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  • Mauritanie: Interview du président de l’UFP (Afriques en Lutte)

    Dr Mohamed Ould Maouloud, président de l’UFP, dans une interview exclusive : ’’Sa gestion catastrophique du pays est en train de réduire les chances pour l’actuel Président de se maintenir au pouvoir’’

    Le Calame : Le séjour prolongé du président de la République en France nourrit beaucoup de rumeurs à Nouakchott. Si du côté officiel rien ne filtre, la rue fait croire que le président a subi une intervention chirurgicale. Pour d’autres, son séjour se justifie par des activités diplomatiques dans la capitale française. Quel commentaire vous inspire cette absence prolongée ?

    Dr Mohamed Ould Maouloud : Dans cette controverse, il y a lieu de distinguer entre la personne et la charge de Président de la république. Si l’une peut disparaître sans avoir de comptes à rendre et sans que personne ne s’en soucie, l’autre est l’affaire de tous les mauritaniens ; ils ont le droit de savoir où est passé celui qui détient les clés de la maison Mauritanie. Après la visite de travail en France, le Président a pratiquement disparu. A-t-il décidé de la prolonger par un séjour privé ? Pourquoi ne pas en informer simplement l’opinion ? Malheureusement, le Président actuel ne se sent pas comptable dans ses faits et gestes devant son peuple ; il le méprise parce qu’il n’a pas une conception démocratique du pouvoir.

    La présidentielle, comme les municipales et législatives sont désormais derrière nous. La COD puis le FNDU n’ont pas réussi à empêcher le pouvoir de parachever son agenda électoral. Que vous reste-t-il ? Courir après 5 ans derrière Aziz ou aller au dialogue comme l’a proposé le président réélu, le jour du scrutin ?

    La question ne se pose pas en ces termes. Sa gestion catastrophique du pays est en train de réduire les chances pour l’actuel Président de se maintenir au pouvoir. Et la question est même de savoir pour combien de temps la Mauritanie y survivrait.

    Concernant les élections, en décidant de les boycotter, nous savions à l’avance que nous ne pourrions pas empêcher le pouvoir d’organiser une parodie électorale. L’enjeu n’était pas à ce niveau. Il s’agissait pour nous de mettre en échec sa tentative de légitimer ces élections et mettre un terme à bon compte à la crise politique qui le poursuivait depuis cinq ans ; en somme de normaliser une situation anormale sans la moindre concession significative. Nous savons qu’une telle décision va nous priver de nombreux avantages. Mais ceux qui luttent pour un changement global ne peuvent se contenter de miettes électorales et compromettre leur combat.

    Nous avons réussi à maintenir haut le drapeau de la résistance et c’est notre premier devoir d’apprendre à notre peuple de se battre de refuser les diktats. Ensuite nous sommes parvenus à mettre à nu le caractère unilatéral et non crédible de tout le processus électoral. Enfin l’échec des élections est devenu patent ; puisqu’elles n’ont ni réglé les problèmes ni réussi à escamoter la crise politique devenue plus évidente et pesante que jamais. Le front de la résistance s’est élargi : au début seule la COD faisait face, aujourd’hui avec le Forum National pour la Démocratie et l’Unité ce sont les principales forces vives du pays qui se sont dressées pour conquérir la démocratie, la justice sociale et l’Etat de droit. Et bien des voix à l’intérieur et à l’extérieur réclament ou préconisent la reprise de ces élections.

    Peut-on dire que dans les circonstances actuelles, le dialogue est désormais rompu entre le FNDU et le pouvoir ?

    A chaque fois, en Octobre 2013 avec la Coordination de l’Opposition Démocratique et en avril 2014 avec le FNDU, le pouvoir a fait semblant d’ouvrir solennellement un dialogue pour le rompre aussitôt, trois ou quatre jours après, sous prétexte qu’il n’a plus de temps à lui consacrer.

    En fait, il n’était tout simplement pas disposé à composer, à faire des concessions réelles. C’était la raison de son aversion pour l’Accord de Dakar qu’il a fait saboter, du peu de cas qu’il faisait de l’accord avec la CAP et de son refus de donner une chance d’aboutir aux dernières tentatives de dialogue avec la COD et le FNDU.

    Dans l’affirmative, qu’entend faire le FNDU, d’abord pour changer cette donne, ensuite pour survivre pendant les 5 prochaines années hors mairies et Assemblée nationale, surtout quand on sait aussi que certains partis vont perdre les subventions de l’Etat et risquent même de voir leurs militants changer de camp ?

    Hier, en 2008, nous n’avons pu empêcher l’actuel président d’ourdir et de commettre un putsch, mais la résistance du FNDD l’a contraint en 2009, à travers l’Accord de Dakar, à reconnaître son forfait et à admettre comme seule source de légalité le Président renversé. Le FNDU est aujourd’hui un rassemblement plus vaste et aussi déterminé à résister contre l’ordre de la gabegie et du pouvoir personnel, pour une vraie démocratisation et moralisation de la vie publique et un Etat de droit.

