupart des victimes d'exactions "ont raconté avoir vu des personnes mourir en détention, et certaines ont affirmé s’être retrouvées avec des cadavres dans leur cellule", selon l'ONG de défense des droits de l'Homme.

    Un ex-détenu "raconte qu’un jour la ventilation avait cessé de fonctionner et que sept personnes étaient mortes étouffées" dans des centres de détention surpeuplés, selon Amnesty.

    "Le caractère systématique et délibéré de la torture et des autres mauvais traitements à la prison de Saydnaya témoigne d'une cruauté sous sa forme la plus vile et d’un manque flagrant d’humanité", dénonce Philip Luther, directeur pour le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord à Amnesty.

    A Saydnaya, où il fait très froid l'hiver, les détenus sont maintenus pendant des semaines dans des cellules souterraines sans couverture, selon le rapport.

    D'ex-prisonniers ont confié avoir mangé des noyaux d’olive et des écorces d’orange pour ne pas mourir de faim.

    Salam, un avocat d’Alep détenu deux ans à Saydnaya, a déclaré que "des gardiens avaient battu à mort un entraîneur de kungfu et cinq autres détenus. Puis ils ont passé à tabac 14 autres, tous morts en une semaine. On voyait le sang couler de leur cellule."

    L'ONG, qui dénonce des "procès iniques", fait aussi état de "nourriture insuffisante, de soins médicaux limités et d’absence d’installations sanitaires adaptées" dans les prisons, "un traitement inhumain et cruel".

    La guerre en Syrie, déclenchée en mars 2011 par la répression de manifestations prodémocratie, a fait plus de 290.000 morts.

    24matins.fr  publié le

    http://www.24matins.fr/amnesty-denonce-la-cruaute-la-plus-vile-dans-les-prisons-du-regime-syrien

     

  • Arrêtez les bombardements et les sièges en Syrie, soutien au peuple syrien ! (JAC.be)

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    Cela fait 5 ans qu’a commencé le soulèvement populaire en Syrie, qui demande la liberté, la justice sociale et la dignité contre le régime impitoyable de la famille Assad.

    Ce soulèvement faisait partie d’un processus révolutionnaire plus large de la région qui a débuté en Tunisie, enflammant l’Afrique du Nord et le Moyen-Orient, un exemple de lutte pour les classes populaires du monde entier. Cette année à nouveau, pendant le cessez-le-feu de mars, des centaines de manifestations soutenant les mêmes revendications ont eu lieu tous les vendredis à travers la Syrie libre. Les manifestations récentes à Maarat Al Naaman, contre Assad, Al Nusra et Daesh sont un bon exemple de la survie de forces démocratiques dans le pays. On peut dire la même chose de Kafranbel ou des Casques Blancs qui risquent leur vie tous les jours pour sauver des gens des bombardements.

    Le peuple syrien a rapidement fait face à la plus violente contre-révolution qui ait eu lieu depuis des décennies.

    Le régime Assad et ses alliés, à savoir le corps des Pasdaran iraniens, l’aviation russe, le Hezbollah et d’autres milices sectaires d’Iran et d’Afghanistan, ont usé de tout type d’armes pour punir le soulèvement démocratique, recourant à des bombes à sous-munition, aux snipers, à la torture, aux sièges, aux massacres sectaires ou aux armes chimiques. Plus de 500 000 personnes ont été tuées par le régime Assad et ses alliés, qui est responsable de 95% des morts civiles. Plus de 10 millions de personnes, soit la moitié de la population, ont été déplacé.e.s ou ont fui la Syrie pour les pays voisins.

    Assad a relâché des djihadistes de ses prisons en 2011, et par la suite a laissé intact le cancer grandissant qu’est Daesh. Son objectif était clair : détruire l’esprit de la révolution qui scandait “Le peuple syrien ne fait qu’un” et de l’Armée Syrienne Libre, et de répandre le sectarisme dans le pays. Assad et Daesh ont besoin l’un de l’autre pour des raisons de propagande mais aussi pour des raisons militaires. Ils rêvent tous deux de rester les deux seules options en Syrie. Malgré les mythes, Assad a permis à Israël de frapper plusieurs fois en Syrie, sans lever le petit doigt. Son régime a également violemment réprimé les kurdes en 2004 et n’est l’ami sincère d’aucune lutte de libération. Il n’y a aucune excuse pour les crimes contre l’humanité commis par Assad.

    Cette contre-révolution extrêmement violente à multiples faces nous concerne tou·te·s.

    Tout pouvoir global ou régional est, d’une façon ou d’une autre, opposé à une à une Syrie authentiquement démocratique et non-sectaire. Notamment les Etats-Unis, qui se focalisent uniquement sur Daesh et désirent forger un accord avec la Russie ; les régimes réactionnaires d’Arabie Saoudite et du Qatar qui supportèrent la confessionnalisation de la révolution ; ou encore la Turquie, opposée à l’autonomie kurde dans le nord du territoire, qui a conclu un accord infâme avec l’UE pour arrêter les réfugié·e·s, et a autorisé les partisans de Daesh à se rendre en Syrie. La solidarité humaine et l’internationalisme nous font comprendre combien cette contre-révolution pousse des millers de réfugié·e·s à mourir sur la route vers l’Europe, combien elle nourrit les gangs criminels de Daesh et la montée d’actes de violence de masse, et surtout l’état policier et l’extrême droite dans nombre de nos pays. En tant que jeunes internationalistes, nous refusons de choisir entre des concurrents impérialistes ou entre les alternatives réactionnaires d’Assad et de Daesh et nous réaffirmons notre soutien aux peuples en lutte en Syrie, pour les structures auto-organisées subsistantes qui assurent la survie et la liberté de centaines de milliers de Syrien. ne.s, pour les brigades démocratiques qui ont survécu malgré un rapport de forces militaires très inégal.

    Aujourd’hui, 1,4 million de personnes vivent assiégées en Syrie. Ils et elles manquent de nourriture, de soins médicaux, d’eau potable et d’autres besoins basiques. Ils et elles sont également coupé·e·s du monde extérieur. Depuis la mi-juillet, la dernière route de ravitaillement de la partie Est d’Alep a été coupée par les forces pro-Assad, ce qui met 300000 personnes sous la menace immente de famine et en danger de mort. Au même moment, la ville de Daraya fait face à l’invasion des forces pro-Assad et risque un massacre. Les Nations Unies elles-mêmes coopèrent honteusement avec le régime Assad et sa politique de “soumets-toi ou meurs de faim” dans la manière avec laquelle elles apportent ou non l’aide humanitaire.

    La seule manière d’avancer nécessite de se débarrasser du régime Assad et de soutenir un régime démocratique et laïque qui assure la justice sociale pour le peuple, ainsi que l’auto-détermination pour le peuple kurde. Les 33èmes Rencontres internationales des Jeunes révolutionnaires, qui se sont tenues en Catalogne, répondent à l’appel du peuple syrien à la solidarité :

    • Arrêt immédiat des bombardements, spécifiquement des infrastructures médicales
    • Arrêt immédiat des sièges
    • Ouverture des frontières et soutien concret aux réfugié·e·s
    • Accès immédiat à l’aide humanitaire dans les zones actuellement assiégées : “Larguez de l’aide, pas des bombes”
    • Toute l’aide matérielle nécessaire pour les structures et forces démocratiques en Syrie

    Longue vie à la révolution permanente !

    August 12th, 2016

    http://www.anticapitalisme.be/

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