    C’est donc au Président qu’il faut poser la question de savoir combien de temps il pense pouvoir tenir face à cette résistance et avec toutes les casseroles et les échecs qu’il traîne et face aux crises sociales, sécuritaires, identitaires qui menacent d’exploser sous ses pieds suite entre autres à sa gestion chaotique et peu responsable.

    A votre avis, quelle chance cette proposition de dialogue réitéré pourrait-elle avoir par rapport aux tentatives précédentes ?

    Pour éprouver le besoin et l’urgence d’un compromis national entre les principaux acteurs, il faut être patriote, être préoccupé des souffrances de notre peuple dans sa vie quotidienne, des menaces qui pèsent sur la stabilité et la sécurité du pays, avoir peur que l’incendie de l’instabilité et de la violence qui embrase notre proche voisinage n’atteigne et ne fasse effondrer notre Etat.

    Le commun des Mauritaniens depuis le simple citoyen jusqu’au responsable politique ressent plus ou moins confusément ou distinctement que l’avenir du pays est menacé sous la conduite du Président actuel et espère l’avènement d’un changement salvateur. Le changement est inévitable. Mais il y a changement et changement ; un changement brutal, violent peut avoir un coût trop lourd, voire risque d’être suicidaire pour le pays. Même des revendications et une cause légitime ne peuvent justifier une telle option. Au vu de ce qui se passe ailleurs en Afrique et dans le monde, le plus souhaitable est sans doute un changement maîtrisé, qui passe par un dialogue véritable et non de pure forme pour un compromis politique national qui devance et canalise les événements.

    Le Président actuel compte peut-être sur le dilemme devant lequel il place la Mauritanie et tous ceux qu’intéressent sa stabilité : « moi ou le chaos » ! Mais le problème c’est qu’avec lui on s’enfonce petit à petit dans le chaos et dans tous les domaines ; l’Administration, l’armée, la sécurité, l’économie, l’enseignement, la santé, les liens sociaux et entre les communautés. Avec sa gestion erratique et égocentrique le pays va droit vers un chaos assuré.

    C’est pourquoi il y a urgence à la constitution d’une large entente nationale patriotique pour sauver le pays en lui imposant cet accord national salvateur, soit avec lui s’il s’y résigne cette fois, sinon contre lui.

    Ou bien, le calme plat auquel nous assistons précède-t-il une tempête politique ?

    Le pire n’est pas sûr ; mais plutôt se sont les ingrédients d’une explosion sociale, d’une rupture violente qui sont en place.

    Comme les élections sont désormais derrière nous, sur quoi pourrait alors porter un dialogue avec le pouvoir ?

    Sur les graves problèmes qui menacent la stabilité du pays et la quiétude et le bien-être de notre peuple : la crise politique, les menaces sécuritaires, la crise sociale aigue, la détresse du monde rural, le passif humanitaire et les contentieux identitaires, la gabegie par exemple, toutes choses qui concourent à une sortie de crise véritable.

    Pensez-vous, comme certains observateurs que l’organisation par le pouvoir d’élections municipales et législatives anticipées, en 2015 par exemple – ce qui ne plairait certainement pas à certains partis politiques- pourrait constituer un gage pour rassurer l’opposition ?

    La reprise des élections mais sur des bases réellement consensuelles et transparentes est certainement une composante essentielle de toute sortie de crise sérieuse. A condition qu’elles ne se déroulent pas dans les mêmes conditions que les précédentes et qu’elles ne servent de manœuvre pour tenter à nouveau de diviser l’opposition. D’ailleurs un tel jeu serait non seulement vain mais constituerait un crime en considérant les ressources qui y seront englouties inutilement.

    Dans une interview accordée à Jeune Afrique, au lendemain de la présidentielle de juin 2014, le président Mohamed Ould Abdel Aziz explique l’échec du dialogue entre le pouvoir et l’opposition par des exigences que celle-ci n’avait jamais posées par le passé. Qu’en dites-vous ?

    Tout le monde sait qu’en avril dernier, après l’accord de principe sur l’ouverture du dialogue entre le FNDD et le pouvoir celui-ci a interrompu le contact entre les délégations avant qu’elles aient eu le temps, non pas de discuter mais simplement de prendre connaissance de leurs positions respectives. Alors jugez vous-mêmes si ce que prétend le Président est vrai ou faux.

    Dans son discours d’investiture que vous avez boycotté, le président de la République déclare qu’il s’opposera farouchement aux tenants des visées racistes, particularistes, tribalistes ou grégaires qui menacent notre cohésion sociale et notre unité nationale. Que pensez-vous de cette sortie ?

    Des propos de circonstances sans signification réelle. Mais c’est tout de même une sortie malheureuse. Les menaces en la matière sont d’ailleurs contre-productives et inacceptables de la part d’un président qui a déjà tenu aux représentants des groupes ciblés un discours totalement contraire, fait d’encouragement et de promesses. Donc je crois que le pouvoir n’a pas de position sur la question de l’unité nationale. Au lieu de s’attaquer avec détermination et esprit de suite aux problèmes de l’esclavage et du passif humanitaire et aux inégalités et exclusions sociales qui minent notre société, il se contente de se livrer au jeu dangereux de la manipulation politicienne de ces questions tantôt dans un sens tantôt dans l’autre.

    Dans son discours aux congressistes des FLAM devenus depuis les FPC, le président Samba Thiam a dit : ‘’Osons reconnaitre l’existence, dans notre pays, de discriminations raciales et sociales pour nous engager dans le nécessaire changement, salvateur, qui passe par la construction d’un pays qui combat les inégalités liées à la naissance, accepte sa diversité, cultive la solidarité, partage ses richesses”. Partagez-vous cette opinion ?

    Je pense que ces propos ne contredisent pas la réalité. Et j’irai plus loin en avançant la proposition suivante :à mon avis, il est aujourd’hui urgent, pour soustraire la question de l’unité nationale à toute dérive extrémiste ou manipulation politicienne, que tous les acteurs politiques ou sociaux organisent une nouvelle édition des journées de concertation nationale, comme en 2007,pour s’entendre sur le diagnostic, les solutions et la feuille de route et s’éloigner ainsi comme de la peste des dérives suicidaires qu’engendrent les confrontations identitaires. Ce qui se passe en Centrafrique, au Rwanda, en Irak, au Yemen, en Somalie nous édifie suffisamment sur le risque de destruction auquel une « bonne cause » mal posée peut conduire un pays.

    Les FLAM ont proposé lors de leur dernier congrès un projet d’autonomie pour les régions du Sud. En avez-vous pris connaissance et que vous inspire-t-il ?

    Pourquoi ne pas en discuter ? Mais la proposition ne me semble pas très claire. S’agit-il d’une réforme de l’organisation administrative du pays ? Auquel cas, elle ne remet pas en cause le caractère unitaire de l’Etat et préconise une sorte de large décentralisation qui s’appliquera donc à toutes les régions du pays. Dans une telle approche, la notion d’« autonomie » paraît inappropriée et prête à confusion.

    Si par contre, le critère ethnique est primordial, il s’agit alors d’une sorte d’autonomie pour les minorités nationales comme il en existe dans de nombreux pays de par le monde. Se posera alors le problème inextricable du découpage et de la viabilité de ces entités autonomes compte tenu de l’interpénétration des communautés ethniques et de l’exiguïté de l’espace (de la rive droite du fleuve). Que les nationalités négro-africaines obtiennent un cadre pour l’expression et l’épanouissement de leur identité propre est tout à fait légitime. Mais il me semble qu’une vraie et large décentralisation est plus indiquée pour ce faire dans l’étape actuelle de l’édification de l’Etat national.

    Il faut en outre rappeler, ce qu’on oublie parfois, que la conquête de la démocratie est un préalable nécessaire à toute solution viable quelle qu’elle soit et que cette conquête ne peut être obtenue que par un peuple uni dans son combat.

    Propos recueillis par AOC 28 octobre 2014

    Source : http://www.lecalame.info

    http://www.afriquesenlutte.org/afrique-du-nord/mauritanie-55/article/mauritanie-interview-du-president

  • Nouveautés sur AFPS

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  • Elie Wiesel, l’ami des colons israéliens (Courrier International)

    Sur­vivant de la Shoah et prix Nobel de la paix, l’écrivain juif amé­ricain est éga­lement à la tête d’Elad, une orga­ni­sation radicale de colons israé­liens qui occupe les maisons des Pales­ti­niens à Jéru­salem, révèle l’homme poli­tique israélien de gauche Yossi Sarid.

    J’ai tou­jours beaucoup appris des rubriques "potins", que nos journaux pré­fèrent appeler par pudeur "échos". Sans elles, comment saurions-​​nous qui roule pour qui, et dans quel intérêt ?

    Avant de lire les pages d’information pure, allez donc jeter un œil à ces pages légères. Vous verrez, cela vous aidera à com­prendre les rouages du système.

    Renforcer la présence juive

    Ainsi, ven­dredi dernier, Ha’Aretz com­portait un encadré de remer­cie­ments, en hébreu, à ces "dizaines de nou­velles familles qui rejoignent la com­mu­nauté juive dans la Cité de David" [nom donné au quartier arabe de Silwan à Jérusalem-​​Est, site de la Jéru­salem antique du roi David, qui fait l’objet d’une cam­pagne de ’judaï­sation’ démographique].

    "Nous saluons l’engagement sio­niste de tous les acteurs : nous sommes unis dans la volonté de ren­forcer la pré­sence juive à Jéru­salem. Avec vous, nous accueillerons les pèlerins qui nous ren­dront visite pendant les fêtes."

    Le texte est suivi de signa­tures de proches du mou­vement de colo­ni­sation Elad. Cer­tains des noms sont tota­lement inconnus, mais d’autres étonnent. Après tout, c’est une orga­ni­sation connue pour semer le trouble dans la "ville de la paix" [Jérusalem].

    Que font-​​ils là ?

    Je ne me suis pas étonné de voir le nom du chanteur israélien Yehoram Gaon - il voit des dra­peaux partout. Mais que viennent faire là l’ancien chef des ser­vices de ren­sei­gne­ments mili­taires, Amos Yadlin, l’ancien chef de la police, Shlomo Aha­ro­niski, et l’ancien directeur de l’hôpital uni­ver­si­taire Hadassah, Shlomo Mor-​​Yosef ? Que fait ici Ilan Cohen, un ancien directeur du cabinet du Premier ministre ? Peut-​​être devraient-​​ils expliquer comment ils peuvent apporter leur soutien à des gens qui en expulsent d’autres [Pales­ti­niens] pour s’emparer de leurs maisons ?

    Et qui y a-​​t-​​il à leur tête ? Vous ne le devi­nerez jamais. Pas le magnat des casinos [le mil­liar­daire amé­rician] Sheldon Adelson. Pas l’homme d’affaires amé­ricain Irving Mos­kowitz et son épouse Cherna.

    Non, à leur tête se trouve un homme étroi­tement lié à la mémoire de l’Holocauste, un lauréat du prix Nobel de la paix et de la médaille de la Liberté de la pré­si­dence amé­ri­caine : Elie Wiesel. Un homme au sujet duquel le comité Nobel déclarait : "Elie Wiesel est un mes­sager pour l’humanité ; son message est un message de paix, de pardon et de dignité humaine."

    Voilà un homme dont on attend qu’il mani­feste une sen­si­bilité par­ti­cu­lière aux souf­frances d’autrui, et ce où qu’il se trouve, aussi bien dans la ville rou­maine de Sighetu Mar­matiei, dont il est ori­gi­naire, que dans le quartier de Silwan à Jéru­salem. Voilà un homme qui se targue d’être l’ami de Barack Obama mais qui sou­tient des gens qui insultent publi­quement le pré­sident américain.

    Les saboteurs du processus de paix

    Avant chaque réunion à Washington [pour la paix israélo-​​palestinienne], les acti­vistes d’Elad pré­parent une énième invasion à Jéru­salem, sabotant du même coup les efforts labo­rieux accomplis par les négo­cia­teurs. Peut-​​être [le Premier ministre israélien] Benyamin Néta­nyahou savait-​​il pourquoi il proposa, un temps, la pré­si­dence d’Israël à Elie Wiesel - nous en tout cas, nous ne com­pre­nions pas.

    Elie Wiesel se déclare en dehors de la vie poli­tique israé­lienne. Chaque fois qu’on lui a demandé de réagir à quelque injustice autour de nous qui rap­pel­lerait quelque autre injustice loin­taine, il a éludé.

    Alors main­tenant le voir lui, entre tous les hommes, péné­trant vio­lemment dans une maison [pales­ti­nienne] puis une autre, des maisons acquises par des tran­sac­tions dou­teuses, qu’on peut faire évacuer dans la nuit avant que les draps et le café aient refroidi ? Lui, entre tous, bran­dissant le châle de prière pour dis­si­muler un net­toyage ethnique ?

    De toutes les orga­ni­sa­tions d’Israël, il a choisi Elad, la plus contro­versée, un mou­vement sans vérité, sans grâce, sans com­passion. On ne com­prend que trop bien pourquoi Elad l’a choisi lui à la pré­si­dence ; mais pourquoi a-​​t-​​il accepté ?

    Elie Wiesel est un homme immen­sément res­pecté, par les Juifs et par les nations non-​​juives, parce que ce sur­vivant est devenu un témoin et un passeur pour toutes les vic­times de l’Holocauste. M. Wiesel, pourquoi ne rendez-​​vous pas un peu de ce respect ? Revenez sur votre choix, n’associez pas votre nom à Elad, ne signez pas leurs remer­cie­ments infamants.

    Courrier international /​ Ha’Aretz, mardi 28 octobre 2014

    http://www.france-palestine.org/Elie-Wiesel-l-ami-des-colons

  • Osama Silwadi: de la photo de guerre à la sauvegarde du patrimoine palestinien (France TV info)

     

    Quand une balle l’a rendu invalide, Osama Silwadi a dû penser à sa recon­version. Pho­to­graphe de presse ayant couvert les deux Inti­fadas, ce Pales­tinien met désormais son objectif au service du patri­moine culturel de son pays.

    En 2006, à 33 ans, une balle perdue tirée par des com­bat­tants pales­ti­niens le touche à Ramallah, en Cis­jor­danie occupée, dans le bureau où il tra­vaillait. "J’ai entendu des tirs dans la rue, je me suis pré­cipité à la fenêtre pour prendre des photos", raconte-​​t-​​il. Une balle lui trans­perce le ventre, la deuxième touche la colonne ver­té­brale. Après 40 jours de coma, il se réveille pour entendre un médecin lui annoncer qu’il ne remar­chera jamais. Huit ans plus tard, tou­jours en fau­teuil roulant, il n’a pas aban­donné son rêve de remarcher un jour.

    "Je tra­vaille même mieux qu’avant mon accident", affirme-​​t-​​il, revenant sur ses années à pho­to­gra­phier le conflit qui déchire la Palestine depuis plus de 65 ans. "Etre si près de la mort et rester ensuite entre la vie et la mort pendant une longue période m’a rendu beaucoup plus spi­rituel et m’a aidé à voir la vie dif­fé­remment, à la voir plus belle", dit-​​il.

    Il lance un travail de numé­ri­sation des archives palestiniennes

    Il a col­lecté clichés et vidéos retraçant le par­cours de Yasser Arafat, l’icône de la lutte du peuple pales­tinien. Son entre­prise minu­tieuse lui a valu de rejoindre l’Unesco en qualité d’expert et de conseiller en matière d’archivage numérique.

    Puis, replon­geant dans ses archives, ce pho­to­graphe, qui a tra­vaillé pour plu­sieurs agences de presse inter­na­tio­nales et gagné des prix inter­na­tionaux, a publié deux livres reprenant les photos qu’il avait prises avant l’accident. Le premier est intitulé "Femmes pales­ti­niennes : don per­manent et créa­tivité", le second, "Pho­to­gra­phies de la vie quo­ti­dienne". En 2008, il publie "Comment vas-​​tu, Palestine ?", une tou­chante col­lection de photos mon­trant la Palestine vue par un enfant du pays, loin des clichés omni­pré­sents du conflit.

    Avec la question pales­ti­nienne vient aussi celle de la pré­ser­vation de l’identité pales­ti­nienne et du sau­vetage de son héritage. "Je vois la façon dont le peuple pales­tinien se fait tout voler au profit des Israé­liens : de la terre jusqu’à la nour­riture, en passant par les tissus et les pierres", déplore-​​t-​​il. Alors, dit-​​il, il a décidé de tout pho­to­gra­phier. "Je me suis dit qu’il fallait que les Pales­ti­niens pro­tègent leur héritage en pho­to­gra­phiant et en parlant de leur patri­moine". Il a publié plu­sieurs sur les murs de la Vieille Jéru­salem, sur les tenues tra­di­tion­nelles, les bijoux et la cuisine pales­ti­nienne. "Le Murmure des pierres", son dernier ouvrage, célèbre l’architecture tra­di­tion­nelle pales­ti­nienne.

    A travers ses pho­to­gra­phies de bâtisses anciennes et de palais de Cis­jor­danie, il raconte les portes tra­vaillées, les pla­fonds en ogive et les murs par­courus de végé­tation de splen­dides maisons laissées à l’abandon après des bom­bar­de­ments israé­liens, lors de la pre­mière Intifada, de 1987 à 1993, et de la seconde de 2000 à 2005. "En fait, je ne fais que remplir mon devoir national vis-​​à-​​vis de notre héritage", conclut-​​il. , lundi 27 octobre 2014

    http://www.france-palestine.org/Osama-Silwadi-de-la-photo-de

  • Tunisie: net recul des islamistes aux élections législatives (le Monde)

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    (..) Selon des résultats non officiels, et encore incomplets, diffusés lundi matin par l’agence de presse turque Anadolu, Nidaa Tounès pourrait avoir emporté 83 sièges (38,24 % des voix), contre 68 pour Ennahda (31,35 %), qui perdrait ainsi 21 sièges par rapport à 2011. L’Union patriotique libre (UPL) de Slim Riahi, richissime homme d’affaires, propriétaire du Club africain de football, arriverait en 3position avec 17 sièges (7,83 %) devant le Front populaire d’Hamma Hammami (extrême gauche, 12 sièges, 5,55 % des voix). Aucun parti ne serait en capacité de former une majorité seul.

    http://www.lemonde.fr/afrique/article/2014/10/27/net-recul-des-islamistes-aux-legislatives-tunisiennes_4512928_3212.html

     

  • Livres

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    Rencontre-débat avec Bernard Zimmermann autour de l'ouvrage “Les résistances pieds-noires à l'OAS”

    Mercredi 12 Novembre 2014, 19:00 Rencontre-débat avec Bernard Zimmermann autour de l'ouvrage 'Les résistances pieds-noires à l'OAS' Le 12 novembre 2014 au 11ème Art à Paris

    L’histoire des Européens d’Algérie –les Pieds-noirs- est encore l’objet de tabous ; la question des résistances pieds-noires à l’OAS en est un. S’appuyant sur des travaux dispersés de diverses disciplines et des témoignages de Pieds-noirs, Bernard Zimmermann fait le constat qu’il y a bien eu des résistances pieds-noires à l’OAS, résistances multiformes, manifestées dans tous les milieux de la société européenne de la colonie, dont la dénomination de « libéraux » ne rend pas compte avec exactitude. Ce constat va à l’encontre d’idées reçues persistantes sur les Pieds-noirs.

    Bernard Zimmermann est né à Oran dans une famille installée en Algérie depuis quatre générations. Il y a été instituteur dans un village jusqu’en 1966. En France, après des études de géographie, il a enseigné avant d’animer une association interculturelle en banlieue parisienne.

    Le mercredi 12 novembre à 19h au 11ème Art, 9 rue Camille Desmoulins, Paris, 75011. Métro Voltaire à 2 minutes. Consommation obligatoire. Possibilité de diner sur place avec formule spéciale pour les participants.

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    Paris - La Brèche - “L'Algérie au cœur”

    Mercredi 12 Novembre 2014, 18:00
     

    Présentation et débat sur la parution du livre de Clara et Henri Benoits"L'Algérie au coeur" :

    Révolutionnaires et anticolonialistes à Renault-Billancourt. Introduction de Jean Claude Vessilier et préface de Mohamed Harbi. En présence notamment des auteurs.

    http://npa2009.org/evenement/paris-la-breche-lalgerie-au-coeur

  • Faire du chiffre (Npa)

    http://npa2009.org/sites/default/files/styles/annonce2/public/dr_2.jpg?itok=cskv-RQS

    Comme chaque année, plusieurs centaines de militantEs se sont rassemblés sur le pont du Carrousel, sur celui de Bezons, pour commémorer le massacre de centaines d’AlgérienEs lors des manifestations organisées le 17 Octobre 1961 pour protester contre le couvre-feu imposé aux AlgérienEs par le sinistre Papon. Outre la monstruosité des actes commis ces jours-là (en fait la « la bataille de Paris » a commencée bien avant le 17 octobre et s’est poursuivie bien au-delà), ce qui frappe, c’est l’impossibilité, plus de cinquante plus tard, d'évaluer l’ampleur réelle du massacre.

    On connaît à l’unité près le nombre d’« AméricainEs » tués lors des attentats du 11 septembre 2001 : 2 977 selon la dernière mise à jour. Le nombre exact de morts européens dans le Constantinois le 8 mai 1945 est de 102, et il est établi qu’il a y eu 9 morts français à Charonne le 8 février 1962. Pour l’insurrection de mars 1947, il y eut à Madagascar 550 morts européens.

    Mais en regard de ces chiffres, pour les « étrangers », on est toujours dans l’innombrable. Pour Madagascar, les chiffres varient de 11 000 à 100 000 ! Dans le Constantinois, les premiers chiffres officiels parlaient de 900, les historiens donnent 8 à 10 000 et le gouvernement algérien 45 000. Dans le cas du bombardement du port d’Haïphong le 23 novembre 1946, on devra se contenter d’une évaluation de 6 000 morts... Pour le 17 Octobre 1961, après l’annonce initiale de 2 morts par Papon, on en est encore à de vagues estimations de plusieurs centaines de morts « nord-africains ».


    Quelques exemples, parmi d’autres, qui mettent en évidence que la guerre des chiffres est, elle aussi, une lutte bien inégale.

  • Égypte. Il faut libérer les militants qui encourent des peines de prison pour avoir bravé la loi relative aux manifestations (Amesty)

    Les autorités égyptiennes doivent libérer un groupe de militants jugés pour avoir défié la loi répressive relative aux manifestations, a déclaré Amnesty International à la veille du verdict attendu dimanche 26 octobre à l’issue de leur procès pour participation à une manifestation non autorisée.

    La défenseure des droits humains Yara Sallam et la militante Sanaa Seif font partie du groupe de 22 personnes inculpées, entre autres charges fallacieuses, d’avoir pris part à une manifestation non autorisée visant à menacer l’« ordre public », alors que Yara Sallam n’a même pas participé à cette manifestation. S’ils sont reconnus coupables, les militants encourent jusqu’à cinq ans de prison.

    « Ce procès-spectacle, fondé sur des preuves plus que douteuses, montre une nouvelle fois la détermination des autorités égyptiennes à écraser la contestation pacifique et à museler toute forme de dissidence, a déclaré Hassiba Hadj Sahraoui, directrice adjointe du programme Afrique du Nord et Moyen-Orient d’Amnesty International.

    « Tous les militants pris pour cibles uniquement pour avoir défié la loi relative aux manifestations illégales en Égypte doivent être libérés. Il est inacceptable d’enfermer des citoyens au motif qu’ils exercent sans violence leur droit à la liberté d’expression et de réunion. »

    Yara Sallam a été arrêtée avec sa cousine alors qu’elle était en train d’acheter une bouteille d’eau le 21 juin, à Héliopolis, une banlieue du Caire, où a eu lieu la manifestation.

    Sa cousine a été libérée le lendemain, mais Yara Sallam a été maintenue en détention lorsque les forces de sécurité ont découvert qu’elle travaillait pour l’Initiative égyptienne pour les droits de la personne, organisation majeure de défense des droits humains en Égypte.

    « L’Égypte doit abandonner les accusations grotesques portées contre Yara Sallam, qui n’a même pas pris part à la manifestation en question, a déclaré Hassiba Hadj Sahraoui.

    « Fait troublant, il semble qu’elle soit jugée uniquement en raison de son travail en faveur des droits humains. Yara Sallam est une prisonnière d’opinion qui doit être libérée immédiatement et sans condition, et toutes les charges retenues contre elle doivent être abandonnées. »

    Les avocats des 21 autres accusés ont indiqué à Amnesty International que les éléments présentés contre eux, y compris des preuves audiovisuelles, n’attestaient d’aucune violence de la part des manifestants.

    « Les autorités présentent un bilan marqué par les arrestations injustifiées, les procès motivés par des considérations politiques et les condamnations fondées sur des preuves douteuses. Tous les manifestants dans le groupe sont très probablement des prisonniers d’opinion, détenus pour avoir osé braver ce qui est dans les faits une interdiction de manifester en Égypte, a déclaré Hassiba Hadj Sahraoui.

    « S’il existe des preuves suffisantes d’une activité criminelle violente pouvant être confirmées au tribunal, les manifestants doivent être jugés pour des infractions reconnues par le droit pénal, dans le respect des normes internationales en matière d’équité des procès. »

    L’audience concernant les 22 militants s’est déroulée à l’Institut de police de Tora, un bâtiment intégré au complexe pénitentiaire de Tora où la plupart des accusés sont détenus, et non dans un tribunal. Les familles des 22 accusés n’ont pas été autorisées à assister au procès.

    « Juger les accusés à l’intérieur du complexe pénitentiaire de Tora et interdire au public d’y assister porte atteinte à la présomption d’innocence et au droit d’être entendu équitablement, et est contraire au droit égyptien et international », a déclaré Hassiba Hadj Sahraoui.

    Les avocats ont déclaré à Amnesty International que durant la dernière audience, le 11 octobre, les accusés ne pouvaient pas entendre ce qui se passait ni communiquer avec leur équipe de défense, parce qu’une vitre foncée avait été installée, coupant les accusés du reste de la salle d’audience.

    Par ailleurs, le juge a rejeté les demandes répétées déposées par les avocats de la défense concernant la libération provisoire des accusés, alors que leur détention provisoire ne repose sur aucun motif valable.

    Selon les renseignements recueillis par Amnesty International, les autorités égyptiennes maintiennent des personnes en détention provisoire pour des périodes prolongées, excédant parfois plus d’un an, sans aucune justification. L’organisation craint que la détention provisoire ne soit utilisée à titre de mesure punitive pour faire taire la dissidence.

    La détention provisoire se justifie uniquement s’il est établi qu’il existe un risque réel de fuite, de tort à autrui ou d’ingérence dans l’enquête ou les éléments de preuve, risque ne pouvant pas être neutralisé par des moyens autres que la détention. Il importe d’examiner la légalité et la nécessité de la détention dans chaque cas individuel.

    Le mois dernier, le président Abdel Fattah Al Sissi a prononcé un discours devant les Nations unies et déclaré que la « nouvelle Égypte » allait respecter la liberté d’expression, faire appliquer l’état de droit, respecter la Constitution et garantir l’indépendance de la justice.

    Complément d’information
    Le 21 juin 2014, des manifestants ont essayé de défiler jusqu’au palais présidentiel du Caire, lorsque des groupes d’hommes habillés en civil les ont agressés.


    Les forces de sécurité ont arrêté 24 personnes lorsqu’elles ont dispersé la foule. L’une d’entre elles a été libérée, et un mineur âgé de 16 ans, Islam Tawfik Mohamed Hassan, doit être jugé devant un tribunal pour mineurs dans le cadre d’une affaire distincte.

    Yara Sallam et six autres femmes jugées dans cette affaire sont incarcérées à la prison d’Al Qanater, tandis que les hommes sont détenus à la prison de Tora.

    Les 22 accusés sont jugés pour avoir vandalisé des biens, fait une démonstration de force pour faire peur aux passants et menacer leur vie, et participé à un rassemblement de plus de cinq personnes dans le but de troubler l’ordre public et de commettre des infractions.

    Le père de Sanaa Seif, l’avocat spécialisé dans la défense des droits humains Ahmed Seif al Islam, est décédé au mois d’août. Sanaa Seif a observé une grève de la faim pour protester contre le refus des autorités de lui permettre de passer du temps auprès de son père pour ses derniers instants.

    L’ancien président égyptien Adly Mansour a promulgué la Loi réglementant le droit aux rassemblements, processions et manifestations pacifiques publics en novembre 2013.

    Aux termes de cette loi draconienne, les organisateurs de ce type d’événement doivent soumettre leurs projets aux autorités, qui disposent de vastes pouvoirs leur permettant d’annuler des manifestations ou d’en modifier le parcours. Elle confère aussi aux forces de sécurité le pouvoir de recourir à une force létale excessive contre les manifestations non autorisées et de placer en détention des manifestants pacifiques. 25 octobre 2014

    http://www.amnesty.org/fr/for-media/press-releases/egypt-release-activists-facing-jail-defying-repressive-protest-law-2014-10-

  • 1er novembre: journée mondiale pour Kobanê (Amitiés kurdes de Bretagne)

     

    Un appel mondial pour Kobanê a été lancé pour soutenir la ville de Kobanê, au Kurdistan de Syrie (Rojava?), qui tient tête depuis le 15 septembre aux djihadistes du prétendu « Etat islamique » (EI?). Cette résistance acharnée a surpris et déjoué les plans machiavéliques de ceux qui comptaient envahir le Rojava une fois les forces combattantes kurdes liquidées.

    Depuis plus d’un mois, les Kurdes manifestent dans toutes les villes turques et kurdes de Turquie et dans de nombreuses villes européennes, invitant les citoyens épris de démocratie à témoigner de leur solidarité.

    Ces résistants de Kobanê ne sont pas seulement des combattants et des combattantes, mais aussi des milliers de civils, femmes et hommes, qui ont pris les armes pour défendre leur terre et leurs valeurs, un modèle d’organisation de la société civile et politique basé sur une démocratie participative. La résistance historique de cette petite ville a ému le monde entier et a redonné espoir à tout un peuple et, au-delà, à tous ceux et à toutes celles qui, dans le monde entier, luttent pour plus de démocratie et contre l’obscurantisme. Le combat pour la défense de Kobanê revêt donc une dimension symbolique internationale.

    La coalition ne remplit pas ses obligations auxquelles elle est tenue en vertu du droit international, certains de ses membres - et non des moindres - apportant même des soutiens logistiques, militaires et financiers à l’EI.

    C’est pourquoi un grand nombre de personnalités (prix Nobel, historiens, universitaires, écrivains, parlementaires) ont apporté leur soutien pour que la mobilisation soit mondiale et ont signé cet appel à descendre dans la rue pour délivrer le message qu’une autre politique est possible.

    Manifestation à Rennes

    Les manifestations auront lieu à Paris, Marseille, Rennes, Strasbourg, Bâle, Cologne, Hambourg, Berlin, Brême, Francfort, Nuremberg, Freiburg, Stuttgart, Oslo, Stockholm, Göteborg, Copenhague, Vienne, Athènes, Nicosie, Londres, La Haye, Bruxelles, Helsinki, mais aussi en Amérique latine, aux Etats-Unis, au Japon, en Inde et au Pakistan.

    Les Kurdes de Bretagne, les militants des forces politiques, syndicales et associatives, les Rennais et les Rennaises sont invités à se rassembler à Rennes ce samedi 1° novembre :

    • 11h : rassemblement dalle du Colombier.
    • 11h30 : marche dans les rues de Rennes.
    • 12h30 : arrivée place de la Mairie. Prises de parole. Dislocation.

    vendredi 24 octobre 2014
    par  Amitiés kurdes de Bretagne

    http://www.amitieskurdesdebretagne.eu/spip.php?article869

  • Nouveautés sur Europe Solidaire Sans frontières

     
     
     
    UMT (Tendance démocratique) - 25 octobre 2014
     
    Kurdistan in Syria MATIN Karman - 23 October 2014

     

    Syrie BARTHE Benjamin - 23 octobre 2014

     

    Religion, churches ANAND Javed - 18 October 2014
     
    Al Mounadil-a - 22 octobre 2014

     

    SABADO François - 21 octobre 2014

     

    JACQUES Alain - 22 octobre 2014
     
    Syrie NAISSE Ghayath - 22 octobre 2014
     
    Syria Collective - 13 October 2014
     
    Syria CPD - 19 October 2014
     
    NPA - 22 novembre 2014

     

    Syrie Collectif- - 13 octobre 2014

     

    Syrie NPA 31 - 18 octobre 2014

     

     Syrie ALIM Ahmet, TRUILHE Guillaume - 21 octobre 2014
     
    Syrie Grenzeloos, Internationale Socialisten, Doorbraak, ReInform, SAP (Nederlands) - 21 octobre 2014

     

    Kurdistan in Syria BRUINSMA Jelle - 19 October 2014

     

    Kurdistan de Syrie SIDKI Bakr - 3 octobre 2014
     
    Syria DICLE Amed - 14 October 2014
     
    Algérie PST (Algérie) - 17 octobre 2014